P.O FEDER/FSE 2014 -2020 Bretagne – Version 1- 17/09/2013 « Investissement pour la croissance et l'emploi » PROJET DE PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER-FSE BRETAGNE 2014-2020 VERSION 1 - 17/09/2013 SECTION 1. STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL À LA STRATÉGIE DE L’UNION EUROPÉENNE EN FAVEUR D’UNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE (ARTICLE 24, PARAGRAPHE 1 ET ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT A DU RPDC) 8 SECTION 2. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINTS B ET C DU RPDC) 25 AXE PRIORITAIRE 1 : 26 Favoriser le développement de la société numérique en Bretagne 26 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 1 : 26 Extension du déploiement de la bande large et diffusion des réseaux à grande vitesse, soutien au développement des technologies émergentes et des réseaux pour l’économie numérique (PI 2.1 du CSC) 26 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 26 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.1 : Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire breton 26 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 28 ACTION SPÉCIFIQUE 1.1.1 de l’objectif spécifique 1.1 : 29 Soutenir le déploiement de la fibre optique sur le territoire breton 29 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 1 : 31 Renforcement des applications TIC dans les domaines de l’administration en ligne, de l’apprentissage en ligne, de l’intégration par les technologies de l’information, de l’e-culture et de l’e-santé (PI 2.3 du CSC) 31 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 31 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.2 : Contribuer au développement de la culture numérique et des nouvelles pratiques sur le territoire breton 31 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 32 ACTION SPÉCIFIQUE 1.2.1 de l’objectif spécifique 1.1 : 33 Favoriser le développement des pratiques et culture numériques 33 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 1 (article 87, paragraphe 2, point b, v) 36 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 1 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) 36 AXE PRIORITAIRE 2 : 38 Développer la performance economique de la Bretagne par le soutien a la recherche, l’innovation et aux entreprises 38 2.A.0 Explication, le cas échéant, de la mise en place d’un axe prioritaire couvrant plus d’une catégorie de région, plus d’un objectif thématique ou plus d’un fonds (article 87, paragraphe 1 du RPDC) 38 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 2 : 40 Développement d’infrastructures de recherche et d’innovation et de capacités pour favoriser l’excellence en R&I et promotion de centres de compétence en particulier dans les domaines d’intéreêt de l’Union (PI 1.1) 40 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 40 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.1 : Renforcer la compétitivité de la recherche bretonne dans l’espace européen 40 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 42 2 ACTION SPÉCIFIQUE 2.1.1 de l’objectif spécifique 2.1 : 42 Soutien au développement de l’excellence des infrastructures de recherche 42 ACTION SPÉCIFIQUE 2.1.2 de l’objectif spécifique 2.1 : 45 Soutien à l’intégration de la recherche bretonne dans l’espace européen de la recherche 45 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 2 : 47 Promotion des investissements des entreprises en R&I et développement des synergies et liens entre entreprises, centre de R&D et enseignement supérieur, en particulier dans le développement de produits et services ; des transferts de technologie, de l’innovation sociale et des applications de services publics, de la stimulation de la demande, des réseaux, des regroupements et de l’innovation ouverte par la spécialisation intelligente, soutien des activités de recherche technologique et appliquée, lignes pilote, actions de validation précoce des produits, des capacités de fabrication avancée et de la première productiondans le domaine des technologies génériques essentielles, et de la diffusion des technologies à des fins générales (PI 1.2) 47 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 47 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.2 : Augmenter la diffusion de l’innovation dans l’économie bretonne 47 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 49 ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.1 de l’objectif spécifique 2.2 : 49 Soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur du transfert de technologies au bénéfice de l’économie régionale 49 ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.2 de l’objectif spécifique 2.2 : 53 Accompagner les grands projets structurants de recherche collaborative 53 ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.3 de l’objectif spécifique 2.2 : 56 Structurer la gouvernance et le suivi de la S3 56 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3 de l’axe prioritaire 2 : 58 Développement et mise en œuvre de nouveaux modèles d’activités à l’intention des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation (PI 3.2) 58 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 58 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.3 : Améliorer la compétitivité des PME par le soutien à leurs stratégies de développement 58 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 60 ACTION SPÉCIFIQUE 2.3.1 de l’objectif spécifique 2.3 : 60 Accompagner les leviers de développement prioritaires des entreprises 60 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4 de l’axe prioritaire 2 : 63 Soutien à la capacité des PME à participer aux processus de croissance dans les marchés régionaux, nationaux et internationaux, et aux processus d’innovation (PI 3.4) 63 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 63 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.4 : Renforcer le potentiel productif de la Bretagne 63 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 65 ACTION SPÉCIFIQUE 2.4.1 de l’objectif spécifique 2.4 : 65 Renforcer les leviers financiers mobilisables à toutes les phases sensibles de la vie des entreprises 65 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 2 (article 87, paragraphe 2, point b, v) 68 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 2 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) 68 AXE PRIORITAIRE 3 : 69 Soutenir la transition énergétique, écologique et la préservation des ressources en Bretagne 69 3 2.A.0 Explication, le cas échéant, de la mise en place d’un axe prioritaire couvrant plus d’une catégorie de région, plus d’un objectif thématique ou plus d’un fonds (article 87, para graphe 1 du RPDC) 69 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 3 : 72 Promotion de la production et de la distribution de sources d’énergie renouvelable (PI 4.1) 72 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 72 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.1 : Augmenter la part des énergies renouvelables en Bretagne 72 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 74 ACTION SPÉCIFIQUE 3.1.1 de l’objectif spécifique 3.1 : 75 Soutenir le développement des capacités de production et de distribution des énergies renouvelables en Bretagne 75 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 3 : 78 Soutien à l’efficacité énergétique, à la gestion intelligente de l’énergie et à l’utilisation des énergies renouvelables dans les infrastructures publiques, y compris les bâtiments publics, et dans le secteur du logement (PI 4.3) 78 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 78 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.2 : Réduire l’empreinte carbone du bâti en Bretagne 78 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 80 ACTION SPÉCIFIQUE 3.2.1 de l’objectif spécifique 3.2 : 80 Réhabiliter le parc de logement résidentiel et tertiaire et promouvoir la création de nouveaux bâtiments basse consommation 80 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3 de l’axe prioritaire 3 : 83 Promotion des stratégies de développement à faible émission de carbone pour tous les territoires, notamment les zones urbaines, incluant la promotion de la mobilité urbaine durable multi-modale et les mesures appropriées en matière d’adaptation (PI 4.5) 83 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 83 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.3 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu urbain 83 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 86 ACTION SPÉCIFIQUE 3.3.1 de l’objectif spécifique 3.3 : 86 Soutenir le développement de l’inter et de la multi-modalité 86 ACTION SPÉCIFIQUE 3.3.2 de l’objectif spécifique 3.3 : 89 Soutenir le développement des Transports en commun en site propre et de systèmes de transports innovants 89 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4 de l’axe prioritaire 3 : 91 Elaboration de systèmes de transport respectueux de l’environnement et à faibles émissions de carbone incluant le transport fluvial et maritime, les ports, les liens intermodaux, les infrastructures aéroportuaires, pour promouvoir une mobilité durable locale et régionale (PI 7.3) 91 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 91 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.4 : Réduire l’empreinte carbone des services de transport et logistiques sur le territoire breton hors zones urbaines 91 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 92 ACTION SPÉCIFIQUE 3.4.1 de l’objectif spécifique 3.4 : 93 Soutenir le développement de systèmes de transports et logistiques performants et innovants 93 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 5 de l’axe prioritaire 3 : 95 Protection et restauration de la biodiversité, protection et restauration des sols et promotion des services écosystémiques, y compris Natura 2000 et les infrastructures vertes 95 4 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.5 : Identifier et mettre en œuvre les trames vertes et bleues en Bretagne 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 3.5.1 de l’objectif spécifique 3.5 : Connaître le patrimoine naturel, l’observation et la diffusion des données ACTION SPÉCIFIQUE 3.5.2 de l’objectif spécifique 3.5 : Préserver, restaurer et promouvoir l'infrastructure verte et bleue du territoire breton 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 3 (article 87, paragraphe 2, point b, v) 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 3 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique pour l’Axe 3, AXE PRIORITAIRE 4 : 95 95 97 97 97 99 99 101 102 102 103 DEVELOPPER LES COMPETENCES EN LIEN AVEC L’ECONOMIE BRETONNE ET SECURISER LES PARCOURS PROFESSIONNELS 103 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 4 : 103 Amélioration de la qualité, de l'efficacité et de l'ouverture de l'enseignement supérieur et équivalant, afin d'accroître la participation et les hauts niveaux de qualification (PI 10.2) 103 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 104 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.1 : Développer le vivier de doctorants en Bretagne 104 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.2 : Développer l’ingénierie pédagogique innovante 105 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement 107 ACTION SPÉCIFIQUE 4.1.1 de l’Objectif spécifique 4.1 107 Soutien aux projets de recherches doctorales 107 ACTION SPÉCIFIQUE 4.2.1 de l’objectif spécifique 4.2 110 Soutien à l’ingénierie de formation innovante 110 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 4 : 112 Amélioration de l'accès à l'éducation et la formation tout ou long de la vie, mise à niveau des aptitudes et compétences de la main d’œuvre, amélioration de l’utilité des systèmes d’éducation et formation pour le marché du travail, y compris l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnelle et la création et le développement de systèmes de formation et d’apprentissage sur le lieu de travail, comme la formation par alternance (10.3) 112 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) 112 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.3 : Répondre aux besoins en emplois et en qualifications de l’économie régionale pour anticiper ses évolutions au moyen de formations qualifiantes adaptées 112 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 116 ACTION SPÉCIFIQUE 4.3.1 de l’objectif spécifique 4.3 : 116 Soutien aux actions de formation qualifiante 116 2.A.3. Dispositions spécifiques dans le cadre du FSE, le cas échéant (par axe de priorité, réparti par catégorie de région, selon les cas) : innovation sociale, coopération transnationale et contribution du FSE aux objectifs thématiques 1 à 7 119 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 4 (article 87, paragraphe 2, point b, v) 119 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 4 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) 119 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique, incluant, si nécessaire, des actions visant à renforcer la capacité administrative des autorités impliquées dans la gestion et le contrôle des programmes et de leurs bénéficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). 120 5 SECTION 3. PLAN DE FINANCEMENT DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT D) 121 SECTION 4. APPROCHE INTÉGRÉE DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 3 DU RPDC) 122 4.1 * le cas échéant, approche de l’utilisation des instruments de développement local mené par les acteurs locaux et les principes d’identification des domaines de mise en œuvre 124 4.2. Le cas échéant, modalités du développement urbain durable, article 7, paragraphe 3, point b du RPDC et article 87, paragraphes 2 et 3 du règlement (CE) n° [FEDER] 124 4.3. * Le cas échéant, approche de l’utilisation des investissements territoriaux intégrés (tels que définis à l’article 99 du RPDC) autre que le développement urbain entrepris à l’article 7, paragraphe 2 du règlement FEDER et leur dotation financière indicative pour chaque axe prioritaire. 125 SECTION 5. *BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHÉES PAR LA PAUVRETÉ OU DES GROUPES CIBLES LES PLUS MENACÉS DE DISCRIMINATION OU D’EXCLUSION SOCIALE, AVEC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE PORTÉE AUX COMMUNAUTÉS MARGINALISÉES ET AUX PERSONNES HANDICAPÉES 128 SECTION 6. *BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES TOUCHÉES PAR DES HANDICAPS NATURELS OU DÉMOGRAPHIQUES, GRAVES OU PERMANENTS (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 4, POINT B DU RPDC) 129 SECTION 7. AUTORITÉS ET ORGANISMES RESPONSABLES DE LA GESTION, DU CONTRÔLE ET DE L’AUDIT ET RÔLE DES PARTENAIRES CONCERNÉS (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 5 DU RPDC) 130 7.1. Identification des autorités et organismes concernés (article 87, paragraphe 5, points a et b du RPDC) 131 7.2. Actions prises pour impliquer les partenaires concernés à l’article 5 dans la préparation du programme opérationnel, et rôle des partenaires, dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel (article 87, pragraphe 5, point c du RPDC) 131 7.2.1. Rôle des partenaires concernés dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel 131 SECTION 8. *COORDINATION ENTRE LES FONDS, LE FEADER, LE FEAMP ET AUTRES INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE L’UNION EUROPÉENNE, AINSI QU’AVEC LA BEI ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT A DU RPDC 136 SECTION 9. * CONDITIONNALITES EX ANTE - ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT B DU RPDC 137 9.1. Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution (tableau 24) 9.2. Description des actions visant à remplir les conditionnalités ex ante, organismes responsables et calendrier (tableaux 25 et 26) SECTION 10. * RÉDUCTION DE LA CHARGE ADMINISTRATIVE PESANT SUR LES BÉNÉFICIAIRES (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT C DU RPDC 138 141 143 6 SECTION 11. PRINCIPES HORIZONTAUX (ARTICLE 87, PARAGRAPHES 7 DU RPDC 144 SECTION 12. ÉLÉMENTS SÉPARÉS - PRÉSENTÉS EN ANNEXE DANS LA VERSION IMPRIMÉE 145 7 SECTION 1. STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL À LA STRATÉGIE DE L’UNION EUROPÉENNE EN FAVEUR D’UNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE (ARTICLE 24, PARAGRAPHE 1 ET ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT A DU RPDC) 8 La stratégie Europe 2020 vise à surmonter la crise que traverse l’Europe depuis 2008 et, au-delà, à encourager l’émergence d’un modèle européen de croissance renouvelée, plus intelligente, durable et inclusive. Pour la période 2014-2020, le programme opérationnel FEDER/FSE de la Bretagne s’inscrit donc au service de cette Stratégie Europe 2020 pour atteindre une meilleure cohésion économique, sociale et territoriale. Les objectifs de la Bretagne s’inscrivent dans le cadre des objectifs chiffrés de l’Union Européenne liés à la stratégie Europe 2020 : Domaine Objectifs UE chiffrés à l’horizon 2020 EMPLOI Un emploi pour 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT ENVIRONNEMENT EDUCATION Données France Données Bretagne Idem 69,1% 2011 70,2% en 2009 Investissement (fonds publics et privés) de 3 % du PIB de l’UE dans la recherche et l'innovation Idem 2,26% 2010 1,9% en 2010 Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % (voire de 30 %, si les conditions le permettent) par rapport à 1990 Utilisation d'énergie provenant de sources renouvelables à hauteur de 20 % Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 14 % en 2020 hors ETS par rapport à 2005 7% (2010 p/r 2005) 24177 (milliers de tonnes équivalents CO2) en 2004 objectif : 19341 (20%) Utilisation d'énergie provenant de sources renouvelables à hauteur de 23 % Augmentation de 20 % de l’efficacité énergétique 130 Mtep consommation d’énergie finale Abaissement du taux de décrochage scolaire à moins de 10 % Abaissement du taux de décrochage scolaire à moins de 9,5 % Un diplôme de l'enseignement supérieur pour au moins 40 % de la population âgée de 30 à 34 ans LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET L’EXCLUSION Objectifs France chiffrés à l’horizon 2020 Réduction d'au moins 20 millions du nombre de personnes touchées ou menacées par la pauvreté et l'exclusion sociale en Un diplôme de l'enseignement supérieur pour au moins 50 % de la population âgée de 30 à 34 ans Réduction d’un tiers du taux de pauvreté ancré dans le temps sur la période 20072012 soir réduction de 1,6 million de personnes 7,7%(2010) 12,8% (2010) 155 (2010) Mtep Consommation principalement due au transport, au résidentiel et tertiaire Décrochage = 12% (2011) 8% (2009) 43,4% (2011) 42,4% (2009) -1/3 entre 2006 et 2012 Taux de pauvreté régional 11,6% (2010) 9 Dans le cadre de l’élaboration des documents de programmation, le diagnostic territorial stratégique a permis de recenser les enjeux prioritaires du territoire breton au regard des orientations de l’Europe à l’horizon 2020. 1) Une région européenne et maritime, ouverte au monde, mais qui reste marquée par son handicap géographique, sa périphéricité et ses distances internes Région maritime, la Bretagne dispose aujourd’hui d’un réseau routier et ferroviaire de qualité, avec des compétences logistiques fortes, un réseau de plateformes aéroportuaires et un réseau de ports bien structuré. Toutefois, la région se caractérise également par son éloignement des centres de décision européens et du cœur du marché européen, associé à des longues distances internes à la région. La question de son complet désenclavement et de son raccordement aux réseaux européens reste pour la Bretagne un enjeu majeur de performance de son économie et de son organisation territoriale. La modernisation de l’ensemble de ses infrastructures de transport et de communication est ainsi une priorité forte qui s’organise autour de l’objectif de relier Brest et Quimper, à la pointe ouest de la région, à Paris en trois heures. Ce projet est mis en œuvre avec le soutien des fonds européens, au titre du PO FEDER 2007-2013. Sa poursuite (projet LNOBPL1) appellera la mobilisation du contrat de plan Etat Région 2014-2020. La réalisation de la ligne à grande vitesse se prolonge désormais par la réalisation de projets de développement de l’inter et de la multimodalité, permettant la diffusion de la grande vitesse à l’ensemble du territoire, notamment par la réalisation de pôles d’échanges dans les principales villes concernées. Dans le défi du raccordement à l’Europe et au monde, en complément des enjeux de transports, la Bretagne entend faire de l’entrée dans la société du numérique une nouvelle priorité. a) Des besoins d’investissements importants dans les réseaux numériques L’accessibilité numérique et la connexion au monde des territoires bretons via le développement des réseaux de télécommunications performants sont des enjeux majeurs pour le développement équilibré et l’aménagement du territoire breton. L’une des composantes de l’attractivité économique d’un territoire est la couverture numérique de celui-ci. Aussi est-il nécessaire de soutenir le déploiement, dans les zones délaissées par les opérateurs privés, d’infrastructures numériques THD, en particulier en direction des sites prioritaires (sites de santé, d’éducation, zones d’activités, etc.) pour faciliter la diffusion des connaissances, moderniser les services publics et favoriser le développement économique. Cela participe à l’attractivité, au rayonnement et au développement du territoire breton. Le déploiement du THD est 1 Lignes Nouvelles Ouest Bretagne Pays-de-la-Loire 10 également un facteur de compétitivité pour les entreprises (économie numérique) et permet un déploiement rapide des nouveaux usages et la diffusion de l’innovation. Le schéma de cohérence régional sur l’aménagement numérique du territoire (SCORAN) élaboré avec l’Etat et les collectivités bretonnes pour une « Bretagne très haut débit » guide la mise en place d’un réseau d’infrastructures permettant de déployer le THD via la fibre optique jusqu’à chaque foyer ou entreprise (FTTH) à l’horizon 2030. Une des ambitions régionales forte est donc d’«assurer les mêmes droits et les mêmes services entre les zones rurales et les zones denses» tout en veillant à «garantir l’attractivité de la Bretagne et sa compétitivité malgré son éloignement géographique et sa situation péninsulaire»2. Réduire la fracture numérique territoriale, grâce à un déploiement du THD, garant du maintien et du développement d’activités, constitue donc un impératif. b) Des besoins de développement des usages numériques en constante évolution Si le développement des infrastructures numériques constitue un enjeu important au niveau régional, celui-ci est intimement lié à la question des usages. Ainsi, le développement des usages du numérique (e-santé, e-administration, e-formation professionnelle continue, e-éducation, ecommerce, télétravail, cloud computing, télévision sur IP et sur internet, jeux vidéo, e-culture, vitesse d’usage,…) entraînera dans les prochaines années une croissance des besoins en débit concernant à la fois les foyers, les entreprises, mais aussi les établissements de santé et d’éducation. L’engagement en faveur du développement des usages pour tous est par exemple illustré par les projets RRTHD (Réseau de Recherche à Très Haut Débit) et C@mpus numérique, qui visent à favoriser l’augmentation de nouveaux services et des usages plus collaboratifs pour l’enseignement supérieur et la recherche et le projet de bibliothèque numérique de Bretagne, un outil partagé de valorisation du patrimoine et de la culture. La Bretagne se situe dans la moyenne nationale et européenne (données GIS M@rsouin) pour l’équipement des foyers en TIC (le nombre d’accédants à Internet est passé de 47 à 55% en moins de 2 ans ; le taux d’équipement des ménages en ordinateurs est de 61% (67% en national), en accès à Internet de 55% (58% en national) et en accès HD de 51% (56% en national). Toutefois, 32% de la population bretonne de 15 ans et plus est définie comme non utilisatrice. L’appropriation des outils numériques par les acteurs économiques est un préalable indispensable à leur développement. Ces dix dernières années, les entreprises ont massivement investi dans les TIC, mais une majorité d’entre elles considère que cela n’a pas eu un réel impact positif sur leur CA. Ainsi, 99% des entreprises sont connectées à Internet mais seulement 55% sont présentes sur le web et 40% sont équipées d’un intranet. Cependant, on constate une prise de conscience croissante de l’importance d’accompagner leurs stratégies d’innovation par un usage des technologies plus développé ou par des investissements dans des équipements spécifiques. L’accompagnement doit 2 Diagnostic territorial stratégique 11 permettre de faciliter l’appropriation des outils numériques, notamment pour les entreprises les plus petites. La Bretagne qui dispose d’un savoir faire et d’un potentiel de R&D majeur en matière de TIC entend faire du développement de la société numérique un enjeu de développement économique de ses filières. Les TIC sont ainsi inscrits parmi les DIS de la S3 bretonne. 2) Une région qui a fait le pari de la société de la connaissance, qui connaît une réelle dynamique en matière de R&D, mais doit accélérer son effort et améliorer son attractivité en ces domaines Malgré une dynamique d’innovation avérée notamment grâce à une place dans le top 6 des régions françaises de la recherche et l’innovation, la Bretagne n’atteint pas l’objectif de 3% d’intensité de R&D (les dépenses de R&D rapportées à la création de richesse mesurée par le PIB) fixé par la Stratégie 2020 de l’Union européenne. Son taux (1,7%) progresse en outre moins vite que dans la majorité des autres régions de l’Union européenne. Un fort potentiel de recherche organisé autour de thématiques fortes, à renforcer La Bretagne se situe au 5ème rang en nombre de chercheurs (10 010 en équivalent temps plein en 2008) et au 6ème rang en termes de dépenses de R&D. Pour la recherche publique, la Bretagne a dépensé 222 millions d’euros en 2009. Elle se situe à la 6ème place nationale en volume, mais remonte à la 4ème position si on considère la part de la dépense publique dans le total de la R&D régionale. Elle a été classée3 comme faisant partie des régions à fort potentiel de recherche avec notamment les régions Ile-de-France, PACA, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon. La recherche privée bretonne dispose d’un fort potentiel avec 6030 chercheurs, soit 61 % de l’effectif total. Elle se concentre sur les secteurs de l’électronique et des télécommunications (entreprises de stature internationale, start-up…), des activités marines, de l’agroalimentaire et de la santé. La S3 bretonne identifie 7 domaines d’innovation et d’excellence. La recherche publique bretonne est articulée autour des établissements d’enseignement supérieur et des grands organismes de recherche nationaux (CNRS, IFREMER, INRA, INRIA, INSERM, IRSTEA). Les domaines d’excellence de la région sont les STIC, les mathématiques et les sciences et technologies de la mer (en lien avec les formations dans le domaine maritime). On peut y 3 La région est dans le groupe des « régions avec un fort potentiel de recherche »3 dans la typologie publiée par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) en août 2011. Variables utilisées: DIRD/PIB, structure d’exécution de la DIRDA, Chercheurs/effectifs publics de R&D, DIRDE/DIRD, spécialisation sectorielle de la DIRDE, part PME/DIRDE et part des financements publics dans les ressources externes, une partie du Budget de R&T des collectivités locales) 12 ajouter, dans une moindre mesure, la chimie, les matériaux, l'agronomie, les géosciences, les technologies de la santé. On observe néanmoins une faible visibilité internationale de la recherche bretonne et l’existence de peu de partenariats internationaux. La Bretagne est en outre confrontée à un risque constant de marginalisation de l’ouest de la France et de ses grands sites d’Enseignement supérieur et de recherche. 