Programme du RCD adopté lors du IVeme congrès Sommaire I- Préambule

Programme du RCD adopté lors du IVeme congrès
Sommaire
I- Préambule
II- Fondements et principes du RCD
II.1- La République
II.2- Le principe d’égalité
II.3- Le principe de souveraineté
II.4- Les principes de laïcité et de modernité politique
II.5- La démocratie
II.6-L’Etat de droit et la justice sociale
II.7- La citoyenneté
II.8- Le pluralisme
II.9- Les droits de l’Homme
II.10- La bonne gouvernance
II.11- La régionalisation
III- L’Etat unitaire régionalisé (EUR) et la gouvernance locale
III.1-Considérations générales
III.2- Les contours de l’Etat unitaire régionalisé
III.2.1-La région naturelle
III.2.2-Le domaine des compétences
III.2.3-Parlement national et Parlement régional
III.2.4-La régionalisation modulable
III.2.5-La juridiction suprême d’arbitrage
III.2.6-La solidarité interrégionale
III.2.7-Le budget
III.2.8-La fiscalité
III.2.9- La solidarité intercommunale
III.2.10-La régionalisation et l’Afrique du Nord
IV- Culture, éducation et jeunesse
IV.1- La culture en question
IV.2-Education
IV.3-Jeunesse
V- Économie
V.1-Limites et dysfonctionnements
V.2-L’alternative
V.2.1-Les mesures préalables
V.2.2-Les mesures institutionnelles d’accompagnement
V.2.3-La promotion du développement
V.2.4-La redynamisation de la participation citoyenne à l’effort
du développement social
V.2.5-Les secteurs prioritaire en matière économique
V.3- Le secteur agricole
V.4- Le tourisme
VI- Aménagement du territoire et développement durable
VI.1-Enjeux et constat
VI.2- Les propositions du RCD
VI.2.1- Un redécoupage administratif pour le renouveau national
VI.2.1.1-Le redécoupage de l’espace algérien
VI.2.1.2-Le découpage proposé
1-Les grandes régions économiques
2-Les régions provinces
VI.2.1.3-Conclusion
VI.2.3- La politique d’urbanisation
VI.2.4- La démographie
VI.2.5- L’eau
VI.2.6- L’énergie
VI.2.7- La désertification
VI.2.8- La forêt
VII.2.9- La protection de l’environnement
VII- La communauté nationale à l’étranger
VIII- La sécurité nationale
VIII.1-L’absence de stratégie
VIII.2-L’interdépendance des problématiques
VIII.3- La nouvelle économie
VIII.4-L’immigration
VIII.5- La criminalité
VIII.6-L’armée
IX- L’Algérie dans le monde
IX.1- Le développement durable, la démocratie et la paix internationale
IX.2- Le sous-continent Nord-africain
IX.3- La communauté des Etats péri sahariens
IX.4-L’Europe et les puissances industrielles
IX.5- La Méditerranée
IX.6-L’Afrique et le monde arabo-musulman
IX.7- Les pays émergents
I- PRÉAMBULE
Le 4èmeCongrès du RCD se tient dans une conjoncture particulière. Les peuples du
Sud,inaugurant une nouvelle phase historique, refusent de subir indéfiniment des
despotismes qui ont confisqué les ressources et la mémoire de leur pays.
La généralisation de la corruption et de l'injustice ont, partout, atteint l’insoutenable et les
nations savent que désormais seule l’insurrection citoyenne peut réhabiliter le peuple pour
en faire l’arbitre et l’acteur de la cité.
Notre Rassemblement, de par son parcours, est devant une responsabilité
historique.N’ayant jamais cédé à la surenchère, à l’impatience et à la démagogie, le RCD
dispose de la crédibilité et de l’autorité nécessaires pour appeler à la rupture.
A chaque opportunité, à chaque virtualité d’assouplissement ou d’ouverture politique, le RCD
a manifesté disponibilité et patriotisme pour éviter au pays d’autres tragédies. Force est de
constater que toutes ces initiatives se sont terminées par des échecs ; le système, mû par
l’instinct de sa survie, a toujours cédé à la manipulation, ignorant la marche de l’histoire et
les exigences citoyennes.
