PRÉSENTATION Caris Child est une association regroupant des chiropracteurs professionnels et des étudiants en fin de cursus d’études de chiropraxie en vue de réaliser de soins chiropratiques périnataux et pédiatriques auprès de populations ne pouvant avoir accès aux soins couramment dispensés en pratique privée. I. Contexte Étant donné qu’une partie de la population ne peut accéder aisément aux consultations chiropratiques alors que nous sommes convaincus que l’accès à notre profession devrait être possible pour tous, il a semblé évident qu’il relevait de notre volonté de faire un premier pas et de proposer de mettre notre profession à la disposition de ceux qui souhaitent en bénéficier. Puisque nous accordons une grande importance à l’accompagnement de la grossesse, au suivi en périnatalité et à l’enfance, nous avons choisi de cibler les futures mères et les plus jeunes dans la démarche de cette association. 1. Présentation de la chiropraxie La chiropraxie est une profession reconnue en France depuis le 4 mars 2002. À ce jour, environ 800 praticiens exercent en France et une école existe, basée en deux sites différents : l’Institut FrancEuropéen de Chiropraxie. Cette profession de la santé a pour objet de détecter, corriger et prévenir des dysfonctionnements neuro-musculo-squelettiques et leurs conséquences. La chiropraxie se fonde sur les capacités de réparation innées de l’organisme, plus particulièrement sur le lien existant entre la structure (principalement musculo-squelettique) et la fonction (coordonnée en majeure partie par le système nerveux). Le système nerveux est l’un des principaux moyens de régulation de l’organisme. De son bon fonctionnement dépend le maintien de l’homéostasie, processus de régulation par lequel le corps préserve les différentes constantes du milieu intérieur entre les limites des valeurs normales. Des perturbations physiques, chimiques et psychiques peuvent entraîner des tensions et induire une perte de motilité ou mobilité des tissus crânio-mandibulaires, de la colonne vertébrale ou des articulations périphériques. Cette perte de motilité peut provoquer des tensions sur les tissus situés à proximité des nerfs (articulations, muscles et méninges), nommées subluxations chiropratiques. L’OMS, définit la subluxation chiropratique comme « Une lésion ou un dysfonctionnement d’une articulation ou d’un segment intervertébral dont l’alignement, l’intégrité de mouvement et/ou la fonction physiologique sont altérés, bien que le contact entre les surfaces de l’articulation soit intact. Il 1 s’agit essentiellement d’une entité fonctionnelle qui peut influer sur l’intégrité biomécanique et neurologique. » (Voir annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́) 2. En pratique… Après une anamnèse (description des symptômes, antécédents, accouchement, nombre de tétées, position de sommeil, régurgitations, pleurs, qualité du sommeil, de la digestion, activités périscolaires, description des douleurs éventuelles, etc.) et un examen, le chiropracteur décidera d’engager des soins ou de référer le patient. En effet, de par sa formation, le chiropracteur est en capacité de gérer les signes d’urgence et de référer le patient chez un autre professionnel de santé. S’il engage des soins, le chiropracteur déterminera, selon le patient, son âge et ses antécédents, quelles sont les techniques les plus favorables à l’ajustement des perturbations rencontrées. L’ajustement est le moyen d’action du chiropracteur, il s’agit d’un acte normalisateur des tensions neuro-musculo-squelettiques, agissant sur la fonction articulaire et neurophysiologique. Il est spécifique et adapté à l’organisme de chaque patient. Chez les plus petits, les ajustements sont effectués avec des pressions précises. Chez les plus grands enfants et les adultes, l’ajustement pourra consister en l’application d’une force mesurée par une impulsion manuelle, de haute vélocité et de faible amplitude en un point unique et précis, en privilégiant un bras de levier court, afin de stimuler un segment articulaire dans une direction déterminée. Les ajustements peuvent également impliquer l’utilisation de stimulations proprioceptives sur des zones spécifiques et des mobilisations crâniennes. Les techniques seront adaptées à la morphologie et à l’état de santé du patient, elles sont spécifiques, précises et indolores. Des conseils pourront également être donnés au patient ou à ses responsables. Le chiropracteur évaluera le nombre moyen de consultations nécessaires à la correction des dysfonctions installées, celles-ci variant d’un individu à l’autre. Le nombre de visites dépendra de l’état général et de l’âge du patient, de la sévérité des évènements vécus et de la durée des troubles lors de la visite initiale. (Voir annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́) 3. Intérêt des soins chiropratiques Chez la femme enceinte La présence de subluxations, perturbations réversibles du système nerveux, peut entraîner différents symptômes locaux (douleurs cervicales, dorsales, lombaires, pelviennes, des membres) ou à distance (névralgies cervico-brachiales, douleurs intercostales, sciatiques et sciatalgies) et entraîner des dysfonctionnements des zones viscérales associées. Lorsque ces symptômes sont présents, les capacités d’adaptation de l’organisme peuvent être diminuées, entraînant alors une moins bonne compétence générale de fonctionnement et des troubles généraux (digestion, sommeil, fatigabilité, etc.). Aussi, la liberté de mouvement de l’appareil musculo-squelettique de la femme enceinte permet de donner de meilleures chances à une grossesse de se dérouler plus confortablement. Par ailleurs, une meilleure mobilité des articulations de la ceinture pelvienne peut également concourir à rendre un accouchement plus facile. (Voir annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́) 2 Chez le nouveau-né La naissance peut impliquer des excès de pressions au niveau du corps du nouveau-né, et parfois celuici ne parvient pas totalement à normaliser son système neuro-musculo-squelettique. Peuvent s’en suivre des difficultés de mouvement (difficulté à tourner la tête d’un côté, difficultés de succion, de déglutition, etc.), des perturbations des fonctions associées (postions d’allaitement difficiles, difficultés de digestions, de sommeil, etc.), mais également diminuer la capacité générale de fonctionnement de son organisme. Bien que les nouveau-nés disposent d’importantes capacités d’adaptation, il est souhaitable, pour leur bon développement, qu’ils puissent disposer au mieux de leurs capacités. (Voir annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́) Chez l’enfant En sus des précédentes considérations portant sur les inconforts locaux, à distance et d’adaptation générale valables à tout âge, la liberté de fonctionnement du système