Nouvelle Route du Littoral entre Saint-Denis et La Possession E2_Etat Initial
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3.5 Ecosystèmes maritimes
La connaissance des fonds marins de l’aire d’étude et de leurs habitats s’est faite progressivement depuis
les premières études de P. Durville en 1995 (Etudes écologiques des fonds marins) et L. Bigot en 1998
(Etudes de suivi du milieu marin de la baie de La Possession et de la Pointe des Galets) jusqu’à la
cartographie marine du BRGM (2008) et, plus récemment, au travers de l’actualisation de l’état de santé
des biocénoses littorales de L. Bigot de 2009. Chacune de ces études a apporté des informations
parcellaires mais complémentaires qui ont contribué à dresser un profil exhaustif des grands faciès sous-
marins littoraux et profonds du secteur nord-ouest de l’île.
En octobre 2007, une première étude spécifique a été réalisée par le bureau d’études PARETO dans le
cadre du projet de la nouvelle liaison Saint-Denis Ouest avec pour objectif de réaliser un diagnostic des
potentialités des écosystèmes maritimes sur la base d’une analyse bibliographique actualisée. Dans ce
cadre, une synthèse de l’ensemble des données existantes, intégré à un document unique a permis de
regrouper les informations collectées au sein de 41 références bibliographiques, datée de 1977 à 2007.
Depuis, de nouvelles études ont entre temps apporté de nombreuses données plus précises et actualisées.
Une mise à jour de l’étude PARETO de 2007, intégrant l’ensemble des études réalisées depuis sa parution,
a donc été demandée à l’agence PARETO dans le cadre du projet objet du présent dossier. Cette étude se
base donc sur les nouvelles données écologiques de l’état des peuplements littoraux risquant d’être
affectés par les travaux et l’exploitation de la nouvelle route (73 références, dont 16 datées de 2008 à
2011).
Les éléments ci-après sont issus de cette dernière étude, datant du mois de mai 2011.
Ils sont complétés par les données issues de deux études réalisées spécifiquement pour le projet de la
Nouvelle Route du Littoral :
- Projet de construction de la Nouvelle route du littoral - Etude sur les mammifères marins - Premier
état initial – GLOBICE, Mai 2011 ;
- Etude préliminaire d’impact de la future route du littoral sur les tortues marines – KELONIA, Mai
2001.
3.5.1 Découpage de la zone d’étude
Le littoral réunionnais est sectorisé selon deux typologies :
- le découpage de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), qui distingue 9 masses d’eau indépendantes ;
- le découpage ARVAM/IARE (1995), qui découpe le littoral réunionnais en 51 unités
géomorphologiques.
La zone d’étude, située sur la côte nord-ouest de l’île de la Réunion, comprend deux masses d’eaux
au sens DCE et quatre unités géomorphologiques au sens ARVAM/IARE :
Zone 46, 47, 48 et 49 : unités géomorphologiques
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3.5.2 Caractérisation des biocénoses marines
L’étude des biocénoses s’articule autour de trois disciplines complémentaires :
- la description de la composition des peuplements, qui comprend le nombre, la composition et
l’intérêt patrimonial des espèces qui composent les biocénoses ;
- la caractérisation structurelle des communautés, qui s’attache à définir et à comprendre comment
les éléments du peuplement sont organisés les uns par rapport aux autres ;
- l’analyse fonctionnelle des processus biologiques qui, par deux points essentiels, la quantification
des individus et leur relation d'interdépendance (alimentation, prédation, associations), innovent de
façon décisive en regard des descriptions jusqu'alors données des communautés biotiques.
3.5.2.1 Composition des peuplements
3.5.2.1.1 Richesse spécifique
Un total de 542 espèces a été recensé sur le secteur d’étude (voir tableau suivant), au sein de 10
références bibliographiques datées de 1985 à 2010, auxquelles s’ajoutent :
- 4 espèces de cétacés (voir Tableau 34 suivant) recensées au travers des études menées par
Globice ;
- une espèce de tortue marine, la tortue verte (Chelonia mydas) observée par Kelonia (qui a
également identifié des habitats qui lui sont favorables, ainsi qu’à une autre espèce : la tortue
imbriquée (Erthmochelis imbricata).