3) Une région qui a connu un exceptionnel rattrapage économique, qui maintient un différentiel favorable en matière de taux de chômage, mais qui est confrontée à un enjeu de renouvellement et dont les filières structurantes connaissent des fragilités a) Des retombées liées aux innovations insuffisantes dans les entreprises La dynamique d’innovation place la Bretagne dans le top 6 des régions françaises de la recherche et l’innovation, une performance dans la moyenne haute européenne. Néanmoins, les retombées économiques et le rayonnement international de l’innovation demeurent insuffisants dans les entreprises. La dynamique d’innovation dans les entreprises est importante ; selon la dernière Enquête communautaire sur l’innovation publiée en 2012 (CIS 2010), la région Bretagne montre un taux d’innovation des PME supérieur à la moyenne nationale sur la période 2008-2010. Toutefois, les indicateurs de résultats (« outputs ») utilisés à l’échelle européenne semblent montrer une certaine difficulté à traduire les efforts de R&D en emplois dans les secteurs considérés comme les plus porteurs dans l’économie de la connaissance (secteurs industriels de hautes technologies, secteurs des services intensifs en connaissance). Les liens recherche-formation-entreprise restent encore largement à renforcer dans certains domaines disciplinaires et dans le croisement interdisciplinaire et intersectoriel. La transformation de l’innovation en business, l’accompagnement dans les phases post-R&D, de démonstration, d’industrialisation, de mise sur le marché, et de commercialisation sont également des faiblesses du système de soutien perçues par les entreprises. Il convient en outre de préciser que la Bretagne a connu l’augmentation la moins forte des montants de crédits impôt recherche sur la dernière décennie et sa part dans le montant national a été en forte baisse entre 2000 et 2009 (de 3,6 % en 2000 à 1,8 % en 2009). En ce qui concerne la répartition régionale des entreprises innovantes (entreprises s’engageant dans un nouveau programme de R&D&I), la Bretagne se classe en 9ème position avec seulement 3,5% des entreprises innovantes en 2010, soit un poids relatif en retrait par rapport à celui de son PIB 2009 (4,3% du total)4. De plus, ce rang est largement dû au secteur des TIC, ce qui révèle un 4 Ces données sont issues du chapitre « les entreprises innovantes en 2010 « du rapport PME 2011 » d’OSEO. 13 positionnement en retrait sur l’innovation dans les PME des autres secteurs, notamment celui des IAA. En Bretagne, les entreprises innovantes sont plus jeunes que la moyenne nationale ; les microentreprises sont surreprésentées et, à l’inverse, le poids relatif des PME et des ETI dans le total des entreprises innovantes est inférieur à la moyenne nationale. En Bretagne, de nombreux acteurs accompagnent les entreprises dans leurs démarches d’innovation ; ils sont fédérés et animés par Bretagne Développement Innovation (BDI) au sein du Réseau Breton de l’Innovation (RBI). b) Des besoins d’accompagnement des secteurs en mutation et des secteurs émergents ou très porteurs à la croisée d’enjeux d’innovation, de compétitivité et de diversification Au 31 décembre 2009, 205 000 établissements actifs hors agriculture et défense nationale sont implantés en Bretagne, soit 4,8% du total de la métropole. L’industrie de la région Bretagne est cependant marquée par la spécialisation et le poids de grands groupes donneurs d’ordre, mais dont les effets induits sur le territoire sont très importants. Les PME occupent dans l’industrie bretonne une double place bien spécifique : - d’une part, elles forment un ensemble dépendant des 4 grands secteurs socle (agroalimentaire, automobile, construction et réparation navale, TIC) avec les atouts et les faiblesses d’une telle situation ; - d’autre part, elles sont attendues comme le vecteur de la diversification et de l’innovation sur les secteurs nouveaux (économie verte, …). Le panorama des PME du secteur industriel est complété par celui du secteur de l’artisanat qui compte, selon des données de l’observatoire régional de l’artisanat breton, plus de 50 000 entreprises et 126 000 salariés soit 3 établissements marchands sur 10 et 20% de l’emploi régional. Pour développer l’emploi, les entreprises doivent pouvoir se créer, se développer, structurer leurs fonctions stratégiques, se diversifier et franchir les caps qui leur permettent de faire face avec succès à la concurrence mondialisée, d’entrer sur de nouveaux marchés – à l’international ou sur de nouveaux produits – et de s’y implanter durablement. Dans cette optique, soutenir l’émergence de nouvelles entreprises d’une part, et d’autre part permettre à un plus grand nombre d’entreprises de se développer, et pour certaines de devenir des ETI constituent l’un des plus grands défis bretons. 4) Une région au profil énergétique et environnemental spécifique, mais engagée collectivement dans le pacte énergétique breton et qui se veut éco-pionnière La réduction des gaz à effet de serre (GES), dont le dioxyde de carbone (CO2), constitue un enjeu environnemental fort pour la Bretagne. Les émissions de GES en Bretagne se situent ainsi dans la 14 moyenne nationale avec une contribution importante des secteurs du transport, du résidentiel et de l’agriculture. Les principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre sont : - L'agriculture entre 35 à 39% (entre 19% et 21% à l'échelle nationale). - Le transport entre 27% et 28% des émissions (25% à l'échelle nationale) dont les 2/3 sont associées au transport des voyageurs et 1/3 au transport de marchandises. - Le secteur du bâtiment pour 25% (19% à l'échelle nationale) dont 70% concernent les bâtiments résidentiels et 30% le secteur tertiaire. - L’industrie entre 8% et 9% (35% à l’échelle nationale). Cette faible part des émissions de l’industrie bretonne par rapport au niveau national peut s’expliquer par le faible potentiel d’émission des IAA, qui constituent 1/4 des établissements bretons, relativement à d’autres branches d’activité comme la sidérurgie ou bien l’industrie chimique. a) Une transition énergétique émergente La production d’énergie renouvelable est en hausse, surtout l’éolien, mais insuffisante au regard de la dépendance énergétique de la Bretagne : la production d’énergie renouvelable (ou EnR) a atteint 5964 GWh en 2010, soit une hausse de 12% depuis 2009 et de 46% depuis 2000. Si elle représente 87% de la production d’énergie en Bretagne, elle n’a couvert que 7,1% des besoins en énergie finale de la région en 2010 et reste en dessous des 13% obtenus en moyenne nationale. Les acteurs publics bretons se sont fortement mobilisés sur cette thématique des énergies renouvelables. En effet, le Pacte électrique breton, issu de la conférence bretonne de l’énergie, a participé à la structuration d’un large partenariat public (Préfecture, Conseil régional, ADEME, ANAH, RTE). Il fixe notamment des objectifs ambitieux en matière de production d’énergie renouvelable. En ce qui concerne le bâti, les parcs résidentiel et tertiaire constituent un secteur de réduction des consommations énergétiques et donc d’émissions de gaz à effet de serre significatif puisqu’il représente le premier secteur consommateur d’énergie finale (43%) et le troisième en émission de GES. Il convient de signaler que la croissance de la consommation d’électricité est en Bretagne deux fois supérieure à la moyenne nationale. b) Une mobilité durable à soutenir La route reste aujourd’hui le mode de transport principal : la voiture assure encore ¾ des déplacements passagers et chaque breton réalise en moyenne 3,5 déplacements quotidiens contre 3,1 à l’échelle nationale. Cette spécificité bretonne s’explique largement par la situation géographique de la région, péninsulaire et périphérique. 15 L’utilisation de la voiture reste largement prédominante tandis que l’on constate une congestion routière croissante des grandes agglomérations et une augmentation du phénomène de périurbanisation, contribuant à renforcer de processus. Tant en milieux urbains, périurbains que ruraux, d’importants besoins demeurent pour favoriser la mobilité interne dans le territoire breton. Pour contribuer à la qualité de vie et au développement durable, l’accent devra être mis sur le potentiel de développement de la multi-modalité, en lien avec les connexions ferroviaires rapides et la mobilité urbaine, des transports alternatifs et doux, … En ce qui concerne le transport de marchandises, la maîtrise des flux et une meilleure organisation des trajets nécessitent des reports modaux vers les modes de transport décarbonés, notamment le maritime et le ferroviaire, qui requièrent notamment le développement de pôles d’échanges multimodaux sur le territoire. c) Une biodiversité à préserver et à restaurer La biodiversité contribue à la réduction des gaz à effet de serre, notamment par les services écosystémiques qu’elle fournit, via ses nombreuses externalités positives essentielles pour l’avenir du territoire breton, en particulier la séquestration du carbone. D’autres externalités concourent au renforcement de la biodiversité : la gestion naturelle des risques naturels (incendies), la qualité préservée et améliorée des paysages, l’image positive du territoire, le maintien de zones récréatives indispensables, la purification de l’eau, le déplacement des espèces animales, la pollinisation par les insectes, la création de nouvelles activités productives créatrices de valeur ajoutée et d’emploi, les ressources naturelles destinées à la production locale (agriculture, agro-alimentaire, pêche..), etc. Ces services éco-systémiques contribuent à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique. Leur dimension socio-économique est fondamentale pour l’avenir de la Bretagne, en contribuant au bien-être des populations et à l’attractivité du territoire. En Bretagne, les connaissances de la biodiversité sont encore fragmentaires : les inventaires locaux ne couvrent que 27% de la Bretagne terrestre et 2% des eaux territoriales. La géologie, le climat et l’effet péninsule se conjuguent pour créer une diversité de milieux naturels fortement imbriqués créant une véritable mosaïque abritant une riche biodiversité, tant ordinaire que remarquable. Les zones humides et les zones marines font partie des zones les plus riches du point de vue de la biodiversité. La biodiversité, notamment ordinaire, est menacée par l’artificialisation du territoire : 19 % du territoire continental est très faiblement artificialisé et 38 % l’est très fortement. Les zones terrestres abritant des espèces et des habitats remarquables ont fait l’objet de différents inventaires (dans le cadre de différents dispositifs, ZNIEFF, Natura 2000, réserves naturelles, ENS). 66 % des zones continentales identifiées pour leur patrimoine naturel remarquable (6 % de la Bretagne terrestre) sont couvertes par un dispositif de protection (via un appui sur la réglementation, 16 une acquisition foncière ou une gestion contractuelle). La Bretagne compte en outre un Parc Naturel Régional (Armorique), un Parc Naturel Marin (Iroise) ainsi que 13 réserves naturelles et 64 arrêtés de biotopes. Les enjeux environnementaux se trouvent accentués, pour une majorité d’entre eux, sur la partie maritime et littorale : le littoral est en effet à la fois une zone particulièrement riche du point de vue environnemental et soumise à de fortes pressions dues à des activités diverses et nombreuses (agriculture, conchyliculture, pêche, tourisme, plaisance, énergies marines renouvelables, construction navale, trafic portuaire, construction immobilière,…) qui peuvent engendrer des conflits d’usages. 5) Une région qui fait le pari de la formation, mais connaît des retards et des fragilités A la rentrée 2009-2010, la Bretagne comptait 109 802 étudiants (5 % des effectifs nationaux, 7ème rang national), 62 % poursuivant des études universitaires (pourcentage identique à la moyenne nationale). Les effectifs se sont fortement accrus entre 1990 et 2005 (+30%) mais sur la période 20052009, on note un léger recul des étudiants inscrits à l’université (-0,5% / moyenne nationale +2), cette baisse étant particulièrement sensible au niveau licence. La réussite scolaire est à l’origine du « miracle » breton. Toutefois, la région se caractérise par une proportion beaucoup plus importante d’étudiants dans le ler cycle supérieur court, avec 19% des effectifs contre une moyenne nationale de 15%, tandis que les effectifs au niveau Master et supérieur sont bien en deçà de la moyenne française. Conformément aux orientations définies dans le cadre du CPRDF (contrat de plan régional de développement des formations) et au regard des enjeux forts relatifs à l’adaptation des compétences en Bretagne, le meilleur accès à la qualification des personnes, en s’inscrivant dans un objectif d’élévation générale du niveau de qualification, constitue une priorité. Les problématiques de développement de l’emploi et de la mobilité du travail sont très liées aux perspectives d’évolution du tissu économique régional. Ainsi, les emplois de certains secteurs en mutation (agro-alimentaire, automobile) sont particulièrement exposés et l’accompagnement des personnes concernées est un enjeu important pour la Bretagne. A l’inverse, d’autres activités économiques (énergies marines et économie verte notamment) offrent des opportunités de diversification de l’économie régionale et de développement de l’emploi. La mobilité du travail entre ces secteurs en mutation et en développement ainsi que la sécurisation des parcours professionnels sont des réponses qu’il faudra apporter pendant la période 2014-2020 avec un accompagnement plus fort vers la qualification. La Région et les Départements, en charge de l’action sociale et à ce titre de l’insertion, ont développé par voie conventionnelle des partenariats pour assurer la meilleure articulation entre leurs actions respectives de formation et d’insertion dans le but de conforter les logiques de sécurisation des parcours. 17 La Stratégie du programme opérationnel En réponse aux principaux enjeux régionaux pour la Bretagne, et pour répondre à la stratégie « Europe 2020 » pour une croissance intelligente, durable et inclusive, la région Bretagne a choisi de cibler l’ambition de son programme opérationnel FEDER/FSE au travers de quatre axes prioritaires : Axe 1 - Favoriser le développement de la société numérique en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.1 : Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire breton OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.2 : Contribuer au développement de la culture numérique et des nouvelles pratiques sur le territoire breton Axe 2 - Développer la performance économique de la Bretagne par le soutien à la recherche, l’innovation et aux entreprises OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.1 : Renforcer la compétitivité de la recherche bretonne dans l’espace européen OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.2 : Augmenter la diffusion de l’innovation dans l’économie bretonne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.3 : Améliorer la compétitivité des PME par le soutien à leurs stratégies de développement OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.4 : Renforcer le potentiel productif de la Bretagne Axe 3 - Soutenir la transition énergétique, écologique et la préservation des ressources en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.1 : Augmenter la part des énergies renouvelables en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.2 : Réduire l’empreinte carbone du bâti en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.3 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu urbain OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.4 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu rural OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.5 : Identifier et mettre en œuvre les trames vertes et bleues en Bretagne Axe 4 - Développer les compétences en lien avec l’économie bretonne et sécuriser les parcours professionnels OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.1 : Développer le vivier de doctorants en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.2 : Développer l’ingénierie pédagogique innovante OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.3 : Répondre aux besoins en emplois et en qualifications de l’économie régionale pour anticiper ses évolutions au moyen de formations qualifiantes adaptées 18 Justifier le choix des objectifs thématiques et des priorités d’investissement correspondant en fonction de l’identification des besoins nationaux et régionaux stipulés ci-dessus, y compris ceux identifiés par les recommandations du Conseil en la matière, en tenant compte de l’évaluation ex ante, et suivant l’accord de partenariat, les stratégies nationales ou régionales existantes, cohérentes avec la stratégie Europe 2020, y compris le programme national de réforme, le cas échéant (tableau). 19 * Tableau 1 : Présentation synthétique pour justifier le choix des objectifs thématiques et des priorités d’investissement Liste des sigles utilisés : CPRDF : Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles PNR : Programme National de Réforme SRDEII : Stratégie régionale de développement économique, d’innovation et d’internationalisation SRESR : Schéma Régional Enseignement Supérieur et de la Recherche Objectif thématique choisi Priorité(s) choisie(s) d’investissement Justification du choix [500 caractères maximum espaces compris par priorité d’investissement] OT 1 : Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation OT 2 : Améliorer l’accessibilité aux technologies de l’information et de la communication (TIC), leur utilisation et leur qualité 1.1Développement d’infrastructures 1.1. Objectifs européens et français de la stratégie UE 2020 en matière de recherche et d’innovation(R&I) et d’investissements en R&D de capacités pour favoriser 1.2. Loi sur l’enseignement supérieur et la l’excellence en R&I, et promotion de recherche (2013) centres de compétences en particulier 1.3. SRESR : développer des démarches dans les domaines d’intérêt de l’Union intégrées « formation-rechercheinnovation » en lien avec les acteurs privés 1.4. RIS (S3) : En lien avec la stratégie régionale de développement économique et d’innovation basée sur la spécialisation intelligente 407 Caractères 1.2 Promotion des investissements 1.1. Objectifs européens et français de la stratégie UE 2020 en matière R&l par les entreprises et d’investissements en R&D développement des synergies et liens 1.2. Faible intensité en R&D, en particulier dans entre entreprises, centres de R&D et le secteur privé; innovation et compétitivité enseignement supérieur, en faveur en insuffisantes notamment pour les ETI et les particulier du développement de PME produits et des services, … de la 1.3. RIS(S3) : En lien avec la stratégie régionale de développement économique et première production dans le domaine d’innovation basée sur la spécialisation des technologies génériques intelligente essentielles, et de la diffusion de 1.4. SRESR et SRDEII : développer des technologies à des fins générales démarches intégrées « formation-rechercheinnovation » en lien avec les acteurs privés. 501 Caractères 2.1 extension du déploiement de la 1.1. Initiative phare de la stratégie Europe 2020 : une stratégie numérique pour bande large et diffusion de réseaux à l’Europe grande vitesse ; soutien des 1.2. Objectif français de 100% de couverture technologies émergentes et des THD d’ici à 10 ans, qui est cohérent avec réseaux pour l’économie numérique celui de l’Agenda numérique de la CE. 1.3. Objectifs régionaux structurés dans le schéma de cohérence régional sur l’aménagement numérique du territoire 20 (SCORAN) et le plan Bretagne THD 1.4. RIS (S3) : En lien avec la stratégie régionale de développement économique et d’innovation basée sur la spécialisation intelligente 497 Caractères OT 3 : Améliorer la compétitivité des PME 2.3 renforcement des applications 1.1. Développement de nouveaux services et usages innovants au cœur de la SRDEII-S3 TIC dans les domaines de 1.2. Persistance d’une « fracture sociale » et l’administration en ligne, de risque accru de fracture territoriale en l’apprentissage en ligne, de termes d’usage des TIC l’intégration par les technologies de 1.3. Importance forte de sensibiliser et former l’information, de l’e-santé et de l’eaux outils et usages des TIC, tant les culture entreprises que les particuliers et les collectivités publiques 344 Caractères 3.2 Développement et mise en 1.1. Besoins accrus d’accompagnement sur les fonctions stratégiques des entreprises œuvre de nouveaux modèles compte-tenu de la structure du tissu d'activité à l'intention des PME, en économique breton particulier en vue de favoriser leur 1.2. Faiblesse identifiée en matière internationalisation d’exportations et d’internationalisation du réseau de PME (peu exportatrices et éloignées géographiquement des grandes zones portuaires des autre pays membres et des zones de consommation à l’échelle européenne) 1.3. Internationalisation : un des leviers prioritaires de la SRDEII 454 Caractères 3.4 Soutien à la capacité des PME à 1.1. Objectifs européens et français de la stratégie UE 2020 en matière de croissance participer aux processus de intelligente et d’emploi croissance dans les marchés 1.2. RIS(S3) : En lien avec la stratégie régionale régionaux, nationaux et de développement économique et internationaux, et aux processus d’innovation basée sur la spécialisation d'innovation intelligente 1.3. désindustrialisation de la Bretagne et fragilités persistantes 315 Caractères 4.1 Promotion de la production et de 1.1. Directive européenne 2009/28/EC dans laquelle la France s’engage à atteindre 23% la distribution de sources d'énergie de la consommation provenant d’énergies renouvelables OT 4 : Soutenir la renouvelable en 2020 transition vers une 1.2. Loi du 3 août 2009 sur la programmation du économie à faible teneur Grenelle environnement 1.3. Orientations stratégiques du Schéma en carbone dans tous les Régional Climat Air Energie secteurs 1.4. Schéma régional de l’éolien (SRE) 1.5. Le pacte électrique breton (janvier 2011) 1.6. Plan climat Energie Territorial (PCET) en cours d’élaboration 436 Caractères 21 4.3 Soutien à l'efficacité énergétique, à 1.1. Objectifs européens et français de réduction de l’émission de GES et d’utilisation la gestion intelligente de l’énergie, et à d’énergie renouvelables l'utilisation des énergies renouvelables 1.2. Directive européenne 2009/28/EC dans dans les infrastructures publiques, y laquelle la France s’engage à atteindre 23% compris dans les bâtiments publics, et de la consommation provenant d’énergies dans le secteur du logement renouvelable en 2020 1.3. Orientations stratégiques du Schéma Régional Climat Air Energie 1.4. Le pacte électrique breton (janvier 2011) 1.5. Plan bâtiment durable breton en cours 416 Caractères 4.5 Promotion des stratégies de 1.1. Objectifs européens et français de réduction de l’émission de GES et d’utilisation développement à faibles émissions d’énergie renouvelables de carbone pour tous les territoires, 1.2. Orientations stratégiques du Schéma notamment les zones urbaines, Régional Climat Air Energie incluant la promotion de la mobilité 181 Caractères durable et les mesures appropriées en matière d'adaptation OT 6 : Protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources OT 7 : Promouvoir le transport durable et supprimer les goulets d’étranglement dans les infrastructures de réseaux essentielles OT 10. Investir dans l'éducation, les compétences et la formation tout au long de la vie 6.4 protection et restauration de la biodiversité, protection et restauration des sols et promotion des services liés aux écosystèmes, y compris NATURA 2000 et les infrastructures vertes 1.1. Directives « habitats, faune, flore » et « oiseaux » 1.2. Stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020 1.3. Schéma régional du patrimoine et de la biodiversité 2007 1.4. Schéma régional de cohérence écologique en cours d’élaboration 1.5. Charte des espaces côtiers 411 Caractères 7.3 élaboration de systèmes de 1.1. En lien avec les objectifs chiffrés européens et nationaux de la stratégie UE 2020 de transport respectueux de réduction des GES l’environnement et à faibles 1.2. Directive européenne 2009/28/EC dans émissions de carbone incluant le laquelle la France s’engage à ce que 10% de transport fluvial et maritime, ainsi l'énergie totale utilisée dans les transports que les liens intermodaux, afin de d'ici 2020 proviennent d’énergies promouvoir une mobilité durable renouvelables 1.3. Orientations stratégiques du Schéma locale et régionale Régional Climat Air Energie 1.4. Schéma régional multimodal des déplacements et des transports 1.5. Plan climat Energie Territorial (PCET) en cours d’élaboration 489 Caractères 10.2 - Amélioration de la qualité, de 1) Loi ESR (L.412-1) : valorisation du doctorat en tant qu’enjeu majeur; l'efficacité et de l'ouverture de 2) PNR : faire entrer l’Université dans l’ère du l'enseignement supérieur et numérique; équivalent, afin d'accroître la 3) SRESR: favoriser un parcours de réussite, participation et les niveaux de faire de ce secteur un moteur du qualification développement socio-économique 4) SRESR : développer des services et outils numériques qui répondent aux besoins de déploiement sur le territoire. 22 357 Caractères 10.3 - Amélioration de l'accès à 1) PNR : investissement dans le capital humain et prise en compte de besoins de l'éducation et la formation tout ou qualifications sur le marché du travail long de la vie, mise à niveau des (publics de bas niveau de qualification en aptitudes et compétences de la main priorité - objectif de 75% en emploi en d’oeuvre, amélioration de l’utilité 2020); des systèmes d’éducation et 2) CPRDF : favoriser l’élévation générale du formation pour le marché du marché niveau de qualification (processus de du travail, y compris l’amélioration Bologne). de la qualité de l’enseignement et de 303 Caractères la formation professionnelle et la création et le développement de systèmes de formation et d’apprentissage sur le lieu de travail, comme la formation par alternance 1.2* Justification de la dotation financière Justifier la dotation financière (c’est-à-dire le soutien de l’Union européenne) pour chaque objectif thématique et, le cas échéant, chaque priorité d’investissement, conformément aux exigences en matière de concentration thématique, en tenant compte de l’évaluation ex ante. [7 000 caractères maximum espaces compris, soit environ 2 pages] A COMPLETER ultérieurement, une fois connue les dotations financières Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, cette justification devrait concerner en priorité le niveau des objectifs thématiques. Comme les mécanismes de concentration thématique du FSE sont établis au niveau du programme et des priorités d’investissement, la justification dans le cadre du FSE devrait se faire au niveau priorités d’investissement. Il n’est pas obligatoire de prévoir de dotation financière par priorité d’investissement dans les tableaux financiers. Toutefois, dans le cadre du FSE, une dotation indicative par priorité d’investissement est disponible dans les tableaux de 23 catégorisation (voir « Domaine d’intervention »). Le cas échéant, la justification doit être formulée en référence : à l’écart par rapport aux objectifs nationaux de la stratégie Europe 2020 ; au besoin d’assurer la conformité avec les acquis de l’Union européenne ; aux investissements complémentaires importants émanant d’autres sources publiques ou privées pour les priorités de financement ; au position paper par pays des services de la Commission européenne ; etc. La justification devrait être présentée en pourcentages et en termes qualitatifs (par exemple, « environ un tiers de la dotation du FEDER est attribué à l’objectif thématique 1, car... » ), en fonction du poids relatif de la dotation aux différents objectifs thématiques du programme opérationnel. Elle devrait être concise et proportionnée, reflétant le montant total des ressources du programme. Dans le cas de l’assistance technique, cette section devrait expliquer la taille de la dotation globale dédiée à l’assistance technique et, le cas échéant, le choix des fonds qui soutiennent l’assistance technique. 24 SECTION 2. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES PARAGRAPHE 2, POINTS B ET C DU RPDC) (ARTICLE 87, 25 AXE PRIORITAIRE 1 : FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DE LA SOCIETE NUMERIQUE EN BRETAGNE INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 1 : Extension du déploiement de la bande large et diffusion des réseaux à grande vitesse, soutien au développement des technologies émergentes et des réseaux pour l’économie numérique (PI 2.1 du CSC) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) Spécifier les résultats que l’État membre cherche à atteindre avec le soutien de l’Union européenne, en se basant sur une situation de référence dans une région du programme, pour compléter l’analyse de la section 1, selon les cas. OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.1 : Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire breton Les opérateurs privés privilégient le déploiement de réseaux THD dans les zones denses en population, notamment urbaines, qui représentent 40% des foyers bretons mais seulement 10% du territoire de la Bretagne, en délaissant les zones rurales de plus faible densité. La couverture THD est donc déséquilibrée sur le territoire et entraîne la Bretagne vers un risque de fracture territoriale importante, qui se doublerait d’une fracture économique et sociale, compte-tenu des impacts majeurs de l’accès au TIC pour le développement des entreprises et la cohésion sociale. Il est, par conséquent, nécessaire de soutenir le déploiement d’infrastructures numériques dans les zones non couvertes par les opérateurs privés notamment en direction des sites prioritaires (sites de santé et d’éducation, zones d’activité…). A ce jour en l'absence de réseaux très haut débit, les débits accessibles sur le territoire breton sont dans l'ensemble compris entre 2 et environ 20 Mbits. Il subsiste toutefois encore des zones blanches résiduelles à cet accès haut débit. Mais le déploiement du FTTH va permettre dans certaines zones des offres supérieures à 100Mbits sans étape intermédiaire progressive et donc élargir considérablement l'échelle des débits offerts et par conséquent l'accès aux usages qui y sont potentiellement liés. Le risque de rompre les équilibres territoriaux est réel et nécessite d'agir avec vigilance et précaution. 