FICHE TECHNIQUE ORIGINE

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FICHE TECHNIQUE
NAC
– Originaire d’Asie centrale et du sud-ouest,
le gecko léopard (Eublepharis macularius)
est un lézard reconnaissable à ses couleurs,
jaune et noir, qui évoquent la fourrure du léopard.
Sa queue en forme de massue et ses paupières
mobiles sont également caractéristiques.
Reproduit en élevage le plus souvent,
il n’est pas inscrit à la Convention de Washington.
Des connaissances sur sa biologie et son
comportement sont toutefois nécessaires pour
une détention dans des conditions qui respectent
son mode de vie et son bien-être.
© DUNCAN NOAKES - FOTOLIA
Le gecko léopard
ORIGINE
DESCRIPTION
> Taille : lézard trapu, le gecko léopard
mesure une quinzaine de centimètres.
> Sa couleur est jaune ponctuée de taches
noires.
> La tête, triangulaire, est assez grande
par rapport au corps, avec de gros yeux
munis de paupières mobiles.
> Les membres sont dépourvus de ventouses. L’animal ne peut pas grimper aux
vitres.
> Les mâles ont la tête et le cou plus massifs que les femelles. Ils possèdent des
pores pré-anaux disposés en V sur la face
ventrale, en avant du cloaque, et 2 renflements hémipéniens à la base de la queue.
Le sexage est réalisé dès l’âge de 1 mois.
> La queue, en forme de massue, est de
taille variable car elle sert de réserve de
graisses pour les périodes de jeûne. L’animal peut s’en séparer pour échapper à un
prédateur : c’est l’autotomie. La queue repousse ensuite, mais reste incomplète.
LA REMARQUE DE L’ASV
- Le gecko est élevé, reproduit et sélectionné sur phases
(couleur et motif) en captivité, ce qui permet de trouver
à la vente des animaux albinos, sans points noirs, jaune
vif (high yellow), orange, etc.
BIOLOGIE
> Rythme de vie : crépusculaire à nocturne, ce lézard peut être actif en journée
en captivité.
22 - SUPPLÉMENT ASV - N° 58 - AVRIL 2012
> Alimentation : animal insectivore, le
grillon (ou autre insecte) est sa nourriture
de base en captivité. Il mange tous les 2 à
3 jours, voire quotidiennement pour les
jeunes et les femelles gravides. Un apport
supplémentaire en vitamines et minéraux,
notamment en calcium, est indispensable.
> Reproduction : la maturité sexuelle est
atteinte vers l’âge de 1 an chez le mâle,
18 mois chez la femelle. La saison de reproduction s’étend de février ou mars à
septembre. La femelle réserve la semence
pour pondre 3 à 8 fois 2 œufs. La température d’incubation détermine le sexe : femelles à 26 °C-28 °C (incubation 55 à 65 jours),
mâles à 32 °C-33 °C (35 à 45 jours). Les jeunes sont à élever seuls jusqu’à la maturité
sexuelle pour éviter la compétition avec
les adultes pour la nourriture.
COMPORTEMENT ET HABITAT
> Un terrarium terrestre de plus de 50 cm
de côté est requis pour 2 ou 3 adultes.
> Les mâles, territoriaux, sont à séparer.
> Une litière en copeaux de hêtre est
conseillée, en ménageant des cachettes.
> Un point de chaleur est à créer avec un
spot chauffant, permettant un gradient de
température (24 à 30 °C le jour et 20 à 24 °C
la nuit). L’écuelle d’eau est placée au point
froid. Une boîte par animal, remplie d’une
litière humide, est placée en zone froide.
Elle apporte de l’humidité pour la mue.
> Un néon UVB favorise la calcification
des animaux.
> Peu craintif, le gecko s’apprivoise facilement et peut convenir à des débutants.
LES CONSEILS DE L’ASV
- L’apport supplémentaire de calcium est important,
chaque semaine chez l’adulte, tous les jours chez les
jeunes et les femelles gravides.
SANTÉ
> Le gecko peut vivre jusqu’à 20 ans en
captivité. Les affections sont souvent dues
à des conditions de détention inappropriées.
> Des occlusions intestinales, première
cause de mortalité, sont dues à l’ingestion
d’une litière inadaptée.
> Des gastro-entérites sont souvent
causées par des parasites intestinaux. Une
vermifugation régulière et le nettoyage
quotidien des déjections sont conseillés.
> Une ostéodystrophie (déformation osseuse) survient en cas de carences en calcium et en vitamine D et/ou d’UVB.
> Une pneumonie peut survenir en cas
de température trop basse du terrarium.
> Le déroulement des mues est à surveiller. Des pertes de doigts peuvent effectivement s’observer à la suite d‘une mauvaise mue qui crée un garrot. L’animal
peut également s’alimenter moins en période de mue. Il convient alors de vérifier
qu’il possède des réserves dans sa queue.
LES CONSEILS DE L’ASV
- Une consultation est à proposer en cas de symptôme
anormal ou à la moindre anomalie.
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