Les complications des piqûres de tiques Complications of tick bites M

MISE AU POINT
À
l’échelle mondiale, les tiques sont actuellement
considérées comme le deuxième groupe de vecteurs
de maladies infectieuses humaines, après les mous-
tiques. Aux États-Unis et en Europe, elles sont au premier rang
(1). Ces dernières années, de nombreuses maladies émergentes
transmises par les tiques ont été rapportées. Plusieurs raisons
peuvent l’expliquer : l’augmentation du contact homme-tique
(tourisme, activité de plein air, safari), l’amélioration des tech-
niques de recherche et de diagnostic, l’intérêt accru de la com-
munauté médicale et la sensibilisation du public. Dans cette
revue, nous décrivons les tiques et les principales maladies
qu’elles transmettent ainsi que les méthodes de diagnostic et
de prévention. Nous insisterons sur les différents aspects de la
vie des tiques qui ont des conséquences directes sur l’épidé-
miologie ou les signes cliniques des maladies transmises.
LES TIQUES
Les tiques sont des arthropodes hématophages obligatoires qui
parasitent toutes les classes de vertébrés dans presque toutes
les régions du monde (1). Ce sont des acariens, répartis en deux
groupes principaux : d’une part, les Ixodidae ou “tiques dures”,
ainsi nommées à cause de leur surface dorsale scléreuse (photo
1), d’autre part, les Argasidae ou “tiques molles” du fait de leur
revêtement flexible (photo 2). Une troisième famille, celle des
Nuttalliellidae, est composée d’une seule espèce, présente en
Afrique du Sud. Les tiques ont trois stades de développement :
larve, nymphe et adulte [mâle ou femelle] (photo 1). Les Ixo-
didae diffèrent des Argasidae par leur anatomie et leur cycle
de développement (1).
Les tiques dures mesurent de 2 à 30 mm de longueur. Leur
repas, pendant lequel elles restent fermement attachées à leur
La Lettre de l’Infectiologue - Tome XXI - n° 4 - juillet-août 2006
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Les complications des piqûres de tiques
Complications of tick bites
B. Doudier
1
, P. Parola
1, 2
1
Service des maladies infectieuses et tropicales, hôpital Nord, Marseille ;
2
uni-
tés des Rickettsies, CNRS UMR 6020, IFR 48, université de la Méditerranée,
faculté de médecine, Marseille.
© Photos : Droits réservés.
RÉSUMÉ.
À l’échelle mondiale, les tiques sont actuellement considérées comme le deuxième groupe de vecteurs de maladies infectieuses
humaines, après les moustiques. Depuis l’identification de Borrelia burgdorferi comme l’agent de la maladie de Lyme en 1982, de nombreux
pathogènes bactériens, parasitaires et viraux ont été décrits de par le monde. Cette revue illustre les différents aspects de la vie des tiques et des
maladies transmises à l’homme ainsi que les méthodes du diagnostic et de la prévention.
Mots-clés :
Tiques - Maladies émergentes.
ABSTRACT.
Ticks are currently considered to be second only to mosquitoes as vectors of human infectious diseases in the world. Each tick spe-
cies has preferred environmental conditions and biotopes that determine the geographic distribution of the ticks and, consequently, the risk areas
for tick-born diseases. Since the identification of Borrelia burgdorferi as the agent of Lyme disease in 1982, bacterial, parasitic and viral patho-
gens have been described throughout the world, including Rickettsiae, Borreliae, Ehrlichiae, Babesiae and virus. This article reviews and illus-
trates various aspects of ticks and tick-born diseases. Advices are given on how tick-bites and tick-born diseases may be prevented.
Keywords:
Tick-born diseases - Emerging diseases.
Photo 1. Une “tique dure” : Rhipicephalus sanguineus, la tique
brune du chien. De gauche à droite : mâle, femelle, nymphe et larve,
toutes à jeun. Échelle 1 cm.
MISE AU POINT
hôte, peut durer plusieurs jours. De plus, leur piqûre est en règle
générale indolore et peut passer inaperçue. La tique fait à
chaque stade de son développement un seul repas de sang aux
dépens d’un hôte. Une fois rassasiée, la tique se détache et
tombe au sol. Elle commence la digestion de son repas de sang,
puis mue et atteint le stade suivant ou entre dans une phase de
diapause caractérisée par un métabolisme réduit et un déve-
loppement ralenti.