Tableau 33 : nombre d’espèces (six principaux taxons) recensées au sein des quatre unités géomorphologiques
Zone Poissons Coraux durs Mollusques Echinodermes Crustacés Algues Nombre d’études
recensées
46 0 0 3 0 0 0 1
47 52 5 6 1 3 1 1
48 38 7 4 1 3 0 2
49 385 71 42 15 12 8 10
Total 386 71 48 16 13 9 10
La grande hétérogénéité des nombres d’espèces recensées entre zones et entre taxons est fonction, d’une
part, de la disparité des études menées sur les différentes zones et, d’autre part, des compétences des
experts sollicités lors de la réalisation de ces inventaires. Cependant, si l’on compare ces résultats aux 189
espèces de coraux et aux 1 090 espèces de poissons référencées à ce jour à la Réunion, ce secteur abrite
respectivement à lui seul 38 % et 35 % de ces deux derniers taxons, ce qui est considérable pour une zone
non-récifale.
Cette richesse biologique provient en partie de la grande diversité des habitats présents sur le territoire, qui
abritent des associations d’espèces caractéristiques : les biocénoses. Il est ainsi possible de rencontrer sur
la même zone d’étude des espèces de milieux meubles à forte sédimentation (coraux solitaires, oursins
fouisseurs) et des poissons habituellement inféodés aux milieux récifaux (Chaetodontidae, Pomacentridae).
Les zones à galets littoraux sont quant à elles des zones privilégiées de colonisation de nombreuses
espèces de poissons juvéniles.
3.5.2.1.2 Espèces patrimoniales
Le tableau suivant présente la liste des espèces patrimoniales recensées sur l’aire d’étude.
y Définitions
Les espèces patrimoniales sont l’ensemble des espèces protégées, des espèces menacées (liste
rouge) et des espèces rares, ainsi que (parfois) des espèces ayant un intérêt scientifique ou
symbolique. Le statut d’espèce patrimoniale n’est pas un statut légal. Il s’agit d’espèces que les
scientifiques et les conservateurs estiment importantes d’un point de vue patrimonial, que ce soit pour
des raisons écologiques, scientifiques ou culturelles.
La Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES, 1975) instaure un
statut de protection à quelque 5 000 espèces animales et 28 000 espèces végétales potentiellement
exploitées pour alimenter le commerce international. Ces espèces figurent dans les trois annexes à la
Convention où elles sont regroupées en fonction de la gravité du risque d'extinction que leur fait
courir ce commerce.
La liste de La Réunion recense 184 espèces animales et 19 espèces végétales terrestres et marines.
48 de ces espèces ont été recensées sur le secteur d’étude.
La Liste rouge des espèces menacées en France – Premiers chapitres consacrés à la faune de La
Réunion (UICN et al., 2010) est un outil essentiel pour identifier les priorités d’actions, surveiller
l’évolution des menaces et inciter tous les acteurs à agir pour limiter le taux d’extinction des espèces.
La gravité du risque d’extinction est intégré sous forme de codes : CR (danger critique d’extinction),
EN (en danger), VU (vulnérable), LC (préoccupation mineure) et DD (données insuffisantes).
Parmi les 165 espèces animales terrestres et marines de la Liste rouge de La Réunion, 5 ont été
recensées sur le secteur d’étude.
L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristiques marines d’Outre-
Mer (ZNIEFF Mer Outre-Mer, 2007) est un système hiérarchisé de classification des différents taxons
d’espèces marines présentes sur les côtes des départements d’outre-mer français selon neuf critères
d’intérêt patrimonial (Annexe 1). L’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR) et le
Muséum National d’Histoire Naturelle actualisent actuellement la typologie ZNIEFF Mer Outre-Mer en
élaborant une classification d’habitats marins applicable à l’ensemble des collectivités d’outre-mer
français.
A La Réunion, cet inventaire regroupe 199 espèces Déterminantes (D) et Autres (A) dont 63 ont été
recensées sur le secteur d’étude.
Les espèces (animales ou végétales) sont protégées au travers de différents types d’arrêtés
(nationaux ou régionaux). Pour les espèces recensées la zone d’étude, deux arrêtés sont concernés :
- l’arrêté du 27 Juillet 1995 fixant la liste des mammifères marins protégés sur le territoire
national ;
- l’arrêté du 14 octobre 2005 fixant la liste des tortues marines protégées sur le territoire
national et les modalités de leur protection.
