Itinéraire de Mokhtar Lakehal universitaire algérien indépendant 1/12

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Mokhtar Lakehal Bibliograhie
Itinéraire de Mokhtar Lakehal
universitaire algérien indépendant
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« Le profit envoyé par Dieu ne réveille pas celui qui dort » (proverbe africain)
« Selon les résultats d'une enquête nationale, première du genre, sur l'emploi du temps en
Algérie (ENET 2012), les premiers résultats de cette enquête, réalisée par l'Office national des
statistiques (ONS) auprès d'un échantillon de 9.015 ménages répartis à l'échelle nationale,
indiquent que l’Algérien consacre 10h5mn au sommeil et au repos, 6h30mn au travail, 5h8mn à la
formation et aux études et 3h3mn dans les loisirs (jeux, media et sport). Les travaux ménagers
prennent 4h1mn de la journée de l'Algérienne, les activités non spécifiées 2h9mn, les soins
personnels (manger et boire) 2h6mn, les soins des enfants et autres membres de la famille 2h et
l'activité sociale (téléphoner, envoyer des e-mails, aller à une fête, assister aux funérailles...etc.)
2h6mn, et enfin le transport et déplacement 2h6mn, précise l'enquête ». El Watan, 18 juillet 2014.
Un Arabe de mon village natal m’a demandé un jour combien d’années j’ai passées à étudier à
l’Université française. Après avoir entendu ma réponse, il me rétorque d’un air très peiné : «Quel
dommage pour la oumma (l’ensemble des musulmans) ! Tant d’années non consacrées à l’étude
des sciences islamiques !». Par déférence pour son vénérable âge, je n’ai pas réagi à cette
réflexion culpabilisante venant d’un homme important pour sa génération : à une époque 90 %
des adultes algériens étaient analphabètes, il avait réussi à apprendre par cœur la totalité du Coran
à l’école coranique et, malgré l’ostracisme des colons français, il avait aussi réussi à obtenir le
Certificat d’Etudes Primaires qui, aux Algériens de sa génération après l’Indépendance, pouvait
offrir à son titulaire aussi bien le poste de garde-champêtre que celui de ministre ou de chef d’Etat.
Un autre Arabe d’une trentaine d’années m’a interrogé sur ma « contribution au Savoir » pendant
toutes ces longues années d’exil (1974-2016). C’est un parisien franco-algérien qui porte un
sévère jugement sur la présence en France d’immigrés algériens car pour lui, par fierté, les
dirigeants algériens qui ont combattu le colonialisme français et accédé au pouvoir depuis 1962,
n’auraient jamais du signer des accords laissant partir par contingents annuels leurs concitoyens
quémander du travail aux Français. Résultat : 5 millions d’Algériens vivent en exil ! Sur le moment
je n’ai pas répondu à cette interpellation car j’étais totalement absorbé par mes responsabilités
familiales et mes activités d’enseignement, de recherches et d’édition pour les Français, comme il
le pensait. Quand on a l’honneur d’enseigner dans l’une des Universités de la cinquième
puissance mondiale, on s’engage à honorer l’institution qui vous fait confiance, par une contri-
bution continue au Savoir universel, et admettre que le bilan des apports ne s’imposera qu’en fin
de carrière, c’est-à-dire au moment de se réjouir de s’être correctement acquitté du sacerdoce
professoral ou de regretter de ne pas avoir terminé sa « carrière » bâton de maréchal en main.
