Nicolas Maques 11.05.2016 www.live-academy.fr

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11.05.2016
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1. En philosophe tu travailleras !
N’oublie pas que l’épreuve du baccalauréat est, avant toute chose, une épreuve de
philosophie ! La philosophie est l’amour de la sagesse. Elle est fille de l’étonnement.
Etonne-toi, sers-toi de ta tête, pose-toi des questions, réfléchis sur l’expérience que tu
fais du monde, avec ceux qui ont pensé avant toi.
2. Ton travail tu organiseras !
La révision du bac de philosophie est un marathon. Pour cela il est essentiel que tu
organises ton travail, à court terme (pour chaque moment de révision) et à long terme
(sur le long mois de préparation qui arrive.) Mets en place un emploi du temps et fais le
vérifier par tes amis qui passent le bac ! Vérifie que toutes les notions/auteurs du
programme que tu vas travailler sont inclus dans ce programme, et tiens-y toi ! N’en fais
pas moins… et n’en fais pas trop non plus ! Sois pragmatique.
3. La méthode avant toute chose, tu connaîtras !
Dans son Discours de la méthode, Descartes explique que « On ne peut se passer d’une
méthode pour se mettre en quête de la vérité des choses » ! N’oublie pas que la
méthode est essentielle pour réfléchir, pour proposer une réflexion construite, et… pour
cartonner ! Appliquer la méthode est la première des nécessités, elle est le fondement
de ton travail, et ce qui va te permettre de t’en sortir quoi qu’il arrive, quel que soit le
sujet ! Pas de bon devoir sans méthode claire et précise !
4. La fiche, ta meilleure amie, deviendra !
La fiche est le meilleur moyen de synthétiser tes connaissances. Trois types de fiches
sont possibles : fiche par auteur / fiche par thème-notion / fiche sur la méthode. A vrai
dire, le dernier type de fiche est plus qu’obligatoire ! Attention au piège : la fiche n’est
pas là pour que tu y recopies ton cours. Elle est le fruit d’un travail de réflexion, de
sélection, de reformulation.
5. Les problématiques générales tu connaîtras !
Certes, la problématique que tu devras formuler, notamment pour l’exercice de
dissertation, sera toujours unique et spécifique au sujet… mais la formulation spécifique
et unique de la problématique ne signifie pas qu’elle ne s’inscrit pas dans une grande
problématique philosophique plus générale ! Quelles sont ces problématiques
générales ? La tension entre liberté et contrainte, entre déterminisme et liberté, entre
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la vérité et le relativisme, entre le plaisir et la vertu, entre la justice et la force… A bien
travailler pour avoir une première idée du problème général que soulèvera votre sujet.
6. Les définitions des notions tu connaîtras !
Les notions sont au cœur du programme du bac de Philo : le désir, la vérité, la force, la
justice, la beauté… tu peux être sûr que tu vas devoir définir ces notions sur lesquelles
tu seras interrogé. N’oublie pas que le travail du philosophe est un travail de définition
des concepts ! Qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que la force ? Si tu es capable de
définir toutes ces notions, et que tu comprends les problèmes que ces définitions
posent, tu peux être sûr qu’une bonne partie du chemin vers le 19 au bac est faite…
7. Les auteurs tu sélectionneras !
Attention ! S’il est essentiel que tes petits pas de philosophe-fourmi s’inscrivent dans
les empreintes des philosophes-géants qui t’ont précédé, ne multiplie pas pour autant
le travail sur les auteurs ! Il est impossible de connaître toute l’histoire de la philosophie,
ou de penser que tu vas pouvoir en un mois apprendre à connaître la pensée de tous
les philosophes. Il vaut mieux bien maîtriser la pensée de 5 auteurs majeurs et leurs
textes, plutôt que de mal connaître 32 auteurs… Sélectionne donc les auteurs qui te
plaisent… et que tu comprends bien ! Et travaille-les à fond !
8. Les repères tu travailleras (et si tu ne les connais pas… tu les apprendras !)
Le programme de philosophie du bac est notamment construit sur un certain nombre
de repères, qui se pensent en « couple » : nécessité/contingence, absolu/relatif,
objectif/subjectif universel/particulier... Tous ces repères sont des outils conceptuels
dont se sert la philosophie pour réfléchir ! Il est donc essentiel que tu les connaisses,
que tu les maîtrises… et que tu puisses t’en servir ! Ce sont ces repères qui vont te
permettre de construire ton propos, et d’expliquer, d’éclaircir les problèmes. Il reste un
peu plus de 30 jours avant le bac de philo… petit conseil : un couple de repères par jour
à apprendre, et hop ! C’est dans la poche !
9. Entraîné tu seras ! (Et tes « entraînements » tu reprendras…)
La philosophie n’est pas une affaire de « science infuse » ou de « génie » … surtout pour
le bac ! Pas de « j’irai au talent » ! Il est essentiel d’arriver… entraîné ! Il reste un mois,
donc il est grand temps de t’y mettre si tu t’estimes insuffisamment préparé. Un bon
conseil, sers-toi des quelques entraînements que tu as déjà faits : devoirs maisons, bacs
blancs etc. Reprends tes copies, et suis les conseils de ton professeur : c’est le meilleur
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moyen pour que les entraînements que tu vas faire à partir de maintenant soient
vraiment efficaces… et payants !
10. Les commandements tu appliqueras !
Bien évidemment, tous ces commandements te permettront de t’en sortir quoi qu’il
arrive… si tu les mets en pratique ! L’important n’est pas juste de les connaître,
théoriquement, mais de les mettre en pratique, concrètement ! Rassure-toi, ce n’est pas
compliqué… mais ça demande du boulot ! Donc… au boulot !
(…)
Un dernier pour la route…
11. Le sujet d’entraînement proposé par la Live Academy tu feras, tu enverras… et
au live du 23 mai tu t’inscriras !
Sujet de dissertation
La technique s’oppose-t-elle à la nature ?
Sujet de commentaire de texte
Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l’obéissance, il
assure l’ordre ; par la résistance, il assure la liberté. Et il est bien clair que l’ordre et la
liberté ne sont point séparables, car le jeu des forces, c’est-à-dire la guerre privée, à
toute minute, n’enferme aucune liberté ; c’est une vie animale, livrée à tous les hasards.
Donc les deux termes, ordre et liberté, sont bien loin d’être opposés ; j’aime mieux dire
qu’ils sont corrélatifs. La liberté ne va pas sans l’ordre ; l’ordre ne vaut rien sans la
liberté.
Obéir en résistant, c’est tout le secret. Ce qui détruit l’obéissance est anarchie ;
ce qui détruit la résistance est tyrannie. Ces deux maux s’appellent, car la tyrannie
employant la force contre les opinions, les opinions, en retour, emploient la force contre
la tyrannie ; et inversement, quand la résistance devient désobéissance, les pouvoirs
ont beau jeu pour écraser la résistance, et ainsi deviennent tyranniques. Dès qu’un
pouvoir use de force pour tuer la critique, il est tyrannique.
Alain, Propos d’un Normand (1906-1914)
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Scanne ton devoir, fais en un document PDF et envoie le à l’adresse [email protected] !
Les premiers devoirs envoyés seront corrigés par Nicolas Maque !
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