nerveux des enfants est d’une grande importance pour leur bon développement locomoteur psychomoteur. En effet, puisque le système nerveux contrôle les mouvements effectués par le système musculosquelettique, un bon apprentissage des mouvements (tenir sa tête, se retourner, tenir assis, marcher à quatre pattes, debout, vocaliser, etc.) requiert la possibilité d’user librement de son système neuromusculo-squelettique. (Voir annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́) Chez l’adolescent : Les changements posturaux et hormonaux sont importants, aussi convient-il d’aider leur système neuro-musculo-squelettique pour ne pas laisser s’installer de perturbations pendant cette période de développement intense de leur organisme. Que ce soit lors des pratiques sportives ou -au contraire- de la sédentarité des adolescents, le suivi chiropratique peut aider leur organisme à améliorer leur gestion posturale. Les scolioses idiopathiques notamment étant sensibles aux variations hormonales, il peut s’avérer d’une grande utilité de détecter et d’accompagner les adolescents pour ce dysfonctionnement du système neuro-musculo-squelettique. L’accompagnement chiropratique des soins orthodontiques s’avère également être primordial pour les compensations posturales que les appareillages peuvent entraîner. II. Objectifs - - Mettre à disposition de ceux qui ne peuvent consulter en pratique privée des soins chiropratiques de qualité. Encourager les chiropracteurs à se présenter dans des structures sociales. Réunir suffisamment de chiropracteurs pour assurer un suivi effectif des patients. Intervenir au sein d’équipes déjà existantes, puisque, de par notre pratique privée, nous sommes déjà convaincus de l’évidente importance de la communication avec les professionnels accompagnant les patients (médecins, éducateurs, assistantes sociales, psychomotriciens, psychologues, etc.). Effectuer les consultations dans des structures déjà établies afin de faciliter la logistique des consultations. 3 III. Moyens humains et logistiques Public concerné Seront concernés les femmes enceintes, les nouveau-nés, les enfants et adolescents, dans des structures s’occupant de populations disposant de peu de moyens financiers. Professionnels concernés - N’interviendront en pratique que des chiropracteurs membres de l’association, exerçant depuis plus de quatre ans, ayant suivi des formations postuniversitaires en périnatalité et en pédiatrie. Ces professionnels pourront être accompagnés d’étudiants en chiropraxie pour observation, afin de cultiver la pédiatrie chiropratique et le souci d’actions bénévoles chez les futurs chiropracteurs. Chaque chiropracteur exercera sous son assurance professionnelle. Structure d’accueil - La structure d’accueil sera en charge de proposer les consultations et des prises de rendezvous. Une réunion de présentation de la profession pourra se faire, en fonction de ce qui sera discuté entre le responsable de la structure et le chiropracteur intervenant. Un adulte responsable devra être présent à chaque consultation d’un mineur. Le responsable de la structure d’accueil et le chiropracteur discuteront ensemble de la fréquence souhaitée de l’intervention du chiropracteur. Au besoin, plusieurs chiropracteurs pourront intervenir dans une même structure Moyens techniques à la discrétion de la structure - Une salle pour le déroulement des consultations Un endroit sécurisé pour y laisser les fichiers des patients Moyens techniques à la discrétion des chiropracteurs - Une table portable (il sera discuté avec la structure si elle peut être laissée sur place) Papier facial Merci d’avoir pris le temps de nous lire, nous espérons pouvoir compter sur votre participation pour voir naître ce projet. Le conseil d’administration de Caris Child Annexe 1 – Statuts Caris Child Annexe 2 – AFC Intérêt des chiropracteurs en périnatalité́ 4 Caris Child STATUTS Article I. IDENTITÉ 1. Il est fondé entre les membres aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour dénomination : « Caris Child ». 2. Le siège social est fixé au 11, rue Perronet - 75007 Paris. Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration. 3. La durée de l’association est illimitée. Article II. BUTS ET OBJECTIFS 1. Mettre gracieusement à la disposition de femmes enceintes, de nouveau-nés, d’enfants et d’adolescents, regroupés dans des structures (maternités, centres d’accueil, hôpitaux, structures associatives, sportives, orphelinats, etc.), un suivi en chiropraxie, en France ou en tout autre pays. 2. Promouvoir l’observation de consultations pédiatriques auprès des étudiants en chiropraxie. 3. Permettre l’échange d’informations relatives à la chiropraxie et développer le partenariat avec les structures d’accueil. 4. Réunir des fonds permettant d’assurer le fonctionnement de l’association. 5. Sauvegarder et promouvoir ces objectifs. Article III. STRUCTURE FINANCIÈRE 1. Caris Child est une organisation à but non lucratif. 2. La cotisation annuelle est fixée à 20 euros ; ce montant pourra être modifié chaque année, en fonction des besoins de l’association, par décision du conseil d’administration. 3. Il sera tenu une comptabilité faisant apparaître annuellement un bilan et une annexe, conformément aux lois en vigueur relatives aux modalités d’établissement des comptes annuels des associations et fondations. Ces documents doivent être établis dans les six mois suivant la clôture de l’exercice. 4. Les dépenses d’un membre, inhérentes au fonctionnement de l’association, pourront lui être remboursées, sur présentation de pièces justificatives, si elles ont été préalablement approuvées par le conseil d’administration. 5. Les ressources de l’association comprennent : - les cotisations acquittées par les membres de l’association ; le prix des biens vendus par l’association ou des prestations de services rendues ; les ressources créées à titre exceptionnel et, s’il y a lieu, avec l’agrément de l’autorité compétente (conférences, tombolas, réunions, spectacles, compétition, etc., autorisés au profit de l’association) ; les capitaux provenant des économies réalisées sur le budget annuel de l’association ; les dons manuels ; les dons des établissements d’utilité publique ; les subventions susceptibles d’être accordées par la Communauté Européenne, l’État, la Région, le Département, la Commune et leurs établissements publics ; les organisations professionnelles, les intérêts et revenus des biens et valeurs appartenant à l’association ; - le montant des valeurs mobilières éventuellement émises par l’association ; les libéralités entre vifs ou testamentaires que l’association peut recevoir en raison de son objet ; toutes autres ressources ou subventions qui ne seraient pas contraires aux lois en vigueur. Article IV. CONSEIL D’ADMINISTRATION 1. Structure 1. L’association est administrée par un conseil composé de 3 à 6 membres. Les membres du conseil sont élus pour 3 ans, à la majorité et au bulletin secret, par les membres de l’association lors de l’assemblée générale et choisis en son sein. Les membres sortants sont indéfiniment rééligibles. 