AVERTISSEMENT
Cet ouvrage publié en 1981 (ISBN 2-275-01094-7), maintenant épuisé, constitue le
premier tome de la Critique de la raison juridique d’André-Jean Arnaud. Le
second tome, Gouvernants sans frontières – Entre mondialisation et post-
mondialisation, est paru en 2003 chez le même éditeur L.G.D.J. (ISBN 2.275.02397.6).
Grâce à l’aimable autorisation de la L.G.D.J. (www.jgdj.fr) et en particulier de
M. Vincent Marty – qu’il en soit remercié ici –, il nous est possible de mettre
cet ouvrage à la disposition des lecteurs sous une forme électronique. Il ne
s’agit pas d’un fac-similé de l’original mais d’une version obtenue par OCR
(Reconnaissance Optique des Caractères). La pagination ne correspond donc
pas à celle d’origine. D’autre part, il subsiste sûrement des erreurs qu’une
relecture trop rapide n’aura pas permis de déceler ; les lecteurs seront assez
aimables pour les signaler au RED&S (wreds@msh-paris.fr).
La version électronique permettant une recherche intégrale sur le texte, il ne
nous a pas paru indispensable de reconstruire les index (noms d’auteurs et
matières) qui figuraient dans l’original.
Le lecteur pourra imprimer tout ou partie de l’ouvrage pour son usage
personnel, mais le couper/coller et la modification du texte ne lui sont pas
autorisés.
Nous vous souhaitons une bonne lecture…
1
AVANT-PROPOS
Il est d’usage de commencer un livre par des remerciements. Je suis peu
soucieux des usages, mais très préoccupé d’honnêteté et sensible, par-dessus
tout, à la gentillesse. A ces titres seuls, il me faudrait plusieurs pages, quand
bien même je me bornerais à citer des noms.
N’était la rédaction qui, le style en témoignera, est bien mienne, on pourrait,
dans les pages consacrées à l’état actuel de la sociologie juridique, évoquer la
collaboration, tant y sont présents ces sociologues juristes avec lesquels j’ai eu
le privilège de correspondre. Ils reconnaîtront aisément le signe de leur plume ;
ils ont aidé à rendre plus vivants des passages de nature ingrate : qu’ils trouvent
ici l’expression de ma gratitude. Je citerai leur nom au fil des pages. On trouve-
ra même un texte inédit que Mario G. Losano m’a fait l’amitié de composer,
dans un domaine où je ne ma reconnais aucun titre à parler en spécialiste ; et
c’est pourquoi je tiens à ce qu’une place à part lui soit réservée ici.
J’ai eu la joie, également, de voir Norberto Bobbio, Jean Carbonnier et Re-
nato Treves accepter cette tâche peu plaisante qui consiste à critiquer le texte
sur manuscrit. Ils savent chacun quelle ineffable sympathie me lie à eux ; est-il
besoin de dire que le texte est sorti enrichi de leurs remarques… et mon atta-
chement, plus grand, de leurs amicales et solides interventions.
*
* *
Étant donné qu’il s’agit d’un premier tome, il serait agréable à l’auteur de
recevoir les remarques que les lecteurs jugeraient bon de faire, afin d’en tenir
compte par la suite. Autant dire qu’on a essentiellement voulu, dans les pages
qui suivent, ouvrir un débat, non pas régler une question. Dans le même état
d’esprit, qu’on veuille bien considérer les nombreux renvois à mes travaux an-
térieurs non comme une marque de pédanterie, ni de pédantisme, mais comme
le souci de ne pas infliger au lecteur des démonstrations auxquelles il pourra se
reporter aisément s’il le désire.
*
* *
Au moment où paraîtront ces lignes, Michel Villey s’apprêtera à quitter la direction du Centre
de Philosophie du Droit de Paris II, au sein duquel il m’a accueilli dès la première heure.
Quelles que soient nos divergences de vues, et bien que ce premier volume ressortisse trop peu,
selon lui, à son domaine propre de spécialité, je tiens à lui exprimer mon estime et mon affection :
non seulement il m’a initié et exercé à la critique juridique, mais encore, aux heures difficiles, il ne
m’a jamais retiré sa confiance et son amitié.
1 / 521 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !