L’EUROPE EN QUESTION
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L’Union européenne est devenue un marché unique auquel les peuples
sont soumis face à la dictature des banques, au libéralisme économique et à la
pression inacceptable des multinationales.
Il est urgent d’arrêter les politiques d’austérité qui ne fonctionnent pas et
qui ruinent les peuples en Europe. Tout cela se produit au nom d’une dette dont
tout “le monde sait qu’elle ne peut être payée dans aucun pays.” Il faut arrêter
l’idéologie néolibérale imposée par des hommes comme Jean-Claude Juncker,
président de la Commission européenne et qui a participé à la grande évasion
scale en Europe comme l’ont révélé les dossiers du LuxLeaks.
Cette UE viole la souveraineté des peuples et accentue par son idéologie à la
catastrophe écologique. Jean-Claude Juncker a notamment déclaré à ce propos
“il n’y a pas de choix démocratique contre les traités européens.”
Le programme, L’Avenir en commun, est INCOMPATIBLE avec le marché
unique, la libre-concurrence et non faussée, avec la destruction des services pu-
blics, et le libre-échange.
A ce propos Coraline Delaume, journaliste, résume la situation euro-
péenne de cette manière. “L’UE est une machine à fabriquer des inégalités (...) sur
diérents points de vue. Certains pays sont dominants en particulier l’Allemagne, et de
plus cette Union est devenue un ensemble d’institutions dont l’action se renforce mu-
tuellement et qui ont tendance à oeuvrer en faveur de la valeur ajoutée qui prote au
capital plutôt qu’au milieu du travail.”
● LA HIÉRARCHIE AU SEIN DE L’UNION EUROPÉENNE
En réalité, l’Allemagne domine la zone euro en particulier, car la
monnaie unique a été indexé sur le mark, avec une ination faible et maîtrisée
conformément à la tradition ordo-libérale dans le but de payer les retraites alle-
mandes par capitalisation.
En eet, l’Allemagne a une population de plus en plus vieillissante et leur éco-
nomie est référencée sur une l’épargne alors que le France a besoin d’une éco-
nomie de croissance.
● LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES EN QUESTION
Les institutions européennes génèrent l’inégalité entre le capital et le travail.
Elles se décomposent en 3 grandes structures dites “indépendantes” de tout
gouvernement.
La Banque Centrale Européenne (BCE) censée s’occuper de la politique mo-
nétaire SORT DE SON RÔLE pendant la crise grecque. La BCE a exercé une
pression sur Alexis Tspiras pour lui faire accepter le mémorandum en 2015
qui concernait l’économie globale et non pas la monnaie. Elle a eectué un
chantage puisqu’elle détient le pouvoir de la monnaie et a coupé les liquidités
du pays. D’autre part, des lettres émises par la BCE à l’intention de l’Espagne,
l’Italie et l’Irlande proposaient des programmes économiques, des réformes
sur le Code du Travail et la privatisation en échange d’aides.
En d’autre terme la Banque Centrale Européenne outrepasse ses droits.
La Cour de Justice Européenne, inue également la marche idéologique de
l’UE dans sa prise de décisions. Et cela particulièrement lorsqu’elle décide
dans années 1960 de manière jurisprudentielle que le droit européen prime
sur les droits nationaux, ce qui pose un réel problème démocratique ! Elle
acte des arrêts discrets an de favoriser la dérégulation, la libre-concurrence,
et amenuise par la même occasion la capacité de négociation des syndicats.
✳ Le problème central semble être d’ordre juridique concernant la primauté
du droit européen qui a été intégré dans l’article 15 de notre Constitution lors
de Maastricht.
L’opposition française pourrait donc attaquer les propositions de loi présen-
tées dans le programme par exemple sur l’interdiction des OGM et des pertur-
bateurs endocriniens.
Il est donc nécessaire de restaurer la primauté du droit national sur le droit
communautaire.