2. Est éligible au conseil d’administration tout membre actif, à jour de ses cotisations et adhérant depuis plus d’un an à l’association. 3. Les élus du conseil d’administration ne peuvent recevoir aucune rétribution au titre des fonctions qui leur sont confiées. 4. Le conseil d’administration se réunit chaque fois qu’il est convoqué par le président, ou à l’initiative d’un quart absolu de ses membres ou d’un tiers des membres votants de l’association. 5. La présence du tiers de ses membres est nécessaire pour que les délibérations soient validées. Les décisions sont prises à la majorité des membres présents. 6. En cas d’absence signifiée par écrit (courrier papier adressé au siège social ou courrier électronique adressé au secrétaire), il sera possible de confier une procuration à un autre membre du conseil. Une seule procuration sera acceptée par membre. 7. Tout membre du conseil ayant manqué, sans excuse, trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire et remplacé, par vote, lors de l’assemblée générale suivante. 8. Le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus dans la limite des objectifs de l’association et dans le cadre des résolutions adoptées lors des assemblées générales. Il peut autoriser tout acte n’étant pas réservé à l’assemblée générale ordinaire ou extraordinaire, et notamment : - 9. se prononcer sur l’adhésion des membres et conférer les éventuels titres de membre d’honneur ; valider ou invalider les propositions de projets à mener par l’association ; élire les membres du bureau ; élire les postulants aux postes de responsables ; surveiller la gestion des membres du bureau (peut à tout moment leur demander de rendre compte de leurs actes) ; suspendre, en cas de faute grave, les membres du bureau au vote à la majorité ; faire ouvrir les comptes en banque effectuer tout emploi de fonds, contacter tous emprunts, solliciter toute subvention ; déléguer tout ou partie de ses attributions aux membres du bureau ou à certains de ses membres. Il se prononce sur toutes les admissions ou radiations des membres de l’association. Il autorise le président et le trésorier à faire tous les achats, aliénations ou locations nécessaires au fonctionnement de l’association. Il sera possible pour les membres du conseil de se réunir par Skype et de voter par courrier électronique, afin de faciliter la communication au sein de l’association. 10. Il est tenu procès-verbal des séances. Les procès-verbaux sont signés par le Président et le Secrétaire et conservés au siège de l’association. 2. Responsables 1. Des postes pourront être établis au sein du conseil d’administration, en fonction des besoins de l’association. 2. Les responsables des postes seront élus par le conseil d’administration, à la majorité et au bulletin ouvert, lors d’une réunion prévue à cet effet, faisant suite au renouvellement du conseil d’administration. 2 3. La démission du poste pourra se faire par simple demande écrite (par voie postale au siège social ou voie électronique au secrétaire) au conseil d’administration. 4. Tout nouveau poste pourra être créé en fonction des besoins selon une décision votée par le conseil d’administration. 5. Il ne sera pas possible de cumuler différents postes de responsable, mais cumuler un poste de responsable et un poste au conseil d’administration sera possible. Article V. BUREAU 1. Le conseil d’administration choisit, parmi ses membres, à la majorité et au bulletin secret, un bureau composé comme suit : - Un président : il représente l’association Caris Child à l’extérieur, en collaboration avec les autres élus du conseil d’administration, préside les assemblées, dirige les travaux du conseil d’administration et sera également responsable de l’association en cas de litige juridique. Il convoque les assemblées générales et les réunions du conseil d’administration ; En cas d’absence ou de maladie, il est remplacé par le vice-président et, en cas d’absence ou de maladie de ce dernier, par le membre le plus ancien, en cas d’ancienneté égale par le plus âgé. - Un secrétaire qui est en charge de la communication avec les membres, de l’envoi des convocations, il est chargé des archives de l’association ainsi que la tenue du fichier des adhérents. Il rédige les procès-verbaux des réunions des assemblées et du conseil d’administration et, en général, toutes les écritures concernant le fonctionnement de l’association, à l’exception de celles concernant la comptabilité. Il tient le registre spécial prévu par l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901 et les articles 6 et 31 du décret du 16 août 1901. Il assure l’exécution des formalités prescrites par lesdits articles. - Un trésorier : il surveille la gestion financière, encaisse les cotisations, effectue tout payement et reçoit toutes recettes. Il tient une comptabilité régulière et en rend compte lors des assemblées générales. Il peut être aidé par tout comptable reconnu nécessaire. 2. Les postes de suppléants (vice-président, vice-secrétaire et vice-trésorier) pourront être créés ou supprimés, après ratification par le conseil d’administration, en fonction du besoin de l’association. 3. Il sera possible de cumuler un poste de responsable et une position au bureau, en fonction du besoin de l’association. 4. La signature des documents officiels est réservée au président et au secrétaire. La signature du compte en banque appartiendra au trésorier, le président disposera d’une procuration. 5. En cas de vacances, le Conseil d’administration pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Le remplacement définitif est effectué par la plus prochaine assemblée générale. Les membres ainsi élus exercent leurs fonctions jusqu’à la date à laquelle devait expirer le mandat des membres remplacés. Article VI. MEMBRES 1. Adhésion 1. Quiconque le souhaitant peut demander à devenir membre de l’association, en remplissant un bulletin d’inscription envoyé par courrier postal (adressé au siège social) ou électronique (adressé au secrétaire). 2. Le conseil d’administration décide de l’acceptation du postulant, sans avoir à rendre compte de ses motifs d’acceptation ou de refus. 3. Chaque membre s’engage à respecter les présents statuts. 3 4. Les membres de l’association s’interdisent toutes discussions ou manifestation de caractère politique ou confessionnel. 