de mesure pousse les rapports de production à l'avantage des propriétaires lucratifs. Il ne subsiste
que la rémunération à la force de travail et l'aiguillon de la misère.
4. La libéralisation des taux d'intérêt ;
Cette mesure avantage les créanciers, les propriétaires lucratifs. Les plus riches sont certains de
s'enrichir mais, globalement, le tissu économique du pays s'anémie.
5. Un taux de change unique et compétitif ;
Cette mesure prive les États endettés d'un levier précieux pour rétablir la balance du commerce
extérieur: la dévaluation. La valeur de l'argent est maintenue à tout prix, surtout au prix du chômage
(la politique de chômage optimal s'appelle le NAIRU). Les pauvres paient la valeur de l'argent, ils
sont privés de tout salaire et de toute voix au chapitre économique.
6. La libéralisation du commerce extérieur ;
Tous les États endettés qui s'en sont sortis ont dû passer par le protectionnisme. Cette libéralisation
du commerce extérieur est simplement criminelle. Elle empêche en tout cas durablement toute
reprise économique et permet aux pays en pleine santé économique de conserver des débouchés
pour leur production avec un partenaire commercial complètement sonné.
7. Élimination des barrières aux investissements directs de l'étranger ;
Très en phase avec le libéralisme débridé des autres mesures, cette mesure assume implicitement
que c'est l'investisseur qui crée la richesse, que c'est lui qui fait tourner l'économie alors qu'il en
accapare la richesse. Rappelons que des États-Unis à la Chine en passant par la Grande-Bretagne ou
la France, toutes les puissances économiques se sont construites en protégeant leurs frontières.
8. Privatisation des monopoles ou participations ou entreprises de l'État, qu’il soit
— idéologiquement — considéré comme un mauvais actionnaire ou —
pragmatiquement — dans une optique de désendettement ;
C'est surtout la fonction publique qui est attaquée par cette mesure. L'idéologie qui se cache
derrière, c'est le refus d'une forme alternative, d'une forme non-capitaliste de la marchandise. Seuls
doivent subsister les propriétaires lucratifs, le marché de l'emploi, la rémunération à la force de
travail. Le XIXe avec ses crises croissantes en importance et en fréquence, le XIXe et ses rentiers
grassouillets.
9. La déréglementation des marchés (par l'abolition des barrières à l'entrée ou à la
sortie) ;
L'avantage de cette mesure, c'est qu'il ne lui faut que quelques années pour aboutir à des krachs
financiers apocalyptiques. Là dessus, qu'ils se débrouillent, qu'ils ferment la bourse, cela nous est
tout à fait égal.
10. La protection de la propriété privée, dont la propriété intellectuelle.