2016-2017 Physiologie Système végétatif – UE 7: Sciences biologiques – Semaine : n°18 (du 06/02/17 au 10/02/17) Date : 10/02/2017 Heure : de 14h00 à 14h40 Binôme : n°29 Professeur : Pr. Duriez Correcteur : n°58 Remarques du professeur / PLAN DU COURS I) La phospholipase A) Substrats B) Mode d'action II) Les récepteurs muscariniques A) Généralités B) Répartition des récepteurs III) Les récepteurs adrénergiques A) 1) Alpha 1 2) Alpha 2 B) IV) Les récepteurs alpha adrénergiques Les récepteurs beta adrénergiques 1) Beta 1 2) Beta 2 3) Beta 3 Effets des systèmes sympathique et parasympathique 1/9 2016-2017 A) Oeil B) Cœur C) Autres organes D) Muscles bronchiques E) Tube digestif F) Vésicule biliaire G) Muscles squelettiques H) Foie I) Pancréas V) Résumé : en cas de stress VI) Médicaments Physiologie 2/9 2016-2017 I) Physiologie La phospholipase C La phosphlipase C (PLC) est ancrée dans la membrane sur laquelle certaines protéines G vont pouvoir agir. La PLC est donc ancrée dans la membrane à proximité des récepteurs metabotropique et des récepteurs à portéine G dont la protéine GqG11. A) Substrat Quels est sont substrat ? C'est le PIP2 phosphatidyl inositol biphopshate ancré dans la membrane. Il est constitué de trois fonctions phosphate : – une qui sert d'estérification sur le glycérol – deux sur la molécule d'inositol Quand la PLC est activée par la prot Gq la phospholipase va hydrolyser la liaison pour donner deux seconds messagers : – le diacylglycérol DAG – l'inositol triphosphate IP3 Ces deux molécules sont actives : deux seconds messagers sont formés. B) Mode d'action Comment vont agir ces molécules ? On a donc le récepteur métabotropique, le ligand qui est : – l'acétylcholine qui agit sur les récepteurs muscariniques – adrénaline et noradrénaline sur les récepteurs adrénégeriques qui vont se fixer sur un récepteur associé à protéine Gq/11 qui va activer la phospholipase C qui va découper le PIP2 pour donner : – une molécule de DAG – et une molécule d'IP3 La molécule de DAG reste dans la membrane pour activer une protéine kinase C (PKC) qui est elle aussi dans la membrane. Une protéine kinase phosphoryle des protéines : ici la PKC va activer des systèmes enzymatiques qui vont modifier le fonctionnement de la cellule. Le DAG permet la phopshorylation de protéines (il y a différents types de PKC qui sont différentes selon les cellules dans leurs fonctions mais elles phosphorylent toutes des protéines pour les rendre actives. On a aussi des phénomène retentissant dans le cytoplasme et dans le noyau de la cellule : activation et répression de gènes). L'hydrolyse du PIP2 libère aussi une molécule d'IP3 : une petite molécule hydrophile qui va être libérée dans le cytoplasme et va pouvoir interagir avec une structure intracellulaire : le RE (reticulum endoplasmique). Le RE est une vésicule avec une membrane et à l'intérieur de cette vésicule il a une quantité très importante de calcium : dans le cytoplasme 10-8 ou 10-7 M alors que dans le RE 10-3 : gradient de concentration. Des récepteurs canaux vont reconnaître de l'IP3 : quand il y a reconnaissance de l'IP3 il y a ouverture du canal et grâce au gradient de concentration il y a libération de calcium du RE vers le cytoplasme. Le Ca2+ peut interagir avec des calmoduline mais aussi système d'actine/myosine pour la contraction des cellules musculaires mais c'est aussi un cofacteur pour des réactions enzymatiques. 3/9 2016-2017 Physiologie On va voir une autre voie d'activation de cellules par récepteur métabotropique par récepteurs adrénergiques et muscariniques. II) Les récepteurs muscariniques : A) Généralités Le récepteur muscarinique est une protéine qui traverse 7 fois la membrane, et est composée de 400 à 450 AA. Il y a différentes types de protéines, et chaque protéine est codée par un gène différent. Ces récepteurs muscariniques sont présents sur différents organes : chaque organe n'a pas le même type de récepteur. (retenir pour le cœur). Au niveau du cœur ce sont des récepteurs muscariniques de type M2. Quand ils sont stimulés il va y avoir des effets différents car ils sont couplés à des systèmes enzymatiques différents : – récepteur M1 couplé à protéine Gq/11 : donc quand ils sont activés par l'acétylcholine, ce type de protéine G est associé à la phospholipase C (donc DAG et IP3) – récepteur M2 en particulier présent dans le cœur, il est associé à une protéine Gi inhibitrice (est associée à l'adénylate cyclase et inhibe l'activité de l'adénylate cyclase) quand de l'acétylcholine s'y fixe on a inhibition de l'adénylate cyclase et donc moins d'AMPc dans la cellule et cela signifie que le signal diminue : le rythme et la fréquence cardiaques diminuent. B) Répartition des récepteurs : M2 cœur M1 : ganglions M3 cellules musculaires lisses, glandes sécrétoires – – – Ce récepteur M2 dans le cœur est présent au niveau : – des oreillettes au niveau du nœud sinusal : impose le rythme cardiaque – à la jonction des oreillettes avec le ventricule : module la conduction de l'onde électrique – faiblement dans les ventricules Ces récepteurs M2 interviennent donc dans le fonctionnement du cœur. III) Les récepteurs adrénergiques Ceux sont des récepteurs qui vont reconnaître l'adrénaline mais aussi la noradrénaline. A) 1) Les récepteurs alpha adrénergiques: Alpha 1 On a d'abord les récepteurs alpha 1 qui sont classés en sous catégories : – 1A – 1B – 1D D'un point de vue pharmacologique on a constaté que l'adrénaline et la noradrénaline ont la même efficacité sur ce type de récepteurs alpha 1 (même potentiel d'activation des récepteurs alpha). 