En ce qui me concerne, je dispose enfin du temps libre pour répondre sans détour aux deux
interpellations. Je dis à ces deux sermonneurs et aux millions d’autres qui parlent à voix basse
de nous autres qui vivons, paraît-il, dans « un exil doré » que tout en gardant ma seule
nationalité (algérienne) fortement dénigrée par toutes les polices des frontières du monde,
contrairement aux symboles qu’elle représentait dans le monde jusqu’au milieu des années
quatre-vingts j’ai réussi contre toute adversité et tout découragement à léguer à la postérité une
cinquantaine de livres édités par des maisons fort respectables pour la plupart et près d’une
centaine d’articles. Je suis fier d’avoir surtout formé des milliers d’étudiants de toutes les
nationalités, ethnies, obédiences et croyances, sans oublier tous ces fonctionnaires de l’Ile-de-
France, titulaires ou contractuels, qui ont suivi mes préparations, à l’UPEC Paris-XII, la Sorbonne
Paris-IV et au CNFPT, aux différents concours administratifs catégories B, A et A+. Des ouvrages
dont plusieurs ont fait l’objet de très bonnes recensions dans des revues, magazines et journaux
de bonne tenue. A titre indicatif et sans préjugé aucun sur la valeur scientifique de cette
contribution, cela fait une moisson de plus de quatorze milles (14 000) pages de publications. Et si
je m’étais amusé à poser ces 14 000 pages côte à côte, j’aurais tracé un chemin de papier les
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faits, idées, concepts, théories, techniques, arguments et démonstrations se poursuivent sur 300
kilomètres, c’est-à-dire sur une distance pratiquement équivalente à celle qui sépare Dijon de
Paris ou Metz de Paris. En revanche, il est certain que si j’étais resté au milieu de gens qui
ignorent que la quête du savoir, religieux ou profane, est une « obligation » pour tout musulman,
j’aurais terminé ma carrière à 55 ou 60 ans comme chef-comptable avec zéro publication en prime
comme d’ailleurs tous mes collègues comptables de la SNMC-Zahana que j’ai quittés fin octobre
1973. « Cherche la connaissance, fut-ce en Chine », avait dit à ses disciples le Prophète envoyé
aux Gens sans Livre Rassoul mina el oummiyine ») au temps l’espérance de vie d’un Arabe
n’atteignait même pas la cinquantaine et qu’une caravane de voyageurs qui partait de Médine,
mettait plus de six mois pour atteindre la Chine, quand elle ne rencontrait aucun danger terrestre
ou péril maritime. Par le génie des ingénieurs occidentaux et par la grâce de Dieu, dans la même
journée du 6 janvier 1974 j’ai pu quitter Oran pour Paris, sans avoir affronté un danger terrestre ou
un péril marin.
Certes je n’ai rien appris d’islamique à l’Université française qui, au contraire, a tenté vainement
de m’inculquer l’idée d’opposition absolue entre Science et Religion, Raison et Spiritualité, Passé
et Présent, pour me convaincre rationnellement que la laïcité est le meilleur des royaumes de
toute l’histoire de l’humanité. Néanmoins avec toute cette diversité d’offres d’idéaux proposés
quotidiennement aux temples de la Raison que sont les grandes Universités françaises, j’ai pu
suivre le mien propre et réaliser en trente-six ans de sacerdoce professoral ce que je suis venu
chercher en France. Depuis mon premier pas dans une salle de cours la rentrée 1978-1979),
j’appartiens indéniablement à une tribu en voie d’extinction, celle des transmetteurs de Savoir
guidés par une probité intellectuelle incorruptible. Et je peux enfin répondre aux deux
interpellations que, « après 44 années d’exil, je reste cet Arabe musulman d’Algérie en exil qui n’a
jamais trahi son peuple ni renié ses origines chérifiennes et maraboutiques et n’est redevable
envers personne, envers nulle institution et nulle officine ». En d’autres termes, un travailleur
immigré qui croit que « l’art d’être heureux c’est de regarder en-dessous de soi » (Pascal). Un
étranger en France qui s’est toujours comporté comme un « invité » respectueux des règles de
bienséance et n’a jamais profité d’une bourse, allocation, subvention ou aide publique ou privée,
ni d’un « piston » pour booster sa carrière, ni d’un privilège octroyé par un « haut placé ».
« Fuis les honneurs et l’Honneur te suivra » (Abou Bakr el Seddik).
Des deux côtés de la Méditerranée, du haut de mes 67 ans d’existence, plus je vois autour de moi
s’amonceler les décombres de la décadence morale et de la corruption des âmes, et plus je saisis
la profondeur de cette leçon donnée par Abou Bakr el Seddik, le premier calife de l’Islam (632-
634), à tous ceux qui voulaient être califes tandis que lui n’a rien demandé, mais a été sollicité
avec insistance par les meilleurs des musulmans pour endosser la responsabilité de calife.
Depuis deux ans je profite pleinement d’une retraite bien méritée après 46 années au service de la
collectivité nationale multi ethnique et multi confessionnelle et partage mon temps entre Paris
sourd aux agitations médiatiques et intellectuelles de mes semblables et El Gaada (1) mon village
natal au milieu de paysans qui, comme l’avait remarqué Montesquieu dans Mes pensées, « ne
sont pas assez savants pour raisonner de travers » (2). Enfin, je saisis l’occasion pour vous
communiquer la copie de ma biographie comme réponse aux deux interpellations culpabili-
satrices, comme d’ailleurs à toute personne intéressée par mon parcours professionnel (3) ou liée
à ma personne par des liens familiaux, des relations professionnelles ou des rapports amicaux.
(1) mhadja.elgaada.free.fr/MHADJA.pdf, vidéo You Tube : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogu... LES
MHADJA D'EL GAADA ET LEUR ...)
(2) « J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers », Montesquieu, Mes pensées.
(3) Je ne cherche nulle offre professionnelle, mes journées sont suffisamment remplies d’activités que je n’avais pas eu le
temps de faire pendant 46 ans de travail (1968-2014) au service de la collectivité !