5. L’association dispose de quatre statuts de membres : - Membres professionnels : personnes physiques partageant les valeurs et les objectifs de l’association et s’acquittant d’une cotisation annuelle s’élevant à 20 euros. Ils participent activement à la réalisation de l’objet de l’association, sont tenus d’assister aux assemblées générales et disposent d’un droit de vote. Parmi les chiropracteurs, seuls ceux pouvant montrer les pièces justificatives concernant plus de 4 ans d’exercice de cette discipline (date d’obtention du n° ADELI) et pouvant montrer la preuve de leur présence à au moins un séminaire de formation continue concernant la pédiatrie, pourront effectuer les soins. Chaque membre actif professionnel devra pouvoir montrer la preuve de son assurance professionnelle à tout moment. - Membres étudiants ou chiropracteurs ne satisfaisant pas au statut de membre professionnel : personnes physiques partageant les valeurs et les objectifs de l’association et s’acquittant d’une cotisation annuelle, s’élevant à 5 euros. Ils participent activement à la réalisation de l’objet de l’association, sont tenus d’assister aux assemblées générales et disposent d’un droit de vote. - Membres donateurs : personnes physiques ayant réalisé un don définitif à l’association. Ne sont pas éligibles, mais peuvent cependant décider d’assister aux assemblées, selon leur bon vouloir, et de disposer ou non du droit de vote. - Membres d’honneur : sont élus par le conseil d’administration sur proposition des membres. Jacques Blanchard est le premier membre d’honneur en tant que créateur de Caris Child. 2. Droits et devoirs 1. Chaque membre actif est tenu d’assister aux assemblées générales. Tous les membres sont encouragés à soumettre des idées et à engager des initiatives afin de promouvoir les objectifs de Caris Child. 2. Tout membre peut démissionner à n’importe quel moment de l’année, sans, cependant, avoir la possibilité de revendiquer la restitution de la cotisation déjà payée ni de n’avancer aucune exigence quand au patrimoine social et financier de l’association. La démission se fera par l’envoi d’un courrier postal adressé au siège social ou d’un courrier électronique adressé au secrétaire. 3. Aucun membre n’est personnellement responsable des engagements contractés par l’association. Seul le patrimoine de l’association répond de ses engagements. 3. Radiation 1. La position de membre de l’association se perd par : - le non-respect de la charte morale, - le non-règlement de la cotisation annuelle dans les trois mois suivant l’appel de cotisation, - la démission, - le décès, - la décision du conseil d’administration. Un membre peut être exclu pour motifs graves, par exemple le nonrespect des dispositions prévues par les présents statuts. 2. Les motifs de radiation doivent être envoyés par écrit à la personne intéressée, à laquelle est accordé un droit de réponse. Après examen de la réponse par le conseil d’administration, la décision finale sera envoyée par courrier postal ou électronique. Le membre exclu ne peut pas demander la restitution de la cotisation sociale versée ni ne peut avancer aucune prétention sur le patrimoine de l’association. Article VII. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 1. Il doit exister une assemblée générale ordinaire chaque année. La date et le lieu seront déterminés au moins trois mois avant sa tenue, fixée de préférence lors du deuxième trimestre de chaque année. 2. L’assemblée générale comprend tous les membres à jour de leur cotisation. Elle se réunit chaque année sur convocation écrite du secrétaire, envoyée un mois au moins avant la date fixée. L’ordre du jour est indiqué sur 4 les convocations. 3. Les minutes devront être consignées par le secrétaire puis approuvées par le président. Une feuille de présence sera tenue, signée par les membres présents. 4. Les membres votants ne pouvant pas se rendre à l’assemblée générale pourront, s’ils le souhaitent, faire parvenir une procuration au membre de leur choix. Un membre votant ne pourra accepter plus d’une procuration. 5. Seules les questions figurant à l’ordre du jour pourront faire l’objet d’un vote. 6. L’assemblée générale ordinaire détient en particulier les compétences suivantes : - nomination du conseil d’administration, - vote des comptes de gestion annuelle, rédigés par le trésorier, et approuvés par le conseil d’administration, - discussion et approbation du programme écoulé et de celui des projets à venir, - ratification des éventuelles démissions et exclusions décidées par le conseil d’administration, - garantie de recours possible contre les décisions du conseil d’administration. 7. À la demande d’un membre actif présent, les votes pourront avoir lieu au bulletin secret, ils sont contrôlés et comptabilisés par des scrutateurs désignés parmi les membres actifs présents. 8. L’assemblée générale ordinaire délibère valablement lorsqu’au moins un tiers des membres actifs est présent ou représenté. Si ce quorum n’est pas atteint, l’assemblée générale est convoquée à nouveau, avec le même ordre du jour, dans un délai de 15 jours, et, cette fois, peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres actifs présents ou représentés. 9. Tout vote ne sera considéré valide que par l’approbation de la majorité des membres actifs présents. Article VIII. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE 1. L’assemblée générale extraordinaire est seule compétente pour modifier les statuts, prononcer la dissolution de l’association et statuer sur la dévolution de ses biens, décider de sa fusion avec d’autres associations. 2. Elle ne délibère valablement que si les deux tiers au moins des membres actifs de l’association sont présents. 3. Les procurations ne sont pas acceptées. 4. Si ce quorum n’est pas atteint, l’assemblée générale extraordinaire est convoquée à nouveau, avec le même ordre du jour, dans un délai de 15 jours, et, cette fois, peut valablement délibérer, quel que soit le nombre des membres actifs présents ou représentés. 5. Les délibérations de l’assemblée générale extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des voix des membres actifs présents. Article IX. AMENDEMENTS 1. Ces statuts peuvent être amendés en tout ou partie par un vote à la majorité des deux tiers de l’ensemble des membres votants de Caris Child lors d’une assemblée annuelle extraordinaire. 2. La proposition d’amendement doit être envoyée par le ou les adhérents qui en sont à l’origine par courrier postal, adressé au siège social, ou par courrier électronique, adressé au secrétaire, 45 jours au moins avant l’assemblée annuelle. Article X. COMMUNICATION 1. 2. Toute communication demandée peut être faite par courrier postal ou électronique. Les membres du conseil d’administration pourront également se contacter par Skype, un enregistrement audio sera alors mis en place puis remis au secrétaire. 5 Article XI. RÈGLEMENT INTÉRIEUR 1. Le Conseil d’Administration pourra, s’il le juge nécessaire, établir un règlement intérieur. Ce règlement sera soumis à l’Assemblée Générale, ainsi que ses modifications éventuelles. 