Des conditions environnementales optimales existent pour
chaque espèce, ce qui explique que chacune ait une réparti-
tion géographique particulière. Par exemple, en Europe, Rhi-
picephalus sanguineus, la tique brune du chien, est adaptée
au climat méditerranéen, même si elle peut survivre dans les
maisons du nord de l’Europe où elle aurait été transportée
par un chien. Par ailleurs, Ixodes ricinus, bien connue en
Europe comme vecteur de la maladie de Lyme, vit dans les
forêts ou les endroits où règne une humidité importante. Elle
est donc absente du sud de la France, même si sa limite sud
est mal connue. En conséquence, les maladies transmises par
les tiques seront des maladies géographiques, et cela est d’au-
tant plus vrai lorsque les tiques sont vecteurs mais aussi réser-
voirs de la maladie.
Les tiques dures sont très sensibles aux stimuli indiquant la
présence d’un hôte comme le CO
2
, l’humidité, les vibrations
ou la température corporelle des animaux à sang chaud. Il
existe deux comportements de recherche d’un hôte. Certaines
espèces attendent sur la végétation le passage d’un hôte pour
s’accrocher à lui [I. ricinus en Europe, Dermacentor varia-
bilis aux États-Unis] (photo 3). D’autres espèces ont un com-
portement d’attaque : elles vont détecter un hôte et aller vers
lui pour s’y attacher (Amblyomma hebraeum et Amblyomma
variegatum en Afrique).
Certaines tiques sont spécifiques d’un hôte, comme R. san-
guineus pour le chien. D’autres ont des hôtes variés allant des
grands mammifères aux petits mammifères et aux oiseaux
(I. ricinus). Les hôtes peuvent également varier d’un stade à
l’autre.
Pendant les premières 24 à 36 heures d’attachement, les Ixo-
didae produisent un ciment qui les ancre dans la peau de l’hôte.
Des enzymes, des substances vasodilatatrices, des substances
anti-inflammatoires et hémostatiques présentes dans la salive
facilitent le repas et rendent la piqûre indolore. La salive peut
également comporter une toxine neurotrope responsable de la
paralysie de l’hôte.
Les tiques molles sont différentes. Leurs repas sont brefs et
répétés. Elles parasitent en général un hôte d’une seule espèce
dans un biotope spécifique comme un terrier ou une cabane.
Entre les repas, on les retrouve préférentiellement dans des
lieux abrités, dans les fentes et fissures du sol ou juste sous la
terre.
Toutes ces caractéristiques écologiques des tiques influencent
l’épidémiologie et les aspects cliniques des maladies transmises
par les tiques. Par exemple, en Europe, les adultes de l’espèce
Dermacentor sont plus actives au printemps et à l’automne, et
rarement l’hiver. Elles piquent de préférence les humains sur
le cuir chevelu. Ainsi, l’infection à Rickettsia slovaca trans-
mise par les Dermacentor est caractérisée par une escarre d’ino-
culation localisée au cuir chevelu (photo 4) et se voit essen-
tiellement au printemps et en automne. À l’inverse, puisque le
principal vecteur (R. sanguineus) de la fièvre boutonneuse
méditerranéenne (FBM) est actif surtout l’été, les cas de FBM
surviennent essentiellement l’été.
La Lettre de l’Infectiologue - Tome XXI - n° 4 - juillet-août 2006
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Photo 2. Une tique molle, Ornithodoros moubata. Échelle 1 cm. Photo 3. Dermacentor variabilis “en embuscade” sur la végétation.
MALADIES BACTÉRIENNES TRANSMISES PAR LES TIQUES
Les rickettsioses
Les rickettsioses à tiques sont causées par des bactéries intra-
cellulaires obligatoires appartenant au genre Rickettsia et au
groupe boutonneux. Depuis 1984, 11 espèces ou sous-espèces
de rickettsies du groupe boutonneux transmises par les tiques
ont été impliquées en pathologie humaine à travers le monde
(tableau I). Généralement, les signes cliniques commencent 6 à
10 jours après la piqûre de tique et comportent de la fièvre, des
céphalées, des myalgies, un exanthème (photo 5), des adéno-
pathies et une ou plusieurs escarres d’inoculation (2). L’escarre
peut cependant être absente dans certaines rickettsioses, comme
dans la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses aux États-
Unis. La répartition géographique, le type et la sévérité des
signes cliniques dépendent de l’espèce de rickettsie (tableau I).