26 Dès 2011, la Bretagne, dans une dynamique partenariale forte, a fait du raccordement à très haut débit l’enjeu majeur de son développement, se fixant comme objectif de permettre l’accès au très haut débit pour tous en 2025 et à la fibre optique pour tous en 2030. La structuration de cette dynamique régionale est stabilisée et garantit la mise en œuvre optimale du déploiement. La responsabilité de la gouvernance et de la coordination de la mise en œuvre du projet a été confiée le 22 mars 2013 au Syndicat Mixte Megalis Bretagne qui regroupe la Région, les Départements, les agglomérations et les communautés de communes. Le déploiement du très haut débit n’est pas un acte technique garantissant l’accès à des services technologiques de pointe mais un acte structurant d’aménagement équilibré du territoire et de développement durable, incluant performance économique, cohésion sociale et efficacité écologique ; c’est comme telle que la stratégie bretonne a été conçue collectivement. La stratégie de déploiement en Bretagne repose sur : - l’ « équilibre » en ciblant les villes moyennes afin de conforter l’armature urbaine bretonne qui serait susceptible d’être déséquilibrée par les déploiements des opérateurs privés principalement sur les grandes agglomérations ; - la « cohésion » concernant les zones rurales où les débits sont aujourd’hui insuffisants afin de ne pas creuser des fractures numériques entre les territoires ; - l’« économie, la connaissance et les services » ciblant les entreprises et les services publics. Plusieurs principes d’intervention ont été définis dans le Schéma de cohérence régionale de l’Aménagement numérique (SCORAN) du territoire breton : - le principe de complémentarité entre les investissements privés garantis et les investissements publics ; les intentions d’investir des opérateurs privés à l’horizon 2020 ont fait l’objet d’une convention avec les pouvoirs publics. - le principe d’équité entre les territoires à faibles débits et les villes qui vise à fibrer avec la même intensité et dans un délai équivalent l’ensemble de ces zones. Cette stratégie s’inscrit dans une pleine cohérence avec les orientations du schéma régional de développement économique et d’innovation comme avec la stratégie S3. 27 Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire breton Taux de locaux (logements, services publics, entreprises) couverts par le THD Unit é de mes ure Catégorie de région (selon les cas) % Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur cible5 (2022)6 Source de l’information Fréquence d’établissement des annuel 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 5 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 6 28 ACTION SPÉCIFIQUE 1.1.1 de l’objectif spécifique 1.1 : Soutenir le déploiement de la fibre optique sur le territoire breton 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Bretagne Très Haut Débit, seront soutenus les projets publics de déploiement d’infrastructures optiques en vue de raccorder les domiciles, les entreprises ou les services publics en très haut débit. Pourront ainsi être notamment financés : - les études techniques, juridiques ou financières ainsi que celles permettant l’actualisation des schémas territoriaux (SDTAN, SCORAN,…). - les assistances à maîtrise d’ouvrage, au montage, à la sensibilisation, à l’animation et à la communication des projets liés au programme BTHD - les travaux liés à l’établissement, l’exploitation et la commercialisation de réseaux de communication électroniques - les systèmes d’informations permettant d’améliorer et partager la connaissance des réseaux - les opérations d’animation et de gouvernance du projet BTHD les types de bénéficiaires. - structure mutualisée porteuse du projet BTHD - collectivités locales et leurs groupements 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) 29 Les opérations seront sélectionnées dans le cadre de l’instance de gouvernance du projet Bretagne Très Haut Débit et en cohérence avec les documents stratégiques et les schémas directeurs. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) A préciser ultérieurement 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Numéro d’identification Indicateur (nom de Unité de mesure Fonds l’indicateur) Soutenir le déploiement de la fibre optique sur le territoire breton Indicateur commun : Nombre additionnel de ménages raccordé au réseau à large bande d’un débit minimal de 30 Mbps FEDER Catégorie de région Valeur cible (2022)7 (valeurs) Régions développées Source Fréquence de d’établissem l’informa ent des tion rapports annuel 7 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 30 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 1 : Renforcement des applications TIC dans les domaines de l’administration en ligne, de l’apprentissage en ligne, de l’intégration par les technologies de l’information, de l’e-culture et de l’e-santé (PI 2.3 du CSC) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1.2 : Contribuer au développement de la culture numérique et des nouvelles pratiques sur le territoire breton Spécifier les résultats que l’État membre cherche à atteindre avec le soutien de l’Union européenne, en se basant sur une situation de référence dans une région du programme, pour compléter l’analyse de la section 1, selon les cas. La généralisation des usages du web ne signifie pas homogénéisation des pratiques numériques qu’il s’agisse de celles des citoyens, des administrations ou des entreprises. Les nouvelles technologies ne doivent pas amplifier l’exclusion professionnelle, sociale et culturelle mais contribuer à sa réduction. Il revient donc aux pouvoirs publics d’accompagner la mutation culturelle de la société qui s’opère, la transformation et la modernisation de nos administrations et la compétitivité de nos entreprises. Concrètement, il convient de favoriser et/ou d’impulser le développement d’une offre de services innovants à destination des particuliers, des entreprises et des administrations, notamment dans les domaines de l’enseignement Supérieur et Recherche, Education, Jeunesse, Culture, Tourisme, Transport, Economie, Santé… . Cette dynamique régionale doit nécessairement se structurer autour de principes et critères communs tels que la mutualisation des moyens, la synergie des acteurs concernés, le caractère répliquable des projets, l’accessibilité des données (notamment en lien avec le principe d’open data), l’interopérabilité et la sécurité des technologies et services proposés. Des logiques de plateforme régionale de services, de data center régional/territorial doivent être encouragées/favorisées. De même, la recherche de modèles économiques innovants basés sur la mutualisation de services et d’outils et sur l’association d’acteurs publics et privés devra être privilégiée. Au delà, il convient de conduire des actions d’accompagnement aux nouvelles pratiques et au développement d’une culture du numérique, source d’innovation. 31 Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Contribuer au développement de la culture numérique et des nouvelles pratiques sur le territoire breton Taux d’utilisation des ressources numériques par catégorie /typologie d’usager Unit é de mes ure Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeu r cible8 Source de l’information Marsouin + Mégalis Bretagne (observatoir e régional de l’administra tion numérique Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 8 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 9 32 ACTION SPÉCIFIQUE 1.2.1 de l’objectif spécifique 1.1 : Favoriser le développement des pratiques et culture numériques 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Cette action vise à : 1 - Favoriser le développement de nouveaux services innovants à destination des particuliers, entreprises et collectivités dans les domaines suivants : - Administration numérique : par exemple plateforme régionale d’échanges électroniques, service régional d’archivage électronique, observatoire régional du numérique, data center pour les applications et les données publiques comme privées, guichets uniques mutualisés virtuels, forge régionale de logiciels libres, réseau territorial d’espaces numériques, de tiers-lieux - Santé : par exemple système d’alerte, de suivi et d’accueil téléphonique des personnes, outils et offres de services permettant à distance de commander ou mettre en oeuvre des services d’accompagnement - Education : par exemple développement des développement de modules de formation en ligne ressources numériques pédagogiques, - Université/recherche : production mutualisée et valorisation de ressources numériques pour les formations 2 - Accompagner le développement d’une culture numérique et de nouvelles pratiques par exemple : - en soutenant les équipements à usage mutualisé nécessaires au développement des pratiques - en soutenant la diffusion massive des technologies dans les filières économiques bretonnes et en encourageant leur intégration au sein des entreprises, dans leur process et leurs produits (en cohérence avec l’axe 2 du présent PO) - en soutenant l’e-inclusion, - en favorisant l’émergence de nouvelles compétences et en accompagnant la réorganisation des administrations 33 -En développant une stratégie régionale autour du logiciel libre favorable aux éditeurs locaux - En favorisant les démarches d’évaluation fondée sur la définition d’indicateurs intelligibles et fiables et une collecte systématique et automatisée des données dans une logique de réutilisation Pourront ainsi être financées, notamment : - les actions de développement des nouveaux usages ; - les actions de déploiement des nouveaux usages, tant au niveau technique qu’en matière d’accompagnement des publics et usagers potentiels. les types de bénéficiaires. - collectivités et leurs groupements - Etablissements publics - pays - Etat/Services Déconcentrés - associations - entreprises ou groupements d’entreprises - chambres consulaires et structures de conseil et d’accompagnement des entreprises - autres 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) A revoir Les projets soutenus seront sélectionnés à partir des critères suivants selon leur nature : - Echelon territorial du déploiement pressenti ; - Capacité à fédérer des acteurs d’horizon différents ; - Caractère duplicable du projet - Interopérabilité des données et services ; 34 - Accessibilité et sécurité des données et des services - Méthode d’évaluation associée aux projets (double approche quantitative et qualitative par la définition d’indicateurs et automatisation de la collecte des données, prenant en compte les objectifs de l’open data) 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Numéro d’identification Indicateur (nom de Unité de mesure Fonds Catégo rie de région FEDER Régions (valeurs) développ ées Valeur cible (2022)10 l’indicateur) Favoriser le Pas développement des d’indicateur pratiques et culture commun du numérique En cours d’analyse Source de l’inform ation Fréquence d’établisse ment des rapports annuel 10 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 35 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 1 (article 87, paragraphe 2, point b, v) Identifier les étapes de mise en œuvre et, le cas échéant, les indicateurs financiers et de réalisation et, le cas échéant, les indicateurs de résultat11 qui serviront de valeur intermédiaire et de valeurs cibles pour le cadre de performance conformément à l’article 19, paragraphe 1 et à l’annexe xx (tableau 6) (par axe prioritaire, réparties par fonds et catégorie de région, lorsque l’axe prioritaire concerne plus d’un fonds ou plus d’une catégorie de région). Tableau 6 : Cadre de performance de l’axe prioritaire (par fonds et catégorie de région) Étape de mise en œuvre, indicateur financier, de réalisation ou de résultat Unité de mesure, le cas échéant Fonds Catégorie de région Valeur intermédi aire pour 2018 Valeur cible finale (2022) Source Explication de la de pertinence de l’indicateur, le cas échéant l’infor mation 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 1 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) Décrire les catégories d’intervention, en fonction de la nomenclature adoptée par la Commission européenne. Ventiler, de manière indicative, le soutien de l’Union européenne (tableaux 7 à 12). Catégories de région et de fonds Tableau 7 : Dimension 1 Domaine d’intervention Par exemple, pour le FEDER régions moins Tableau 8: Tableau 9 : : les Tableau 10 : développées Tableau 11 : Dimension 2 Forme de financement Dimension 3 Territoire Dimension 6 mécanismes de mise en œuvre territoriale Dimension 7 Thème secondaire FSE12 (uniquement FSE) Tableau 12 : Dimensio n8 Objectif thématiqu e (FEDER/ 11 L’article 87 du texte de compromis ne fait pas référence aux indicateurs de résultat intégrés dans le cadre de performance. Toutefois, conformément à l’annexe du projet de compromis relatif au RPDC fixant les attentes pour le cadre de performance, les indicateurs de résultat sont inclus dans le cadre de performance. Sur la base de l’article 20 du texte de compromis du RP¨DC, les indicateurs de résultat inclus dans le cadre de performance ne sont pas pris en compte aux fins de l’article 20, paragraphes 3 et 4 du RPDC. 12 L’objectif est, entre autres, d'obtenir une information quantifiée sur la contribution du FSE aux objectifs thématiques indiqués dans l'article 9, paragraphes 1 à 7 du RPDC. 36 Code € montant Code € montant Code € montant Code € montant Code € montant Code € montan t 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique pour l’Axe 1, incluant, si nécessaire, des actions visant à renforcer la capacité administrative des autorités impliquées dans la gestion et le contrôle des programmes et de leurs bénéficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). 37 AXE PRIORITAIRE 2 : DEVELOPPER LA PERFORMANCE ECONOMIQUE DE LA BRETAGNE PAR LE SOUTIEN A LA RECHERCHE, L’INNOVATION ET AUX ENTREPRISES 2.A.0 Explication, le cas échéant, de la mise en place d’un axe prioritaire couvrant plus d’une catégorie de région, plus d’un objectif thématique ou plus d’un fonds (article 87, paragraphe 1 du RPDC) Cette section est requise uniquement si le programme opérationnel utilise la possibilité de définir un axe prioritaire couvrant plus d’une catégorie de région, plus d’un objectif thématique ou plus d’un fonds. Cette approche devrait uniquement être utilisée « lorsqu’elle est appropriée et afin d’accroître l’impact et l’efficacité dans une approche intégrée, cohérente thématiquement ». L’objectif de cette section est d’expliquer comment le choix de l’axe prioritaire contribue au renforcement de l’impact et de l’efficacité de la politique de cohésion et pourquoi une organisation plus simple d’un axe ou de plusieurs axes couvrant une seule catégorie de région, un simple objectif thématique ou un simple fonds constituerait un choix moins efficace. Lorsqu’une priorité couvre plus d’un objectif thématique, cette section devrait justifier comment cette approche permettra une contribution maximale des priorités d’investissement concernées en faveur de l’axe prioritaire. La Région Bretagne articulera l’axe prioritaire 2 autour de deux objectifs thématiques qui visent par leur action conjointe à renforcer les facteurs de compétitivité et de performance économique en Bretagne : OT 1 : Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation La qualité de la recherche constitue l’un des facteurs clé de la compétitivité de l’économie et de l’attractivité du territoire régional permettant ainsi de faire face aux défis de la mondialisation. Cette priorité est réaffirmée dans les objectifs de la stratégie UE 2020. Le soutien à la structuration et à la valorisation de la recherche s’inscrit pleinement dans les orientations de la S3 bretonne, qui préconise, en effet, la mise en place de partenariats étroits entre l’enseignement supérieur, la recherche publique et le tissu économique régional. Le choix des priorités d’investissement relevant du FEDER dans le cadre de cet OT transcrit la volonté de renforcer les capacités des 38 établissements de recherche dont les travaux sont susceptibles d’avoir un impact sur le tissu économique régional, de favoriser le transfert technologique et l’innovation sur le territoire. OT 3 : Améliorer la compétitivité des PME L’innovation est un facteur clé de la compétitivité de l’économie régionale. Le défi de la compétitivité des PME et TPE bretonnes implique une action publique concertée afin de soutenir la création et la transmission d’entreprises, les projets d’investissements des entreprises, les dynamiques collaboratives au sein des secteurs régionaux structurants ou à fort potentiel, la diffusion de l’innovation dans l’écosystème et dans les entreprises, les fonctions stratégiques dans les entreprises, intégrant les grands enjeux de la transition énergétique et écologique. Le lien et la cohérence entre ces deux OT se justifie particulièrement dans la volonté, en Bretagne, de rapprocher les acteurs académiques de la recherche, notamment publique, des entreprises et des enjeux des marchés. L’innovation se situe ainsi à la convergence de ce double enjeu de renforcer les répercussions économiques de la recherche et de hausser la performance et la compétitivité des entreprises. Cet axe présente un lien fort avec la Stratégie UE 2020 – volet croissance intelligente. Cet axe est totalement articulé avec les priorités identifiées dans la S3 bretonne, ainsi qu’avec le Schéma régional de développement économie et d’innovation (SRDEII) et le Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche (SRESR) dont les phases d’élaboration ont été menées conjointement. Il est articulé avec le PO FEADER sur les enjeux liés à l’agriculture et à l’agroalimentaire. Il est articulé avec les préconisations bretonnes pour le FEAMP sur les enjeux liés aux activités maritimes, de pêche et d’aquaculture. Il sera décliné autour de 4 objectifs spécifiques, dans un continuum recherche – innovation – développement économique : OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.1 : Renforcer la compétitivité de la recherche bretonne dans l’espace européen OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.2 : Augmenter la diffusion de l’innovation dans l’économie bretonne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.3 : Améliorer la compétitivité des PME par le soutien à leurs stratégies de développement OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.4 : Renforcer le potentiel productif de la Bretagne 39 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 2 : Développement d’infrastructures de recherche et d’innovation et de capacités pour favoriser l’excellence en R&I et promotion de centres de compétence en particulier dans les domaines d’intéreêt de l’Union (PI 1.1) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.1 : Renforcer la compétitivité de la recherche bretonne dans l’espace européen Les travaux partenariaux contribuant à la définition du Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche ont confirmé l’enjeu majeur pour la Bretagne de développer son potentiel de recherche et son inscription dans l’espace européen et international, source de compétitivité, d’attractivité et de performance économique. La Bretagne a été classée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche comme faisant partie des régions à fort potentiel de recherche. Elle peut s’appuyer sur une recherche privée dynamique (61% des chercheurs) et un fort dynamisme de production scientifique (4,22% des publications nationales avec un doublement entre 2003 et 2009) et de dépôts de brevets. L’effort majeur d’accompagnement financier, notamment public, de la recherche a permis à la Bretagne d’atteindre ces bons résultats. La Bretagne se situe toutefois dans une position charnière, en équilibre entre le groupe de régions les plus dynamiques – hors PACA, Rhône-Alpes et Ile de France – et un groupe intermédiaire ; le positionnement qu’elle a pu atteindre tendrait à se dégrader (positionnement public/privé : 4,7% de la participation française sur le 6ème PCRDT, tendance à la baisse sur le 7ème PCRDT) et les collaborations partenariales internationales, comme mis en exergue dans les travaux préparatoires au schéma régional, accusent une faiblesse relative. L’effort engagé doit donc impérativement se maintenir pour permettre à la Bretagne de rester dans les régions leader au niveau national. Cet accompagnement doit également permettre à la recherche bretonne de renforcer son positionnement à l’échelle européenne et internationale avec des marges de progrès importantes. Le développement de la culture scientifique et technique en Bretagne participe aussi de la réussite de cette action. Deux leviers permettant d’atteindre cet objectif spécifique seront ainsi particulièrement soutenus, en raison de leur fort effet d’entraînement, et de leur caractère mutualisé : - un levier consacré aux investissements et projets de recherche structurants permettant d’accompagnement les grands projets de recherche interdisciplinaires, répondant aux défis de demain. Cette ambition régionale sera articulée avec les 7 domaines stratégiques identifiés dans le cadre de la 40 S3. Ces interventions seront complémentaires d’un effort particulier porté, via le soutien du Fonds Social européen (axe 4 / OS 4.1), à la formation par la recherche au niveau doctoral. - un levier consacré au positionnement de la recherche bretonne dans l’espace européen, en particulier par l’accompagnement d’une plate-forme de projets européens au service de l’ensemble de la communauté scientifique. Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Renforcer la compétitivité de la recherche bretonne dans l’espace européen 13 En cours d’examen : Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référenc e Année de référence Valeur cible13 (2022) Source de l’information Fréquence d’établissement des rapports annuel Nombre de licences (ou brevets) déposées dans les domaines S3 par les entreprises régionales/la boratoires Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. 41 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 2.1.1 de l’objectif spécifique 2.1 : Soutien au développement de l’excellence des infrastructures de recherche 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : Il s’agira de soutenir le développement de la recherche bretonne, son potentiel au service de l’économie régionale et sa visibilité internationale en la dotant d’infrastructures et d’équipements scientifiques à la pointe technologique ; ces équipements permettront le développement de programmes thématiques de recherche pouvant inclure un ou plusieurs partenaires dans un cadre collaboratif. Pourront ainsi être financés, notamment : - l’acquisition d’équipements de recherche ; - les dépenses liées à la mise en œuvre de programmes de recherche - les études et autres démarches immatérielles - les investissements immobiliers, participant directement à l’hébergement des infrastructures de recherche Un suivi spécifique des projets à dimension maritime, notamment ceux participant à la mise en œuvre de la stratégie maritime atlantique sera effectué. les types de bénéficiaires. Sont principalement visés comme bénéficiaires potentiels les porteurs de projets suivants : - Universités et grandes écoles, ainsi que leurs groupements ou établissements associés ; - Entreprises et groupements d’entreprises ; - Collectivités locales et leurs groupements ; - Etablissements publics ; - Etat. Cette liste n’est pas limitative. 42 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Le développement des outils et des compétences dans le secteur de la recherche s’inscrit dans la S3, en cohérence avec le schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche, dans la structuration de projets interdisciplinaires au croisement des secteurs et des technologies, dans la mise en réseau et dans une dynamique collective. La sélection des projets sera effectuée en fonction des critères suivants : - résultats des expertises scientifiques et technologiques préalables - évaluation des retombées attendues sur les secteurs concernés tant au plan de la recherche, de la création de valeur (propriété intellectuelle) que du développement de nouvelles applications et de la valorisation économique potentielle à court et/ou moyen terme - lien avec les pôles de compétitivité intervenant en Bretagne - contribution au développement des interfaces recherche-PME - valorisation de la place des femmes dans la recherche 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 43 2.A.2.5 Indicateur de réalisation Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutien au Indicateur commun 1 : développe - Nb de nouveaux ment de chercheurs travaillant l’excellence dans les infrastructures des de recherche soutenues infrastruct Indicateur commun 2 : - Nb de chercheurs ures de recherche travaillant dans les infrastructures de recherche améliorées Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 14 Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports FEDER (valeurs) Régions développées Annuel FEDER (valeurs) Régions développées Annuel 14 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 44 ACTION SPÉCIFIQUE 2.1.2 de l’objectif spécifique 2.1 : Soutien à l’intégration de la recherche bretonne dans l’espace européen de la recherche 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : Le positionnement de la recherche bretonne à l’échelle européenne est un atout majeur pour le développement de la Bretagne. En outre, le lancement de nouveaux programmes communautaires pour la période 2014-2020, notamment le nouveau programme Horizon2020, exige de la part des communautés de recherche bretonnes un investissement particulier pour a minima maintenir voire accroître leur présence à l’échelle européenne. Plusieurs types d’interventions peuvent y contribuer. Sera ainsi soutenue la mise à disposition de la communauté scientifique de ressources mutualisées permettant de conforter le positionnement des organismes dans l’espace européen de la recherche. L’objectif de ce dispositif est d’accompagner les équipes de recherche, services ou composantes d’établissements d’enseignement supérieur implantés en Bretagne pour encourager et favoriser l’obtention de financements européens de projets de recherche et de formation, tout en contribuant à une bonne insertion dans les réseaux d’appui européens. Ces ressources sont accueillies au sein de l’Université européenne de Bretagne, représentant 28 établissements et plus de 180 unités de recherche. Il s’agira principalement de renforcer cette plate-forme de projets à l’échelle mutualisée de l’ensemble de la communauté scientifique, compte-tenu des résultats atteints depuis son lancement. Les personnes ressources auront pour missions d’assurer une veille ciblée, de former l’ensemble de la communauté scientifique au montage de projets et de l’accompagner dans les démarches, de contribuer à la valorisation des compétences des acteurs bretons de l'enseignement supérieur et de la recherche membres de l’UEB au niveau européen, de favoriser la mise en réseau des acteurs à l’échelle régionale et européenne. Dans le cadre de cet objectif spécifique, il pourra également s’agir de soutenir des initiatives structurées à destination des acteurs de la recherche privée, notamment dans une démarche de mutualisation d’action en lien avec la plateforme précitée. Par ailleurs, compte-tenu de l’effet d’entraînement qu’il permet, le soutien à des chaires de recherche internationales visera à ancrer de façon pérenne de nouveaux partenariats aux échelles européennes et internationales, et développer l’ouverture de la recherche bretonne. 