4/9 2016-2017 Physiologie Après à l'aide de la biologie cellulaire on a vu q'ils étaient couplé à des protéines Gq/11, donc des protéines qui fonctionnent avec la phospholipase C (formation de DAG et d'IP3). L'IP3 permet la libération de calcium par le RE : impliqués dans des phénomènes de constriction sur les vaisseaux. L'activation de ces récepteurs provoque une vasoconstriction (contraction des cellules diminuant le diamètre des vaisseaux). On connait les gènes. 2) Alpha 2 D'un point de vue pharmacologique on a découvert que l'adrénaline est plus efficace que la noradrénaline. Cela a permis de séparer les alpha 1 des alpha 2. On s'est rendu compte qu'ils étaient couplés à des protéines Gi inhibitrices : on diminue donc l'activité de l'adénylate cyclase dans les cellules donc cela a pour effet de diminuer les concentrations d'AMPc et de ralentir le fonctionnement de la cellule. On connait les gènes. B) Les récepteurs beta adrénergiques Ils ont été mis en évidence il y a plus de 40 ans : la noradrénaline est plus efficace que l'adrénaline. Ex : 10-7 mole de noradrénaline ont un effet alors qu'il faut 10-6 mole d'adrénaline pour avoir le même effet (10 fois plus). Les récepteurs beta 1, 2 et 3 sont stimulés par des protéines G de type Gs : stimulation de l'adénylate cyclase donc augmentation de la concentration d'AMPc dans le cœur. Les gènes sont aussi connu maintenant. 1) Beta 1 : Ceux sont les plus nombreux dans le cœur (on a un peu de beta 2 mais c'est essentiellement beta 1). Ils sont présents dans la zone du coeur qui gouverne la fréquence cardiaque. Quand on stimule beta 1, on stimule d'adénylate cyclase et on augmente la quantité d'AMPc dans la zone du cœur qui accélère la fréquence cardiaque (effet opposés de l'acétylcholine : Gi qui diminue l'APMc et ralentit le cœur). 2) beta 2 Au niveau des bronches 3) beta 3 : Présents dans le tissu adipeux, sont impliqués dans la lipolyse. 5/9 2016-2017 IV) Physiologie Répartition des récepteurs Alpha 1 cellules musculaires vasculaires provoquent la contraction +++ (il y a des médicaments qui agissent sur le récepteur alpha). cellules musculaire lisses de l'intestin alpha 1 provoque une relaxation. Quand on est stressé on libère de l'adrénaline dans le sang et va ralentir la digestion car on diminue la contraction des cellules du tube digestif, quand on est stresser l'incompétent est de se sauver et non de digérer. Alpha 2 régulations plus complexes Beta 1 coeur à la fois dans les structures qui provoquent la stimulation électrique et régulent la vitesse de propagation de la vitesse de l'onde électrique dans le cœur mais aussi dans toutes les cellules cardiaques contractiles . Augmente la force de contraction cardiaque juxta-glomérulaire vont libérer de la rénine dans le sang et la rénine va intervenir dans la régulation de la pression artérielle Beta 2 cellules musculaires lisses et notamment au niveau des bronches Beta 3 tissu adipeux V) permet la lipolyse : libération d'AG à partir du TA. Les AG vont aller dans le sang et être captés par des organes (notamment le cœur) pour produire de l'nrj par beta oxydation Effets des systèmes sympathique et parasympathique Les systèmes sympathique et parasympathique ont des effets opposés sur les organes. A) – – Au niveau de l'oeil : la stimulation du système sympathique va provoquer la contraction du muscle radiale au niveau de l'iris et cela va provoquer une dilatation de la pupille (une mydriase). Le système parasympathique/cholinergique va provoquer la contraction du sphincter de l'iris et provoquer une myosis (réduction du diamètre de la pupille). 