Sur le plan biologique, thrombopénie, leucopénie et cytolyse
hépatique sont fréquentes.
Le diagnostic de confirmation le plus accessible est la sérolo-
gie. On recherchera une séroconversion ou la présence d’IgM.
Il faut savoir que la plupart des trousses commerciales ne tes-
tent que quelques espèces (en France : Rickettsia conorii et
Rickettsia rickettsii). Or, il existe des réactions croisées entre
les rickettsies, mais aussi entre les rickettsies et d’autres genres
bactériens. Ainsi, la rickettsiose responsable de la maladie ne
sera pas forcément testée en sérologie. Des techniques séro-
logiques spécifiques peuvent être utilisées pour identifier la ric-
kettsie en cause en utilisant plusieurs antigènes, mais elles ne
sont cependant disponibles qu’au Centre national de référence
(CNR) à Marseille (tableau II). Le diagnostic de confirmation
peut également reposer sur les méthodes d’amplification enzy-
matique par polymerase chain reaction (PCR) sur le sang ou
l’escarre réalisées au CNR (3). La technique de la “PCR sui-
cide”, qui utilise des amorces à usage unique ciblant un gène
jamais amplifié jusqu’alors dans le laboratoire, permet d’évi-
ter les contaminations verticales par des amplicons issus de
manipulations précédentes (4). Enfin, la culture cellulaire n’est
réalisée qu’en laboratoire P3 au CNR.
Un traitement empirique précoce doit être prescrit devant toute
suspicion clinique de rickettsiose avant la confirmation micro-
biologique. La doxycycline (200 mg/j) pendant 1 à 7 jours
demeure le traitement de choix des rickettsioses transmises par
les tiques. Pour certains, cette recommandation concerne aussi
les jeunes enfants, comme dans le cadre de la fièvre pourprée
des montagnes Rocheuses (2). Cette conduite doit s’appliquer
aux autres rickettsioses compte tenu du risque d’évolution
sévère. Dans les cas graves, la doxycycline peut être adminis-
trée en intraveineux jusqu’à 24 heures après apyrexie. Chez les
femmes enceintes atteintes de FBM, on peut utiliser la josa-
mycine à la dose de 3 g/j pendant 7 jours. Les nouveaux macro-
lides sont également une alternative (2).
Les borrélioses
La maladie de Lyme. La maladie de Lyme est la maladie
infectieuse à transmission vectorielle la plus fréquente aux
États-Unis (5). Elle est aussi largement répandue en Europe,
en Russie, en Chine, au Japon, en Australie. Elle est transmise
par les tiques du genre Ixodes :Ixodes scapularis aux États-
Unis, I. ricinus en Europe de l’Ouest (5). Il existe plusieurs
bactéries responsables de la maladie de Lyme du genre Borre-
lia. Ce sont des spirochètes à Gram négatif microaérophiles
mobiles. Borrelia burgdorferi sensu stricto, Borrelia garinii et
Borrelia afzelii, appartenant au complexe Borrelia burgdorferi
sensu lato, sont les trois principaux agents de la maladie de
Lyme en Europe (6). B. burgdorferi sensu stricto est le seul
pathogène connu aux États-Unis (6). Au Portugal, une autre
Borrelia,Borrelia lusitaniae, a été mise en évidence par cul-
ture d’une biopsie cutanée d’une patiente présentant un éry-
thème chronique migrant (7). Récemment, Borrelia valaisiana
a été mise en évidence par PCR dans le liquide céphalo-rachi-
dien d’un patient présentant une paraparésie spastique (8).
Enfin, Borrelia spielmanii a été détectée dans la biopsie d’un
Photo 5. Éruption maculopapuleuse de la fièvre boutonneuse médi-
terranéenne.
MISE AU POINT
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Photo 4. Escarre du cuir chevelu dans l’infection à Rickettsia slovaca.
