TRANEL 37 Approches interlinguistiques de la complémentation verbale

Approches interlinguistiques de la complémentation verbale
TRANEL 37
TRANEL (Travaux neuchâtelois de linguistique)
Comité de rédaction pour ce numéro
Marie-José Béguelin, Jean-François de Pietro et Anton Näf
Secrétariat de rédaction
Esther Wagnières
Institut de linguistique, Université de Neuchâtel, Espace Louis-Agassiz 1,
CH-2000 Neuchâtel
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linguistique ou d’une personne extérieure spécialisée dans la thématique du numéro, qui
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ISSN 1010-1705
Travaux neuchâtelois de linguistique
No 37, 2002 • ISSN 1010-1705
Table des matières
Marie-José BÉGUELIN, Jean-François DE PIETRO,
& Anton NÄF
Avant-propos -------------------------------------------------------------------------- 1-3
Michel MAILLARD
Les compléments ne complètent-ils que le verbe
et le verbe n’est-il complété que par des
compléments? ---------------------------------------------------------------------- 5-29
Alain BERRENDONNER
Et si on remettait la grammaire aux régimes? ---------------------------- 31-45
Claire BLANCHE-BENVENISTE
La complémentation verbale: petite introduction
aux valences verbales ---------------------------------------------------------- 47-73
Maria-Elisete ALMEIDA
Les grandes lignes de partage structurelles de la
grammaire française se retrouvent-elles dans la
description du portugais et de l’espagnol ---------------------------------- 75-91
Iva NOVAKOVA
Le factitif français: approche syntaxique,
sémantique et contrastive (français-bulgare) ---------------------------- 93-113
Anton NÄF
Les francophones face aux cas de l’allemand:
un cas désespéré? ----------------------------------------------------------- 115-143
Thérèse JEANNERET
Figures de dialogisme et complémentation
verbale dans des productions textuelles en FLE --------------------- 145-162
Marie-José BÉGUELIN
Faut-il simplifier les règles d’accord du participe
passé? --------------------------------------------------------------------------- 163-189
Adresses des auteurs -------------------------------------------------------------------- 191
Travaux neuchâtelois de linguistique, 2002, 37, 1-3
Avant-propos
Le 26 avril 2001 s’est tenu à Neuchâtel un petit colloque, sous la forme d’une
journée d’étude intitulée «Approches interlinguistiques de la complémentation
verbale: quels savoirs pour l’enseignant? quels savoirs pour l’élève?». Orga-
nisée conjointement par l'Institut de recherche et de documentation pédago-
gique (IRDP), par les groupes Bally et GRAL2, ainsi que par les chaires de
linguistique allemande et française de l'Université de Neuchâtel, cette journée
a réuni cinq conférenciers en présence d’une quarantaine d’auditeurs – ensei-
gnants, didacticiens, responsables de la formation pédagogique, chercheurs
et linguistes. Ainsi se concrétisait une nouvelle fois une collaboration qui nous
est chère avec le Centre METAGRAM, actuellement sis à l’université de
Madère, dont les animateurs (Elisete Almeida, Michel Maillard) travaillent de-
puis de nombreuses années sur les questions de métalangage et de termino-
logie linguistique.
Notre intention d’organisateurs était de poursuivre, à l’occasion de cette
journée, une réflexion entamée trois ans auparavant lors d’un séminaire ana-
logue, mais plus important, consacré à «La terminologie grammaticale à
l’école: perspectives interlinguistiques». Les actes du séminaire de 1998, qui
constituent le numéro 31 des TRANEL (1999), plaidaient pour une harmonisa-
tion des terminologies et une simplification de la grammaire pour les élèves,
ce qui, à nos yeux, ne devait pas rester lettre morte. Était également paru, de-
puis lors, l’ouvrage collectif de réflexion critique De la phrase aux énoncés.