45 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les opérations seront sélectionnées en fonction de leur cohérence avec les besoins de la communauté scientifique et les résultats qu’elles peuvent permettre d’atteindre. A compléter 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutien à Pas d’indicateur l’intégration commun en cours de la d’analyse recherche Exemple : Nombre de bretonne montages de projets dans européens l’espace européen de accompagnés la recherche Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 15 FEDER (valeurs) Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 15 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 46 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 2 : Promotion des investissements des entreprises en R&I et développement des synergies et liens entre entreprises, centre de R&D et enseignement supérieur, en particulier dans le développement de produits et services ; des transferts de technologie, de l’innovation sociale et des applications de services publics, de la stimulation de la demande, des réseaux, des regroupements et de l’innovation ouverte par la spécialisation intelligente, soutien des activités de recherche technologique et appliquée, lignes pilote, actions de validation précoce des produits, des capacités de fabrication avancée et de la première productiondans le domaine des technologies génériques essentielles, et de la diffusion des technologies à des fins générales (PI 1.2) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.2 : Augmenter la diffusion de l’innovation dans l’économie bretonne La Bretagne présente une dynamique d’innovation avérée et une performance dans la « moyenne haute » européenne. En effet, à l’échelle nationale, la Bretagne, 7è PIB régional français, se maintient dans le top 6 des régions innovantes, à la 4è, 5è ou 6è place, selon les indicateurs classiques de recherche et développement et d’innovation (2001-2009) : dépenses intérieures de recherche et développement (DIRD), effectifs de R&D des secteurs publics et privés, publications, dépôts de brevets, montant et nombre de bénéficiaires du crédit d’impôt recherche, lauréats au concours national de création d’entreprises de technologies innovantes... De même, selon la dernière Enquête communautaire sur l’innovation publiée en 2012, la proportion de PME innovantes y est supérieure à ce qui est observé au niveau national (sur 2008-2010). On peut néanmoins constater une intensité d’investissement dans la R&D insuffisante en volume d’une part (8ème rang national et seulement 1,9% du PIB consacré à la R&D) et en variation d’autre part, puisque cet investissement évolue globalement moins vite que dans la majeure partie des autres régions de l’Union. Le cadre stratégique régional de recherche et d’innovation (Volet « S3 » de la SRESR et de la SRDEII) identifie donc plusieurs axes de travail prioritaires pour dynamiser la R&D publique et privée, et transformer notre « potentiel » en richesse. Dans ce cadre, il est proposé de se concentrer sur 3 actions spécifiques : 47 Le soutien à la transformation effective de l’important potentiel public et privé de recherche en valeur économique et en emploi, en appui sur le système régional d’innovation et de transfert de technologies. Cette action cible l’ensemble de la chaîne de valeur du transfert de technologies. Il s’agira de développer des projets de création d’activités nouvelles en lien avec les domaines d’innovation stratégiques bretons mais aussi de préparer l’avenir en permettant l’émergence de nouveaux domaines L’accompagnement des grands programmes structurants de recherche collaborative entre entreprises et laboratoires académiques, porteurs d’effets d’entraînement majeurs pour l’économie bretonne et permettant d’accompagner et d’anticiper les mutations économiques. Le soutien des fonds européens à cette action aura un effet multiplicateur sur la structuration et les orientations de la RDI régionale pour les années à venir. Les projets structurants accompagnés devraient générer des grappes de projets de dimension plus modeste dans les secteurs visés et irriguer ainsi toute l’économie régionale La structuration de la gouvernance et du suivi de la S3 par un système de suivi et de coordination des différents acteurs régionaux autour des domaines d’innovation stratégiques régionaux. Il s’agira aussi de mettre en place une stratégie intégrée des politiques publiques en soutien aux domaines d’innovation stratégiques. Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identification Indicateur Augmenter la diffusion de l’innovation dans l’économie bretonne Place de la Bretagne au niveau national concernant les brevets déposés Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Valeur de référence Régions développées 6ème place Année de référence 2012 Valeur cible16 (2022)17 Source de l’informatio n INPI Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 16 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 17 48 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.1 de l’objectif spécifique 2.2 : Soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur du transfert de technologies au bénéfice de l’économie régionale 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; Le Conseil régional, en lien avec les autres collectivités territoriales, mène une politique volontariste en matière de soutien au transfert de technologies et à l’innovation, confirmée depuis 2007 dans le cadre du CPER. Le système breton repose sur un nombre important et une diversité d’acteurs de terrain, successivement créés et déployés sur l’ensemble du territoire et associés dans une démarche de mutualisation et de réseau. Un tel système doit permettre aux PME d’identifier les infrastructures disponibles et les sources de connaissance et d’expertise régionales, de bénéficier de services de financement, d’échange, de valorisation des connaissances, et d’optimiser les transferts des compétences et les collaborations entre les différents acteurs du développement régional. L’objectif de cette action est de favoriser et d’accélérer le transfert de technologies, en appui sur le système régional en place. Il s’agira notamment de s’appuyer sur les Centres d’Innovation Technologiques de type CDT/CRT/PFT (Cellule de Diffusion Technologique, Centre de Ressource Technologique, Plateforme Technologiques), les groupements d’académiques (SATT – Société d’accélération du Transfert de Technologie, Université Européenne de Bretagne, Pôle de l’Entrepreneuriat Etudiant…) etc., qui forment des rouages essentiels à la diffusion des technologies vers les PME régionales et à la création d’activités technologiques nouvelles en Bretagne. Le soutien des fonds européens à cette action vise à apporter un effet de levier important sur le rythme et le nombre de projets de création d’activités innovantes issus de la recherche publique et privée régionale. Cette action permettra d’accroitre la transformation effective de l’important potentiel public et privé de recherche et d’innovation en valeur économique, sociale et sociétale sur le territoire, au travers du ciblage sur la chaîne de valeur du transfert de technologies. Cette action vise ainsi prioritairement les étapes clés de la création d’activités technologiques nouvelles : - Maturation de la recherche bretonne, en appui sur les outils de valorisation 49 - Ressourcement et structuration des intermédiaires de l’innovation Transfert de technologies vers les entreprises bretonnes et création de jeunes entreprises de technologies innovantes. Outre l’accompagnement de la R&D sur ces étapes clés, il pourra aussi s’agir de permettre les actions garantissant d’une part un flux croissant de projets en amont (veille, sensibilisation, création de dynamiques sectorielles ou thématiques…) et d’autre part une insertion économique plus forte en aval des projets de création d’activités technologiques (expérimentations, …). Il s’agira enfin de contribuer à la structuration des outils de R&D ayant vocation à servir de passerelle entre la recherche académique et l’économie. Les résultats atteints au cours du programme 2007-2013 confirment que le soutien des fonds européens dans ce domaine crée un effet de levier important sur le rythme et le nombre de projets de création d’activités innovantes issus de la recherche publique et privée régionale. En témoigne par exemple le soutien de la maturation de projets innovants sur cette période : 61 projets ont été financés entre 2009 et 2012 ; parmi les projets finalisés à ce jour, 30% ont déjà fait l’objet de transfert de technologie effectif. 21 % ont abouti à la création d’une entreprise. Enfin, un suivi spécifique des projets à dimension maritime, notamment ceux participant à la mise en œuvre de la stratégie maritime atlantique sera effectué. les types de bénéficiaires. Les projets sélectionnés pourront être portés, notamment par : - l’ensemble des acteurs du système régional de transfert de technologies ; - la communauté scientifique ; - des entreprises ou groupes d’entreprises ou d’acteurs économiques. Cette liste n’est pas limitative. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Il convient de conforter, de capitaliser et de donner une nouvelle dimension aux actions initiées sur la période 2007-2013 notamment : - la maturation de projets d’innovation, - le ressourcement et la structuration des CIT, - la mise en place de programmes thématiques visant à faire émerger des projets en amont ou à les développer en aval (R&D privée issue d’un transfert de technologie, expérimentation) 50 Les programmes matériels et immatériels de R&D qui s’inscriront dans le cadre de cette action devront s’appuyer sur l’expertise des acteurs du transfert de technologies en Bretagne. Cet appui permettra de s’assurer de la bonne traduction des besoins exprimés par les industriels vers la recherche, ou de la bonne maturation et adaptation des technologies afin qu’elles trouvent leur place dans l’économie régionale. Le cœur de l’action devra rester centrée sur des projets de R&D visant à maturer des technologies en vue de les insérer dans l’économie régionale. Il sera porté une attention particulière à la création de valeur pour le territoire comme l’objectif de création de start-up de technologies innovantes. Pour les actions d’accompagnement s’adressant directement aux organismes de R&D interfaces, les opérations seront analysées au travers du prisme de la Stratégie Régionale de Recherche et d’Innovation (S3) et de leur effet d’entraînement escompté sur l’économie régionale. Il pourra alors s’agir par exemple de faire le lien avec les programmes collaboratifs structurants de l’action 2.2.2. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutenir Indicateur commun 1 : l’ensemble nb d'entreprises de la chaîne collaborant avec des de valeur du centres de recherche transfert de technologies au bénéfice de l’économie régionale Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 18 FEDER Régions développées (valeurs) Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 18 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 51 Indicateur commun 2 : FEDER Régions développées (valeurs) Annuel Investissements privés complétant un soutien public aux projets dans les domaines de l'innovation ou de la recherche et du développement 52 ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.2 de l’objectif spécifique 2.2 : Accompagner les grands projets structurants de recherche collaborative 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; La recherche collaborative et le développement d’outils d’innovation mutualisés entre entreprises et organismes de formation et de recherche apportent une réponse à la mise en œuvre des stratégies d’innovation, quelle que soit la taille et la nature des acteurs concernés, publics ou privés. Cette démarche répond à plusieurs problématiques : démultiplication de la capacité d’innovation de certains domaines, accession à de nouvelles compétences croisées, meilleure maîtrise des coûts... La connexion directe dans le cadre de projets partagés entre recherche publique et recherche privée permet aussi que les deux types de recherche s’inscrivent dans un processus continu de valorisation et de prise en compte des besoins économiques. On peut aussi constater l’émergence d’externalités positives et de synergies, qui accélèrent le rythme des innovations, et renforcent l’ancrage territorial des acteurs impliqués. L’innovation collaborative vient ainsi nourrir l’excellence collective sur un territoire donné. A ce titre, la Bretagne dispose d’atouts importants comme ses Pôles de compétitivité reconnus et des outils partenariaux associant recherche publique et recherche privée de premier ordre, dont les derniers sont notamment nés du programme national d’investissements d’avenir (Institut de Recherche Technologique B-com, IEED France Energies Marines (FEM), etc.). Outre ces secteurs de R&D d’excellence, la Région mise sur le développement de programmes de R&D collaboratifs dans l’ensemble des domaines d’innovation stratégiques identifiés dans la « S3 ». Il s’agira donc ici d’accompagner directement les entreprises et les organismes d’enseignement supérieur et de recherche régionaux dans le cadre de projets de R&D structurants pour l’économie régionale d’aujourd’hui et de demain. Les programmes viseront ainsi l’ensemble des domaines stratégiques régionaux, incluant les thématiques de l’axe prioritaire 3, sur le volet RDI des projets. Par exemple, les projets issus du Pôle Mer ou de FEM pourront viser la recherche, le développement et l’expérimentation d’énergies marines. Les programmes structurants pourront aussi le cas échéant rechercher des synergies avec des objectifs d’autres fonds structurels en matière de RDI (FEADER, FEAMP), comme par exemple des programmes collaboratifs structurants de l’industrie agroalimentaire bretonne, ou de la recherche agricole (autonomie protéique…) Enfin, il pourra s’agir de créer des pilotes expérimentaux d’envergure mobilisant des compétences croisées d’entreprises et d’organismes de formation et de recherche. 53 Ces projets pourront mobiliser des acteurs d’autres territoires, notamment dans le cadre des Pôles de compétitivité. les types de bénéficiaires. Les projets sélectionnés pourront être portés, notamment par : - l’ensemble des acteurs du système régional de transfert de technologies ; - la communauté scientifique ; - des entreprises ou groupes d’entreprises ou d’acteurs économiques. Cette liste n’est pas limitative. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Expérimenté en fin de programmation 2007-2013, l’accompagnement de projets de recherche collaborative et d’outils de R&D mutualisés au service de ces projets sera ainsi renforcé sur le programme 2014-2020, en lien avec la nouvelle stratégie régionale. En articulation avec la S3 et ses domaines d’innovation stratégiques, cette action ciblera en priorité les grands projets collaboratifs issus des Pôles de compétitivité intervenant en Bretagne, au vu de l’effet d’entrainement des Pôles sur le territoire et au vu de la reconfiguration de cette politique sur leur phase 3 (2013-2018). Les acteurs structurants émergents issus de ces Pôles seront aussi privilégiés (IEED, IRT B-COM etc.). En complément, il s’agira également de créer des dynamiques dans d’autres domaines d’innovation stratégiques, que ce soit en matière de recherche collaborative ou de structuration d’outils mutualisés de R&D. Une attention particulière sera portée à l’anticipation des grandes évolutions structurelles. Ces programmes de R&D collaboratif devront ainsi s’inscrire dans une démarche de développement durable, et d’amélioration de la prise en compte de l’environnement et des ressources naturelles, dans le cadre relatif de l’activité économique concernée. Les synergies et complémentarités entre acteurs du projet devront être explicitées pour les programmes impliquant d’autres régions. Il sera nécessaire de s’assurer du partage des objectifs stratégiques communs et du financement des acteurs extérieurs à la Bretagne par d’autres cofinanceurs. Un suivi spécifique des projets à dimension maritime, notamment ceux participant à la mise en œuvre de la stratégie maritime atlantique sera effectué. 54 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) Numéro d’identification Indicateur (nom de Unité de l’indicateur) mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 19 Accompagner Indicateur commun les grands 1 : nb d'entreprises projets collaborant avec des structurants centres de recherche de recherche collaborative Indicateur commun 2: Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports FEDER (valeurs) Régions développées Annuel FEDER (valeurs) Régions développées Annuel Investissements privés complétant un soutien public aux projets dans les domaines de l'innovation ou de la recherche et du développement 19 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 55 ACTION SPÉCIFIQUE 2.2.3 de l’objectif spécifique 2.2 : Structurer la gouvernance et le suivi de la S3 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : Le Conseil régional a défini un nouveau cadre stratégique pour sa politique de recherche et d’innovation pour la période 2014-2020 au travers de la « S3 », dont les domaines d’innovation stratégiques ont été votés en octobre 2013. Cette stratégie a été construite en appui sur l’agence régionale Bretagne Développement Innovation et en lien avec l’ensemble des acteurs concernés : Etat, réseaux consulaires, organismes de formation et de recherche, entreprises… Il s’agira de conforter, à l’issue de son adoption, un système de gouvernance et de suivi de cette stratégie, dans le prolongement de la Stratégie régionale d’innovation sur la période 2007-2013. Trois objectifs principaux sont identifiés pour cela : Mesurer l’intensité de R&D des différents domaines d’innovation stratégiques et les actions pour les soutenir Nourrir une révision continue et à mi-parcours de la stratégie Evaluer la stratégie définie Les actions visées seront d’une part la structuration des outils de suivi (études, analyses, bases de données…), et d’autre part la coordination de la gouvernance. Le suivi nécessitera en effet d’optimiser les outils existants (bases de données de l’UEB et de BDI…), et la mise en place d’outils pour la collecte et l’analyse pertinente des données sur les grands domaines d’innovation. Il s’agira aussi de renforcer le pilotage par la performance (plus d’appréciation d’impact, moins d’indicateurs d’activité et de moyens) au travers d’un tableau de bord régional. Pour mettre en œuvre ce système de suivi, il est prévu la création d’une instance de gouvernance stratégique de l’innovation dans le cadre de la gouvernance régionale de l’économie et de la recherche. Une approche systémique sera recherchée afin de développer une démarche intégrée des politiques publiques autour des grands domaines d’innovation (innovation, formation, recherche, international, attractivité,…). La gouvernance s’appuiera sur les dynamiques collectives déjà engagées « recherche-formation-entreprises-usagers » et notamment sur la coordination des stratégies de filière. Elle favorisera l’émergence et la structuration des dynamiques encore en gestation. Elle intègrera des représentants des acteurs de l’innovation en Bretagne. les types de bénéficiaires. Les opérateurs ciblés seront, outre le Conseil régional et l’Etat, essentiellement les têtes de réseaux de l’innovation et de la recherche (Université Européenne de Bretagne) ainsi que l’agence régionale 56 Bretagne Développement Innovation dans le cadre de son rôle de coordination et de suivi de la gouvernance de la S3. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les opérations s’inscrivant dans cette action devront répondre aux besoins de structuration et de suivi définis dans le cadre de la gouvernance régionale. Il s’agira aussi de s’assurer de l’efficacité de l’action proposée au regard de l’objectif poursuivi. Le suivi et la coordination de la stratégie régionale devra également faire l’objet d’une évaluation continue. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Structurer Pas d’indicateur la commun en cours gouvernance d’analyse et le suivi de la S3 Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 20 FEDER (valeurs) Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 20 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 57 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3 de l’axe prioritaire 2 : Développement et mise en œuvre de nouveaux modèles d’activités à l’intention des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation (PI 3.2) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.3 : Améliorer la compétitivité des PME par le soutien à leurs stratégies de développement La Bretagne est riche d’un réseau d’acteurs ancien et structuré pour favoriser l’accompagnement des entreprises au bénéfice de leur développement. Cet accompagnement doit se faire prioritairement sur des fonctions stratégiques, d’un point de vue structurel, afin de favoriser l’amélioration de leurs performances de manière durable. La mondialisation de l’économie, la dématérialisation des échanges, l’enjeu d’une économie durable face à la diminution des ressources, les défis posés par les fonctions RH, ainsi que les difficultés du financement de l’activité économique notamment, sont autant de facteurs que les entreprises bretonnes doivent mieux prendre en compte pour adapter leurs process et leurs produits. Ces défis sont d’autant plus prégnants que l’économie bretonne s’appuie sur un réseau très dense de TPE et PME, dans des secteurs traditionnels. Les expériences menées dans le passé ont montré que ces entreprises ne sont pas toujours en mesure de présenter une stratégie définie pour atteindre leurs objectifs de développement et qu’un accompagnement individuel et collectif peut les y aider. On note également une faible structuration des TPE/PME bretonnes sur des fonctions (RH, marketing, export, innovation, …) qui présentent un levier important pour le bon développement de l’entreprise. Parmi les actions à privilégier figurent celles qui réussissent à associer l’ensemble des enjeux du développement durable, il est en effet essentiel de réussir à capitaliser sur la création de valeur permise par des dynamiques sociale et environnementale. Ainsi, les acteurs de l’économie sociale et solidaire dont le poids relatif en Bretagne est supérieur à la moyenne nationale sont parmi les cibles prioritaires, du fait à la fois des valeurs intrinsèques qu’elles portent mais aussi de leurs performances en termes de créations d’emplois ces dernières années. La mobilisation en faveur de ces derniers est d'autant plus utile qu'ils sont fortement positionnés sur des emplois non-délocalisables et contribuent de par leur implantation à l'équilibre territorial breton. 58 De même, toutes les actions permettant la croissance d'entreprises s’inscrivant dans le développement de l’économie circulaire ou souhaitant s’y positionner feront l’objet d’un soutien optimisé. Enfin, la situation énergétique spécifique de la Bretagne nécessite une prise en considération des démarches collectives permettant de produire mieux. Cette approche peut se faire soit via des actions spécifiques, soit par l'intégration de paramètres dédiés dans les actions plus généralistes. En complément de cette entrée structurelle, des thématiques plus larges, peu ou mal appréhendées aujourd’hui par les entreprises, freinent leur développement. C’est notamment le cas de l’international puisque sur le critère taux de PME exportatrices, la Bretagne se situe dans la tranche la plus basse avec seulement 15% des PME, au regard de la moyenne nationale qui atteint 18,9%. C’est également le cas pour des sujets plus nouveaux, comme la responsabilité sociétale des entreprises, le cloud computing, etc… qui nécessitent, compte-tenu de la lenteur de leur imprégnation, un accompagnement particulier. Enfin, les différents secteurs d’activité économique connaissent des évolutions de marché et des rentabilités contrastées. Ainsi, le secteur agroalimentaire de première transformation, traditionnellement amortisseur de crise, est actuellement confronté à de fortes difficultés. De même, le secteur automobile, et son importante activité de sous-traitance, ou le secteur de la construction traversent une période compliquée. Des actions spécifiques pour certaines filières peuvent permettre d’apporter des réponses particulières face à ces chocs économiques, en articulation avec les objectifs retenus au titre de l’axe 4. Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Numéro d’identification Indicateur Améliorer la En cours compétitivité d’examen des PME par le soutien à leurs stratégies de développeme nt Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur cible21 (2022)22 Source de l’informatio n Fréquence d’établisse -ment des rapports A définir 21 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 22 59 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 2.3.1 de l’objectif spécifique 2.3 : Accompagner les leviers de développement prioritaires des entreprises 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : Il s’agira de soutenir les actions collectives accompagnant les entreprises dans leurs réflexions stratégiques, notamment dans le domaine commercial, marketing, ressources humaines, stratégie d’achats et financier. Ces actions pourront également jouer sur les leviers de développement prioritaires comme l’innovation, la RSE, etc. ou être ciblées sur certaines filières économiques. Des actions à l’international pourront également être accompagnées, le diagnostic territorial mettant en exergue le fait que les PME bretonnes représentent un poids limité à l’export. Ces actions viseront prioritairement les entreprises de production, et les entreprises de services aux entreprises de production. Selon l’évolution de la conjoncture et du paysage économique breton, les actions pourront se concentrer sur un secteur industriel économique en particulier. Les opérations soutenues porteront prioritairement sur: - le diagnostic et le conseil, notamment pour accompagner les entreprises dans la définition de leur stratégie de développement, dans toutes leurs dimensions pertinentes, en fonction de leur stade de développement - l’intégration de technologies clés, TIC, nouveaux process industriels, etc - l’intelligence économique, - l’accès aux grands marchés nationaux ou internationaux - la Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises - l’économie « verte » - l’économie sociale et solidaire. les types de bénéficiaires. 60 Les opérations seront principalement portées par les organismes fédérateurs au sein du paysage économique breton : réseau consulaire, fédérations professionnelles, structures/associations en lien avec les entreprises et représentatives de leurs besoins, agences de développement. Elles pourront être portées par des groupements d’entreprises. Elles pourront être également portées par les acteurs de l’économie sociale et solidaire. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les opérations seront sélectionnées à partir des critères ci-dessous : 1- La pertinence du porteur de l’action : légitimité, compétence, savoir-faire, capacité à assurer le succès de l’opération, succès antérieurs, moyens pour porter à bien l’opération, dont moyens humains, reconnaissance-crédibilité du porteur par les entreprises, 2- L’équilibre entre les apports financiers des entreprises et les apports de fonds publics, ainsi que la qualité du partenariat public-privé, 3- L’adéquation entre l’ambition sur le nombre d’entreprises bénéficiaire de l’action et la réalité terrain, 4- La qualité de la prestation proposée 5- La capacité à comprendre et à répondre aux besoins des entreprises 6- La capacité à faire monter en compétences les chefs d’entreprises, et à travailler de façon collective. 7- La capacité à conduire une action dans des délais adaptés 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) 61 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de Unité de l’indicateur) mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 23 Accompagner Indicateurs les leviers de communs : développement prioritaires des - Nb d'entreprises soutenues dans le entreprises cadre de l’action FEDER Régions développées (valeurs) Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel - Nb d'entreprises ayant bénéficié d’accompagnements financiers dans le cadre de l’action - Nb d'entreprises bénéficiant d'un soutien non financier dans le cadre de l’action - Investissements privés complétant un soutien public aux PME (subventions) - Investissements privés complétant un soutien public aux PME (hors subventions) 23 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 62 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4 de l’axe prioritaire 2 : Soutien à la capacité des PME à participer aux processus de croissance dans les marchés régionaux, nationaux et internationaux, et aux processus d’innovation (PI 3.4) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2.4 : Renforcer le potentiel productif de la Bretagne Touchée plus tardivement que nombre de régions françaises et européennes par la crise économique, la Bretagne voit son modèle industriel s’affaiblir en raison de plusieurs facteurs convergents, dont trois particulièrement prégnants. Premièrement, ses filières traditionnelles d’emploi sont très directement impactées par l’effet de la crise, estimé à 19 000 pertes d’emplois salariés depuis 2008, dont 6000 pour la seule année 2012 au niveau régional. Au premier trimestre 2013, la dégradation de l’emploi reste plus importante qu’au niveau national (-1,1 % sur un an, contre -0,7% au niveau national) et concerne tous les secteurs d’activité et l’ensemble des départements. Dans ce cadre, le poids important des grands groupes donneurs d’ordre et de la sous-traitance dans ces secteurs est source de vulnérabilité, le tissu industriel breton étant fortement dépendant de 4 secteurs clés (IAA, construction et réparation navale, industrie automobile et TIC) représentant 58% de l'emploi dont 39% pour les seules Industries Agro-Alimentaires. La Bretagne est en effet la 2ème région industrielle la moins diversifiée. D’autres secteurs socles peuvent être soumis à des contraintes fortes, comme l’économie touristique (37 000 ETP, 1600 structures d’hébergement et près de 1500 restaurants). Deuxièmement, la structuration de son modèle productif, assis sur de nombreuses TPE/PME est fragilisé par l’enjeu de la transition démographique. 