MISE AU POINT
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Rickettsia sp Tiques vectrices reconnues Nom de la maladie Caractéristiques cliniques Localisation
ou potentielles
Rickettsia rickettsii Dermacentor andersoni, Fièvre pourprée des montagnes Printemps et été, pas d’escarre, États-Unis,
Dermacentor variabilis, Rocheuses fièvre élevée, céphalées, Amérique du Sud
Rhipicephalus sanguineus, pétéchies, douleurs abdominales,
Amblyomma cajennense, défaillance multiviscérale
Amblyomma aureolatum possible
Rickettsia Rhipicephalus sanguineus FBM Maladie urbaine et rurale, Sud de l’Europe,
conorii subsp conorii exanthème dans 97 % des cas, Afrique du Nord
une seule escarre :
formes sévères 1-5 %
Rickettsia conorii Rhipicephalus sanguineus Fièvre boutonneuse d’Israël Escarre plus rare que dans Israël
subsp israelensis la FBM (7 %), maladie pouvant
être sévère
Rickettsia sibirica Dermacentor nuttalli, Typhus à tiques de Sibérie Maladie rurale, printemps et été, Sibérie
subsp sibirica Dermacentor marginatus, exanthème (100 %),
Dermacentor silvarum, escarre (77 %), ADP
Haemaphysalis concinna
Rickettsia australis Ixodes holocyclus, Typhus du Queensland Maladie rurale, de juin à Australie
Ixodes tasmani novembre, exanthème
vésiculeux (100 %),
escarre (65 %), ADP (71 %)
Rickettsia japonica Ixodes ovatus, Fièvre boutonneuse japonaise Maladie rurale, cultures de Japon
Dermacentor taiwanensis, bambous, avril à octobre, peut
Haemophysalis longicornis, être sévère
Haemophysalis flava
Rickettsia conorii Rhipicephalus sanguineus, Fièvre boutonneuse Maladie rurale, escarre (23%), Astrakan, Tchad
subsp caspia Rhipicephalus pumilio d’Astrakan exanthème maculo-papuleux Afrique subsaharienne,
(94 %), conjonctivite (34 %) Inde
Rickettsia africae Amblyomma hebraeum, Fièvre à tiques africaine Voyageurs, cas groupés, fièvre Afrique, Antilles
Amblyomma variegatum (88 %), escarres multiples, ADP
Rickettsia honei Aponomma hydrosauri, Fièvre boutonneuse des îles Maladie rurale, décembre et Australie, îles Flinders,
Amblyomma cajennense, Flinders janvier, exanthème (85 %), Thaïlande
Ixodes granulatus escarre (25 %), ADP (55 %)
Rickettsia sibirica Hyalomma asiaticum, Peu de cas décrits en France et Asie du Nord-Est,
subsp mongolotimonae Hyalomma truncatum en Afrique du Sud, mars à juillet, France, Afrique
escarre (75 %), exanthème (63 %),
ADP (25 %), lymphangite
Rickettsia slovaca Dermacentor marginatus, TIBOLA Fièvre et exanthème rares, Europe
Dermacentor reticulates escarre sur le cuir chevelu,
ADP cervicales
Rickettsia heilongjiangensis Dermacentor silvarum Fièvre boutonneuse du Far West Exanthème, escarre, ADP Est de l’Asie
Rickettsia aeschlimannii Hyalomma marginatum, Escarre et exanthème Maroc, Afrique du Sud,
Hyalomma rufipes, maculopapuleux Corse, Espagne
Rhipicephalus appendiculatus
Rickettsia parkeri Amblyomma maculatum, Escarres multiples, fièvre, États-Unis,
Amblyomma americanum, exanthème Amérique du Sud
Amblyomma triste
Rickettsia massiliae Rhipicephalus sanguineus, Escarre et exanthème Europe du Sud, Afrique
Rhipicephalus turanicus, maculopapuleux
Rhipicephalus muhsamae
Rickettsia marmionii Harpyopsis novaguineae, Fièvre boutonneuse d’Australie Février à juin, escarre et/ou Australie
Ixodes holocyclus exanthème maculopapuleux
Rickettsia helvetica Ixodes ricinus, Ixodes ovatus, Serait impliqué dans des Thaïlande,
Ixodes persulcatus, myopéricardites, cas documentés France, Espagne, Italie,
Ixodes monospinus par sérologies Europe de l’Est
ADP : adénopathies, FBM : fièvre boutonneuse méditerranéenne.
