Daboussi Noureddine DEA Economie et Finance Université d’Orléans E-Mail :

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Daboussi Noureddine
DEA Economie et Finance
Université d’Orléans
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La crise financière internationale (2008)
La crise financière internationale doit être inscrite dans le cadre de la crise
immobilière, qui a débutée aux Etats- Unis, s’est propagée à l’Europe. 700 milliards
de dollars ont été engagés par les autorités américaines sous forme d’un plan de
sauvetage pour l’économie américaine et les institutions financières.
La crise financière qui a frappée les E.U en 2008, a touchée par la suite l’Europe.
La crise financière a un caractère violent :
- Le dollar a perdu beaucoup de sa valeur
- Le chômage de masse s’est développé
- La pauvreté augmente
I - Présentation de la crise aux E.U :
La crise financière actuelle est caractérisée par une grande violence et a provoquée la
pauvreté, freinant le développement économique et humain. La crise financière internationale
a commencée par les E.U et a touchée ensuite l’Europe. Ce premier choc engendre
automatiquement de nouveaux chocs sur les autres places du globe du fait de la profonde
interdépendance entre les économies des pays. Après la dépréciation du dollar, la pression
s’est étendue à d’autres pays européens.
Les conséquences sociales du krach sont terribles.
II
-
Les conséquences sociales de la crise
:
- La crise a effacée plusieurs emplois aux E.U et en Europe (faillite des institutions
financières et des grandes entreprises).
- Le chômage augmente
- Augmentation de la pauvreté exemple 38 % des pauvres en Allemagne
- Augmentation de l’inflation
- Baisse des salaires
III
-
Les explications de la crise
:
Des fondamentaux stables mais d’importants facteurs de risques
Faiblesses :
- Dette extérieure
- Dépréciation du dollar
- Le secteur bancaire était fragilisé : absence de l’analyse des risques
Conclusion
:
La crise financière n’est pas une crise spécifique aux E.U, mais une crise bien plus globale qui
a montrée les limites d’un système où les marchés, le gouvernement et les institutions
internationales n’ont pas réussi à maîtriser les risques engendrés par les crédits hypothécaires.
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La crise financière
Causes Conséquences Solutions
Déclenchement de la crise :
- crise des crédits à
risque (crédits
hypothécaires) : prêts
ninja
- panique des
investisseurs
- retrait massif de
liquidité
- insolvabilité du
système bancaire
La crise s’est propagée :
- interconnexion des
marchés et des
institutions
- crise financière :
USA → L’Europe →
caractère
international
Conséquences (sur
l’économie réelle) :
- chômage augmente
- pauvreté augmente
- croissance ralentie ou
en récession
- recul du
développement
- Faillite des
institutions
financières (banques,
compagnies
d’assurances,
entreprises…)
- Déclin de l’industrie
(automobile)
- L’instabilité
financière avec pour
conséquence des
crises monétaires et
bancaires, peut
affecter l’économie
réelle à travers
l’investissement et
réduire durablement
la croissance
économique.
- Améliorer la gestion
de la liquidité
- Promouvoir la
liquidité du marché
- Accroître la
transparence
Débat France 2 le 03/11/2008 avec François Fillon (premier ministre français) et
François Bayrou
François Fillon :
- Entrée en capital (%)
- Injection de liquidité
- Crédits (avec une rémunération pour l’Etat)
- Surveiller de près, augmenter les encours bancaires
- Il n’y a plus de crédits lors de la crise pendant 15 jours
- Si les banques ne respectent pas les consignes : retrait de l’argent donné par l’Etat ou
entrée en part au capital
La crise va avoir des conséquences sur l’économie réelle :
- Arrêt des projets
- L’Amérique en récession
- Croissance faible très près de la récession
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- Baisse de la croissance : solution : baisser les dépenses ou l’augmentation des impôts
afin de rétablir l’équilibre
- Déficit augmente
- L’emploi se dégrade : il faut redémarrer l’économie, aider les PME et enfin soutenir
des secteurs en difficultés : automobile
- Chômage augmente
- Licenciement : il faut que les entreprises ont un pacte moral et sortir avec un nombre
d’années de décalage
François Bayrou :
C’est une crise qui touche aux fondamentaux du capitalisme mondial
L’Islande 5ème riche pays et l’Etat sur le bord de la faillite ; chômage et inflation et une dette
de 9000 milliards de couronne : un Etat ruiné.