1 entreprise sur 4 est concernée par la transmission/reprise à l’échéance 2020. 7700 entreprises de 5 à 200 salariés, et 9 300 entreprises artisanales seront à reprendre d’ici 2020 en Bretagne (Sources CCIB et CRMA). Troisièmement, les entreprises doivent faire face depuis plusieurs années à une accentuation de leurs difficultés à mobiliser les financements nécessaires à leur développement dans les différentes phases clés de leur vie. Le développement des outils d’ingénierie financière en faveur de la création, du développement et de la reprise des PME bretonnes fait partie des priorités régionales en matière de développement économique, confirmé dans la SRDEII. La Région confirme que les outils d’ingénierie financière haut et bas de bilan à fort effet de levier (investissement par dotation de fonds de garanties, prêts d’honneur, capital investissement …) qu’elle développe avec ses partenaires contribuent à répondre aux besoins financiers des entreprises. L’action de la Région qui a fortement étoffé ces outils au cours de ces dernières années, vise à assurer un continuum du 63 financement et de l’ensemble de ses soutiens pour accompagner les projets viables à toutes les étapes de leur vie, de la création jusqu’à la transmission d’entreprise. Les fonds européens ont un fort effet de levier à jouer sur l’ensemble de ces facteurs qu’il est nécessaire d’appréhender de manière complémentaire et dans une vision intégrée de la vie des entreprises. Cet objectif spécifique vise donc à maintenir, sinon conforter, globalement le socle productif breton en accompagnant à la fois la création d’activité, le soutien aux phases de développement des entreprises, l’appui dans les périodes particulières de difficultés qui exigent des investissements de redéploiement ou de diversification, notamment dans certains secteurs d’activité et in fine, un accompagnement aux enjeux de la transmission des entreprises existantes. Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Numéro d’identification Indicateur Renforcer le potentiel productif de la Bretagne A préciser Unité de mesu re Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur cible24 (2022)25 Source de l’informatio n Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel Exemple : Part des emplois « industriels et services aux entreprises » par rapport aux emplois totaux 24 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 25 64 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 2.4.1 de l’objectif spécifique 2.4 : Renforcer les leviers financiers mobilisables à toutes les phases sensibles de la vie des entreprises 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : Le Conseil Régional, en lien avec ses partenaires, conduit depuis plusieurs années une politique volontariste de soutien aux entreprises, notamment via les outils d’ingénierie financière. Elle se concrétise par l’analyse des besoins des entreprises, l’adaptation permanente des outils existants lorsque la situation le demande, et la création de nouveaux outils lorsqu’il y a un besoin identifié (exemple le fonds interrégional Grand Ouest Capital amorçage a ainsi récemment été créé en partenariat avec 2 autres Régions, et avec mobilisation de fonds privés, pour les projets ambitieux). C’est ainsi que la Région Bretagne a développé des partenariats pérennes, notamment avec OSEO sur la dimension « garanties des emprunts bancaires », ou avec la Caisse des Dépôts sur des dispositifs de prêts d’honneur. La création récente de BPIfrance doit donner une nouvelle impulsion au développement économique des territoires. Dans ce cadre, la Région Bretagne sera particulièrement attentive aux outils mobilisables pour accompagner cette dynamique nouvelle. Une volonté particulière sera donnée à la visibilité, la rapidité et la simplicité d’accès à l’offre pour les chefs d’entreprise. L’objectif est ainsi d’accompagner le développement des entreprises bretonnes, afin de pérenniser les emplois sur le territoire, notamment par le recours à des outils d’ingénierie financière, privilégiés pour des raisons d’efficacité et de gestion des fonds publics. Les actions retenues accompagneront les entreprises aux stades les plus délicats de leur vie, là où le marché privé est le plus en retrait. Les actions pourront porter sur le soutien à la « création » d’entreprises, la « transmission » d’entreprises, ou les différentes phases de développement. Elles pourront être adaptées à certains secteurs d’activité spécifiques de l’industrie bretonne. En complément de ces interventions au moyen d’outils d’ingénierie financière, et compte-tenu de la situation économique en Bretagne et de la structuration de son industrie, les acteurs économiques de certaines filières, notamment touchés par les mutations économiques, peuvent nécessiter des interventions publiques plus directes, dans des phases transitoires leur permettant d’adapter leurs outils de production aux nouveaux marchés. 65 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les opérations d’ingénierie financière seront sélectionnées sur les critères suivants : - leur capacité à maximiser l’effet levier des financements publics pour faciliter l’accès aux financements des entreprises ; - la priorité sera donnée aux segments les moins couverts « naturellement » par le marché (comme l’amorçage), pour maximiser l’effet incitatif et les chances de succès des projets d’innovation ; - leur capacité à accompagner les entreprises dans la durée, spécifiquement sur les temps de fragilité auxquels elles sont soumises (création, développement et transmission) ; - leur contribution au développement des TPE et PME en soutenant l’accroissement de leur performance pour leur permettre de créer de l’emploi pérenne ; - leur capacité à adapter les dispositifs aux besoins des entreprises en proposant une palette d’outils complémentaires en haut et bas de bilan (prêts d’honneur, garanties et fonds propres) ; - leur capacité à développer un continuum de financement solide par les partenariats, entre financeurs publics et privés optimisés. Les principes directeurs pour les aides directes sont en cours d’analyse et seront précisés ultérieurement. Un suivi spécifique des projets à dimension maritime, notamment ceux participant à la mise en œuvre de la stratégie maritime atlantique sera effectué. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) La réalisation prochaine d’une étude ex-ante dont la Région Bretagne assurera la maîtrise d’ouvrage, en partenariat avec BPI France, permettra d’identifier les éventuels manques existants dans la chaîne du financement des entreprises régionales ou les optimisations à apporter aux outils existants, afin de définir des priorités d’intervention : création de nouveaux outils et/ou renforcement des outils existants, optimisation des partenariats existants. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 66 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Renforcer les leviers financiers mobilisables à toutes les phases sensibles de la vie des entreprises Indicateur (nom de l’indicateur) Indicateurs communs : - Nb d'entreprises soutenues Unité de mesu re Fonds Catégo rie de région Valeur cible (2022) 26 FEDER Régions (valeurs) développée s Source de l’infor mation Fréquence d’établissem ent des rapports Annuel - Nb d'entreprises bénéficiant de subventions - Nb d'entreprises bénéficiant d'un soutien financier autre que des subventions - Nb de nouvelles entreprises bénéficiant d'un soutien - Investissements privés complétant un soutien public aux PME (subventions) Investissements privés complétant un soutien public aux PME (hors subventions) 26 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 67 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 2 (article 87, paragraphe 2, point b, v) En cours de définition Tableau 6 : Cadre de performance de l’axe prioritaire (par fonds et catégorie de région) Étape de mise en œuvre, indicateur financier, de réalisation ou de résultat Unité de mesure, le cas échéant Fonds Catégorie de région Valeur intermédi aire pour 2018 Valeur cible finale (2022) Source Explication de la de pertinence de l’indicateur, le cas échéant l’infor mation Il est possible d’ajouter des informations qualitatives concernant la mise en place du cadre de performance [7 000 caractères maximum espaces compris, soit environ 2 page] 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 2 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) En cours de définition Catégories de région et de fonds Tableau 7 : Dimension 1 Domaine d’intervention Code € Par exemple, pour le FEDER : lesTableau régions10 moins Tableau 8: Tableau 9: : développées Tableau 11 : Dimension 2 Forme de financement Code montant € montant Dimension 3 Territoire Code € montant Dimension 6 mécanismes de mise en œuvre territoriale Code € montant Dimension 7 Thème secondaire FSE27 (uniquement Code FSE) € montant Tableau 12 : Dimension 8 Objectif thématique (FEDER/Fo nds de cohésion) Code € montant 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique pour l’Axe 2, incluant, si nécessaire, des actions visant à renforcer la capacité administrative des autorités impliquées dans la gestion et le contrôle des programmes et de leurs bénéficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). En cours d’analyse. 27 L’objectif est, entre autres, d'obtenir une information quantifiée sur la contribution du FSE aux objectifs thématiques indiqués dans l'article 9, paragraphes 1 à 7 du RPDC. 68 AXE PRIORITAIRE 3 : SOUTENIR LA TRANSITION ENERGETIQUE, ECOLOGIQUE ET LA PRESERVATION DES RESSOURCES EN BRETAGNE 2.A.0 Explication, le cas échéant, de la mise en place d’un axe prioritaire couvrant plus d’une catégorie de région, plus d’un objectif thématique ou plus d’un fonds (article 87, para graphe 1 du RPDC) Le Conseil régional et l’ensemble de ses partenaires se sont engagés pour s’inscrire au premier rang des régions éco-pionnières, autour de trois principes intimement interdépendants : - garantir un accès durable des Bretons à des ressources naturelles préservées et des ressources énergétiques durables, par des actions de maîtrise, de diversification et de sécurisation ; - accompagner les mutations de la société bretonne en privilégiant un système de développement bas-carbone dans un contexte global de lutte contre le changement climatique ; - maintenir les grands équilibres environnementaux d’une région particulièrement riche, tant sur la zone littorale qu’intérieure. Engager une transition économique et écologique constitue un défi majeur car la Bretagne fait partie des territoires régionaux les plus attractifs mais elle est aussi exposée à des fragilités : - sa forte pression démographique qui est une richesse pour un territoire, mais aussi un facteur de fragilité potentielle si la pression est mal maîtrisée, sur les disponibilités foncières et les habitats naturels, - sa dépendance énergétique, - sa périphéricité, son caractère péninsulaire et l’étalement de son habitat qui l’exposent à des contraintes fortes en matière de déplacements intra- et interrégionaux. La Bretagne voit par ailleurs dans les enjeux de la transition écologique et énergétique une opportunité majeure de développement d’activités productives nouvelles. Elle en fait donc un levier de son développement économique. L’axe prioritaire 3 concentre trois objectifs thématiques (4, 6 et 7) qui visent à soutenir la réduction des émissions de gaz à effet de serre et promouvoir la biodiversité en Bretagne : L’objectif thématique 4 constitue l’objectif prioritaire de l’axe 3. 69 Eu égard à la très forte dépendance énergétique de la Bretagne, malgré une production d’énergie renouvelable en hausse et une forte mobilisation régionale, le soutien au développement des énergies renouvelables apparaît primordial pour la Bretagne. En matière d’efficacité énergétique, l’appui au développement d’un plan pour un bâti durable est également prioritaire pour la réduction des gaz à effet de serre. Le transport constituant, après l’agriculture, le deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre en Bretagne, la promotion du transport plus durable est retenue comme une priorité majeure de cet axe. Cet enjeu est particulièrement déterminant en Bretagne, compte tenu du caractère péninsulaire de son territoire et du défi que représente son désenclavement. Ce choix explique que soient retenues, de manière très complémentaires, deux priorités d’investissements dans les OT 4 et 7 autour de ces enjeux. Il s’agira dans ce cadre de soutenir le développement de systèmes de transports innovants en milieux urbains et ruraux, de favoriser la diffusion de la grande vitesse dans les territoires et de favoriser une logistique efficace et sobre, intégrant tous les modes de transports, notamment le maritime. La protection de l’environnement et de la biodiversité (OT 6) sont intimement liés à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre du fait des services éco-systémiques rendus par l’environnement. Or en Bretagne, il existe d’importants besoins relatifs à la connaissance, à l’éducation, à la préservation, la restauration, la gestion du patrimoine naturel et de la continuité écologique de type trame verte et bleue. Cet axe est totalement articulé avec les priorités identifiées dans le SRCAE (Schéma régional climat air énergie) breton, le Pacte Electrique Breton et le SRCE (Schéma régional de cohérence écologique ou trame verte et bleue). Il est parfaitement en cohérence avec l’axe 2 du Programme opérationnel (Développer la performance économique de la Bretagne par le soutien à la recherche, l’innovation et aux entreprises). Il est également articulé avec le Programme de Développement Rural breton (en cours de rédaction) en ce qui concerne la protection des ressources et la biodiversité et avec la charte des espaces côtiers bretons sur les enjeux liés aux activités maritimes ainsi que les préconisations bretonnes pour le FEAMP pour la pêche et l’aquaculture. L’Axe 3 regroupe les objectifs spécifiques rattachés aux priorités d’investissement sélectionnées parmi les Objectifs thématiques 4, 6 et 7, dans une vision intégrée de la mise en œuvre de l’ensemble de l’intervention au bénéfice du développement durable de la Bretagne. OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.1 : Augmenter la part des énergies renouvelables en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.2 : Réduire l’empreinte carbone du bâti en Bretagne OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.3 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu urbain 70 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.4 : Réduire l’empreinte carbone des services de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu rural OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.5 : Identifier et mettre en œuvre les trames vertes et bleues en Bretagne 71 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 3 : Promotion de la production et de la distribution de sources d’énergie renouvelable (PI 4.1) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.1 : Augmenter la part des énergies renouvelables en Bretagne La Bretagne approuvera son Schéma régional climat, air, énergie (SRCAE) à la fin de l’année 2013. Elle y a inscrit des objectifs à 2020 et 2050 qui ont pour dessein de définir une transition bas carbone. Il s’agit ainsi : de réduire les consommations énergétiques à 2020 et 2050 respectivement de – 26% puis - 60% par rapport à l’année de référence 2005 ; de réduire les émissions de gaz à effet de serre à 2020 et 2050 respectivement de -17% puis -52% par rapport à l’année de référence 2005 ; de développer les énergies renouvelables de manière significative avec des objectifs en puissance installée et en production à 2020 et 2050 : Des objectifs spécifiques sont ainsi fixés pour l’éolien terrestre, la méthanisation, le bois énergie, le solaire photovoltaïque, la valorisation énergétique des déchets ménagers et l’hydroélectricité. Dans le domaine des énergies marines, ces objectifs sont respectivement pour l’éolien marin ancré et flottant de 1000MWe puis 2100MWe et pour l’hydrolien et l’énergie marémotrice de 250MWe puis 340 MWe ; La Stratégie régionale de développement économique et d’innovation (SRDEII) est en cours de finalisation. En articulation et cohérence avec les objectifs du SRCAE, elle identifie déjà le développement des activités de production des énergies renouvelables, notamment marines, comme un domaine d’innovation stratégique prioritaire. La situation énergétique bretonne est paradoxalement propice à la mise en œuvre d’une transition bas carbone. Péninsule géographique et électrique, elle connait une croissance de ses pointes de consommations électriques supérieure à la moyenne nationale qui fait peser un risque croissant chaque hiver d’écroulement du système sur la péninsule (black out). Inscrit dans le Pacte électrique breton qui engage les acteurs bretons, l’enjeu de sécurisation des approvisionnements et du système électrique de la Bretagne offre l’opportunité d’investir lourdement dans le développement des énergies renouvelables, tant dans la mise en place à grande échelle des appareils de production, que dans le développement de prototypes et démonstrateurs sur de nouvelles technologies ou sur des systèmes optimisés. Il y a un véritable enjeu à développer une filière 72 industrielle qui, en profitant des caractéristiques de la Bretagne, sera prompte à se positionner à l’international. La stratégie bretonne se résume à quatre priorités. Priorité 1 : Une dynamique de développement des énergies marines en Bretagne est engagée, tant sur les volets du développement énergétique, que sur celui du développement d’une filière industrielle forte. Les énergies marines sont positionnées comme investissement prioritaire : il s’agit d’un axe de développement économique fort permettant la diversification du tissu industriel des activités maritimes. Priorité 2 : Le Pacte électrique breton inscrit également l’objectif de développement de solutions d’intégration et d’optimisation des productions renouvelables dans les réseaux dans un souci d’optimiser le rapport production/consommation et de valoriser des gisements locaux d’énergies renouvelables. Priorité 3 : La Bretagne offre également de fortes potentialités en matière de valorisation des gisements de biomasse. Des travaux en faveur de la structuration de la filière bois-énergie et le développement d’une filière méthanisation innovante (meilleur efficacité, injection dans les réseaux gaz, etc.) sont engagés. Priorité 4 : Les autres énergies renouvelables, en particulier solaire et éolien terrestre, font l’objet de travaux d’accompagnement spécifiques. C’est la combinaison des différents systèmes qui permettra à la Bretagne de progressivement sécuriser ses approvisionnements, renforcer son autonomie énergétique et de diminuer son empreinte carbone. 73 Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Augmenter la part des énergies renouvelables en Bretagne Producti on en GWh des énergies renouvel ables Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) GWh Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur 28 cible (2022) 29 Source de l’informatio n GIP Bretagne Environne ment Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 28 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 29 74 ACTION SPÉCIFIQUE 3.1.1 de l’objectif spécifique 3.1 : Soutenir le développement des capacités de production et de distribution des énergies renouvelables en Bretagne 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Dans le cadre du Schéma Régional Climat, Air, Energie en cours d’élaboration, et pour atteindre les objectifs quantitatifs spécifiques fixés pour tous les types d’énergies renouvelables, seront soutenues les actions permettant : - de mobiliser le potentiel éolien terrestre, soutenir l’émergence et le développement des énergies marines, mobiliser le potentiel éolien offshore, accompagner le développement de la production électrique photovoltaïque, favoriser la diffusion du solaire thermique, soutenir et organiser le développement des opérations de méthanisation, soutenir le déploiement du boisénergie. Seront par exemple financés : - des actions de sensibilisation, d’information, de diffusion des expériences, d’animation et de structuration autour de ces objectifs des études, diagnostics, actions d’observation… la mise en œuvre de projets et expérimentations pilotes (technologiques, nouveaux modèles de développement économiques…), sites de démonstration, sites d’essai,… des actions d’accompagnement de développeurs un soutien aux investissements matériels - de développer les capacités d’intégration des productions d’énergies renouvelables Plusieurs types d’actions sont envisagés : - mise en oeuvre de plates-formes régionales et de projets démonstrateurs pilotes de réseaux intelligents et distribués (smarts grids) et de stockage de l’énergie - diffusion des expériences de référence au sein de réseaux d’acteurs de l’énergie et des télécommunications - actions de sensibilisation en direction des consommateurs 75 - déploiement d’opérations du type Vir’Volt à l’ensemble de la Bretagne les types de bénéficiaires. Collectivités et leurs groupements Etablissements et organismes publics Entreprises Coopératives Exploitations agricoles Chambres consulaires, organismes professionnels Associations… 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) D’un point de vue général, seront soutenues toutes les démarches permettant de mieux structurer les filières liées à ces domaines, développer les méthodologies d'évaluation du potentiel de leur développement, renforcer le dispositif de soutien des projets participatifs et citoyens, mieux informer les citoyens et acteurs des enjeux… Les opérations devront s’inscrire dans le cadre des schémas stratégiques régionaux : Schéma régional climat, air, énergie, Schéma régional éolien, plan biogaz, … Des procédures d’appel d’offres ou appel à projets sont envisagées. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) A déterminer 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) 76 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutenir le Indicateur commun 1 : développe ment des - capacité additionnelle capacités de production d’énergie renouvelable en MW de production et de distributio n des énergies renouvelab les en Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 30 FEDER Régions développées (valeurs) Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 30 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 77 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 3 : Soutien à l’efficacité énergétique, à la gestion intelligente de l’énergie et à l’utilisation des énergies renouvelables dans les infrastructures publiques, y compris les bâtiments publics, et dans le secteur du logement (PI 4.3) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.2 : Réduire l’empreinte carbone du bâti en Bretagne L’ensemble des bâtiments, parcs résidentiel et tertiaire, constitue un secteur de réduction des consommations énergétiques et donc d’émissions de gaz à effet de serre significatif puisqu’il représente le premier secteur consommateur d’énergie finale (43%) et le troisième en émission de GES, à niveau équivalent avec celui des transports (25%). La croissance de la consommation d’électricité est en Bretagne deux fois supérieure à la moyenne nationale. Dans le Schéma régional climat, air, énergie (SRCAE) qu’elle s’apprête à adopter, la Bretagne a identifié cet enjeu et fixe des objectifs de réduction des émissions des gaz à effet de serre pour le bâti : -38% en 2020 et -78% en 2050 pour le bâti résidentiel et -45% en 2020 et -59% en 2050 pour le bâti tertiaire. De même, des objectifs de réduction des consommations énergétiques sont fixés : -38% en 2020 et -81% en 2050 pour le bâti résidentiel et -27% en 2020 et en 2050 pour le bâti tertiaire. Efficacité énergétique passive : C’est pourquoi la Bretagne, qui figure parmi les 8 Régions françaises pilotes partenaires du Plan bâtiment durable national, est mobilisée dans l’élaboration d’un plan d’actions avec l’ensemble des partenaires de la filière d’ici 2014. Face à une population en constante augmentation (+25 000 hbts/an d’ici à 2030), la Bretagne va devoir construire davantage. Elle va devoir aussi, et surtout, rénover un parc immobilier vieillissant et énergivore, qu’il s’agisse des logements sociaux mal isolés ou des très nombreuses maisons individuelles chauffées à l’électricité, véritables « passoires thermiques ». Pour ce qui concerne le logement, public et privé, le Plan bâtiment durable de la Bretagne, articulé avec le plan de rénovation énergétique de l’habitat, s’inscrit dans la démarche nationale qui vise à réhabiliter 1 000 000 de logements par an. Le SRCAE, en reprenant cet objectif national, fixe pour objectif 45 000 logements réhabilités par an en Bretagne. La rénovation thermique du logement est également un axe majeur du Pacte électrique breton et de son volet « maîtrise de l’énergie ». Elle représente par ailleurs un enjeu majeur de développement économique pour une filière représentant près de 80 000 emplois. 78 Efficacité énergétique active : En matière d’efficacité énergétique, les besoins en investissement pour le développement des smart-grids, identifiés au sein de la Conférence bretonne de l’énergie et du climat sont notamment : - l’optimisation de la maitrise de la demande d’énergie et de l’efficacité énergétique via la mise en place d’une gouvernance « de la donnée de consommation » - le développement des territoires via la mise en place de boucles énergétiques locales - la spécialisation de la filière économique bretonne des smart-grids sur des segments porteurs - la mise en chantier avec les gestionnaires des réseaux électriques et gaziers d’un grand smartgrid breton - la structuration de programmes de recherche sur les smart-grids (voir axe 2) Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Réduire l’empreinte carbone du bâti en Bretagne Consom mation d’énergi e finale Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Ktep Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur 31 cible (2022) 32 Source de l’informatio n GIP Bretagne Environne ment Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 31 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 32 79 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 3.2.1 de l’objectif spécifique 3.2 : Réhabiliter le parc de logement résidentiel et tertiaire et promouvoir la création de nouveaux bâtiments basse consommation 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Plusieurs types d’actions sont envisagés pour : - Favoriser l’intégration des énergies renouvelables et compléments thermiques dans les programmes de construction et de réhabilitation du parc de logement social - Soutien aux opérations exemplaires (relatives aux logements, lotissements, quartiers à très basse consommation, lauréats AMI, …) - actions de sensibilisation, de diffusion et d’intégration des bonnes pratiques dans les réseaux (Cluster,…) et les projets -… - Favoriser l’intégration des énergies renouvelables et compléments thermiques dans les programmes de construction et de réhabilitation du parc des bâtiments publics - Soutien aux investissements relatifs aux opérations de réhabilitation énergétique - Soutien à la création d’outils de pilotage des patrimoines publics (ex : gestion technique du bâtiment…) - études et audits énergétiques - action de sensibilisation, d’information notamment des usagers des bâtiments tertiaires réhabilités et neufs -… 80 - Favoriser l’intégration des énergies renouvelables et compléments thermiques dans les opérations de réhabilitation de l’habitat privé en copropriété - études et audits énergétiques émanant des copropriétés - Soutien aux investissements relatifs à des opérations de réhabilitation énergétique -… - Développer les utilisations et les comportements vertueux des usagers dans les bâtiments - actions d’observation des comportements, de sensibilisation, d’information, de diffusion des bonnes pratiques - actions pilotes, projets expérimentaux (Ex : Vir’Volt, Track O’Watt, EcoWatt) -… les types de bénéficiaires. Collectivités et leurs groupements Etablissements et organismes publics Bailleurs sociaux Syndics de copopriétaires Entreprises Chambres consulaires, organismes professionnels Associations… 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les opérations devront s’inscrire dans le cadre des schémas stratégiques régionaux comme le Schéma régional climat, air, énergie, Plan Bâtiment durable, plan de rénovation énergétique de l’habitat … Des procédures d’appel à projets sont envisagées. 