Autant la composition dans les institutions pouvait être envisagée, y compris dans un
environnement biaisé par les fraudes, l’abus d’autorité et la censure pouvait se justifier dans
une période de fermeture politique et d’atonie sociale ;autant tout engagement dans les
artifices électoraux, les montages et machinations politiciennes actuelles sont des actes de
reniement militant, de dévoiement citoyen et de trahison nationale.
Le citoyen algérien, lui-même, est arrivé à la légitime conviction que l’espace institutionnel
n’est plus le lieu idoine où il peut exposer ses doléances, être entendu et, le cas échéant,
être rétabli dans ses droits.
Les Algériens, au rang desquels la jeunesse, ont définitivement intégré que dans la
conjoncture actuelle la violence culturelle d’un pouvoir oligarchique ne laisse pas d’autres
choix que la construction d’un rapport de force qui transforme les innombrables contestations
quotidiennes en dynamique alternative.
Le peuple algérien a ses référents, avec ses épopées et ses héros, ses épreuves et ses
tragédies. Tous ces repères ignorés, dénaturés ou instrumentalisés doivent être revisités
dans leur vérité pour assumer notre passé et renforcer le socle de l’espérance annoncé par
Novembre et développé à la Soummam.
L’Histoire de notre pays est faite d’une succession de résistances contre les dominations et
l’oppression. Bien des peuples ont disparu face à des agressions moins fréquentes et de
moindre envergure.
Au 20èmesiècle, la mémoire populaire qui a engrangé et ressuscité cette irrépressible
aspiration à la liberté et à la justice a placé l’Algérie comme modèle dans le mouvement de
décolonisation.
Mais aujourd’hui, d’autres défis nous attendent puisque l’émancipation démocratique,objectif
ultime de la libération nationale, est toujours contrariée par les visions populistes et les
improvisations clientélistes imposées aux Algériens depuis 1962.
Cinquante années après, l’indépendance politique n’a pas permis à l’Algérie de se doter des
principes et instruments fondamentaux qui structurent et pérennisent une Nation.
Le minimum consensuel, déterminant le devenir national n’ayant pas été tranché,l’opposition
démocratique et républicaine algérienne se voit acculée à un travail permanent et simultané
de contestation-proposition.
Une formation politique de l’opposition démocratique dans notre pays comme le RCD,ne doit
pas seulement se battre pour faire aboutir son programme. Elle est tenue d’animer la vie
publique en soulevant des questions de fond quant à la nature et la mission de l’Etat, le
devenir de la Nation et les institutions y afférant, les droits et les devoirs des citoyens, etc.
Autant de problèmes complexes qui supposent des capacités de mobilisation et de
communication importantes que nous devons nous donner en renouant avec les vertus et les
méthodes qui nous ont permis d’affronter et de remettre en cause l’hégémonie du parti
unique.
Animer le débat public autour des thèmes sur lesquels les intellectuels ne se sont pas
exprimés ou si peu est une tâche aussi essentielle que difficile à mener de front dans un
contexte général marqué par la surenchère et le populisme, d’où l’impératif de l’audace et de
l’innovation.
Dans ce contexte,le RCD est confronté à un triple problème.
• Il est particulièrement visé par le pouvoir en tant que Rassemblement atypique conçu en
dehors et contre la matrice originelle du système politique dominant. Ses cadres, étrangers
au sérail sont peu susceptibles de se laisser influencer ou absorber. Cela génère à l’égard
de notre parti stigmatisation et agressivité. Il n’est pas exagéré de dire que pour la plupart
des responsables officiels algériens, le RCD est, bien avant l’extrémisme religieux, la
formation à contenir et à neutraliser.
• L’adversité dont est l’objet le RCD,qui a eu la lucidité et le courage de soulever les
véritables problèmes qui se posent à la société algérienne (laïcité, identité, code de la
famille, école,justice, liberté de la presse, économie de marché, fédération nord-
africaine…),le désigne à un système autarcique abusant d’une communication hégémonique
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