Parmi ces espèces de mammifères marins et de tortues marines, toutes celles recensées sur
la zone d’étude sont protégées, ce qui représente un total de 5 espèces (sans compter la Tortue
imbriquée dont seule la présence d’un habitat favorable a été mise en évidence sur la zone d’étude,
et non son observation directe, mais qui figure néanmoins dans le tableau suivant).
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y Espèces patrimoniales recensées sur l’aire d’étude
Bien que certaines d’entre elles ne soient observées qu’exceptionnellement (certains cétacés, tortues et
grands requins), un total de 86 espèces ont été recensés sur le secteur d’étude, dont 46 espèces de
madrépores (coraux constructeurs de récifs), 26 espèces de poissons, 4 espèces de mammifères, 6
espèces de mollusques, 1 espèce de tortue marine et 3 espèces de millépores.
Les 4 espèces de mammifères marins et la tortue marine sont protégées sur le territoire national par
arrêté ministériel (espèces figurant en gras dans le tableau suivant).
Légende du tableau :
CITES-R : espèces inscrites sur une des 3 annexes à la Convention sur le commerce international
des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (liste Réunion). Le chiffre indiqué
correspond au numéro de l’annexe concernée.
UICN-R : espèces inscrites sur la liste rouge des espèces menacées en France – Premiers
chapitres consacrés à la faune de La Réunion, avec :
- DD : Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évalu-ation n’a pas pu être réalisée faute
de données suffisantes)
- EN : En danger
- CR : En danger critique d’extinction
- LC : Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition de La Réunion est
faible)
- VU : Vulnérable
ZNIEFF-R : espèces inscrites à l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique
et Floristiques marines d’Outre-Mer (ZNIEFF Mer Outre-Mer, 2007), avec :
- D : espèces Déterminantes.
- A : Autres
Tableau 34 : liste des espèces patrimoniales recensées sur le secteur d’étude
TAXON Genre et espèce Nom commun CITES-R UICN-R ZNIEFF-R
Tridacna maxima Bénitier commun 2 A
Pinctada margaritifera Huitre perlière à lèvres
noires A
Charonia tritonis Triton D
Cypraea tigris Porcelaine tigre A
Mauritia arabica Porcelaine arabe A
MOLLUSQUES
Lambis chiragra arthritica Strombe chiragre ou
araignée A
Chelonia mydas Tortue verte 1 EN
REPTILES Eretmochelys imbricata* Tortue imbriquée 1 CR
Acropora abrotanoides Corail submassif 2 D
Acropora clathrata Corail tabulaire 2
Acropora robusta Corail branchu 2
Acropora variabilis Corail branchu A
Acropora valida Corail branchu 2
Astreopora myriophtalma Corail massif 2
Montipora tuberculosa Corail foliacé 2
Stylocoeniella guentheri Corail encroûtant 2
Pocillopora damicornis Corail submassif 2 D
Pocillopora eydouxi Corail submassif 2 A
Pocillopora meandrina Corail submassif A
Pocillopora verrucosa Corail submassif 2 D
Turbinaria peltata Corail calice 2 D
Echinopora gemmacea Corail encroûtant 2 D
Favia favus Corail encroûtant 2
Favia matthai Corail encroûtant 2 D
Favia rotumana Corail encroûtant 2 D
Favia speciosa Corail encroûtant 2
Favia stelligera Corail encroûtant 2 D
Favites abdita Corail encroûtant 2 A
Favites flexuosa Corail encroûtant 2 D
Favites pentagona Corail encroûtant 2 D
Favites peresi Corail encroûtant 2
Goniastrea pectinata Corail encroûtant 2 A
Leptastraea transversa Corail encroûtant 2 D
Leptoria phrygia Corail cerveau 2 D
Oulophyllia crispa Corail cerveau 2
Platygyra daedalea Corail cerveau 2 D
Hydnophora microconos Corail encroûtant 2 A
Acanthastraea echinata Corail encroûtant 2 A
Echinophyllia aspera Corail encroûtant 2 D
Leptoseris hawaiensis Corail encroûtant 2 D
Leptoseris mycetoseroides Corail encroûtant 2 D
Pachyseris speciosa Corail encroûtant 2 D
Pavona explanulata Corail encroûtant 2
