23 TECHNIQUES
•Wenner Beta : Les électrodes d’injection se situent
du même côté par rapport au point de mesure. (k =
6π.a)
aétant l’écartement entre deux électrodes.
Ensuite, on déplace l’ensemble du dispositif au point de
mesure suivant.
à savoir : Il existe une astuce pour gagner du temps lors
de très nombreuses mesures : comme toutes les électrodes
sont identiques, il suffit juste de déplacer la dernière élec-
trode en aval de la première.
3.2 Panneau électrique (Profil)
3.2.1 Descriptif du dispositif
Dans un premier temps, on implante le long du profil que
l’on veut étudier, des électrodes espacées à un intervalle
constant (en général 5 mètres). Ensuite, on raccorde cha-
cune d’entre elles à un multinode. Cet appareil permet
de « reconnaître » chacune des électrodes (connaître leur
emplacement, leur ordre…). Enfin, on utilise un multi-
plexeur pour pouvoir attribuer un rôle à chaque électrode.
Le tout est relié à un résistivimètre qui effectuera les me-
sures automatiquement. Pour ce profil, on utilisera uni-
quement un dispositif Wenner-Alpha (écartement entre
les électrodes identique).
3.2.2 Principe
Le panneau électrique, comme le trainé électrique, repose
sur la mesure d’une différence de potentiel et d’un courant
entre deux électrodes implantées dans le sol, afin de cal-
culer la résistance électrique du terrain.
Un panneau électrique est en fait composé d’une multi-
tude de point de sondage. En effet, on utilise la plage
des 32 électrodes pour créer différents écartements (mi-
nimum 1,5m, et maximum 10m) sans avoir à déplacer
les électrodes ; ce qui diminue considérablement le temps
des mesures. En effet, grâce à ce système, on peut faire
155 configurations de sondages différents (grâce au mul-
tiplexeur) et effectuer les mesures en ½ heure environ.
Exemple de résultats pour un panneau électrique obtenu avec le
logiciel RES2DINV
3.3 Sondage électrique (Sondage)
L’objectif du sondage est de savoir comment varie verti-
calement la résistivité apparente, en un point donné à la
surface. Sachant que la profondeur d’investigation dépend
de la dimension du dispositif, on effectue une succession
de mesures en augmentant à chaque fois la longueur du
dispositif, ainsi l’augmentation de celui-ci entérinera une
plus grande profondeur d’investigation du courant élec-
trique, chaque valeur de la résistivité apparente est affec-
tée à une pseudo profondeur relative au type du dispositif.
3.4 Prospection Magnétique
À la surface de la Terre, le champ magnétique varie
dans l'espace et dans le temps. Les variations spatiales
sont produites par les variations des propriétés magné-
tiques des matériaux environnants. Les variations tempo-
relles sont la conséquence du changement d'orientation
de la Terre par rapport au Soleil, la variation diurne, de
l'activité solaire et des interactions électro-magnétiques
dans la haute atmosphère. La prospection a pour ob-
jet de mettre en évidence la variation spatiale des pro-
priétés magnétiques des matériaux (aimantation induite
(dia-, para-, ferro-magnétique s.l.), aimantation réma-
nente (ferromagnétique s.l.). Ainsi, il faut corriger la va-
riation temporelle du champ magnétique locale au cours
de la prospection. Pour cela deux approches peuvent être
utilisées : utiliser un magnétomètre en position statique
comme base, ou mesurer le gradient local soit en utilisant
un gradiomètre (gradiomètre fluxgate) ou un dispositif à
double capteurs (pompage optique). Les magnétomètres
à protons ont été les premiers à être utilisés. Les magné-
tomètres à pompages optiques permettent des cadences
de mesures accrues (10 à 20 Hz). La technologie flux-
gate permet des fréquences plus élevées et surtout permet
d'alléger le dispositif de par la plus faible consommation
électrique. Le pompage optique permet une mesure ab-
solue de l'intensité du champ magnétique à une résolu-
tion de 0.1 nT à 10 Hz. Avec une technologie fluxgate,
la mesure est uni-axiale ou tri-axiale mais avec une er-
reur instrumentale ne permettant pas d'atteindre une telle
résolution.
3.4.1 Magnétomètre à protons (Cartographie)
Principe et mode opératoire On utilise un
magnétomètre à protons (en) pour mesurer le champ
magnétique global, c'est-à-dire, le champ magnétique
terrestre ajouté au champ magnétique créé par les
anomalies. Cependant, comme la sensibilité de l’appareil
est un à 1nT près, il est indispensable que la personne
qui tient le magnétomètre soit amagnétique, afin de ne
pas perturber les mesures. Cet appareil a une profondeur
d’investigation qui varie avec l’altitude du capteur.
Par ailleurs, entre deux profils (Aller-Retour), on effec-