Engagés le Congo sur la voie du
développement durable avec les
technologies vertes.
Nous sommes aujourd’hui plus conscients
de la fragilité des équilibres naturels dans
notre pays et de notre devoir de les
conserver pour les générations futures. Et
fort heureusement, la recherche et
l’acquisition de nouvelles connaissances
nous fournissent les moyens de réduire
considérablement, voire d’annuler dans
certains cas, les effets néfastes du
développement. Nous devons utiliser ces
connaissances pour façonner une économie
véritablement durable, seul gage de notre
prospérité à long terme. Le succès de cette
économie est affaire d’innovation. Or,
depuis quelques années, notre gouvernement s'est fixé l'objectif sur l’émergence du
Congo à l’horizon 2025 en pleine effervescence. Oublions que Les prochaines décennies
seront marquées par l'intégration de la question du réchauffement planétaire dans les
scénarios énergétiques. D'ici 2025, la mixité énergétique continuera à être dominée par
les énergies fossiles, alors que la demande en énergie primaire doublera lorsque la
population congolaise atteindra environ 9 millions d'habitants. Une question aussi
cruciale pourrait interférer avec le développement économique en ce qui concerne
l'incidence des rejets de gaz à effet de serre liés à l’énergie ; en raison de ses immenses
productions de pétrole non conventionnel.
A cet effet, le gouvernement Congolais doit adopter une stratégie qui fera des
technologies vertes le chef de file congolais.
Le principal enjeu de notre pays est sans doute la question d’une économie verte. Pour
être viable, l’économie devra intégrer les principes et les moyens d’une production et
d’une consommation durables. Pour ce faire, il faut tirer parti de la production des
connaissances. Sur le plan international, l’industrie de l’environnement et des
technologies vertes a déjà atteint la taille du secteur de l’aérospatiale. Il faut que le Congo
crée des industries de l’environnement et des technologies vertes pour une économie
verte qui produit un mieux-être humain et assure l’équité sociale, tout en réduisant de
manière significative les risques sur l’environnement et les pénuries écologiques. Dans
une économie verte, la croissance des revenus et des emplois est déterminée par les
investissements privés et publics permettant de réduire les émissions de carbone et la
pollution, de renforcer l’efficacité énergétique et des ressources et de prévenir la perte de
la biodiversité et des services écosystémiques. Les atouts du Congo sont nombreux dans
cette nouvelle course au développement : Le Congo dispose des sources énergétiques
importantes mal évaluées et loin d’être totalement exploitées. Seulement 3,6% du
potentiel hydroélectrique a été mis en valeur. Les ressources ligneuses sont excédentaires.
Préparons le Congo de demain
Mr. Gloire Justesse ADOLPHE MBOU
Ingénieur procédés industriels de base chimie et
pétrochimie.