L’Islande a reçu 2 milliards de dollars du FMI comme aide
L’ancien directeur de Wall Street :
- Le système est allé plus loin
- Réglementer les marchés financiers
- Le FMI : détecter les alertes
- La crise n’est pas finie : aujourd’hui personne n’est capable de dire quand est ce que la
crise va s’arrêter : 2008 ou fin 2009… ?
- Nous avons 2 ans difficiles devant nous
Débat à la TV5 monde le 10/12/2008
- Crise sans précédant
- Crise aussi grave : la crise vient du désordre monétaire des USA, manque de rigueur,
de prudence
- Le retour de l’Etat à Londres : nationalisation des banques, la dette de l’Etat augmente
plus vite (Londres)
- La crise vient des USA, reste vulnérable à Londres
- La G.B, a beaucoup participée à la recherche des solutions, la G.B, a beaucoup
investie. La G.B donne une contribution très importante.
Commission européenne le 11/12/2008 :
- Approuver un plan de relance économique
- Conseil européen exceptionnel le 11/12/2008
- Plan de relance
- Traité de Lisbonne : révision puisque l’Irlande a dit non à ce traité
- Le but du traité de Lisbonne est de faire bien fonctionner les institutions
Jacques Larossière est le seul qui a donné l’explication et l’anticipation sur ce qui est passé
dans la crise actuelle (dans un article en 2007).
- L’Europe devrait être plus solide, protectrice et forte (Michel Barnier : ministre de
l’agriculture et de la pêche français) : une Europe utile
- En ce qui s’est passé en Russie- Géorgie (crise ou conflit), 150 m de distance
(frontière), 8000 réfugiés.
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- L’Europe devra-elle peur de la Russie : peur et manque de confiance vis-à-vis de la
Russie, inquiétude face à la Russie
- L’énergie : grande arme de la Russie qui remplace les missiles, la Russie vit avec un
historique plus lourd (l’Union Soviétique) : sensible.
- Problème de frontière : il faut fixer les frontières
- Projet continental : les pays Balcon : risque d’instabili
- La fragilité du projet européen
- Pays balcon : gisement pétrolier.
La crise financière actuelle (2008)
L’année de 2008 est marquée par l’apparition de trois crises essentielles, qui ont touchées la
plupart des pays du monde entier, à savoir : la crise pétrolière, la crise alimentaire et enfin la
crise financière mondiale. La crise actuelle est la plus grave qui ait frappée depuis des
décennies les marchés financiers bien établis, et elle n’est pas encore terminée.
L’investissement dans des actifs et des stratégies plus risqués est devenu la norme, souvent
sans que l’investisseur comprenne bien les risques sous-jacents, ni dispose d’un capital
suffisant sur lequel s’appuyer.
Malgré les avertissements répétés du secteur public faisant valoir que la stabilité financière
pourrait se trouver ébranlée par la poursuite effrénée du rendement, les incitations du secteur
privé, ont continué à encourager les investisseurs à prendre toujours plus de risque.
A l’instar de nombreuses crises de crédits antérieures, c’est le relâchement des conditions de
crédit pendant la frénésie de prêts qui a engendré la première série de pertes. Bien que la crise
ait été déclenchée par la hausse des défaillances sur les prêts hypothécaires- en particulier sur
le marché de crédit hypothécaire à risque- les répercussions ont été très graves.
L’amplification de la crise a également surpris nombre d’investisseurs et ébranlé leur
confiance. Ces problèmes ne seront pas faciles à résoudre, car les incitations qui ont engendré
la crise sont profondément ancrées dans les comportements du secteur privé et, dans certains
cas, sont même encouragées par les règlements. Néanmoins, ces problèmes réclament une
grande attention, car la crise va toucher une large catégorie de citoyens ordinaires dans de
nombreux pays.
Comment la crise a-t-elle pu s’aggraver à ce point ?
C’est la première fois que le marché des produits complexes de crédit structuré est confronté à
une détérioration. La demande de titres à haut rendement a poussé les émetteurs de crédits
structurés à offrir des prêts sous-jacents de qualité de plus en plus faible pour répondre à la
demande de leurs produits -découpant leurs flux de trésorerie en « tranches » multiples
allouant d’abord certaines de ces tranches à des investisseurs. Ces titres à notation et à
rendement élevés ont été à placer auprès de nombreuses compagnies d’assurance, caisse de
retraite et autres banques plus modestes de par le monde. Pour d’autres investisseurs, tels que
les fonds de placement à haut risque et autres spéculateurs, les éléments moins bien notés de
ces titres structurés semblaient aussi offrir des rendements attrayants.
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