Objectif
Éviter une détérioration de la qualité
de l’eau et du fonctionnement
de l’écosystème ainsi que des
dommages aux espèces de poissons
et espèces fauniques indigènes,
à l'économie et au bien-être humain
en empêchant l'introduction
d’espèces aquatiques envahissantes
et en en contrôlant la propagation.
Il s’agit d’une nouvelle annexe de
l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans
les Grands Lacs (l’Accord) qui engage
le Canada et les États-Unis à élaborer
et à mettre en œuvre des programmes
et d’autres mesures visant à éliminer
de nouvelles introductions d’espèces
aquatiques envahissantes grâce à une
approche préventive binationale,
soutenue par des évaluations des
risques.
L’Accord cible les espèces terrestres
envahissantes lorsque celles-ci ont
des effets néfastes sur les eaux
des Grands Lacs.
Les espèces aquatiques
envahissantes influent sur
la biodiversité, la qualité de
l’eau et l’économie.
Leurs voies d’introduction
dans nos lacs : eaux de
lest des bateaux, coques de
bateau; canaux et
détournements, libération
intentionnelle et illégale;
organismes faisant l’objet
de commerce (p. ex.
poissons-appâts et poissons
d’aquarium; commerce des
aliments vivants et autres
éléments organiques).
ESPÈCES AQUATIQUES ENVAHISSANTES
Pourquoi des mesures sur les espèces aquatiques
envahissantes sont-elles importantes?
L’introduction continue d’espèces aquatiques envahissantes est
l’une des plus grandes menaces à la biodiversité des Grands Lacs.
Les espèces aquatiques envahissantes peuvent détériorer la qualité
de l’eau en augmentant la turbidité (quantité de sédiments ou de
particules en suspension dans l’eau), en concentrant les toxines
et en altérant les flux d’éléments nutritifs et d’énergie dans le réseau
alimentaire. Des études récentes portent à croire que des
organismes comme les moules zébrées et quaggas emprisonnent
les éléments nutritifs des zones sublittorales des Grands Lacs, ce
qui contribue à la détérioration de la qualité de l’eau, à la croissance
accrue d’algues et au développement du botulisme aviaire, en plus
d’avoir d'importantes répercussions économiques, comme une
hausse des coûts d'assainissement de l'eau, et des effets néfastes
sur les pêches.
La gestion des répercussions des
espèces aquatiques envahissantes déjà
établies est un défi de taille. Par
conséquent, une approche préventive
binationale se concentre sur
l’anticipation d’autres introductions et le
contrôle ou l’éradication des espèces
aquatiques envahissantes déjà en place.
Engagement à l’égard des
activités clés dans le cadre
de l’Accord relatif à la qualité
de l’eau dans les Grands Lacs
de 2012
■ Élaborer et mettre en œuvre, d’ici
deux ans, une initiative de détection
précoce et d’intervention rapide.