Pavona maldivensis Corail encroûtant 2 A
Pavona varians Corail encroûtant 2
Pavona venosa Corail encroûtant 2
Coscinarea monile Corail encroûtant 2 D
Horastrea indica Corail encroûtant 2 A
Psammocora explanulata Corail encroûtant 2 A
Psammocora profundacella Corail encroûtant 2
Galaxea fascicularis Corail encroûtant 2
MADREPORES
Porites (Syneraea) Corail massif 2 D
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TAXON Genre et espèce Nom commun CITES-R UICN-R ZNIEFF-R
iwayamaensis
Porites lutea Corail massif 2 D
Porites solida Corail massif 2 A
Millepora platyphylla Corail de feu 2
Millepora exaesa Corail de feu 2
MILLEPORES Millepora tenera Corail de feu 2
Tursiops aduncus Grand dauphin de
l’Indo Pacifique EN
Stenella longirostris Dauphin à long bec DD
Stenella attenuata Dauphin tacheté
pantropical LC
MAMMIFERES
Megaptera novaeangliae Baleine à bosse VU
Carcharhinus albimarginatus Requin pointe blanche D
Galeocerdo cuvieri Requin tigre D
Taeniura meyeni Raie pastenague D
Chaetodon meyeri Poisson-papillon de
Meyer D
Chaetodon trifascialis Poisson-papillon à
chevrons D
Chaetodon trifasciatus Poisson-papillon à trois
bandes D
Upeneus mascareinsis Capucin de Maurice du
large D
Cephalopholis sonnerati Vieille ananas D
Acanthurus nigrofuscus Chirurgien brun noir A
Acanthurus triostegus Chirurgien bagnard A
Acanthurus polyzona Chirurgien des
Mascareignes D
Ctenochaetus striatus Chirurgien strié A
Ctenochaetus strigosus Chirurgien à cercle doré A
Nemateleotris magnifica Gobie de feu A
Valenciennea strigata Gobie à raie bleue A
Caranx ignobilis Carangue à grosse tête A
Caranx melampygus Carangue bleue A
Mulloidichthys flavolineatus Capucin à bande jaune A
Mulloidichthys vanicolensis Capucin sans tache A
Apolemichthys trimaculatus Poisson-ange à trois
taches A
Centropyge acanthops Poisson-ange africain A
Centropyge bispinosus Poisson-ange à deux
épines A
Centropyge multispinis Poisson-ange brun A
Plectroglyphidodon dickii Demoiselle à barre noire A
Variola louti Croissant queue jaune A
POISSONS
Rhinecanthus rectangulus Baliste Picasso à
bandeau noir A
TOTAL 86
48 5 63
* espèce non recensée sur la zone d’étude mais pour laquelle un habitat favorable est présent
3.5.2.1.3 Biologie et distribution des espèces
y Espèces patrimoniales (hors espèces protégées)
Le tableau suivant présente la biologie et la distribution des espèces patrimoniales recensées au
niveau de la zone d’étude.
Les paragraphes suivants s’intéressent plus spécifiquement aux espèces protégées : les mammifères
marins et les tortues marines.
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Tableau 35 : biologie et distribution des espèces patrimoniales recensées
Source : PARETO
TAXA Espèce Biologie Habitat et taille Distribution (zones 46 à 49) Abondance à la
Réunion et sur le
secteur d’étude Photo
Tridacna maxima
Le bénitier commun obtient sa nourriture en partie par filtration de l’eau et de
l’autre partie par les apports de leurs symbiotes. Les bénitiers sont en effet
parmi les seuls mollusques bivalves à posséder des zooxanthelles symbiotes
dans leur manteau. La présence de cet hôte est probablement à l’origine de
l’évolution de l’anatomie et de la coquille de l’animal. Les zooxanthelles leur
assurent principalement des apports en oxygène et en nutriment permettant
ainsi l’augmentation des taux de croissance en comparaison avec les autres
bivalves. Le cycle de vie très simple de ces animaux a permis de mettre en
place de méthodes de culture en différents sites. Le développement des
techniques de culture permet de répondre aux demandes des marchés
internationaux et éventuellement de réintroduire des animaux en des sites
menacés (1)
Vit à faible
profondeur, jusqu'à
10m, à l'intérieur de
lagons et au bord
de la pente
externe.