81 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) A définir 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Réhabiliter Indicateurs communs : le parc de logement - nb de logements résidentiel bénéficiant de et tertiaire l'amélioration de leur classement énergétique et Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 33 FEDER (valeurs) Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel promouvoi - baisse de la r la création de consommation nouveaux d'énergie primaire des bâtiments bâtiments publics (kWh/an) basse consommat 33 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 82 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3 de l’axe prioritaire 3 : Promotion des stratégies de développement à faible émission de carbone pour tous les territoires, notamment les zones urbaines, incluant la promotion de la mobilité urbaine durable multi-modale et les mesures appropriées en matière d’adaptation (PI 4.5) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.3 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu urbain Le SRCAE de la Bretagne fixe l’objectif de réduction de l’empreinte carbone du secteur des transports, qui est le deuxième secteur régional par la consommation d’énergie (34%) et le 2ème émetteur de gaz à effet de serre (25%), dont les 2/3 sont associés au transport de voyageurs et 1/3 au transport de marchandises. Le mode routier absorbe 87% de l’énergie consommée par les déplacements de personnes et génère 90% des émissions de gaz à effet de serre. La consommation d’énergie fossile pour les déplacements contribue également à la dégradation de la qualité de l’air. Les transports constituent en Bretagne le 1er secteur émetteur d’oxydes d’azote (NOx) et le 2ème de dioxyde de carbone (CO2) et de particules. Chaque breton réalise en moyenne 3,5 déplacements quotidiens contre 3,1 à l’échelle nationale. La voiture individuelle constitue le mode de déplacement principal pour les trajets quotidiens (72%), proportion plus élevée en Bretagne que la moyenne nationale (64,8%). Plus encore pour le motif domicile-travail, l’usage de la voiture individuelle est prépondérant (81,7% voiture conducteur). En contrepartie, l’usage des transports en commun est sous-représenté en Bretagne que ce soit pour les déplacements du quotidien pour le motif travail (2,2% pour les transports collectifs urbains en Bretagne contre 11,9% en France métropolitaine, 0,5% pour le train en Bretagne contre 1,4% en France métropolitaine) ou pour les déplacements longue distance (part modale du train de 12,3% en Bretagne contre 17,7% en France Métropolitaine). Cette mobilité plus forte des Bretons par rapport à la moyenne nationale couplée à une part modale plus élevée de la voiture particulière en Bretagne place l’objectif d’une mobilité durable au centre des priorités d’actions à l’horizon 2020. 83 Cet objectif de mobilité durable doit permettre de soutenir plusieurs leviers complémentaires. Il s’agit notamment : - d’apporter des réponses alternatives à la voiture sur la totalité d’un déplacement jusqu’au dernier kilomètre, qui est souvent déterminant dans un choix modal. A ce titre, développer et faciliter l’usage de modes de rabattement et de diffusion notamment depuis/vers les gares (modes actifs, transports en commun (TC), parkings de rabattement) constitue un enjeu essentiel pour favoriser l’usage des TC, que ce soit pour les déplacements du quotidien ou pour les déplacements occasionnels longue distance. Le développement des Pôles d’Echanges Multimodaux sur le territoire breton constitue à cet égard une armature équilibrée pour favoriser l’atteinte de ces objectifs. - de développer et promouvoir les transports décarbonés et/ou alternatifs à la route, en zones urbaines mais également en zones rurales, en prenant en compte les enjeux des liaisons urbain/rural ; - Le soutien au développement des nouvelles technologies et des véhicules sobres, en lien avec le Plan véhicule vert (PVV), contribuera également à l’atteinte de cet objectif. L’ensemble de ces enjeux doivent être appréhendés au regard de la situation géographique de la région, péninsulaire et périphérique et du défi de son désenclavement. 84 Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton, notamment en milieu urbain Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur 34 cible (2022) 35 Source de l’informatio n Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 34 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 35 85 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 3.3.1 de l’objectif spécifique 3.3 : Soutenir le développement de l’inter et de la multi-modalité 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Pour atteindre l’objectif de réduction de l’empreinte carbone du secteur des transports notamment sur le volet voyageurs, le nécessaire transfert modal de la route vers des modes alternatifs se traduira par une forte augmentation des trafics notamment ferroviaires en Bretagne et concomitamment par un développement des offres de transports publics ou modes doux, en particulier du TER. Le nombre de montées/descentes (TER+TGV) par gare va être multiplié par 1,5 à 2,3 selon les sites d’ici 2020. Pour répondre aux hausses de trafic attendues et créer les conditions d’un véritable transfert modal, des travaux d’aménagement sont nécessaires sur une dizaine de sites en Bretagne afin d’une part, de redimensionner les gares et d’autre part de traiter ces nœuds comme de véritables points d’échanges multimodaux facilitant l’accessibilité à la gare par tous les modes de transport. Il convient ainsi dans le cadre des projets de PEM (pôle d’échange multimodal) de : - reconfigurer le bâtiment voyageur (accueil, attente, ventes, services, information…) pour faire face au développement de trafic attendu, - développer l’intermodalité (TGV/TER, transports collectifs routiers urbains/ départementaux / régionaux, voitures, taxis, modes doux), - optimiser l’offre en stationnement et rechercher des solutions alternatives, - améliorer la sécurité des accès et des dessertes, l’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite et intégrer les contraintes d’urbanisme. Les sites concernés par cette démarche PEM sont Rennes, Saint Brieuc, Guingamp, Morlaix, Brest, Quimper, Lorient, Auray, Vannes, Redon et Vitré. La prise en compte de l’attractivité de ces gares, qui s’étend bien au-delà des limites des agglomérations, est essentielle pour organiser un système de transport qui dépasse les frontières du périmètre des transports urbains sur des territoires de type métropolitain comme sur des 86 agglomérations de taille plus modeste via l’amélioration de la chaine des déplacements urbain/rural. Cette action s’inscrit ainsi dans un objectif de diffusion de la grande vitesse aux territoires. les types de bénéficiaires. Collectivités territoriales et leurs groupements Etablissements publics et les sociétés d’économie mixte Les entreprises partenaires de collectivites … 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) - projet associant les différentes Autorités Organisatrices de Transports desservant le secteur - projet global portant sur l’amélioration de la connexion entre tous les modes de transports de rabattement/diffusion vers un lieu d’intermodalité tel que les gares ferroviaires (modes actifs – vélo, marche à pied ; transports collectifs, voitures) - projet devant être mis en œuvre rapidement pour offrir une réelle alternative à la voiture suite à l’arrivée de la LGV prévue en 2017 et accompagner le développement du TER. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) 87 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutenir le A préciser développe ment de l’inter et de la multimodalité Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 36 FEDER (valeurs) Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 36 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 88 ACTION SPÉCIFIQUE 3.3.2 de l’objectif spécifique 3.3 : Soutenir le développement des Transports en commun en site propre et de systèmes de transports innovants 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; L’amélioration de l’intermodalité train / transport collectif urbain constitue un levier essentiel du transfert modal mais implique un haut niveau de performance des transports collectifs notamment en termes de fréquence et de régularité ainsi que des produits tarifaires intermodaux volontaristes. Les projets de TCSP, en particulier lorsqu’ils renforcent l’intermodalité avec le train, mais aussi avec les réseaux de transport collectif départementaux et régionaux, apportent une réponse crédible aux enjeux de report modal. Ces projets doivent renforcer l’attractivité des réseaux de transports collectifs et ainsi permettre un développement durable de l’agglomération. Des systèmes de transports innovants, reposant sur des modèles économiques nouveaux, notamment avec le développement de l’usage de véhicules électriques, peuvent aussi contribuer à l’objectif de réduction de l’emprunte carbone des transports urbains. Des initiatives pourront être soutenues, en lien avec le plan véhicule vert Bretagne. Seront financées par exemple : - Etudes, dépenses de maîtrise d’ouvrage - Equipements et travaux d’aménagements -… les types de bénéficiaires. Collectivités territoriales et leurs groupements Etablissements publics et les sociétés d’économie mixte Les entreprises partenaires de collectivités, … 89 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) - projet de TCSP assurant la desserte des équipements urbains structurants, notamment la gare TGVTER dans une logique de chaine globale de transport et de solution de bout en bout. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Soutenir le Indicateur commun: développe ment des Longueur totale de Transports nouvelles lignes ou en commun lignes améliorées de tramway ou métro en site Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 37 FEDER (valeurs) Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel propre et de systèmes de transports innovants 37 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 90 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4 de l’axe prioritaire 3 : Elaboration de systèmes de transport respectueux de l’environnement et à faibles émissions de carbone incluant le transport fluvial et maritime, les ports, les liens intermodaux, les infrastructures aéroportuaires, pour promouvoir une mobilité durable locale et régionale (PI 7.3) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.4 : Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques sur le territoire breton hors zones urbaines Le secteur des transports est le deuxième secteur régional par la consommation d’énergie (34%) et le deuxième émetteur de gaz à effet de serre (25%), dont les 2/3 sont associés au transport de voyageurs et 1/3 au transport de marchandises. Sa dépendance aux énergies fossiles est prégnante, ce qui fragilise d’autant l’économie en raison de la périphéricité de la région. Chaque breton réalise en moyenne 3,5 déplacements quotidiens contre 3,1 à l’échelle nationale. Cet objectif doit permettre de soutenir plusieurs leviers complémentaires. Il s’agit notamment : - de développer et promouvoir les transports décarbonés et/ou alternatifs à la route, notamment en zones rurales, en prenant en compte les enjeux des liaisons urbain/rural et les spécificités des îles ; - de maîtriser les flux, organiser les trajets et développer le report modal vers des modes décarbonés, notamment le transport maritime et ferroviaire. La modernisation des infrastructures portuaires, y compris le Port de Brest en lien avec l’enjeu de développement d’une filière industrielle liées aux énergies marines, est une condition forte de la capacité de la Bretagne à développer des modes de transport alternatifs à la route. - d’optimiser la gestion durable et diffuser l’innovation technologique au sein des entreprises de transports des marchandises Le soutien au développement de systèmes de transports innovants et propres, incluant de nouvelles technologies, reposant sur des modèles économiques nouveaux et valorisant le véhicule électrique, en lien avec le Plan véhicule vert Bretagne (VVB), contribuera également à l’atteinte de cet objectif. 91 Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Réduire l’empreinte carbone des systèmes de transport et logistiques en Bretagne hors zones urbaines A préciser Unité de mesure Catégorie de région (selon les cas) Régions développées Valeur de référence Année de référence Valeur 38 cible (2022) Source de l’informatio n 39 Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) 38 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 39 92 ACTION SPÉCIFIQUE 3.4.1 de l’objectif spécifique 3.4 : Soutenir le développement de systèmes de transports et logistiques performants et innovants 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Types d’actions qui pourraient être soutenues : - Le développement de l’inter- et de la multi-modalité dans les territoires, qui pourrait intégrer : - la planification stratégique, - le financement des investissements d’aménagement et d’équipement. - Le développement de systèmes de transports de personnes innovants, reposant sur des modèles économiques innovants, intégrant le développement de la mobilité décarbonée qui pourrait intégrer : - les dépenses d’études et d’ingénierie, - le financement des investissements d’aménagement et d’équipement. - Le développement de systèmes de transports logistiques innovants, qui pourraient intégrer : - les dépenses d’études et d’ingénierie, - le financement des investissements d’aménagement et d’équipement. - La modernisation portuaire permettant le développement du trafic de marchandises et, notamment pour le port de Brest de favoriser le développement de la plate-forme pour l’accueil d’une filière industrielle des EMR les types de bénéficiaires. Collectivités territoriales et leurs groupements Etablissements publics et les sociétés d’économie mixte Les entreprises partenaires des collectivités, … 93 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) A définir 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022)40 l’indicateur) Soutenir le A préciser développem ent de systèmes de transports et logistiques performants et innovants Source de l’informatio n Fréquence d’établisse ment des rapports (valeurs) 40 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 94 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 5 de l’axe prioritaire 3 : Protection et restauration de la biodiversité, protection et restauration des sols et promotion des services éco-systémiques, y compris Natura 2000 et les infrastructures vertes 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3.5 : Identifier et mettre en œuvre les trames vertes et bleues en Bretagne Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020, et des directives « Habitats, faune, flore » et « Oiseaux », la France s’est engagée à accentuer son effort pour : - le renforcement des connaissances et l’expertise sur la biodiversité - l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies territoriales pour la biodiversité - la mise en œuvre de la Trame verte et bleue - le rétablissement du fonctionnement des écosystèmes (objectif d'Aichi) et l'atteinte du bon fonctionnement des milieux naturels et du bon état de conservation des espèces Ce qui passe en particulier par le bon fonctionnement du réseau Natura 2000, la mise en œuvre de la stratégie nationale de création d’aires protégées, ainsi que la gestion et l’entretien des différentes catégories d’espaces protégés (Parcs nationaux et réserves naturelles), le développement des compétences en matière de génie écologique et la préservation des paysages, la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion des poissons migrateurs amphihalins. La Bretagne a la chance de posséder un patrimoine naturel exceptionnel et particulièrement diversifié (70 espèces faunistiques et 176 floristiques remarquables), reconnu comme un élément fort de son identité, un capital économique et une source de nombreux services pour ses habitants. Soumis à des pressions croissantes et multiples, la qualité de son patrimoine naturel reste néanmoins précaire (2ème plus forte baisse nationale des populations d’oiseau entre 2001 et 2009 ; impact des espèces invasives ; artificialisation des sols +30% entre 1992 et 2009). La Trame verte et bleue constitue l’infrastructure naturelle du territoire breton, sur laquelle doit s’inventer un aménagement durable, en faveur de la préservation de la biodiversité à partir d’une organisation économe de l’espace. Le Schéma régional de cohérence écologique constitue le cœur du dispositif en termes d'identification des enjeux régionaux et de planification de l'action, mais toutes les échelles territoriales ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre de la Trame verte et bleue. 95 Le Schéma régional de cohérence écologique en cours d’élaboration, est un des 3 projets phares du Grenelle de l'Environnement. Il vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire régional pour que les espèces animales et végétales puissent assurer leur survie. L’analyse de la trame verte et bleue bretonne a abouti à l’identification de grands ensembles de perméabilité, de corridors écologiques et de réservoirs de biodiversité couvrant près de 26% du territoire breton. Le bon fonctionnement de l'infrastructure verte et bleue en Bretagne pourra en particulier être atteint par une connaissance accrue et partagée du patrimoine naturel, par la mobilisation des outils de protection et de gestion du patrimoine naturel (parcs naturels régionaux, parcs naturels marins, réserves naturelles, Natura 2000, sites du conservatoire du littoral, espaces naturels sensibles...), par la prise en compte du schéma dans les outils de planification territoriale (SCOT, PLU, SAGE) favorisant une utilisation économe de l'espace et valorisant les services rendus par la nature, et par l’accompagnement des pratiques agricoles, forestières, de pêche et d'élevages marins compatibles avec la préservation de la nature, en particulier celle dite « ordinaire ». Tableau 3 : Indicateurs de résultats spécifiques au programme, pour le FEDER/Fonds de cohésion (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Un indicateur de résultats si possible, deux au maximum, devrait être utilisé pour chaque objectif spécifique. Numéro d’identifica- Indicateur tion Identifier et mettre en œuvre les trames vertes et bleues en Bretagne Surface régionale préservée Unité de mesure % Catégorie de région (selon les cas) Régions développé es Valeur de référence Année de référence Valeur 41 cible (2022) 42 Source de l’informatio n GIP Bretagne Environ nement Fréquence d’établisse -ment des rapports annuel 41 Dans le cadre du FEDER et du Fonds de cohésion, les valeurs cibles peuvent être qualitatives ou quantitatives. Si la règle du N+3 est adoptée entre le Conseil et le Parlement européen, l’année de référence pour les valeurs cible des indicateurs devra être 2023. 42 96 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 3.5.1 de l’objectif spécifique 3.5 : Connaître le patrimoine naturel, l’observation et la diffusion des données 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Il s’agit, à travers cette action, de favoriser la connaissance du patrimoine naturel en Bretagne et des services rendus par celui-ci, élément clé pour les acteurs publics et privés dans leurs décisions d'aménagement, de développement ou d'investissement et, plus généralement, de diffuser l'information environnementale auprès de chaque citoyen, lui permettant d'être acteur de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine naturel. Pour cela, les actions menées par le Conservatoire botanique national de Brest, compétent sur la région Bretagne, et le GIP Bretagne environnement seront particulièrement soutenues. Il s'agira notamment de soutenir : - les actions de renforcement et de diffusion de la connaissance du patrimoine naturel menées par le Conservatoire botanique national de Brest et le GIP Bretagne environnement ou réalisées par d’autres opérateurs et organisations - les actions menées dans le cadre de l’Observatoire de la biodiversité et du patrimoine naturel en Bretagne ; -… les types de bénéficiaires. Le conservatoire botanique national de Brest et le GIP Bretagne Environnement Collectivités territoriales et leurs groupements Les associations Les établissements publics … 97 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Les actions sélectionnées devront être cohérentes avec : - le SRCE - le cadre d’intervention des contrats Nature thématiques - des atlas de la biodiversité dans les communes, - des plans nationaux d'actions en faveur des espèces menacées et des études et inventaires « Habitats, Faune, Flore » 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Indicateur (nom de l’indicateur) Connaître Surface régionale le inventoriée * patrimoine naturel, l’observati on et la diffusion des données Unité de mesure Fonds Catégorie de région Valeur cible (2022) 43 % FEDER ? Régions développées Source de l’informat ion Fréquence d’établisse ment des rapports GIP Bretagne Annuel Environnem ent 43 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 98 ACTION SPÉCIFIQUE 3.5.2 de l’objectif spécifique 3.5 : Préserver, restaurer et promouvoir l'infrastructure verte et bleue du territoire breton 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants et, le cas échéant, indiquer : les principaux groupes cibles ; les territoires spécifiques ciblés ; Au regard des bénéfices attendus aussi bien pour la biodiversité que pour les citoyens, la Bretagne souhaite investir fortement dans la préservation, la restauration et la promotion de son infrastructure verte et bleue. Pour cela, les fonds communautaires seront mobilisés pour développer une planification stratégique innovante en la matière et pour réaliser des actions améliorant directement l'état de conservation des écosystèmes constituant cette infrastructure verte et bleue. A travers le Schéma régional de cohérence écologique – trame verte et bleue, l’Etat et le Conseil régional déclinent au niveau des territoires, la mise en œuvre d’une stratégie de préservation et de reconquête des continuités écologiques (réservoirs de biodiversité et corridors écologiques) qui consiste à : Soutenir une planification stratégique innovante des actions de préservation, de restauration et de promotion de l'infrastructure verte et bleue du territoire breton et renforcer les outils d'accompagnement. Il s’agit notamment de soutenir : - des actions innovantes en matière de plans de protection et de gestion des continuités écologiques, de prise en compte de ces enjeux dans les documents d'aménagement de l'espace, de promotion des services rendus par les écosystèmes supports de l'infrastructure verte et bleue du territoire breton ; - les actions menées par le Conservatoire régional des espaces naturels de Bretagne. Soutenir les actions sur les écosystèmes constituant l'infrastructure verte et bleue du territoire breton. Il s’agit, par exemple, de soutenir : - la mise en œuvre du plan d'actions stratégique du Schéma régional de cohérence écologique ; - la mise en œuvre du plan de gestion des poissons migrateurs des cours d'eau bretons ; - la mise en œuvre des plans de protection et de gestion des réservoirs de biodiversité et des aires marines protégées ; - les actions de restauration des corridors écologiques à toutes les échelles du territoire breton ; 99 - les actions visant à améliorer la qualité et la diversité des paysages, renforçant l'infrastructure verte et bleue du territoire breton, y compris celles menées dans le cadre des Opérations Grands Sites. Des opérations spécifiques sur les espaces côtiers et littoraux pourront être soutenues, dans un objectif de gestion intégrée, selon des modalités d’appels à projets. les types de bénéficiaires. Collectivités territoriales et leurs groupements Parcs naturels régionaux et réserves naturelles Associations Etablissements publics … 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Opérations menées en cohérence avec le SRCE. Les opérations pourront être sélectionnées dans le cadre d’appels à projets. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) 100 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro d’identification Préserver, restaurer et promouvoir l'infrastruct ure verte et bleue du territoire breton Indicateur (nom de l’indicateur) Unité de mesure Catégorie de région Fonds Source de l’informat ion Valeur cible (2022) 44 Indicateur commun : ha surface d’habitat ayant bénéficiée d’un soutien pour améliorer la conservation en ha FEDER (valeurs) Régions développées Fréquence d’établisse ment des rapports Annuel 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 3 (article 87, paragraphe 2, point b, v) Identifier les étapes de mise en œuvre et, le cas échéant, les indicateurs financiers et de réalisation et, le cas échéant, les indicateurs de résultat45 qui serviront de valeur intermédiaire et de valeurs cibles pour le cadre de performance conformément à l’article 19, paragraphe 1 et à l’annexe xx (tableau 6) (par axe prioritaire, réparties par fonds et catégorie de région, lorsque l’axe prioritaire concerne plus d’un fonds ou plus d’une catégorie de région). Tableau 6 : Cadre de performance de l’axe prioritaire (par fonds et catégorie de région) Étape de mise en œuvre, indicateur financier, de réalisation ou de résultat Unité de mesure, le cas échéant Fonds Catégorie de région Valeur intermédi aire pour 2018 Valeur cible finale (2022) Source Explication de la de l’infor mation pertinence de l’indicateur, le cas échéant 44 Dans le cadre du FSE, cette liste comprend les indicateurs de réalisation communs pour lesquels une valeur cible a été définie. 45 L’article 87 du texte de compromis ne fait pas référence aux indicateurs de résultat intégrés dans le cadre de performance. Toutefois, conformément à l’annexe du projet de compromis relatif au RPDC fixant les attentes pour le cadre de performance, les indicateurs de résultat sont inclus dans le cadre de performance. Sur la base de l’article 20 du texte de compromis du RP¨DC, les indicateurs de résultat inclus dans le cadre de performance ne sont pas pris en compte aux fins de l’article 20, paragraphes 3 et 4 du RPDC. 101 Il est possible d’ajouter des informations qualitatives concernant la mise en place du cadre de performance [7 000 caractères maximum espaces compris, soit environ 2 page] 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 3 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) Décrire les catégories d’intervention, en fonction de la nomenclature adoptée par la Commission européenne. Ventiler, de manière indicative, le soutien de l’Union européenne (tableaux 7 à 12). Catégories de région et de fonds Par exemple, pour le FEDER : lesTableau régions10 moins Tableau 8: Tableau 9: : développées Tableau 11 : Tableau 7 : Dimension 1 Domaine d’intervention Code € Dimension 2 Forme de financement Code montant € montant Dimension 3 Territoire Code € montant Dimension 6 mécanismes de mise en œuvre territoriale Code € montant Dimension 7 Thème secondaire FSE46 (uniquement Code FSE) € montant Tableau 12 : Dimension 8 Objectif thématique (FEDER/Fo nds de cohésion) Code € montant 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique pour l’Axe 3, incluant, si nécessaire, des actions visant à renforcer la capacité administrative des autorités impliquées dans la gestion et le contrôle des programmes et de leurs bénéficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). A préciser 46 L’objectif est, entre autres, d'obtenir une information quantifiée sur la contribution du FSE aux objectifs thématiques indiqués dans l'article 9, paragraphes 1 à 7 du RPDC. 102 AXE PRIORITAIRE 4 : DEVELOPPER LES COMPETENCES EN LIEN AVEC L’ECONOMIE BRETONNE ET SECURISER LES PARCOURS PROFESSIONNELS Concernant le champ de l’éducation et de la formation, la Région Bretagne concentrera l’intervention des fonds européens sur deux priorités d’investissement permettant de répondre à sa volonté d’accompagner les publics vers l’emploi par la formation. Elle visera ainsi à accroître l’insertion des individus sur le marché du travail par l’élévation de leurs niveaux de qualification en lien avec les besoins de ce marché. Elle souhaite également répondre à l’émergence de nouveaux besoins liés à l’accélération des innovations pour lesquels l’attrait de l’excellence doit être renforcé. Ces interventions sont complémentaires des Axes prioritaires 1, 2 et 3. INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 1 de l’axe prioritaire 4 : Amélioration de la qualité, de l'efficacité et de l'ouverture de l'enseignement supérieur et équivalant, afin d'accroître la participation et les hauts niveaux de qualification (PI 10.2) Cet investissement prioritaire sera mis en œuvre en Bretagne en visant deux objectifs spécifiques qui doivent permettre de manière convergente d’accroître l’accès à l’offre de formation supérieure et la qualité de l’enseignement et de la recherche scientifique, dans la perspective d’une élévation générale du niveau des compétences régionales. 