2. Ce règlement est destiné à définir les buts de l’association et à fixer les détails d’exécution et les divers points non prévus par les présents statuts, notamment ceux qui ont trait au fonctionnement pratique des activités de l’association. Article XII. DISSOLUTION 1. La dissolution devra être décidée par les deux tiers au moins des membres présents à l’assemblée générale extraordinaire. Au cours de la même assemblé, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés, lesquels disposent des pouvoirs les plus étendus, notamment pour effectuer les formalités de déclaration et de publication prévues par la loi et les règlements en vigueur. 2. Pour y satisfaire, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celle-ci et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu conformément à l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901. L’assemblée attribue l’actif net à un ou plusieurs établissements analogues, ou à tout établissement qu’elle décidera à l’exception des membres de l’association. Article XIII. COMPÉTENCE 1. Le Tribunal compétent pour toutes actions concernant l’association est celui du ressort dans lequel l’association a son siège. Le Secrétaire Le Président 6 Réalisation INTÉRÊT DE LA PARTICIPATION DES CHIROPRACTEURS DANS LA PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE EN PÉRINATALITÉ Plus facile la vie avec la chiropraxie ! Association Française de Chiropraxie INTÉRÊT DE LA PARTICIPATION DES CHIROPRACTEURS DANS LA PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE EN PÉRINATALITÉ PRÉSENTATION DE LA PROFESSION Définition La chiropraxie est une profession qui a pour objet de détecter, de corriger et de prévenir des dysfonctionnements neuro-musculo-squelettiques, et leurs conséquences. C’est une profession reconnue officiellement en France depuis le 4 mars 2002, par la loi 2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, aussi nommée loi Kouchner. À ce titre, les chiropracteurs sont enregistrés auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS), après vérification de leur diplôme. Ce texte de loi fait des chiropracteurs les seuls professionnels de la santé autorisés à pratiquer des manipulations vertébrales sans avis médical. La chiropraxie se fonde sur les capacités de réparation innées de l’organisme, et plus particulièrement sur le lien existant entre la structure (principalement musculo-squelettique) et la fonction (coordonnée en majeure partie par le système nerveux). Les chiropracteurs disposent de nombreux moyens de détection, de correction (nommés ajustements) et de prévention des troubles réversibles du système neuro-musculo-squelettique, lesquels sont enseignés au cours du cursus (5000 heures) et lors de formations professionnelles. Ils sont ainsi capables de s’adapter à l’individualité de chaque patient. 1 Principes Si l’on exclut la survenue d’évènements traumatiques de trop grande importance, l’organisme est normalement capable d’assurer lui-même la réparation de ses tissus et la gestion de ses fonctions. Le système nerveux est l’un des principaux moyens de régulation de l’organisme. De son bon fonctionnement dépend le maintien de l’homéostasie, processus de régulation par lequel le corps préserve les différentes constantes du milieu intérieur entre les limites des valeurs normales. Des perturbations physiques, chimiques et psychiques peuvent entrainer des tensions et induire une perte de motilité des tissus crânio-mandibulaires, de la colonne vertébrale ou des articulations périphériques. Or cette perte de motilité peut provoquer des tensions sur les tissus situés à proximité des nerfs (articulations, muscles et méninges), nommées subluxations chiropratiques. L’OMS, définit la subluxation chiropratique comme « Une lésion ou un dysfonctionnement d’une articulation ou d’un segment intervertébral dont l’alignement, l’intégrité de mouvement et/ou la fonction physiologique sont altérés, bien que le contact entre les surfaces de l’articulation soit intact. Il s’agit essentiellement d’une entité fonctionnelle qui peut influer sur l’intégrité biomécanique et neurologique. » 1 Ces tensions peuvent ainsi perturber l’intégrité de fonctionnement des tissus neurologiques, impliquant une modification de la performance de différentes actions (tonus musculaire, contrôle neuro-végétatif, prise d’informations depuis l’organisme et son environnement, etc.). Enseignement L’uniformité de la formation des chiropracteurs est régulée par un organisme international, le Council on Chiropractic Education International (C.C.E.I.), lequel décide de l’accréditation des écoles de Chiropraxie, en fonction de normes d’excellence minimum édictées par la profession. En France, il n’existe qu’une seule école, l’I.F.E.C. (Institut Franco-Européen de Chiropraxie), située sur deux sites différents (Ivry-sur-Seine et Toulouse), mais délivrant une formation identique. L’I.F.E.C. est accrédité par l’European Council on Chiropractic Education (E.C.C.E.), organisation européenne contrôlant la qualité de la formation en Europe, il est aussi agréé par le ministère de la Santé. 2 Les études de Chiropraxie s’étendent sur un cursus de 5000 h, au cours desquelles sont enseignées l’anatomie, la physiologie, les sciences cliniques. Ceci permet aux chiropracteurs d’effectuer des diagnostics d’exclusion ou d’opportunité et de référer leurs patients vers les professionnels de santé compétents. La pratique occupe bien évidemment une part importante du cursus, dont la dernière année est essentiellement consacrée à la pratique en clinique, à des stages d’observation en milieu hospitalier, puis en cabinet. POURQUOI AJUSTER LES FEMMES ENCEINTES ? Pour le déroulement de la grossesse La grossesse induit des variations physiologiques chez la femme enceinte, qui impliquent des changements de tonicité des tissus de soutien. L’augmentation de la souplesse articulaire, la prise de poids, les modifications des courbes du dos (au niveau dorso-lombaire et lombo-sacré en particulier), le déplacement du centre de gravité et la modulation de la vascularisation peuvent rendre le système musculo-squelettique plus vulnérable. 3, 4 2 Afin de limiter diverses perturbations pouvant influer sur la grossesse, la liberté de mouvement de l’appareil musculo-squelettique devrait être examinée afin que la femme enceinte puisse vivre ces quelques mois dans les meilleures conditions possibles. Les dysfonctionnements articulaires peuvent être en relation avec la présence d’une ou de plusieurs subluxations chiropratiques locales ou à distance (articulations des membres inférieurs, hautes cervicales, de la sphère cranio-mandibulaire), de par leurs relations posturales. Par exemple, les excès de traction des ligaments ronds de l’utérus peuvent provoquer douleur, inconfort et accentuer les contraintes intra-utérines. Ces dysfonctionnements sont en général en relation avec la présence de subluxations chiropratiques du bassin que le chiropracteur sera à même de corriger. 