
cadeaux somptueux. C'est finalement Aphrodite qui l'emporte en lui promettant 
l'amour d'Hélène de Sparte, réputée pour sa beauté.  
 
Malheureusement pour Pâris, alors qu'Hélène était encore jeune fille, tous ses 
prétendants s'étaient réunis et, avant même de savoir qui serait l'heureux élu, ils 
s'étaient coalisés et s'étaient engagés à venir en aide à son époux si quelqu'un tentait 
de la lui enlever. C'est ainsi que la trahison d'Hélène envers son mari devint une 
affaire d'état qui déclencha la guerre de Troie.
 
Après maintes péripéties, Achille se joint à l'expédition en partance pour Troie. Arrivé 
devant Troie, l'équipage s'installe et y met le siège. Après 10 ans de siège, la lutte 
commence enfin.  La victoire était proche pour Achille quand les Troyens, aidés 
d'Apollon, réussirent à s'enfermer à nouveau dans leur cité. La guerre dura encore 10 
ans, jusqu'à ce qu'Ulysse mette au point un stratagème connu sous le nom du « cheval 
de Troie ». Voici alors ce qui se passa : les ennemis de Troie « [...] firent semblant de 
se retirer. Ils incendièrent leur campement et appareillèrent avec toute leur flotte, mais 
se cachèrent derrière [une île] où ils se tinrent prêts à attaquer au signal convenu. Au 
matin, les Troyens constatèrent ainsi que leurs ennemis étaient finalement repartis, 
laissant derrière eux un gigantesque cheval de bois. [un grec, resté sur place] leur 
raconta que les Grecs l'avaient construit en l'honneur d'Athéna pour qu'elle protège 
leur voyage de retour et qu'ils l'avaient fait trop grand pour que les Troyens puissent 
s'en approprier pour le mettre dans leur temple d'Athéna et s'attirer les faveurs de la 
Déesse. Les Troyens s'en réjouirent alors croyant s'être débarrassés à jamais de leurs 
assaillants et s'ingénièrent à transporter le piège monumental dans leurs murs, qu'ils 
durent abattre en partie ».
 
Les Troyens firent la fête toute la nuit et une fois qu'ils se furent endormis, les Grecs 
sortirent du cheval et mirent le feu à la ville.   
 
 
 
II. Dionysos
 
 
  Cette époque voit la fin  des basileus. Partout les familles nobles éliminent les 
rois et se mettent à gouverner durement : exploitation des paysans, économie 
esclavagiste (prisonniers de guerre), colonisation accrue.
 
Conséquence ou non du point précédent, le culte d'un nouveau Dieu venu d'Asie se 
répand. Il s'agit de Dionysos (Bacchus chez les Romains), Dieu anarchiste qui conteste 
l'ordre même de la vie en communauté mais réveille et revitalise la Cité.
 
 
  Même s'il est plus tardif que les autres, Dionysos est un Dieu du printemps. On 
le décrit comme joyeux, souffrant et amis des hommes (ces deux derniers points étant 
des caractéristiques types des Dieux du Printemps et/ou en lien avec le Printemps 
comme Déméter et Osiris).
 
 
  Dionysos est également le Dieu de la vigne, du vin et de l'ivresse. Mais pas 
uniquement l'ivresse due à l'alcool. Il représente également l'ivresse poétique du don 
de voyance et, finalement, du Théâtre.