103 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.1 : Développer le vivier de doctorants en Bretagne Le développement des compétences dans le secteur de la recherche s’inscrit pleinement dans le cadre du schéma régional d’enseignement supérieur et de recherche. Aussi, la Région Bretagne souhaite appuyer son intervention en favorisant le développement de programmes thématiques de recherche liés à la S3, pouvant inclure un ou plusieurs partenaires dans un cadre collaboratif et en accroissant le soutien à la formation par la recherche pour renforcer le potentiel de développement scientifique. Constats : La région se caractérise par une proportion plus importante d’étudiants dans le supérieur court, avec 19% des effectifs contre 15% au niveau national. Les effectifs au niveau Master et plus sont ainsi en deçà de la moyenne française. Le schéma régional se donne comme objectif d’élever le niveau de qualification des jeunes ; augmenter le premier niveau des forces de recherche sur le territoire, que représentent les doctorants, est un des moyens pour y parvenir. Résultats attendus : - Conforter les secteurs de recherche et le niveau d’excellence ; - Développer une offre de formation initiale dédiée à la recherche (Master recherche, doctorat) de très haut niveau, en cohérence avec le développement économique régional ; - Favoriser l’orientation des ingénieurs et des étudiants vers les formations doctorales. 104 OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.2 : Développer l’ingénierie pédagogique innovante La Région Bretagne souhaite contribuer à la diffusion des savoirs construits par la recherche et à leur appropriation par ceux qui ont la responsabilité de former les enseignants, mais également par l'ensemble des acteurs œuvrant dans le champ de l'action éducative de haut niveau. Aussi, l’ambition régionale déclinée dans son SRESR, vise à développer un campus numérique à vocation internationale, élément d’une stratégie au service de l’ensemble de l’appareil universitaire breton. La Bretagne se caractérise par une répartition dense de sites universitaires sur son territoire puisque pas moins de 49 établissements répartis sur 11 sites y sont dénombrés ; atout en termes de diffusion des savoirs et des technologies et d’aménagement équilibré, cette répartition doit cependant s’accompagner d’outils innovants pour maintenir un équilibre et une qualité des formations. Cette mise en réseau de l'ensemble des sites universitaires bretons est en effet nécessaire pour renforcer la mutualisation des ressources tout en maintenant un maillage territorial de l'ESR en Bretagne. Le développement d’un réseau numérique à ultra haut-débit pour les sites universitaires, engagé dès 2008, offre la structure de réseaux indispensable pour engager les universités et grandes écoles bretonnes sur la voie d’une véritable offre régionalisée d’e-enseignement. Constats : - L’objectif national fixé est que 100% des cours soient disponibles en ligne dans les prochaines années, réel enjeu d’attractivité internationale ; - L'UEB, unissant les forces des universités, écoles, centres hospitaliers et organismes de recherche, constitue un acteur majeur de la formation et de la recherche, avec plus de 70 000 étudiants ; - La Bretagne bénéficie d’une filière numérique d’excellence, retenue comme l’un de ses domaines d’innovation stratégiques dans sa S3. Résultats attendus : - Accompagner la mise en place d’une infrastructure de communication collaborative bretonne ; Permettre le succès du Campus numérique par un développement des usages et de formations adaptées. 105 Tableau 4 : Pour le FSE : Indicateurs de résultats communs pour lesquels une valeur cible a été fixée et indicateurs de résultat spécifiques aux programmes correspondant à un objectif spécifique (par priorité d’investissement répartis par catégorie de région) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Numéro d’identification P.I 10.2 Numéro d’identification Objectif cible O.S OS.41 Elévation du niveau d’éducation 10.2 OS 4.2 Structuration et émergence modules innovants en ligne Développement des usages Indicateur de résultats spécifique Catégorie de Unité de mesure Indicateur de (S.1), et commun avec une cible région de l’indicateur réalisations quantitative commun utilisé comme référence Régions plus Nombre Résultat immédiat spécifique : Nombre de développées soutenance à 3 participants ans Nombre de chercheurs-euses concernées : ayant soutenu sa thèse à l’issue de son projet de recherche. Régions plus Nombre de Résultat immédiat : Plus haut développées participants niveau en - Personnes obtenant une sortie* certification au terme de leur participation : personnes qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui ont obtenu un diplôme au terme de leur participation au projet financé par le FSE (le résultat formel d’un processus d’évaluation et de validation obtenu). Indicateur ventilé par niveau dedeladéfinition CITE et par niveau Régions plus En cours développées En cours de définition Régions plus développées Année de Valeur cible* Source de l’information Valeur Unité de de mesure pour référence 3 (2022) référen ce référence et cible xx % % xxxx xx % - Observatoire Régional des Enseignements Supérieur en Bretagne (ORESB) xx % % xxxx xx % Fréquence d’établissement des rapports Logiciel AMETHIS (Accès Multi-établissement aux thèses, et au suivi des doctorants-docteurs) - Extranet Recherche (Conseil Régional de Bretagne) xx % % xxxx xx % 1/an xx % % xxxx xx % 1/an * CITE 2011 : Description Niveau Niveau 0 Éducation de la petite enfance Niveau 4 Niveau 1 Primaire Enseignement secondaire (premier cycle) Niveau 5 Enseignement post-secondaire nonsupérieur Enseignement supérieur de cycle court Niveau 6 Licence ou équivalent Niveau Niveau 2 Description Niveau Description Niveau 6 Master ou équivalent Niveau 7 Doctorat ou équivalent 106 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement ACTION SPÉCIFIQUE 4.1.1 de l’Objectif spécifique 4.1 Soutien aux projets de recherches doctorales 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants : La Région Bretagne souhaite proposer un dispositif cofinancé avec le FSE, destiné à soutenir financièrement les étudiants bretons inscrits en 3ème cycle d’études supérieures en les incitant à poursuivre un cycle doctoral de recherche ; ces projets de recherches s’inscrivent dans des thématiques prioritaires d’excellence et de visibilité régionale, nationale et européenne, en cohérence avec la S3. Ainsi, l’établissement de recherche soumet au financement de la Région et du FSE un groupe de projets leur permettant de répondre à un certain nombre d’enjeux sociétaux impliquant des efforts prioritaires de recherche. En cohérence avec les réflexions stratégiques nationale et européenne, notamment dans le cadre de la feuille de route Horizon 2020, l’objectif poursuivi est d’apporter aux acteurs territoriaux de nouvelles perspectives, et de soutenir les équipes de recherche bretonnes sur des emplois de haute qualification. Sont considérés comme éligibles, les projets de thèse débutant à compter de la rentrée universitaire 2014 et successivement pendant la durée du programme, pour une période maximale de 3 ans, correspondant à trois années universitaires. les principaux groupes cibles (bénéficiaires ultimes) : - Pour les doctorants : les étudiants dont le sujet de recherche doctorale porte sur l’une des thématiques prioritaires. les territoires spécifiques ciblés : - les projets concernent exclusivement un étudiant qui réalise ses études doctorales sous la tutelle et/ou au sein d’un établissement implanté en Bretagne (sauf cas particulier des thèses sous cotutelles internationales ou cofinancées par d’autres Régions). les types de bénéficiaires (directs) : - les établissements publics d’enseignement supérieur implantés en Bretagne, disposant d’activités de recherche ; - les grands organismes publics de recherche implantés en Bretagne - les écoles supérieures de droit privé bénéficiant d’agréments ministériels pour la délivrance de diplômes de niveau master minimum et d’agréments pour la conduite d’activités de recherche scientifique. 107 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Un appel à projets annuel est lancé par la Région, les projets étant par la suite contractualisés avec les établissements. L’aide régionale est forfaitaire (allocation unique annuelle) et est destinée à couvrir uniquement les coûts salariaux des étudiants-es en thèse. Le principe du mode de financement alternatif est en cours d’analyse. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Les opérations soutenues concernent exclusivement le financement d’allocations doctorales. Les allocataires doivent être bénéficiaires d’un contrat doctoral, qui leur confère le statut de salarié. Pour bénéficier de cette allocation doctorale, le candidat doit être admis à s’inscrire en doctorat et avoir obtenu un « master » à l’entrée dans le projet. Les indicateurs ont été retenus en cohérence. 108 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro Numéro d’identific d’identifica a-tion -tion PI 10.2 OS 4.1 Action 4.1.1 Indicateur de réalisation Unité de mesure avec une cible de l’indicateur quantitative Fonds Catégorie de région Valeur cible 3 (2022) Personnes exerçant un emploi, y compris les indépendants Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur (CITE 5 à 8) : Diplôme de enseignement supérieur (niveaux III, II et I) Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Source de l’information Extranet Région Fréquence d’établissement des rapports 1/an 109 ACTION SPÉCIFIQUE 4.2.1 de l’objectif spécifique 4.2 Soutien à l’ingénierie de formation innovante 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants Dans le cadre de la loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche, la Région Bretagne souhaite favoriser l’articulation entre la recherche et la formation, afin de permettre un enrichissement réciproque des acteurs. En outre, à destination des étudiants en formation initiale et des professionnels en formation continue, la communauté de formation et de recherche constituée autour de l’Université Européenne de Bretagne disposera à partir de 2014 d’une infrastructure de communication collaborative baptisée C@mpus numérique, unique en Europe et répartie sur le territoire breton. Cette infrastructure offre l’opportunité de déployer une offre de e-enseignement innovante. Ainsi, l’établissement support soumettra au financement de la Région et du FSE un projet de création de pôle d’ingénierie de formation innovante, dont la mission sera dédiée exclusivement au développement de ces usages, en formant des enseignants-chercheurs pour la création de modules innovants en ligne, en permettant la création de nouveaux diplômes (cohabilitation, double compétence…), etc. Le campus numérique breton pourra ainsi décliner une offre forte et connectée, en interne comme en dehors du territoire breton. Activités principales, en lien avec la S3, pouvant être soutenues : - Organiser la logistique des actions de formation en liaison avec les intervenants des différentes composantes et partenaires associés au projet. Structurer et diffuser l’offre de formation sur les différents dispositifs de formation continue et les systèmes de validation des parcours. Accompagner les équipes d’enseignants-chercheurs dans la création de nouvelles formations. - Sont considérés comme éligibles, les projets de pôle d’ingénierie de formation innovante débutant à compter de la rentrée universitaire 2014. les principaux groupes cibles : - Enseignants-chercheurs et étudiants (bénéficiaires indirects) Equipe projet - Chef de projet 110 - Ingénieurs pédagogiques les territoires spécifiques ciblés : - les projets concernent exclusivement des établissements implantés en Bretagne. les types de bénéficiaires (directs) : - L'UEB (UNIVERSITE EUROPEENNE DE BRETAGNE) ET SES MEMBRES. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Moyens qui lie la Région à l’UEB visant à définir les actions mutualisées au sein de l’UEB, un comité de pilotage relatif à l’ingénierie pédagogique innovante est institué et participe à la définition des opérations. L’aide régionale pourra couvrir les coûts salariaux des équipes projet. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement), répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro Numéro d’identif d’identifica ica-tion -tion PI 10.2 OS 4.2 Indicateur de réalisation avec Unité de mesure une cible quantitative de l’indicateur En cours d’analyse Fonds Catégorie de région FSE Région plus développée Valeur cible 3 (2022) Source de l’information Fréquence d’établissemen t des rapports Action 4.2.1 111 INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 2 de l’axe prioritaire 4 : Amélioration de l'accès à l'éducation et la formation tout ou long de la vie, mise à niveau des aptitudes et compétences de la main d’œuvre, amélioration de l’utilité des systèmes d’éducation et formation pour le marché du travail, y compris l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnelle et la création et le développement de systèmes de formation et d’apprentissage sur le lieu de travail, comme la formation par alternance (10.3) 2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats escomptés (article 87, paragraphe 2, point b, i et ii) OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4.3 : Répondre aux besoins en emplois et en qualifications de l’économie régionale pour anticiper ses évolutions au moyen de formations qualifiantes adaptées Conformément aux orientations définies dans le cadre du CPRDF, et au regard des enjeux forts relatifs à l’adaptation des compétences en Bretagne, la Région souhaite agir en faveur d’un meilleur accès à la qualification en s’inscrivant dans un objectif d’élévation générale du niveau de qualification. Son action en faveur de l’accès à la qualification participe au développement économique, en pleine cohérence avec les objectifs de la SRDEII, sociétal et environnemental de la Bretagne, en apportant une réponse adaptée aux besoins en emplois et en qualifications de l’économie régionale. Aussi, la politique de formation et de qualification doit permettre de conforter les activités « socles » de l’économie régionale, afin de valoriser les savoir-faire existants et accompagner les mutations en cours, mais également répondre aux besoins générés par les activités émergentes, porteuses de développement durable et garantes d’un développement équilibré et pérenne de la Bretagne. Elle favorise également une plus grande sécurisation des parcours, notamment grâce à une actualisation des connaissances et des savoir-faire améliorant l’accès au marché du travail, et participe à l’objectif national d’élévation des niveaux de qualification en cours de vie professionnelle. Constats : - Activité économique : de grandes filières bretonnes fortement exposées et fragilisées ; un modèle de développement qui se heurte à des crises majeures dans ses secteurs de spécialisation (agriculture, pêche, IAA, automobile, navale…) et à d’importantes mutations structurelles. Des enjeux de diversification et de renouvellement. 112 - Demande d’emploi : la Bretagne enregistre une hausse sensible de son taux de chômage (9,1% au 1er trimestre 2013). Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi progresse plus rapidement qu’au niveau national, soit un écart de 2 points (+ 11,8% pour les catégories A et + 11,3% pour les catégories A, B et C- données à juillet 2013). Les jeunes représentent 17,2% de la demande d’emploi, leur nombre augmentant de 12% sur un an. A relever également le poids des demandeurs d’emploi de 50 ans et plus (21% de la DEFM catégorie A), qui enregistre la plus forte augmentation sur un an. Enfin, la demande d’emploi de longue durée, après une hausse sensible, touche désormais 39,5% des demandeurs d’emploi. - Précarité de l’emploi des jeunes : en dehors des jeunes en formation, un jeune actif sur cinq est en recherche d’emploi et autant occupe un emploi à temps partiel. - Taux de sortie sans qualification : 2,7% des jeunes sortent chaque année sans qualification du système éducatif, c’est-à-dire avant la fin du collège ou en 1ère année de CAP ou BEP. 43% de la population bretonne est non diplômée et 51% des actifs n’ont aucune qualification professionnelle. Résultats attendus : - apporter une réponse aux besoins en emplois et en qualifications de l’économie régionale (notamment ses 4 secteurs socles, mais aussi les filières émergentes & le secteur des services) et en accompagnement de ses évolutions, y compris sur les enjeux de transition énergétique et écologique. - favoriser l'élévation générale du niveau de formation et de qualification de tous les publics, et notamment, des jeunes afin de sécuriser l'emploi et favoriser la mobilité professionnelle ; - contribuer à la sécurisation des parcours et accompagner les mobilités professionnelles au niveau de l’ensemble du territoire breton. 113 Tableau 4 : Pour le FSE : Indicateurs de résultats communs pour lesquels une valeur cible a été fixée et indicateurs de résultat spécifiques aux programmes correspondant à un objectif spécifique (par priorité d’investissement répartis par catégorie de région) (article 87, paragraphe 2, point b, ii) Numéro Numéro d’identific d’identific ation ation P.I PI 10.3 Objectif cible Indicateur de résultats communs, avec une cible quantitative O.S OS 10.3.1 Elévation du niveau Résultat immédiat : de qualification - Personnes suivant des études ou une formation au terme de leur participation : cet indicateur fait référence à un changement dans la situation des participants au terme de leur participation par rapport au moment où ils ont rejoint le projet financé par le FSE (le participant ne suivant ni études, ni formation au moment immédiat de prendre Résultat : part au projet Accès à l’emploi Personnes obtenant une certification, qualification au terme de leur participation : personnes qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui ont obtenu un diplôme ou une certification au terme de leur participation au projet financé par le FSE (le résultat formel d’un processus d’évaluation et de validation obtenu). Indicateur ventilé par niveau de la CITE et par Résultat immédiat : - Personnes exerçant un emploi au terme de leur participation : chômeurs ou personnes inactives qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui exercent un emploi, y compris en tant qu’indépendant, immédiatement après avoir quitté le projet financé Catégorie de région Unité de Indicateur de Valeur de Unité de Année de Valeur cible 3 mesure de référence mesure pour référence réalisations (2022) l’indicateur commun utilisé référence et comme cible référence Régions plus Nombre de développées participants Nombre personnes entrées en formation xx % % xxxx xx % Source de l’information INSEE, SIRENE Fréquence d’établissement des rapports 1/an CRMA Bretagne DARES CEREQ Pôle Emploi Extranet Région Régions plus Nombre de développées participants Plus haut niveau en sortie : xx % % xxxx xx % 1/an xx % % xxxx xx % 1/an Cite 4 à 6* Régions plus Nombre de développées participants Nombre de personnes exerçant un emploi, y.c. indépendant 114 Numéro Numéro d’identific d’identific ation ation P.I O.S 10.3 10.3.1 Objectif cible Accès à l’emploi Indicateur de résultats communs, avec une cible quantitative Résultat à six mois : - Personnes exerçant un emploi six mois après la fin de leur participation : chômeurs ou personnes inactives qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui exercent un emploi, à l’exclusion des activités d’indépendant, six mois après la fin de leur participation au projet financé le mois FSE.: Résultatpar à six - Personnes exerçant une activité d’indépendant six mois après la fin de leur participation : chômeurs ou personnes inactives qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui, six mois après la fin de leur participation au projet financé par le FSE, se sont inscrits en tant qu’indépendants et travailleurs Résultat à sixactifs. mois : - Personnes jouissant d’une meilleure situation sur le marché du travail six mois après la fin de leur participation : personnes exerçant un emploi qui ont bénéficié du soutien du FSE et qui, six mois après la fin de leur participation au projet financé par le FSE, sont passées d’un travail précaire à un emploi CITE 2011* : Niveau Description Niveau Niveau 0 Éducation de la petite enfance Niveau 4 Niveau 1 Primaire Niveau 5 Niveau 2 Enseignement secondaire (premier cycle) Niveau 6 Catégorie de région Unité de Indicateur de Valeur de Unité de Année de Valeur cible 3 mesure de référence mesure pour référence réalisations (2022) l’indicateur commun utilisé référence et comme cible référence Régions plus Nombre de développées participants Nombre de personnes exerçant un emploi, hors indépendant xx % % xxxx xx % Source de l’information INSEE, SIRENE Fréquence d’établissement des rapports 1/an CRMA Bretagne DARES CEREQ Pôle Emploi Régions plus Nombre de développées participants Nombre de personnes exerçant un emploi indépendant xx % % xxxx xx % Régions plus Nombre de développées participants Nombre de personnes exerçant un emploi, y.c. indépendant de plus de six mois xx % % xxxx xx % Extranet Région 1/an 1/an Description Enseignement post-secondaire non-supérieur Enseignement supérieur de cycle court Licence ou équivalent 115 2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement) ACTION SPÉCIFIQUE 4.3.1 de l’objectif spécifique 4.3 : Soutien aux actions de formation qualifiante 2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants : En charge de la formation professionnelle, la Région finance un ensemble de formations pour accompagner les jeunes et les demandeurs d’emploi dans leurs évolutions professionnelles. Dans ce cadre, le programme régional de formations constitue une réponse individualisée en adéquation avec les attentes des demandeurs d’emplois désirant se qualifier et propose des formations permettant d’obtenir une certification en lien avec les besoins de l’économie bretonne. Ce programme régional est en effet élaboré sur la base des besoins définis en concertation avec les branches professionnelles, sur l’ensemble des secteurs économiques, et cohérence avec les besoins territoriaux identifiés par les Maisons de la Formation Professionnelle (MFP). L’entrée en formation, se fait au regard d’une prescription effectuée par le réseau d’Accueil, Information, Orientation et Accompagnement (AIOA). Ces différentes actions de formation répondent à la volonté de la Région d’inscrire sa politique de formation dans un cadre d’intérêt général et de qualité du service rendu. Ainsi, divers principes s’imposent aux opérateurs de formation retenus par la Région dont : - l’accès universel à la formation, avec notamment, un objectif d’accueil de publics prioritaires ; - la continuité des dispositifs de formation avec une continuité du service et une offre de proximité ; - la qualité des formations par une pédagogie et des moyens adaptés ; - la gratuité des formations et la protection des utilisateurs. les principaux groupes cibles : Les demandeurs d’emploi. les territoires spécifiques ciblés : Les projets concernent exclusivement les formations réalisées en Bretagne. 116 les types de bénéficiaires (directs) : La Région Bretagne (service ou unité en charge de l’élaboration et de la gestion des actions de formation) 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) o Les actions de formation au titre du programme régional sont sélectionnées dans le cadre d’une consultation. - Le Conseil Régional de Bretagne, maître d’ouvrage de l’appel à concurrence, est qualifié de « bénéficiaire final » au sens communautaire du terme. - Cofinancement sur Fonds Propres (Région Bretagne). Le taux de participation communautaire FSE est respecté (50%). Aucune charge indirecte. o Le choix des opérateurs de formation est fondé sur divers critères en vue d’identifier les propositions répondant le mieux à l’objectif de chaque action de formation (notamment se préparer à la qualification et accéder à l’emploi). L'examen des propositions d’actions de formation se veut appréhender leur qualité et leur pertinence, en tant que levier vers l’emploi. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers (article 87, paragraphe 2, point b, iii du RPDC) Non concerné 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets (article 87, paragraphe 2, point b, iii, du RPDC) Non concerné 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) (tableau 5a) (article 87, paragraphe 2, point b, iv du RPDC) Les projets concernent exclusivement le financement de parcours de formations professionnelles qualifiantes. Les bénéficiaires doivent avoir le statut de demandeur d’emploi, jeune ou adulte à l’entrée dans le projet. Seuls les indicateurs correspondants ont donc été retenus. 117 Tableau 5 : Les indicateurs de réalisation communs et spécifiques au programme FEDER, FSE et Fonds de cohésion (par priorité d’investissement, répartis par catégorie de région pour le FEDER et le FSE) Numéro Numéro d’identific d’identifica a-tion -tion OS 4.3 PI 10.3 Action 4.3.1 Indicateur de réalisation avec une cible quantitative Unité de mesure de l’indicateur Fonds Catégorie de région Valeur cible 3 (2022) Chômeurs, y compris les chômeurs de longue durée (chômeurs inscrits) Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Moins de 25 ans Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Plus de 54 ans Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Source de l’information INSEE, SIRENE 1/an CRMA Bretagne DARES Nombre de participant FSE Région plus développée xx % CEREQ Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Pôle Emploi Nombre de participant FSE xx % Extranet Région Nombre de participant FSE Région plus développée Région plus développée Personnes handicapées Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Autres personnes défavorisées Nombre de participant FSE Région plus développée xx % Titulaires d’un diplôme de l’enseignement primaire (CITE 1) ou du premier cycle de l'enseignement Titulaires d’un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (CITE 3) ou de l'enseignement Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur (CITE 5 à 8) : Migrants, personnes d’origine étrangère, minorités (y compris les communautés marginalisées telles que les Roms) Fréquence d’établissement des rapports xx % 118 2.A.3. Dispositions spécifiques dans le cadre du FSE47, le cas échéant (par axe de priorité, réparti par catégorie de région, selon les cas) : innovation sociale, coopération transnationale et contribution du FSE aux objectifs thématiques 1 à 748 Décrire la contribution des actions planifiées dans le cadre de l’axe prioritaire en faveur de : – l’innovation sociale (si ce thème n’est pas traité dans le cadre d’un axe prioritaire dédié49) ; – la coopération transnationale (si ce thème n’est pas traité dans le cadre d’un axe prioritaire dédié50). – les objectifs thématiques conformément à l’article 9, paragraphes 1 à 7 du RPDC. En cours d’analyse 2.A.4. Cadre de performance de l’Axe 4 (article 87, paragraphe 2, point b, v) Identifier les étapes de mise en œuvre et, le cas échéant, les indicateurs financiers et de réalisation et, le cas échéant, les indicateurs de résultat51 qui serviront de valeur intermédiaire et de valeurs cibles pour le cadre de performance conformément à l’article 19, paragraphe 1 et à l’annexe xx (tableau 6) Étape de mise en œuvre, indicateur financier, de réalisation ou de résultat Unité de mesure, le cas échéant Fonds Catégorie de région Valeur intermédi aire pour 2018 Valeur cible finale (2022) Source Explication de la de l’infor mation pertinence de l’indicateur, le cas échéant En cours d’analyse 2.A.5. Catégories d’intervention de l’Axe 4 (article 87, paragraphe 2, point b, vi) 47 Conformément à l'article 11, paragraphe 3, point b du règlement FSE. Conformément à l’article 9, paragraphes 1 à 7 du RPCD 49 Si un axe prioritaire portant sur l'innovation sociale a été défini, la description de l'axe prioritaire doit correspondre à la description telle que stipulée à la section 3. 50 Si un axe prioritaire portant sur la coopération transnationale a été défini, la description de l'axe prioritaire doit correspondre à la description telle que stipulée à la section 3. 51 L’article 87 du texte de compromis ne fait pas référence aux indicateurs de résultat intégrés dans le cadre de performance. Toutefois, conformément à l’annexe du projet de compromis relatif au RPDC fixant les attentes pour le cadre de performance, les indicateurs de résultat sont inclus dans le cadre de performance. Sur la base de l’article 20 du texte de compromis du RP¨DC, les indicateurs de résultat inclus dans le cadre de performance ne sont pas pris en compte aux fins de l’article 20, paragraphes 3 et 4 du RPDC. 48 119 Décrire les catégories d’intervention, en fonction de la nomenclature adoptée par la Commission européenne. Ventiler, de manière indicative, le soutien de l’Union européenne (tableaux 7 à 12). En cours d’analyse prévoir des tableaux distincts par catégorie de région/fonds, si l’axe prioritaire couvre plus d’une catégorie ou plus d’un fonds. Aux fins de catégorisation, l’initiative pour l’emploi des jeunes (allocation spécifique et soutien du FSE affecté) est considéré comme un fonds dédié, mais les données relatives à l’initiative pour l’emploi des jeunes n’a pas besoin d’être réparti par catégorie de région. Catégories de région et de fonds Par exemple, pour le FEDER : lesTableau régions10 moins Tableau 8: Tableau 9: : développées Tableau 11 : Tableau 7 : Dimension 1 Domaine d’intervention Code € Dimension 2 Forme de financement Code montant € montant Dimension 3 Territoire Code € montant Dimension 6 mécanismes de mise en œuvre territoriale Code € montant Dimension 7 Thème secondaire FSE52 (uniquement Code FSE) € Tableau 12 : Dimension 8 Objectif thématique (FEDER/Fo nds de cohésion) Code € montant montant S’agissant des autres dimensions de la catégorisation, des données sont requises pour des raisons d’information par le biais d’un système électronique d’échange de données, au cours de la mise en œuvre. 