5 Ces dysfonctionnements biomécaniques peuvent être la source de tensions exagérées, mettant le système nerveux en situation de défense, pouvant générer une douleur locale et un amoindrissement des fonctions associées à la zone concernée. Cela contribuera à diminuer les compétences adaptatives de l’organisme de la femme enceinte. 6, 7, 8, 9 En effet, la prévalence des lombalgies pendant la grossesse peut varier de 50 à 80 % selon les études, celles-ci débutant occasionnellement au premier trimestre et pouvant perdurer jusqu’au postpartum. 3 Aussi, les lombalgies et douleurs pelviennes sont considérées comme étant un problème de santé publique majeur, puisqu’il a été démontré que la prise de congés maladie pour lombalgies se produisait dans 37 à 72 % des cas, sur une période s’étalant entre 12 et 15 semaines. 4, 10, 11 Au quotidien, la limitation de la médication confronte certaines femmes enceintes à une impotence fonctionnelle en lien avec leur lombalgie. Bien que davantage de recherche soit encore nécessaire, la littérature actuelle indique que les soins chiropratiques peuvent permettre à ces femmes de retrouver un meilleur confort de vie. 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 25, 26, 27, 28 Il est également à noter que la présence de contraintes locales au niveau des tissus pelviens et utérins peut influer sur le développement du crâne du fœtus. 29, 30 Pour faciliter l’accouchement Bien que de nombreux facteurs entrent en jeu dans le processus d’un accouchement, la liberté de fonctionnement du système neuro-musculo-squelettique de la mère est un critère important à prendre en compte. En effet, sa bonne mobilité permettra de gérer de façon plus optimale les contraintes biomécaniques s’exerçant alors. 9 La diminution des tensions neuro-musculaires maternelles permet ainsi une meilleure adaptation du bassin et donc moins de contraintes cranio-cervicales pour l’enfant à naitre. 9 Le chiropracteur peut également intervenir lors de difficultés de présentation de l’enfant, notamment avec la technique Webster, spécifique à la profession. Cette technique précise et indolore facilite la libération de contraintes des tissus du bassin et de l’utérus, donnant alors au fœtus la possibilité de retrouver une présentation plus adaptée. 31, 32, 33, 34 Pour aider en postpartum L’accouchement lui-même, qu’il soit assisté et médicalisé, ou non, est un évènement pouvant donner lieu à des tensions dont il est utile de faire vérifier les éventuelles conséquences neuro-musculo-squelettiques : au niveau du dos, des articulations sacro-iliaques, du pubis, des hanches, etc. 7, 12, 23, 25, 35 3 Il a en effet été rapporté que les douleurs de dos pouvaient se produire aussi fréquemment que chez 50 à 85 % des femmes en postpartum et, dans 25 % des cas, durer jusqu’à 6 mois. 4 Par ailleurs, la littérature montre que le tonus de base du plancher pelvien pouvait être amélioré suite à la correction de défauts biomécaniques du sacrum. 36, 37, 38 POURQUOI AJUSTER LES NOUVEAU-NÉS ? Perturbations neuro-musculo-squelettiques lors de la naissance Les chiropracteurs ont toujours été concernés par l’ajustement des tensions musculo-squelettiques perturbatrices de l’équilibre neurologique de la mère et du nouveau-né. En effet, Daniel David Palmer, créateur de la chiropraxie, faisait déjà état en 1910 de l’intérêt de leur ajustement après les accouchements ayant eu des conséquences traumatiques. 39 En raison de la position bipède et de la réduction conséquente du périmètre pelvien, le moment de la naissance est un moment d’application de contraintes mécaniques entre les périmètres du bassin de la mère et du crâne du nouveau-né. 40, 41, 42, 43 L’espèce humaine est la seule à devoir impliquer un mouvement de rotation du crâne et des épaules pendant le processus de naissance. Aussi, si la présentation est correcte, la tête subit une flexion lorsqu’elle arrive à hauteur du plancher pelvien et restera en flexion jusqu’à la délivrance. 43 Les mouvements de rotation, de flexion et d’extension de la tête impliquent la mobilité des articulations cervicales et de la charnière cranio-cervicale de l’enfant à naitre. Les tissus de cette zone peuvent donc être soumis à des excès de tension. 44 4 Un tissu conjonctif relie le muscle rectus capitis posterior minor (l’un des muscles sous-occipitaux s’étendant de la base de l’occiput à l’arche postérieure de l’atlas) à un épaississement de la dure-mère. Ce tissu conjonctif permet, via la mesure de la tension présente dans les muscles sous-occipitaux, d’offrir un feedback proprioceptif au système nerveux concernant les tensions subies par cette zone. 45, 46 Les fuseaux neuromusculaires, organes intramusculaires participant à la mesure du degré d’étirement des muscles, sont plus nombreux dans les muscles sous-occipitaux que dans tous les autres muscles du corps (36 fuseaux par gramme de muscle dans les sous-occipitaux, pour 0,7 dans le grand fessier). 47 Ces mécanorécepteurs sont les principaux fournisseurs d’informations du cervelet. Lorsqu’ils ont été étirés à l’occasion d’un traumatisme suffisamment important, l’adaptation de la modulation cérébelleuse devient la nouvelle norme, influençant alors la posture. 48, 49 La dure-mère crânienne et les sinus veineux sont richement innervés par des fibres sensitives et des fibres principalement sympathiques. De plus, la sensibilité de la dure-mère est augmentée à l’approche de la naissance, puisqu’il se produit un pic d’innervation de la dure-mère lors du terme (elle augmente entre 31 et 40 SA et diminue dans les 3 premiers mois, pour rester plus bas par la suite). 50, 51 La charnière cranio-vertébrale et le crâne du nouveau-né sont ainsi soumis à un important contrôle neurologique. La présence de subluxations chiropratiques, perturbations réversibles du système neuro-musculo-squelettique, dans cette région pourra être analysée puis corrigée par le chiropracteur. 52, 53 Pour les conséquences à court terme de ces perturbations Le nouveau-né sera essentiellement occupé par les fonctions primaires que sont l’alimentation, la respiration, la digestion et la vocalisation. Ces activités impliquent 6 nerfs crâniens, 22 os connectés par 34 sutures, 60 muscles volontaires et involontaires, ainsi que leur coordination neurologique. Lorsque les muscles stabilisant les hautes cervicales, les mâchoires, l’os hyoïde et les os crâniens ont été soumis à des contraintes in utéro ou lors de la naissance, ils peuvent conserver des excès de tension, qui pourront générer des défauts de fonctionnement neurologiques de la ceinture cranio-mandibulaire. 