6/9 2016-2017 B) Physiologie Au niveau du cœur : On a des effets totalement opposés : – nœud sinusal : – système sympathique accélère – le système parasympathique le ralentit (cœur dans le corps 60 battements par minutes alors que quand il n'est plus dans le corps 100 battements par min, cela est du aux effets – oreillette : – sympathique : augmente la contractilité, – parasympathique diminue la contractilité – noeuf auriculo-ventriculaire : – sympathique : accélère la vitesse de conduction – parasympathique : diminue la vitesse de conduction – système His Purkinje : – sympathique augmente la vitesse de conduction – ventricule : sympathique augmente C) – – Autres organes : artérioles : sympathique provoque une vasoconstriction, et parasympathique une vasodilatation muscles squelettiques : sympathique : constriction et pour le parasympathique c'est l'inverse En générale le parasympathique a un effet de dilatation au niveau des vaisseaux alors que le sympathique a un effet de constriction. Au niveau des viscères les effets sont complexes avec une opposition.Le système sympathique ralentit le fonctionnement alors que le système parasympahtique accélères, avec des actions sur les vaisseaux. D) – – Muscles bronchiques : parasympathique entraine une broncho-constriction sympathique provoque la relaxation des bronches. On vient de voir que le sympathique accélère le rythme cardiaque (stress), donc on envoie d'avantage de sang dans les muscles pour qu'ils fonctionnent d'avantage. Les muscles ont aussi besoin d'oxygène qui vient de la respiration, des poumons, donc il faut que l'apport soit augmenté, et cela se fait en provoquant une relaxation des bronches et on augmente la capacité d'oxygénation. E) Au niveau du tube digestif : On a des oppositions systématiques entre le sympathique et le parasympathique : – sympathique : diminue l'activité du TD, et donc diminue la contraction de tous les muscles lisses qui constituent le TD (la digestion consomme énormément de sang donc ici mise en repose et le sang part pour les muscles). – Parasympathique: contraction du TD et relaxation des sphincters pour faire passer le bol alimentaire (augmentation de l'act des muscles lisses) 7/9 2016-2017 F) Physiologie Vésicule biliaire : Elle se remplit de bile au moment d'un repas, puis contraction pour expulser la bile vers l'intestin grêle et cette bile permet d'émulsifier les lipides et la digestion des graisses : – stimulation par de système parasympathique : contraction de la vésicule biliaire, cela facilite la digestion – quand on a un stress, stimulation adrénergique, relaxation de la vésicule biliaire et donc pas d'expédition de la bile dans le TD G) Muscles squelettiques : La stimulation par les sytème sympathique (stress) provoque la glycogénolyse : on a une petite réserve de glucose sous forme de glycogène au niveau des muscles squelettiques. Ce glc est utilisé par le muscle pour se contracter : facilite l'effort. Au repos : système parasympathique et pas de glycogénolyse. H) au niveau du foie : On a la même chose au niveau du foie : en cas de stress on a activation de glycogénolyse et donc libération de glc dans le sang. Quand il y a une très forte stimulation du parasympathique on peut déclencher une glygénolyse I) – – Pancréas : exocrine : fabrique des enzymes qui permettent la digestion, comme l'amylase qui permet de digérer l'amidon, une lipase qui permet de digérer les lipides. Entre les repas, la stimulation adrénergique diminue la sécrétion de ces enzymes. Endocrine : au niveau des ilots beta on a des effets avec une augmentation de sécrétion d'insuline lors d'une stimulation adrénergique : quand les cellules musculaires doivent faire un efforts il y a plus de consommation de glc donc on facilite l'entrée de glc par sécrétion d'insuline. Le système sympathique est le système de l'effort, du stress, et le système parasympathique est celui du repos. VI) Résumé: en cas de stress En cas de stress on a libération d'adrénaline et de noradrénaline, elles vont : – augmenter la glycogénolyse au niveau du foie donc plus de glc pour un effort musculaire. – Au niveau du TA, la stimulation adrénergique provoque la lipolyse, donc on a une libération d'AG dans le sang qui vont être consommés dans le cœur par beta oxydation pour produire de l'énergie. – Au niveau des muscles striés on a glycogénolyse pour pouvoir faire un effort supplémentaire, mais on a aussi une entrée de potassium dans la cellules pour avoir une meilleure activité du muscle. – Dans les vaisseaux qui entourent le TD il y a bcp de sang, donc lors d'un stress la digestion s'arrête et le sang est récupéré et va partir vers les vaisseaux des muscles striés pour qu'ils soient mieux irrigués et apporter plus d'oxygènes. – Augmentation de la fréquence et du débit cardiaque, – mais aussi augmentation de la ventilation pulmonaire avec une bronchodilatation 8/9 2016-2017 VII) Physiologie Médicaments Il existent de nombreux médicaments : tous les médicaments qui intervient au niveau de l'acétylcholine et tous les médicaments qui agissent au niveau des catécholamines. – beta 1 stimulant : augmentent la fréquence cardiaque – beta bloquants : diminuent la pression artérielle, diminuent le travail du cœur : ils sont utilisés pour soulager une insuffisance cardiaque ou après un IDM (infarctus du myocarde). Si on veut une action beta 1 bloquant au niveau du cœur : quand on a un beta bloquant on agit sur d'autres récepteurs, léger effet au niveau des beta 2 : bronchoconstriction (à éviter en cas de BPCO et asthmatiques). 9/9