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BIOGRAPHIE DE L’UNIVERSITAIRE ALGERIEN,
MOKHTAR LAKEHAL
« Mokhtar Lakehal, de son nom complet Mokhtar Lakehal Bouhadi Amar1, le 10 avril 19492
à El Gaada, en Algérie, est un économiste et universitaire algérien. Il a travaillé en entreprise
(1968-1979), collaboré à des revues et journaux français et étrangers (1979-2001), créé en 1984
LARMISES (Laboratoire de recherches en Sciences économiques et sociales). Il a enseigné dans
de nombreux établissements : l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences-Po), l’Université de
Paris III Sorbonne-Nouvelle, l’UPEC (Université de Paris Est-Créteil, Paris-XII), l’ISG, l’ISC,
l’Institut Charlemagne, l’IPESUP-PREPASUP et en formation continue à l’Université de Paris IV-
Sorbonne et au CNFPT Ile de France. Il est l'auteur de sept dictionnaires et d'une cinquantaine
d'ouvrages traitant d’économie, de sociologie, d’histoire et de politique, et il a publié près d'une
centaine d'articles dans des revues et journaux généralistes ou spécialisés. Ses travaux de
recherche ont porté sur la socioéconomie de la ressource humaine, l'économie du
développement, la protection sociale, les systèmes et structures économiques, l'entreprise et les
enjeux de la mondialisation, l'économie des pays du Maghreb, la méthode des sciences
économiques et sociales. Il est, selon l'économiste Alfred Sauvy, un « observateur fécond et
minutieux »3 ». (Source. Wikipedia).
Mokhtar Lakehal a exercé le métier de comptable de 1968 à 1973 à Oran, puis de 1974 à 1979 à
Paris. Ensuite plusieurs métiers complémentaires à Paris (1978-2014) : enseignant-chercheur,
auteur-éditeur, directeur de collection et coordinateur d’équipes d’auteurs (L’Harmattan, Vuibert,
Ellipses, Gualino). Ses centres d'intérêts : analyse économique, théories économiques, systèmes
et structures économiques, régimes et systèmes politiques, histoire économique, développement,
relations internationales, méthodologie de sciences économiques et sociales, économie sociale,
économie de l'environnement, rapports Nord-Sud, éthique et morale. A travers la cinquantaine
d’ouvrages et la centaine d’articles publiés entre 1980 et 2014, Mokhtar Lakehal a proposé
plusieurs concepts, notions, méthodes, théories et a réinterprété certains concepts et théories :
besoins impératif/besoins attente (II-9,10), les concept de causalité (II-9), de demande potentielle
(II-26), de correspondance systémique (II-9,10,11)), d’environnement média/environnement
immédiat (II-26), d’indicateur synthétique de prévention(II-9), de morphologie du sous-
développement (II-7), d’offre potentielle (II-9), d’optimum d’injustice sociale (II-8), de paradoxe
stalinien (I-3,7), de population passive occupée (I-3,7), de prévologie (II-11), de syndrome de
Seattle (I-3,7), la théorie du risque-besoin (II-9,10), la théorie des trois âges de la sécurité sociale
(II-2, 8, 10,11). Dans le domaine de la pédagogie, il est reconnu dans la communauté universitaire
comme un méthodologue et pédagogue méticuleux. Dès les années quatre-vingt, parallèlement à
la publication de manuels d’économie politique, il a commencé à mettre au point et à publier, au
profit du public enseignant et étudiant et plus particulièrement à l’adresse des candidats aux
concours grandes écoles et concours administratifs catégories A et B, une méthode originale
d'analyse de sujets et d'élaboration de plans en sciences économiques (Titre II-12, 16, 17, 18, 35),
une méthode originale de dissertation économique pour les concours bac, bac + 3 et bac + 4 (Titre
II-12, 16, 17, 18, 35 ; titre III-2, 10), une méthode originale de traitement des QCM (Titre II-27, 35),
une méthode originale pour la rédaction du résumé (Titre II-27, 35 ; titre III-2, 3), une méthode
originale pour la rédaction du rapport (Titre II-35), une méthode originale de conception de la note
de synthèse (Titre II-35), une méthode originale d’analyse des documents (Titre II-12, 16, 17, 18,
35), une méthode originale de rédaction des textes économiques, politiques et sociaux (Titre II-12,
16, 17, 18, 35). Il a ensuite complété ce travail méthodologique et pédagogique par la publication
d’une série de dictionnaires très complets et d’une utilité avérée (Titre I).
