2016-2017 Evolution des végétaux
genres et 700 espèces. Ce sont des familles isolées.
On range les espèces dans des catégories plus ou moins grandes appelées catégories taxonomiques. Le
taxon est une étiquette (un peu comme un classement « pull d’hiver » ou « pull d’été »). Les taxons sont
hiérarchisés entre eux :
Règne
Embranchement
Classe
Ordres
Familles
Genre
Espèces
Suffixe Exemples
Plantae – Plantes
-PHYTA Rhizophyta – Rhizophyte
-OPSIDA Lycopodiosida – Lycopodiopside
-ALES Lycopodiales – Lycopodiales
-ACEÆ Lycopodiaceæ – Lycopodiacées
Lycopodium – Lycopodes
Lycopodium clavatum – Lycopodes en massue L.
« opsida » en latin veut dire « qui a l’air de » / « phyta » en latin désigne la plante.
On utilise également le grec : botanos équivaut à « plantes médicinales ». Au départ, on n’utilisait les
plantes que dans le domaine médical ; l’utilisation au sens zoologique est arrivée plus tard dans l’histoire : on
garda le nom de botanique pour désigner l’ensemble des études portant sur le règne végétal au sens large. La
botanique pourrait bien s'appeler la phytologie. La plante était un objet utile dès le départ pour se nourrir et se
soigner.
La méthode cladistique est la taxonomie actuelle, elle se base sur :
•le rejet des caractères analogues (superficiels, résultant d’une évolution convergente)
•la recherche des caractères homologues (profonds) qui permettent de retracer l’évolution des végétaux.
On dispose de différents caractères cladistiques :
•morphologiques ;
•tissulaires (mais faible car la notion de convergence fortuite est applicable facilement) ;
•cellulaires ;
•chimiques : on fait référence à la chimiotaxonomie :
•nucléaires : depuis le séquençage ADN et ARN – ce caractère est bon car la convergence fortuite est
faible.
L’idée de la cladistique date des années 1950 – c’est assez tard – où on se servait des caractères
morphologiques principalement. La méthode consistait à tracer un arbre témoignant l’évolution : un arbre
cladistique ou un cladogramme. On tente de classer la descendance des espèces et l'évolution.
Lamarck a produit cette notion, il disaient que les espèces étaient issues les unes des autres. Darwin a dit
que les espèces évoluent avec l'idée de la sélection.
Après l'arrivée de la génétique dans les années 1990 on a pu séquencer les gènes. Aujourd'hui la méthode
de cladistique est restée la même, ça consiste à retracer les arbres avec l'idée que les espèces les plus proches
devaient être les plus proches dans les ramifications.
L’idée fondamentale de la cladistique est de retenir que les caractères ancestraux et de rejeter les
caractères dus à une convergence fortuite lors de l’établissement de l’arbre.
Exemple de convergence fortuite : le milieu sculpte les espèces. Le milieu désertique fait se ressembler des
plantes qui n’ont rien à voir. En allant plus loin, il s’agirait de mettre dans la même catégorie taxonomique le
renard blanc et l’ours blanc.
Le caractère « blanc » est apparu plusieurs fois dans l’évolution en raison de l’adaptabilité à
l’environnement. L'évolution s'est produite de manière indépendante sur des rameaux différents, on élimine ces
caractères. En gardant les caractères ancestraux, on est sûr de retracer l’évolution comme elle s’est déroulée.
4/10