54 La difficulté immédiate du nouveau-né à respirer et à s’alimenter de façon correcte résulte possiblement de perturbations mécaniques des articulations, des tissus mous, des nerfs crâniens et cervicaux concernés, ainsi que d’une éventuelle sur-activation du système sympathique (via l’amygdale et le thalamus). 58, 59, 60, 61, 62, 63 Par exemple, les difficultés de succion peuvent résulter : - de la diminution de la mobilité des articulations de la mâchoire, empêchant l’enfant d’ouvrir la bouche suffisamment pour entourer le téton et l’aréole, - de la diminution de l’amplitude de mouvement du cou (colonne vertébrale cervicale), qui affecte la capacité de l’enfant à se positionner confortablement dans les bras de sa mère ou au sein, - d’un déficit neurologique manifesté sous la forme d’un défaut de succion, - d’un défaut de serrage hermétique de la bouche, dû à une altération de l’action des lèvres ou de la langue, - d’un défaut de respiration. 55 Le chiropracteur peut ainsi concourir à la normalisation du fonctionements des muscles impliqués dans la déglutition, facilitant ainsi l’utisilation de cette fonction primaire essentielle qu’est la déglutition. De plus, il semblerait que les dysfonctionnements mécaniques de l’appareil vertébral impliquent un défaut de stimulation du cervelet et du thalamus, par la perturbation des voies de la colonne dorsale, des voies spinothalamiques et de la formation réticulée qui contrôlent le niveau de conscience, modulent l’action des viscères (mastication, déglutition, vomissements, péristaltisme, sécrétions glandulaires, contrôle des sphincters, etc.) 5 ainsi que l’action somatique (posture et tonus musculaire global), activités de base qui sont présentes dès la naissance. 56, 57 Il faut également noter que l’activation du système nerveux sympathique (via les voies spinothalamiques, l’amygdale et le thalamus), en réponse à la présence de douleur ou à la difficulté à accomplir ces réflexes innés et essentiels, augmente la difficulté à intégrer les informations sensitives (nécessaires au bon développement sensorimoteur des enfants), diminue la digestion et provoque une augmentation de l’irritabilité du fonctionnement neuro-végétatif. La facilitation du fonctionnement vertébral du nouveau-né par les soins du chiropracteur pourrait ainsi permettre une meilleure utilisation de ses compétences neuro-végétatives. Il a aussi été démontré que les soins chiropratiques pouvaient apporter un bénéfice lors de la prise en charge d’étirements du plexus brachial et de torticolis se produisant lors de la naissance. 64, 67, 68, 78 Pour les conséquences à long terme de ces perturbations Selon l’OMS, « La prévention primaire comprend tous les actes destinés à diminuer l’incidence d’une maladie dans une population, donc à réduire le risque d’apparition de cas nouveaux. Elle fait appel à des mesures de prévention individuelle et collective. Cette conception traditionnelle de la prévention débouche inévitablement sur un programme très vaste d’amélioration de la qualité de la vie. » 11 Or, il a été montré que les traumatismes neuro-musculo-squelettiques intra-utérins et se produisant lors de l’accouchement possèdent une tendance à la chronicisation. 65, 66 B. Lynne et col. associent la présence de plagiocéphalies positionnelles postérieures à l’âge de 6 semaines à des défauts de fonctionnement neuro-musculaires tels que la limitation de la rotation du cou à la naissance ou l’orientation préférentielle de la rotation de la tête vers un côté. 67, 68, 69 D’après M. Gottlieb, les facteurs de risque les plus important dans l’apparition de coliques, d’alimentation infra-optimale, de postures asymétriques ou de syndromes douloureux sont les traumatismes survenant à la naissance. 65 Higginbottom, Jones, James et Neerhof ont montré que des troubles issus de l’accouchement pouvaient engendrer des effets indésirables tels que des anomalies de développement, notamment au niveau des structures cranio-faciales du futur nourrisson. 29, 30 Le maintien d’excès de tension au niveau des muscles stabilisateurs de l’occiput pourrait perturber le fonctionnement de la synchondrose sphéno-occipitale (dont la fusion ne se fera qu’à l’âge de l’apparition des deuxièmes molaires) et jouera un rôle important dans la détermination de la structure de l’allure cranio-faciale. 70, 71 Par ailleurs, le développement sensorimoteur de l’enfant se fait en partie grâce à l’intégration de stimulations sensitives correctes. Ainsi, les restrictions de fonctionnement neuro-articulaires, réversibles ou non, pourraient influer sur la qualité du développement, en modifiant les boucles de feedback proprioceptif. Il se produirait alors une altération de la fonction locale des tissus, mais aussi l’altération de cellules nerveuses, de leur biochimie, incluant la sécrétion de neurotransmetteurs, intervenants importants de la régulation du développement neurologique. Par exemple, la noradrénaline possède une influence sur la maturation, promouvant la plasticité et le développement de synapses. 72 De plus, la stimulation mécanique influençant l’ostéogenèse, une liberté de fonctionnement musculo-squelettique et un bon contrôle neurologique sont des conditions favorables au bon développement de la structure osseuse de l’enfant. 73 6 Il est également à noter que la colonne vertébrale d’un enfant est cyphotique à la naissance, la lordose cervicale se développant à partir du quatrième mois, tandis que l’enfant mature la capacité de contrôle de sa tête. La présence de subluxations chiropratiques chroniques dans la colonne, le crâne ou les articulations des extrémités peut alors interférer avec la formation des courbes vertébrales et le développement moteur. 74 Par ailleurs, le Dr John Minardi, discute également de l’association existant entre les subluxations chiropratiques, la sur-stimulation de l’hypothalamus, une augmentation chronique du cortisol et de son impact sur la fonction immunitaire. 75 Le lien direct entre la chiropratique et l’immunité a également été renforcé par Particia Brennan, Ph. D. et coll. lors d’une étude mettant en évidence une amélioration de la réponse immunitaire à la suite de soins chiropratiques. Plus particulièrement, l’étude a montré que l’explosion respiratoire phagocytaire de neutrophiles nucléaires polymorphes et de monocytes était augmentée chez les adultes ayant été suivis par des chiropracteurs. 76 Les chiropracteurs étant les spécialistes de l’analyse neuro-musculo-squelettique, ils sauront déterminer avec précision les subluxations chiropratiques qui empêchent le nouveau-né d’utiliser librement ses capacités de mouvement et amoindrissent ses compétences neurologiques. 