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Mokhtar Lakehal a travaillé à plein temps pendant quarante-six ans d’octobre 1968 à juin 2014
((comptable 1968-1979, puis enseignant 1978-2014). Il suivait en candidat libre à l’Université
d’Oran Es Sénia (Algérie) des cours d’économie politique et de gestion (1972-1973), ensuite en
cours du soir et du samedi dans trois universités parisiennes : Université de Paris 8 (Vincennes)
(1974-1977), Université de Paris-1 (Panthéon-Sorbonne) (1976-1977) et Université de Paris 10
(Nanterre) (1977-1978). Il est titulaire d’un Doctorat d'État ès Sciences économiques, sous la
Direction successive du Professeur Edgard Andréani (décédé en 1987) et du Professeur Guy
Caire. Thèse soutenue le 4 Juillet 1990, Université de Paris-X (Paris Ouest, Nanterre). Jury
composé de Messieurs les Professeurs : André Nicolaï (Président), Guy Caire, Pierre-Maurice
Clair, Jean-Paul Courthéoux et Olivier Favereau. La mention ne fut que « honorable », écrit dans
son rapport, l’un de ces rapporteurs libéraux du CNU (1991), Jean-Pierre Lafargue, pour lui
refuser le poste de maître de conférences à l’IUT de Dunkerque sa candidature a été retenue
parmi les trois sélectionnées ! Effectivement, c’est un heureux franco-marocain, vacataire à
l’Université de Lille, Hassan Zaoual, qui a eu le poste mais qui décèdera en 2011 à l’âge de 60
ans. Un D.E.A. (Diplôme d’Etudes Approfondies) ès Sciences économiques, option
socioéconomie de la ressource humaine, Université de Paris-X (Paris Ouest, Nanterre), 1978 (125
points sur 200, sans mention). Une Maîtrise ès Sciences économiques, option socioéconomie de
la ressource humaine, Université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne, 1977 (sans mention). Une
Licence ès sciences sociales, option mathématiques appliquées, Université de Paris-8 Vincennes,
1977. Une Licence d'économie politique, Universide Paris-8 Vincennes, 1975. Une Aptitude et
un Probatoire du DECS (Diplôme d’études comptables supérieures), Académie d’Aix-en-
Provence, 1970 et 1973. L’Université de Paris 8 et l’Académie d’Aix-en-Provence n’avaient pas de
système de mention pour ce type de diplômes. D’ailleurs à l’Université de Paris-8 Vincennes il n’y
avait même pas de notation, c’est le professeur de chaque Unité de valeur qui décide seul de vous
inscrire sur la liste des admis ou vous refuse l’admission sans droit de recours de votre part. Sans
soutien, sans intervention, sans réseau, Mokhtar Lakehal a tout de même été inscrit en 1994 sur
la liste nationale d’aptitude à la fonction de Maître de conférences, par la Section 5 (Sciences
économiques) du Conseil National des Universités françaises (CNU). Tous ses titres universitaires
ont été arrachés à l’institution universitaire française à force de persévérance. Car vous
n’imaginez pas combien nombre de celles et ceux qui sont passés du collège au lycée, du lycée à
l’Université, puis recrutés à la sortie par leur clan idéologique comme maître de conférences, sans
jamais avoir travaillé une seule journée dans une entreprise ou une administration, ont comme
conception de la réalité des peuples, des entreprises, voire de leur « science » (économie
politique). Ils n’ont pas la moindre idée des difficultés permanentes des étudiants salariés à plein
temps qui suivent leurs cours et estiment avoir, eux aussi, autant le droit au Savoir en sacrifiant
toutes leurs soirées et les samedis pendant des années quand les étudiants non-salariés se
prélassent ou palabrent dans les cafés du Quartier Latin ou font la fête dans les boites de nuit. En
2016, l’enquête-test PISA (OCDE) révèle que la France reste encore l’une des grandes
championnes de la reproduction des classes. En 1991, quelle que soit l’ampleur de votre œuvre
scientifique, il était impossible de trouver un poste de titulaire dans l’une des universités françaises
si vous n’étiez pas coopté, c’est-à-dire appartenir à un réseau idéologique influant dans
l’établissement (mandarin, syndicat, parti, association, institution, fondation, club, etc.). Rien n’a
changé semble-t-il depuis chez ceux qui ont le droit de cooptation. Avec l’aggravation du chômage
dans ce pays qui demeure foncièrement conservateur, il est impensable d’obtenir un poste de
titulaire sans être fortement soutenu par un réseau politique, syndical, officinal ou doctrinal.
1. Georges Guermonprez, L'affaire Lakehal : la condamnation de l'indépendance
intellectuelle, Éditions L'Harmattan, 1997 (ISBN 9782738452825, lire en
ligne [archive]), p. 13.
2. « BNF : notice d'autorité personne » [archive], 2002.
3. In Le Monde du 12 mai 1987.
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