Taille max : 35cm
Zone Indopacifique tropicale
depuis la mer Rouge jusqu'aux
iles Fidji et Vanuatu et de Taiwan
jusqu'au sud de Madagascar.
Sur le secteur d'étude, l'espèce à
été recensée uniquement sur la
zone 49 (banc corallien des
Lataniers) au sein d'une seule
référence bibliographique (2)
Espèce non exploitée
localement mais en
raréfaction à l'échelle
de l'ile et du secteur
d'étude, où elle est
principalement
localisée sur le banc
corallien des
Lataniers
Pinctada margaritifera
Les huitres perlières, comme les autres organismes filtreurs, se nourrissent de
particules organiques en suspension dans l’eau. L’éventail des tailles des
particules captées se situerait entre 2 et 200 µm, avec des tailles optimales
comprises entre 5 et 60 µm. Le rôle des bactéries et de la matière organique
dissoute dans l’alimentation des nacres est limité.
L'huître perlière est un hermaphrodite protandre, c’est-à-dire que l’animal
passe d’abord par l’état mâle étant jeune. Ensuite, vers l’âge de 4-5 ans, la
plupart des nacres changent de sexe et deviennent femelles. Des individus
bisexués peuvent être rencontrés. Leur petit nombre suggère que l’inversion
sexuelle doit être un phénomène rapide (3).
Se rencontre fixée
au corail vivant ou
mort ou sur fonds
sablonneux jusqu'à
à 50m de
profondeur.
Taille max : 25cm
Elle est présente de la Mer
Rouge au Japon, dans les
Caraïbes, dans le Golfe
Persique, dans les îles Cook,
Tonga, Samoa, Hawaii, en
Nouvelle-Calédonie, en
Indonésie et en Polynésie.
Sur le secteur d'étude, l'espèce à
été recensée uniquement sur la
zone 49 (2, 4)
Espèce non exploitée
localement mais en
raréfaction à l'échelle
de l'ile et du secteur
d'étude, où elle est
principalement
localisée sur le banc
corallien des
Lataniers
Charonia tritonis
Carnassier - Il se nourrit de mollusques, de crustacés et d'étoiles de mer. Il est
aussi le principal prédateur de L'Acanthaster pourpre (Acanthaster planci),
aussi appelée « couronne d'épines », espèce invasive d'étoile de mer,
prédatrice du corail. C'est un consommateur carnivore macrophage, prédateur
d'holothuries, d'oursins, d'étoiles de mer.
Vit sur les fonds
sableux et sur la
pente externe,
depuis le sommet
de la barrière
jusqu'à au moins
30 m.
Taille max : 35cm
Large distribution tropicale et
tempérée.
Sur le secteur d'étude elle a été
observée sur les affleurement
basaltiques profonds de la zone
49 (5)
Espèce très prisée
des collectionneurs,
devenue rare à la
Réunion et sur le
secteur d'étude.
MOLLUSQUES
Cypraea tigris
D'activité principalement nocturne, ces gastéropodes vivent proche des fonds
riches en végétaux où ils se nourrissent principalement d'algues. Les métaux,
nitrates et phosphates présents dans leurs aliments peuvent, s'ils sont en
excès, provoquer des maladies qui changent la couleur de leur coquille
jusqu'au brun foncé, les transformant en indicateur de pollution (6).
Petits fonds
coralliens ou
détritiques
enalgués jusqu'à
15m de profondeur.
Taille max : 15cm
Indopacifique Tropical incluant
Zanzibar, les Philippines et
Hawaii.
Sur le secteur d'étude, l'espèce à
été recensée uniquement sur la
zone 49 (banc corallien des
Lataniers) au sein d'une seule
référence bibliographique (7)
Espèce assez
commune dont
certaines formes sont
recherchées par les
collectionneurs. En
raréfaction à La
Réunion et sur le
secteur d'étude
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