2.A.6. Le cas échéant, un résumé de l’utilisation planifiée de l’assistance technique, incluant, si nécessaire, des actions visant à renforcer la capacité administrative des autorités impliquées dans la gestion et le contrôle des programmes et de leurs bénéficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). En cours d’analyse 52 L’objectif est, entre autres, d'obtenir une information quantifiée sur la contribution du FSE aux objectifs thématiques indiqués dans l'article 9, paragraphes 1 à 7 du RPDC. 120 SECTION 3. PLAN DE FINANCEMENT DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT D) 121 SECTION 4. APPROCHE INTÉGRÉE DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 3 DU RPDC) 122 Le diagnostic territorial de la Bretagne, en complément des grands enjeux et défis thématiques, pointe les spécificités du territoire, ses atouts et ses faiblesses. Ces enjeux sont ceux d’une région péninsulaire et périphérique dont les dynamiques de développement sont marquées par des déséquilibres croisés et complexes entre divers espaces : distorsion dans le rythme de développement entre l’est et l’ouest de la région, déséquilibre entre zones littorales et espaces centraux, évolutions contrastées entre espaces urbains et ruraux, avec un très fort phénomène d’étalement urbain. Ainsi, si la Bretagne est moins marquée que d’autres régions françaises par des territoires en situation de grande difficulté, elle doit rester attentive aux tendances en cours si elle veut préserver ses atouts que sont, notamment, son armature de villes moyennes, le fort développement de ses structures de projet et de coopération. Depuis longtemps, la Bretagne s’attache à répondre à ces enjeux en favorisant la mise en œuvre de stratégies territoriales intégrées, bâties sur des territoires de projet cohérents, par l’étroite association des acteurs socioéconomiques aux collectivités territoriales. La région est ainsi, notamment, couverte par 21 pays, espaces de projets stratégiques intégrés. La dimension territoriale des programmes opérationnels bretons sera forte et retient les principes suivants : • Le croisement entre priorités stratégiques retenues dans le PO et les stratégies intégrées des territoires, y compris les enjeux urbains, doit assurer une plus grande pertinence de l’affectation de crédits publics aux projets de développement. • La mise en œuvre d’une logique pluri-fonds avec la possibilité, en complément des volets territoriaux du FEADER et du FEAMP, de mobiliser le PO FEDER/FSE pour le déploiement des stratégies locales de développement, • Un ciblage de ces volets territoriaux sur un nombre déterminé d’actions spécifiques, dont notamment celles qui contribuent : o Au développement des usages et pratiques du numérique, o A la réduction de l’empreinte carbone dans le bâti, o A la réduction de l’empreinte carbone dans les systèmes de transports, o Au développement de la trame verte et bleue, o A des opérations de gestion intégrée des zones côtières… • Un adossement de ces volets territoriaux du PO FEDER/FSE sur les stratégies intégrées élaborées à l’échelle des territoires des 21 pays, et une étroite articulation avec les contrats de développement passés par la Région avec ces territoires. 123 • Une prise en compte spécifique des stratégies d’agglomérations sur les thématiques liées à la politique de la ville. • La volonté d’une réelle souplesse de mobilisation de ces volets qui pourra conduire, le cas échéant, à mobiliser les modalités prévues par les règlements, en particulier les DLAL ou les ITI. Les stratégies territoriales devront en démontrer la pertinence et le bien fondé au regard des thématiques à traiter, et des modalités de mise en oeuvre à privilégier dans les programmes. 4.1 * le cas échéant, approche de l’utilisation des instruments de développement local mené par les acteurs locaux et les principes d’identification des domaines de mise en œuvre En cours d’analyse 4.2. Le cas échéant, modalités du développement urbain durable, article 7, paragraphe 3, point b du RPDC et article 87, paragraphes 2 et 3 du règlement (CE) n° [FEDER] En cours d’analyse Tableau 20 : Montant indicatif du soutien du FEDER en faveur des actions intégrées pour le développement urbain durable conformément aux dispositions de l’article 7, paragraphe 2 du règlement (CE) n° [FEDER] et dotation indicative du soutien FSE en faveur des actions intégrées 1. Fonds 2. Montant indicatif du soutien du FEDER aux actions intégrées pour le développement urbain durable conformément aux dispositions de l’article 7, paragraphe 2 du règlement (CE) n° [FEDER] et dotation indicative du soutien FSE aux actions intégrées. 2. Part de la colonne 2 de la dotation totale du fonds au programme opérationnel (en %) Total FEDER Total FSE Total FEDER+FSE 124 4.3. * Le cas échéant, approche de l’utilisation des investissements territoriaux intégrés (tels que définis à l’article 99 du RPDC) autre que le développement urbain entrepris à l’article 7, paragraphe 2 du règlement FEDER et leur dotation financière indicative pour chaque axe prioritaire. En cours d’analyse Tableau 21 : Dotation financière indicative aux investissements territoriaux intégrés autres que ceux mentionnés au paragraphe 5.2 (montant global) Priorité Fonds Dotation financière indicative (soutien de l’Union européenne) (montant en euros) FEDER FSE TOTAL 4.4*Le cas échéant, mécanismes visant à assurer la coordination avec les activités de coopération et stratégies macrorégionales et les stratégies de bassins maritimes * Modalités propres aux actions interregionales et transnationales, dans le cadre du programme opérationnel, avec des bénéficiaires situés dans au moins un État membre. En cours d’analyse Dans le cas où les États membres et les régions participent aux stratégies macrorégionales et celles relatives aux bassins maritimes, en fonction des besoins du périmètre du programme tels qu’identifiés par l’État membre, la contribution des interventions planifiées en faveur de ces stratégies. Le cas échéant, description de la manière dont les stratégies macrorégionales et les stratégies bassins maritimes ont été prises en compte dans la définition des objectifs spécifiques et de l’élaboration des types d’actions à soutenir. 125 La Région Bretagne a été fortement impliquée dans les travaux préparatoires qui ont permis l’élaboration de la Stratégie maritime atlantique et de son plan d’action. Elle a ainsi apporté sa propre contribution pendant la phase de consultation et a travaillé conjointement avec les autres régions atlantiques, françaises et européennes. Elle a également accompagné l’accueil à Brest du Forum atlantique national en octobre 2012, pendant la période de préparation du Plan d’action. Dans la continuité de cet engagement, la Région Bretagne veillera à ce que la mise en œuvre du PO FEDER-FSE sur son territoire puisse contribuer à la Stratégie maritime atlantique, et à son Plan d’action ; plusieurs leviers seront ainsi sollicités : - la mise en place d’un suivi particulier pour l’ensemble des projets financés qui contribueront aux objectifs de la stratégie maritime atlantique ; ce suivi sera matérialisé par l’identification préalable, au moment de l’instruction, des projets concernés ; - l’utilisation du Comité de programmation des dossiers comme instance d’échange approfondi sur ces projets et sur la cohérence des interventions entre les différents programmes européens mobilisés aux plans national, transnational et communautaire. Les échanges pourront notamment permettre à la Région Bretagne, compte-tenu de son implication dans la gouvernance du programme Espace atlantique, de contribuer à une meilleure articulation avec la mise en œuvre de ce programme, en particulier sur les contours des appels à projets. - la diffusion à l’ensemble du partenariat régional d’une information régulière sur l’avancement de cette mise en œuvre lors des comités de suivi des fonds européens. Une communication spécifique en direction du grand public pourra aussi être déclinée. En complément de son action spécifique liée à la stratégie maritime atlantique, la Région Bretagne sera globalement attentive à la cohérence avec les quatre programmes de coopération territoriale auxquels son territoire est éligible sur la période 2014-2020 (France (Manche)-Angleterre, Espace Atlantique, Europe du Nord Ouest, Interreg VC). Sa participation directe aux instances de gouvernance des programmes transfrontaliers et transnationaux en cette période de préparation, soit en son nom propre, soit au sein de la délégation nationale en représentation des régions françaises, lui permet de contribuer activement aux travaux préparatoires de ces programmes pour 2014-2020 et d’être ainsi attentive à ce que ces articulations puissent être intégrées aux réflexions. Cette volonté se poursuivra dans les phases de mise en œuvre. Elle veillera ainsi à informer les instances de mise en œuvre partenariale du programme FEDER-FSE de manière régulière sur l’état d’avancement général de tous les programmes de coopération concernant la Bretagne, ainsi que sur les appels à projets, les recherches de partenaires, les rencontres organisées par les programmes, etc. La mobilisation du partenariat devra ainsi permettre de renforcer la dynamique bretonne d’ores et déjà engagée sur les générations précédentes. 126 De manière très opérationnelle, la Région Bretagne s’appuiera sur les Commission régionales de programmation pour identifier les projets régionaux dont le développement dans un cadre de coopération européenne présenterait une forte valeur ajoutée, afin d’alimenter la définition d’appels à projets plus ciblés, attendus sur les dispositifs de coopération territoriale européenne. Cette concertation régionale et ce repérage en amont des initiatives bretonnes pourront contribuer à mettre en œuvre une approche plus « top-down » préconisée pour les appels à projets des programmes de coopération. 127 SECTION 5. *BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHÉES PAR LA PAUVRETÉ OU DES GROUPES CIBLES LES PLUS MENACÉS DE DISCRIMINATION OU D’EXCLUSION SOCIALE, AVEC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE PORTÉE AUX COMMUNAUTÉS MARGINALISÉES ET AUX PERSONNES HANDICAPÉES 128 SECTION 6. *BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES TOUCHÉES PAR DES HANDICAPS NATURELS OU DÉMOGRAPHIQUES, GRAVES OU PERMANENTS (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 4, POINT B DU RPDC) 129 SECTION 7. AUTORITÉS ET ORGANISMES RESPONSABLES DE LA GESTION, DU CONTRÔLE ET DE L’AUDIT ET RÔLE DES PARTENAIRES CONCERNÉS (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 5 DU RPDC) 130 7.1. Identification des autorités et organismes concernés (article 87, paragraphe 5, points a et b du RPDC) Tableau 23 : Identification et coordonnées des autorités et organismes concernés Nom de l’autorité/organisme, service ou unité, le cas échéant Autorité/organisme Autorité de gestion Responsable de l’autorité/organisme (fonction) Conseil régional de Bretagne Autorité de certification, le cas échéant Autorité d’audit CICC Organisme bénéficiaire des versements de la Commission européenne 7.2. Actions prises pour impliquer les partenaires concernés à l’article 5 dans la préparation du programme opérationnel, et rôle des partenaires, dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel (article 87, pragraphe 5, point c du RPDC) 7.2.1. Rôle des partenaires concernés dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel [14 000 caractères maximum espaces compris, soit environ 4 pages] 1) résumé succinct du processus d’élaboration du programme opérationnel, en portant une attention particulière sur le partenariat, notamment : l’autorité qui a coordonné l’élaboration du programme opérationnel et les institutions publiques directement impliquées dans l’exercice (comme par exemple les ministères) ; une description de l’implication des partenaires du programme opérationnel mentionnés à l’article 5 du RPDC. (c’est-à-dire leur implication dans l’évaluation ex ante ; la définition des priorités et de leurs objectifs spécifiques ; la dotation des fonds ; la définition des indicateurs spécifiques des programmes ; et la mise en œuvre des principes horizontaux). Cette description devrait inclure : o le mode de sélection des partenaires ; o la liste des partenaires impliqués (en annexe, 10 500 caractères maximum espaces compris) ; o les actions menées pour encourager une participation forte et active 131 de la part des partenaires, notamment sur le plan de l’accessibilité ; o la principale valeur ajoutée principale du partenariat dans l’élaboration du programme opérationnel, en particulier les cas où les choix stratégiques ont été largement influencés par les partenaires ; o principaux résultats de la consultation des partenaires, notamment les préoccupations, recommandations et commentaires majeurs émis par plusieurs partenaires. 2) Description de la façon dont les partenaires concernés conformément à l’article 5 seront impliqués dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel, incluant les actions planifiées pour assurer leur participation active à la mise en œuvre des programmes, incluant les actions en termes d’accessibilité, et l’utilisation planifiée des ressources d’assistance technique. N.B. Conformément à l’article 87, paragraphe 10 du RPDC, cette section n’est pas soumise à la décision de la Commission européenne visant à approuver le programme opérationnel. Elle demeure la responsabilité de l’État membre. La première étape de l’élaboration des programmes européens FEDER/FSE/FEADER/FEAMP 2014-2020 en Bretagne a débuté en juillet 2012 par la réalisation du diagnostic territorial stratégique. Cette étape, pilotée par la Préfecture de région, s’est basée sur les deux circulaires de la DATAR (mai et juillet 2012) qui précisaient les grandes lignes méthodologiques de la réalisation du diagnostic, le calendrier de réalisation et le cadre de restitution. La Région a été associée à la démarche tout au long du processus ; à ce titre, elle a participé aux différents comités de pilotage sur le diagnostic. Dès juillet 2012, les collectivités (agglomérations, Départements) ainsi que les Pays et les acteurs socioprofessionnels ont été sollicités par le Préfet de région pour apporter leurs contributions en vue de la réalisation du diagnostic (documents stratégiques, études, …). Le rapport final de diagnostic stratégique territorial a été élaboré en deux phases : - une première phase axée essentiellement sur l’analyse des documents existants (rapports, études, indicateurs existants dans les observatoires statistiques), une vingtaine d’entretiens téléphoniques auprès d’acteurs régionaux (services de l’Etat et de la Région) essentiellement pour apporter des éclairages complémentaires à l’approche documentaire ; - une deuxième phase axée d’une part sur le partage des premiers éléments de diagnostic avec les acteurs bretons (services de l’Etat, les principales collectivités, notamment, celles présentes au « B16 » et les acteurs socioéconomiques, lors d’un séminaire d’échanges qui s’est tenu à Rennes le 26 septembre 2012 et d’autre part sur la 132 poursuite du diagnostic selon des entrées plus territoriales (territoires urbains, ruraux, littoral…) ou plus transversales (enjeux propices à l’articulation entre fonds européens). Un certain nombre d’acteurs ont complété leur participation aux échanges du séminaire par l’envoi de contributions écrites. Le séminaire et les contributions transmises par la suite ont permis de préciser les enjeux pour chacun des thèmes. Un projet de rapport final a été transmis et présenté aux participants du comité de suivi des fonds européens du 9 novembre. Enfin a été ouverte une période de discussion et d’intégration de nouvelles modifications jusqu’à la fin du mois de novembre 2012 afin que l’ensemble des contributions des collectivités locales et des acteurs socioéconomiques de la région soient prises en compte. En complément du diagnostic territorial stratégique, les territoires bretons ont souhaité porter à connaissance de l’Etat leur vision des grandes lignes de forces et de faiblesses de la Bretagne, au regard des grands objectifs stratégiques de l’Union européenne. Ce document a mis en exergue les grandes priorités de développement pour la Bretagne qu’ils souhaitaient voir reconnues : la poursuite des politiques de raccordement au monde et de lutte contre la périphéricité, comme enjeu de compétitivité majeur, incluant les enjeux de la société numérique ; le renforcement de toutes les politiques engagées en faveur de la performance économique ; la poursuite des politiques intégrées, spécifiques à la Bretagne, mises en œuvre pour la valorisation et le développement de la maritimité de la Bretagne, l’accélération des politiques engagées dans le cadre du pacte électrique breton, le renforcement des actions mises en œuvre dans le cadre de la stratégie régionale pour la qualité des eaux ; la réduction des inégalités sociales et territoriales ; la priorité donnée aux politiques de formation et de développement de la matière grise. Le passage de relais du pilotage de la démarche à la Région s’est fait naturellement à l’issue de cette première étape. Ainsi, en accord avec le Préfet de Région, et selon les textes réglementaires de la Commission européenne, une méthode de travail reposant sur une vaste concertation a été proposée à l’issue du Comité de suivi des fonds européens du 9 novembre 2012, articulée autour de temps alternés de réunions de groupes de travail restreints et de consultations plus élargies. Dans le cadre de cette concertation régionale, la méthode retenue par l’Etat et la Région s’est appuyée sur la mise en place de six groupes de travail régionaux thématiques: Accessibilité et raccordement Développement économique, innovation, soutien aux PME, recherche, enseignement supérieur, connaissance Climat et protection de l’environnement et des ressources Inclusion sociale, formation et emploi 133 Mer et littoral Agriculture, agro-alimentaire et développement rural Leur composition a été retenue selon un principe d’équilibre de représentation entre l’ensemble des parties prenantes, structures institutionnelles, partenaires économiques, sociaux, environnementaux, soit plus de 110 structures. Les premières réunions des groupes de travail (15, 16 et 17 mai 2013) ont croisé les enjeux bretons, extraits du diagnostic territorial stratégique, complété par la contribution des collectivités du B16 de Bretagne, et les réflexions stratégiques menées à l’échelle régionale (SRDEII, SRESR, SRCAE, S3, …) avec les objectifs thématiques européens et de la concentration thématique. Les groupes de travail ont également déterminé les enjeux prioritaires. Ces éléments discutés en groupe de travail ont permis l’élaboration de la version 0 des programmes opérationnels, incluant les principaux axes prioritaires et priorités d’investissement sélectionnées. En amont des réunions des groupes de travail, des documents ont été mis à disposition des participants sur le SIT territorial (http://www.bretagne.territorial.gouv.fr) : une note méthodologique présentant le cadrage européen, national et régional pour l’élaboration des futurs programmes, une note de périmètre pour chaque groupe, ainsi que des notes de cadrage nationales sur les objectifs européens couverts par chacun des groupes. Les travaux opérés par groupe de travail ont permis de faire émerger, thèmes par thèmes, quelques grandes priorités régionales faisant consensus. Ces propositions ont été synthétisées dans des documents mis en ligne sur le site dédié dès le mois de juin. Une présentation et une mise en débat de la synthèse des travaux des groupes thématiques a eu lieu en Conférence des affaires européennes du 20 juin 2013 ouverte à l’ensemble des membres des groupes de travail. Cette réunion a marqué le début d’une nouvelle phase de consolidation afin de resserrer le projet autour de quelques axes prioritaires bien définis dans leur périmètre, cohérents et opérationnels. Au terme des débats intervenus lors de cette conférence, une première proposition d’architecture générale des futurs PO, dans une logique plurifonds a été formalisée. Cette proposition a été présentée et débattue au sein de la Conférence territoriale des Présidents (B16) du 10 juillet 2013 qui en a accepté les grandes lignes. Une nouvelle phase de consultation intermédiaire des parties prenantes et du grand public s’est alors ouverte, ayant pour but de faire partager l’architecture générale, les axes prioritaires, de les confirmer et de les ajuster pour en renforcer la cohérence et la pertinence. Deux documents ont été proposés à la consultation fin juillet : 134 - - un document synthétique présentant les axes prioritaires et l’architecture générale proposés pour les différents fonds européens au regard des priorités retenues dans le cadre des phases antérieures. Il s’agit d’un document stratégique fixant les priorités de la Bretagne ; un document de préfiguration d’une première version formalisée selon les exigences de la Commission, du futur PO FEDER/FSE. Ce document propose une présentation par axes, fléchés sur les objectifs thématiques et les priorités d’investissement de l’UE sur lesquels se greffent les objectifs spécifiques bretons. Chaque objectif thématique retenu est par ailleurs précédé d’éléments de diagnostic repris du diagnostic territorial stratégique. Ces documents ont été mis en ligne sur le site Europe en Bretagne et sur le SIT territorial (http://www.bretagne.territorial.gouv.fr), pour consultation des participants aux groupes de travail et consultation publique. Une vingtaine de contributions écrites ont été reçues. Parallèlement à la concertation, la Région et l’Etat ont engagé le travail avec le prestataire sélectionné pour réaliser l’évaluation ex ante et l’évaluation environnementale stratégique. La réunion de cadrage s’est tenue début août. La Conférence territoriale (B16 Europe) élargie aux Pays bretons du 10 septembre 2013 a permis des échanges sur la V1 du PO FEDER/FSE avant transmission à la DATAR et à la Commission européenne. Une seconde réunion des groupes de travail est prévue en octobre 2013 avant la finalisation de la V2 du PO FEDER/FSE pour approfondir les débats sur la base des retours de la Commission européenne et des éléments budgétaires, non officiellement connus au moment de l’élaboration de la V1 du présent PO. 7.2.2. Pour le FSE : subventions globales (article 6, paragraphe 1 du règlement FSE) 7.2.3. Pour le FSE, le cas échéant : Earmarking ou renforcement des capacité 135 SECTION 8. *COORDINATION ENTRE LES FONDS, LE FEADER, LE FEAMP ET AUTRES INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE L’UNION EUROPÉENNE, AINSI QU’AVEC LA BEI ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT A DU RPDC 136 SECTION 9. * CONDITIONNALITES EX ANTE PARAGRAPHE 6, POINT B DU RPDC - ARTICLE 87, 137 Pour chaque conditionnalité ex ante, (…), le niveau de complétude sera analysée à la date de soumission de l’accord de partenariat et du programme opérationnel. Lorsque les conditionnalités ex ante ne sont pas remplies, il conviendra de décrire les actions à mettre en œuvre pour y parvenir, de lister les organismes responsables et d’établir un calendrier conformément au résumé soumis dans l’accord de partenariat. Conformément à l’article 17 du RPDC, les États membres devraient fournir à la Commission européenne des informations concernant l’applicabilité des conditionnalités ex ante et leur exécution. Les informations à cet effet peuvent être fournies dans des documents explicatifs séparés, à soumettre avec le programme opérationnel. Toutefois, elles peuvent être intégrées à cette section afin de compléter les informations données dans le tableau 24. (…) Selon les cas, des explications ou des informations complémentaires pourront être apportées dans cette partie afin de compléter les tableaux ci-dessous [14 000 caractères maximum, soit environ 4 pages]. 9.1. Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution (tableau 24) Ce tableau présente l’ensemble des conditionnalités ex ante générales et thématiques applicables dans le cadre du programme opérationnel, y compris celles incluses dans l’accord de partenariat (à compléter si maintenu et quand retour des informations nationales), applicables aux axes prioritaires du programme en question. Il présente également l’exécution ou la non-exécution des conditionnalités ex ante ayant une influence sur la mise en œuvre du programme. Il convient d’identifier, pour chaque conditionnalité ex ante, les axes prioritaires concernés et d’indiquer et, le cas échéant, d’expliquer les critères remplis et ceux non remplis. 138 Tableau 24 : Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution Conditionnalité ex ante Axe(s) Conditionna Critère applicable prioritaire(s) lité ex ante concerné(s) remplie : par la Oui/Non/En condition partie Existence d'un cadre Axe 2 stratégique national ou régional en matière de recherche et d'innovation en faveur d'une spécialisation intelligente En cours de finalisation Critère Référence Explications rempli (référence aux Oui/Non stratégies, actes juridiques ou autres documents pertinents, y compris des références aux sections, articles ou paragraphes concernés, accompagnée de liens internet ou d’un accès vers le texte intégral) S3 en cours de finalisation Sera intégré au SRDEII, pour vote par l'Assemblée régionale à la session de décembre Expertise DG REGIO en cours Existence d'un plan Axe 2 pluriannuel détaillant les budgets et les priorités des investissements R&D En cours d’examen Documents supports en cours d’examen : S3, SRDEII, SRESR 139 Un cadre stratégique de Axe 1 croissance numérique en vue de stimuler la demande de services privés et publics valorisant les TIC qui soient abordables, de qualité et largement compatibles, et d'accroître la pénétration de ce type de services auprès des citoyens (dont les groupes vulnérables), des entreprises et des administrations publiques, y compris à travers des initiatives transfrontalières. En cours d’écriture Document en cours d’élaboration Axe 1 Plans nationaux ou régionaux en faveur des accès de nouvelle génération tenant compte des actions régionales menées en vue d'atteindre les valeurscibles de l'Union en matière d'accès à l'internet à haut débit et focalisées sur les domaines dans lesquels le marché ne fournit pas une infrastructure de qualité à un prix abordable conformément aux réglementations de l'Union en matière de concurrence et d'aides d'État, et fournissant des services accessibles aux groupes vulnérables. En cours d’examen Documents supports en cours d’examen : SCORAN, BTHD 140 Existence d'un cadre Axe 4 stratégique national ou régional visant à accroître le taux d'étudiants accomplissant des études supérieures et améliorer la qualité et l'efficacité de l'enseignement supérieur, dans les limites de l'article 165 TFUE. Existence d'un cadre Axe 4 stratégique national ou régional en matière d'éducation et de formation tout au long de la vie dans les limites de l'article 165 TFUE En cours d’examen Document support en cours d’examen : SRESR En cours d’examen Document support en cours d’examen : CPRDF Ce tableau sera à compléter avec l’analyse des conditionnalités ex-ante applicables au niveau national ultérieurement. 9.2. Description des actions visant à remplir les conditionnalités ex ante, organismes responsables et calendrier (tableaux 25 et 26) Ces tableaux couvrent uniquement les conditionnalités générales et thématiques applicables, non remplies intégralement ou partiellement remplies (conformément au tableau 24 ci-dessous) au moment de la soumission du programme opérationnel. 141 Tableau 25 : Actions à entreprendre pour remplir les conditionnalités ex ante générales applicables A compléter ultérieurement le cas échéant Conditionnalités ex ante générales applicables, non remplies intégralement ou partiellement remplies 1. X Critère non rempli Action à prendre Date limite Action 1 Date limite de l’action 1 Action 2 Date limite de l’action 2 Organismes responsables de l’exécution Tableau 26 : Actions à entreprendre pour remplir les conditionnalités ex ante thématiques applicables A compléter ultérieurement le cas échéant Conditionnalités ex ante thématiques applicables, non remplies intégralement ou partiellement remplies 1. X Critère non Action à prendre rempli Date limite Action 1 Date limite de l’action 1 Action 2 Date limite de l’action 2 Organismes responsables de l’exécution 142 SECTION 10. * RÉDUCTION DE LA CHARGE ADMINISTRATIVE PESANT SUR LES BÉNÉFICIAIRES (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT C DU RPDC 143 SECTION 11. PRINCIPES HORIZONTAUX (ARTICLE 87, PARAGRAPHES 7 DU RPDC 144 SECTION 12. ÉLÉMENTS SÉPARÉS - PRÉSENTÉS EN ANNEXE DANS LA VERSION IMPRIMÉE 145