Grammaire scolaire et descriptions linguistiques (dirigé par M.-J. Béguelin,
Bruxelles, de Boeck-Duculot, 2000); et le besoin se faisait sentir de consacrer
un moment de réflexion et d’échange à la complémentation verbale, domaine
particulièrement difficile et controversé, mais important dans la perspective de
l’enseignement et de l’apprentissage des langues secondes. La variabilité des
traitements que l’on observe d’une tradition à l’autre, qu’elle soit linguistique
ou pédagogique, rendait ce thème particulièrement pertinent en vue de
l’objectif poursuivi, qui est d’assurer une meilleure intégration des méthodes
d’enseignement des langues 1 et 2.
Diverses théories linguistiques tentent de rendre compte de la complémenta-
tion verbale, par des modélisations antagonistes: modèles hiérarchiques, à
base géographique ou positionnelle, fondés sur la distinction entre com-
plément de verbe et complément de phrase, modèles d’inspiration sémanti-
que, valencielle ou casuelle, «approche pronominale», etc. Des divergences
comparables se retrouvent dans le champ didactique. Les questions posées
aux intervenants étaient les suivantes. Est-il possible de relativiser ces oppo-
2 Avant-propos
sitions? de les dépasser? Quelles voies seraient praticables en vue d’un re-
nouvellement des contenus et des méthodes pédagogiques?
Ce numéro des TRANEL contient l’intégralité des contributions présentées
lors de la journée d’étude du 26 avril 2001 (Michel Maillard, Alain
Berrendonner, Elisete Almeida, Anton Näf, Marie-José Béguelin), ainsi que
trois articles qui ont été sollicités après coup afin d’en étoffer le propos (ceux
de Claire Blanche-Benveniste, d’Iva Novakova et de Thérèse Jeanneret).
Dans les textes de Michel Maillard et de Claire Blanche-Benveniste, les
lecteurs trouveront de précieux aperçus généraux sur le problème de la
complémentation verbale tel qu’il se présente en français; l’article d’Alain
Berrendonner intègre, quant à lui, une perspective historique qui permettra de
mieux comprendre la source des problèmes posés par la notion de
complément, et par les typologies qui en ont été proposées. Parmi les pistes
de réflexion ouvertes par ces trois articles, retenons celle qui consiste à traiter
l’attribut comme un complément (Maillard); la réhabilitation de la notion de
régime (Maillard, Berrendonner); une meilleure mise en relation, dans les
pratiques scolaires, des observations sur la forme et sur le sens, à travers la
notion de valence verbale (Blanche-Benveniste).
Les études précises et éclairantes d’Elisete Almeida et d’Iva Novakova se
situent dans une perspective de linguistique générale et contrastive, et font
appel respectivement aux langues ibériques et au bulgare. Les dichotomies
qui structurent l’approche des compléments en français (complément / attribut,
attribut / épithète, objet direct / objet indirect, etc.) se voient ainsi, chez
Almeida, réévaluées et relativisées grâce à une confrontation avec les
données de l’espagnol et du portugais; par ailleurs, Novakova met au jour
certaines propriétés inaperçues du factitif français, grâce à un rapprochement
des faits fournis par le bulgare.
La perspective contrastive débouche, comme on peut s’en douter, sur le
champ de la didactique des langues secondes, évoquée déjà chez Novakova,
plus centrale encore chez Anton Näf et chez Thérèse Jeanneret. À l’intention,
notamment, des enseignants concernés, Näf propose une synthèse fouillée et
illustrée des difficultés qu’affrontent les jeunes francophones quand ils
apprennent une langue à cas telle que l’allemand. Quant à Jeanneret, elle
analyse avec finesse, dans une perspective à la fois syntaxique et discursive,
les obstacles que rencontrent les apprenants allophones appelés à intégrer –
sous forme de compléments – des citations dans les textes qu’ils rédigent.
L’article de Marie-José Béguelin, qui termine le volume, met en discussion,
dans leur état de fin janvier 2003, deux variantes d’un projet de simplification
des règles d’accord du participe passé en français. Qui dit accord du participe
dit recours à la notion de complément d’objet direct... Si l’on touche à l’un,
cela revient à toucher à l’autre, d’où la présence de cette contribution en guise
d’appendice à ce numéro sur la complémentation verbale.
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