#Amélioration significative et cliniquement pertinente de la qualité de vie (effet modéré)(2).
* Bronchopneumopathie chronique obstructive. ** Bronchodilatateur de courte durée d’action.
(1) RCP SPIRIVA®. (2) Avis de la Commission de la Transparence du 2 novembre 2005, modifié le 29 juin 2006, pour SPIRIVA®.
DENOMINATION ET FORME PHARMACEUTIQUE : SPIRIVA®18 µg poudre pour inhalation en gélule. COMPOSITION : Tiotropium 18 µg ; Sous forme de bromure
de tiotropium monohydraté 22,5 µg pour une gélule. La dose délivrée à l'embout buccal du dispositif HandiHaler, est de 10 µg de tiotropium. Excipient : lactose monohydraté. Indications
thérapeutiques : Le tiotropium est indiqué comme traitement bronchodilatateur continu destiné à soulager les symptômes des patients présentant une bronchopneumopathie chronique
obstructive (BPCO). Posologie et mode d'administration* : La posologie recommandée de bromure de tiotropium est l’inhalation du contenu d’une gélule une fois par jour
à heure fixe dans la journée (le contenu de la gélule est à inhaler à l'aide du dispositif HandiHaler). La poudre de bromure de tiotropium contenue dans la gélule devra être inhalée
uniquement à l'aide du dispositif HandiHaler. Ne pas dépasser la dose recommandée. Ne pas avaler les gélules. Sujets âgés : Le bromure de tiotropium peut être utilisé chez les
sujets âgés à la dose recommandée. Insuffisance rénale : Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée.
Insuffisance hépatique : Le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Utilisation pédiatrique : La tolérance
et l'efficacité du bromure de tiotropium sous forme de poudre pour inhalation en gélule, n'ont pas été établies en pédiatrie. Par conséquent, son utilisation est déconseillée chez les
patients de moins de 18 ans. Contre-indications : Antécédents d’hypersensibilité (allergie) au bromure de tiotropium, à l'atropine ou à ses dérivés (ipratropium ou oxitropium),
ou au lactose (excipient qui contient des protéines de lait). Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*. Interactions avec d'autres médicaments
et autres formes d'interactions*. Grossesse et allaitement*. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines*.
Effets indésirables*. Surdosage*. Propriétés pharmacodynamiques* : Anticholinergiques. Propriétés pharmacocinétiques*. Données de
sécurité pré-cliniques* : Liste I Médicament soumis à prescription médicale.
Boîte de 30 gélules + dispositif HandiHaler
®
:
CIP 368 692.0 - 40,76 /
CTJ = 1,36 - Agréé Coll - Remboursé Sec Soc à 65 %.
Boîte de 10 gélules + dispositif Handihaler
®
:
CIP 570 762.6 - Agréé Coll. Date de mise à jour du
texte : 21 mai 2008. Titulaire : Boehringer Ingelheim International GmbH (Allemagne). Exploitant : Boehringer Ingelheim France S.A.S, 37-39 rue Boissière, 75116
Paris. • Information médicale : 03 26 50 45 33. *Pour une information complète, consulter le dictionnaire Vidal.
Spiriva18µGgel-MLA-21052008-v2.doc
Traitement continu en 1re intention
lorsque les symptômes persistent malgré l’utilisation
pluriquotidienne d’1 BDCA** (2)
– SPY 600 - (08-439) - 07/2008 - AD - Boehringer Ingelheim France S.A.S
Respirez, bougez, vivez#...
ABCD
Traitement bronchodilatateur continu
destiné à soulager les symptômes des patients présentant
une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO*) (1)
SPIRIVA_INFO RESPIRATION_210x297:SPIRIVA_INFO RESPIRATION_210x297 16/09/08 10:41 Page 1
208 | La Lettre du Pneumologue Vol. XI - n° 6 - novembre-décembre 2008
ÉDITORIAL
Des noces d’étain pour des diamants à venir
Philippe Godard*
* Hopital Arnaud-de-Villeneuve, CHU de
Montpellier.
L’
anniversaire consiste à se retourner
pour considérer l’année écoulée. Certes,
il est toujours bon d’évaluer le chemin
parcouru ; il est excellent de voir les étapes fran-
chies ; il est merveilleux d’arriver au sommet, du
Mont-Blanc par exemple, et de contempler le
paysage. L’anniversaire est surtout l’occasion de
faire la fête. Tous les enfants, et même les plus
grands, savent cela. Alors que dire d’un dixième
anniversaire et que faire ? Nous avons choisi de
vous offrir un numéro spécial, avec 10 auteurs,
10 sujets.
Le comité de rédaction a donc sélectionné
10 thèmes, “oubliant” – d’aucuns diront “négli-
geant” –, des sujets très importants. Vivement
la prochaine décennie pour revenir, s’il le faut,
sur nos choix. Il s’agira, à n’en pas douter, des
changements climatiques et de leurs effets
probablement majeurs sur la santé respiratoire,
en particulier sur les allergies et les maladies
infectieuses.
Dix auteurs, qu’ils en soient remerciés, nous ont
aidé à considérer le passé. Ces mêmes dix auteurs
ont se livrer à l’exercice – ô combien difficile –
de dire l’avenir. Les soins, pour beaucoup d’entre
nous, sont au cœur de l’activité quotidienne. Ce
sera bien entendu notre fil d’Ariane. La recherche
doit cependant devenir une préoccupation
permanente comme pour tous ceux dont c’est
le métier, dans les laboratoires institutionnels
ou privés, les universitaires et les praticiens
travaillant dans les hôpitaux publics, mais aussi
tous les cliniciens, quel que soit leur mode d’exer-
cice. Il serait souhaitable que chaque patient soit
inclus dans un programme de recherche clinique.
Il est évident que cette affirmation est excessive,
voire fausse. Elle vient d’un universitaire dont la
recherche est une des fonctions. Elle s’explique
donc. Elle doit cependant être présente à l’esprit
de chacun. Les malades en tireront profit.
Les maladies respiratoires sont très prévalentes.
Spécialité extraordinairement large, elle fait
appel à de multiples compétences, nécessi-
tant un plateau technique complexe, varié et
de qualité. Les jeunes médecins en formation
peuvent y trouver toute une palette d’activités,
médicale, scientifique, technologique. Le chal-
lenge des prochaines années sera de donner le
goût de cette activité au plus grand nombre.
Dans le cas inverse, la santé au sens large, dans
notre pays, y perdra.
Pour conclure, la situation est assez limpide :
l’aventure médicale sera humaine, fondée sur
le malade, ou ne sera pas. J’oserai paraphraser
André Malraux qui disait que le XXI
e
siècle serait
religieux ou ne serait pas. Je rappellerai simple-
ment que “science sans conscience n’est que
ruine de l’âme”. L’actualité nous donne l’occa-
sion de réfléchir, à chaque instant, à ces quel-
ques évidences. Faut-il introduire la philosophie,
l’éthique, la morale dans le programme de nos
études médicales ? Je pense que oui. La première
année de médecine sert pour l’instant d’alibi.
Tout au long des études, les cours et séminaires
devraient irriguer la pensée de nos chères têtes
blondes et… celles de leurs maîtres.
Les mots se bousculent dans ma tête : éthique,
morale, humanité, humain. Quels que soient
les mots pour le dire, l’exercice de la médecine
se fondera sur une science allant sans cesse de
l’avant, mais toujours guidée par une vision de
l’homme. Je souhaite que La Lettre du Pneumo-
logue puisse traduire cette ambition.
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