7 OBSERVATIONS PRATIQUES Qu’observer chez le nouveau-né pour déterminer la présence d’une potentielle perturbation neuro-musculo-squelettique ? Il importe de préciser que ce qui suit représente les indications les plus fréquentes, mais n’implique pas nécessairement la présence de subluxations chiropratiques (perturbations réversibles du système neuro-musculo-squelettique), les particularités individuelles et héréditaires influençant la morphologie et la posture. - La tête est-elle parfaitement ronde, allongée d’avant en arrière ? - L’arrière du crâne est-il uniformément plat ou plus aplati d’un côté ? - Le visage est-il plat ? - Le front est-il plus saillant d’un côté que l’autre ? - Un œil est-il plus ouvert que l’autre ? - Une oreille est-elle plus en avant que l’autre ? - Un sourcil est-il plus haut que l’autre ? - Le nez est-il bien situé au centre du visage, les narines sont-elles égales ? - Le menton dévie-t-il d’un côté plus que de l’autre ? - Le nouveau-né accepte-t-il de manière égale l’allaitement des deux seins ? - Les mouvements du reste du corps sont-ils symétriques (soulèvement des bras et des jambes, rotation de la tête sur le cou) ? Exemples d’éléments pouvant indiquer la présence d’une subluxation chiropratique chez le nouveau-né Nous rappelons que la profession chiropratique vise à la normalisation de perturbations du système neuro-musculo-squelettique (subluxations chiropratiques) et de leurs conséquences. L’une des problématiques énoncées dans la liste suivante peut résulter de leur présence ou d’autres raisons impliquant alors le travail de concert avec d’autres professionnels. - Positionnement in utéro anormal 77 - Travail prolongé ou précipité 77 - Présentation ou position anormale à la naissance 77 - Accouchement instrumental (forceps, ventouses, cuillères, césarienne) 77 - Torticolis 78 - Déformation positionnelle du crâne 79, 80, 81, 82 - Asymétries posturales 52, 82 - Difficultés d’allaitement 83, 63 - Tétons maternels irrités, douloureux 76 8 - RGO 84, 85 - Coliques infantiles 86 - Irritabilité 77 - Troubles du sommeil 87 - Perturbation du développement 77 - Infections chroniques (otites, bronchites, etc.) 88, 89 - Antécédent de traumatisme physique (chutes, etc.) 77 DÉROULEMENT D’UNE CONSULTATION Après une anamnèse (description des symptômes, antécédents, accouchement, nombre de tétées, position de sommeil, régurgitations, pleurs, peau, etc.) et un examen, le chiropracteur décidera d’engager des soins ou de référer le patient. De par sa formation, le chiropracteur est en capacité de gérer les signes d’urgence et de référer le patient chez un autre professionnel de santé. S’il engage des soins, le chiropracteur déterminera, selon le patient, son âge et ses antécédents, quelles sont les techniques les plus favorables à l’ajustement des perturbations rencontrées. Un ajustement, acte spécifique et normalisateur des tensions neuro-musculo-squelettiques, étant exclusivement effectué par les chiropracteurs, se définit d’après l’OMS comme « Tout acte chiropratique utilisant essentiellement force, pression, direction, amplitude et vélocité contrôlées, qui est appliqué à des articulations et aux tissus adjacents. Les chiropracteurs recourent à ces actes pour agir sur la fonction articulaire et neurophysiologique ». 1 Chez les enfants, les ajustements peuvent impliquer l’utilisation de stimulations proprioceptives sur des zones spécifiques et des mobilisations crâniennes ; les techniques seront adaptées à leur morphologie ainsi qu’à leur disponibilité, elles sont spécifiques, précises et indolores. Chez la femme enceinte, il sera possible d’ajouter l’application d’une force mesurée par une impulsion manuelle de haute vélocité et de faible amplitude en un point unique et précis, en privilégiant un bras de levier court, afin de stimuler un segment articulaire dans une direction déterminée. Au besoin, des conseils pourront également être donnés au patient ou à ses responsables. Le chiropracteur sera capable d’évaluer le nombre moyen de consultations nécessaires à la correction des dysfonctions installées, celles-ci variant d’un individu à l’autre. Le nombre de visites dépendra de l’état général et de l’âge du patient, de la sévérité des évènements vécus et de la durée des troubles lors de la visite initiale. 90 En effet, le temps de récupération est inversement proportionnel à l’âge : plus l’enfant est jeune, plus la récupération sera rapide. Inversement, la durée et la fréquence des soins sont directement proportionnelles à l’importance des évènements causaux. 91 En 2009, l’International Chiropractic Pediatric Association a publié une recherche portant sur la sécurité des soins chiropratiques pédiatriques. Les chiropracteurs ont rapporté, sur 5438 consultations, 3 évènements défavorables et les parents 2 évènements défavorables sur 1753 consultations. Les deux échantillons ont rapporté un taux élevé d’amélioration du motif de consultation, en addition aux effets salutaires obtenus sur des troubles non reliés à la complainte principale du patient. L’étude suggère que les soins chiropratiques soient sécurisés et efficaces. 92, 93 De plus, en 2014, une étude menée au sein la clinique de l’Anglo-European College of Chiropractic indique que les parents étaient très satisfaits des soins apportés à leurs enfants. 94 9 CONCLUSION Les bienfaits de la prise en charge pluridisciplinaire sont de plus en plus reconnus chez les professionnels de santé, augmentant la synergie de la prise en charge des patients et la qualité des soins leur étant délivrés. 95 Qu’il s’agisse du bon déroulement de la grossesse, de l’accouchement ou du développement des enfants, un grand nombre de facteurs sont à prendre en compte, dont la liste n’est pas exhaustive, tant ces mécanismes sont multifactoriels dans leur compréhension. Cependant, l’importance que revêt le bon fonctionnement du système neuro-musculo-squelettique à chacun de ces moments et la qualité uniforme de leur formation, font des chiropracteurs des alliés de premier choix. Ils trouvent ainsi naturellement leur place dans la prise en charge pluridisciplinaire de la femme enceinte et du nouveau-né. 96, 97, 98 10 Chloé Blanchard D.C. Philippe Fleuriau D.C., ICSSD, Président de l’Association Française de Chiropraxie Octobre 2015 Ont participé à la rédaction de ce document : Marion Barus D.C., Vermelha Zannotti-Martin, bibliothécaire documentaliste à l’IFEC, Sylvie Laujol D.C., chargée d’enseignement en pédiatrie à l’IFEC Toulouse, Valérie Klingelschmitt D.C., Msc App Pediatric, chargée d’enseignement en pédiatrie à l’IFEC Paris, Aurélie Petitclerc D.C., Aurélie Maltot D.C.. Merci à Ivanhoé et à sa maman, à Sylvie Laujol D.C., Alexia Caneri D.C., Egmont Gutman D.C. et Valérie Klingelschmitt D.C., ainsi qu’aux plus petits et à leurs parents pour les illustrations. BIBLIOGRAPHIE 1. OMS - Chapitre XII, M99-1 à M99-9 Principes directeurs de l’OMS pour la formation de base et la sécurité en chiropratique. ISBN 92 4 259371 0, 2005, 51 p. 2. 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