Tableau I. Caractéristiques des rickettsioses transmises par les tiques (3).
MISE AU POINT
La Lettre de l’Infectiologue - Tome XXI - n° 4 - juillet-août 2006
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érythème chronique migrant d’une patiente hongroise (9). De
nombreux mammifères, notamment les rongeurs, sont des
réservoirs de Borrelia, ainsi que de nombreuses espèces d’oi-
seaux (5).
La maladie de Lyme évolue en trois stades (6).
Le premier stade correspond à l’érythème migrant (EM),
manifestation clinique essentielle de cette phase. Il débute 3 à
30 jours après l’inoculation par une macule ou une papule au
site de morsure, qui s’étend progressivement sous la forme
d’une plaque érythémateuse évoluant pendant plusieurs
semaines de manière centrifuge (photo 6). En d’autres endroits,
il se manifeste par un lymphocytome cutané bénin : nodule de
1 à 2 cm de diamètre, rouge violacé, indolore et touchant plu-
tôt le lobule de l’oreille, la région aréolaire ou le scrotum.
Le deuxième stade correspond à la dissémination de l’in-
fection. Il survient plusieurs semaines ou plusieurs mois après
la piqûre. La description de lésions cutanées annulaires mul-
tiples, plus petites que l’EM initial et présentes sur l’ensemble
du tégument, a surtout été faite au États-Unis. D’autres mani-
festations typiques de la phase secondaire sont classiques. Des
atteintes cardiaques (troubles de la conduction, myocardite,
péricardite), rhumatologiques (arthrite) ou neurologiques
(méningite lymphocytaire, paralysie faciale, polyradiculoné-
vrite), une altération de l’état général et des polyadénopathies
peuvent compléter le tableau de la phase secondaire.
Le troisième stade correspond à la phase chronique de l’in-
fection. Il survient des mois, voire des années après la piqûre.
Les symptômes sont cutanés (acrodermatite chronique atro-
Photo 6. Érythème migrant de la maladie de Lyme.
© Éric Caumes
Centre national de référence Prélèvements Examens
Rickettsioses Unité des Rickettsies, CNRS UMR 6020, IFR 48, faculté 1 tube hépariné avec au moins 5 ml Culture
de médecine, boulevard Jean-Moulin, 13385 Marseille Cedex 5 de sang
1 tube EDTA Biologie
Escarre dans 1 tube sec moléculaire
Tube hépariné (10 ml de sang) Sérologies
Si délai > 24 h : à conserver à - 70 °C
pour la culture ou à - 20 °C pour
la biologie moléculaire
Maladie de Lyme Unité de bactériologie moléculaire et médicale, Tube sec Sérologie
CNR des Borrelia, Institut Pasteur, 25-28, rue du Docteur-Roux, Liquide synovial
75724 Paris Cedex 15 PCR
Biopsie cutanée
Culture, PCR
Liquide céphalo-rachidien
Culture, PCR
Fièvres récurrentes à tiques Unité de bactériologie moléculaire et médicale, Prélèvement sanguin Examen direct,
CNR des Borrelia, Institut Pasteur, 25-28, rue du Docteur-Roux, culture
75724 Paris Cedex 15
Tularémie AFSSA, unités des zoonoses bactériennes, 22, rue Pierre-Curie, Biopsie cutanée Culture
BP67, 94703 Maisons-Alfort
Biopsie ganglionnaire
Prélèvement pharyngé
Prélèvement sanguin Sérologies
Anaplasmoses, ehrlichioses Unité des Rickettsies, CNRS UMR 6020, IFR 48, faculté Tube EDTA à température ambiante Culture, PCR
de médecine, boulevard Jean-Moulin, 13385 Marseille Cedex 5 pendant moins de 48 h sinon à - 20 °C
Sérum conservé à + 4 °C Sérologie
CNR : Centre national de référence.
Tableau II. Méthodes de diagnostic et Centre national de référence des maladies bactériennes transmises par les tiques.
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