Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 Sports, exercice et système immunitaire Olivier MEYER Service de Rhumatologie Hôpital Bichat 46 rue Henri Huchard 75018 Paris Tel : 01 40 25 74 03 e.mail : [email protected] L’exercice physique et la pratique d’un sport constituent un excellent modèle de stress pour étudier les mécanismes immunophysiologiques et les inter-relations neuro-endocrino-immunitaires. La pratique sportive améliore t-elle les défenses immunitaires ? Quel sport, quel type d’entraînement, à quel âge : autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre. 1. Rappel physiologique Le système immunitaire comporte deux types de défense : l’immunité innée et l’immunité acquise ou adaptative. L’immunité innée intervient en première ligne et s’oppose aux agents infectieux en faisant appel à des médiateurs cellulaires (polynucléaires neutrophiles, monocytes/macrophages, système réticulo-endothélial, mastocytes, certaines cellules tueuses NK, …) et humoraux (opsonines, système du complément, protéines de la cascade de la coagulation, cytokines d’origine monocytaire et chemokines, composants de la phase aiguë de l’inflammation). Les cellules impliquées sont porteuses de récepteurs spécifiques de certains motifs moléculaires communs à différents micro-organismes : ainsi les récepteurs TOLL reconnaissent des motifs appelés PAMPS. L’immunité adaptative intervient secondairement après une phase de reconnaissance de l’antigène, de prolifération lymphoïde et de différenciation en cellules productrices d’anticorps (lymphocytes B / plasmocytes) et de cytotoxicité (lymphocytes TCD3+). Cette immunité adaptative est douée de mémoire et un deuxième contact avec l’antigène permet une réponse rapide et puissante de type secondaire. Le tableau I résume les principaux acteurs de la réponse immunitaire. Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 1 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 2. Modifications des cellules du système immunitaire après un exercice aigu (tableau II) 2.1. Populations circulantes Le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles augmente durant et après un exercice aigu [1]. Les lymphocytes augmentent durant les exercices et baissent après un exercice de longue durée. Les études des sous-populations lymphocytaires montrent toutes une baisse des différentes sous-populations de lymphocytes, qu’il s’agisse de TCD4+, TCD8+, BCD19+, NK CD56+ (NCAM) et NK CD16+ (FcγRIII). Durant l’exercice le rapport CD4+/CD8+ diminue du fait de la plus grande augmentation des TCD8+. Le nombre de NK CD94+ ou NK CD94- augmente en nombre absolu bien que l’intensité de fluorescence CD94 diminue [2]. Les lymphocytes T mémoire CD45 RO+ sont préférentiellement recrutés et les vrais T naïfs CD45 RO- CD62L (Lselectine) augmentent durant l’exercice. L’étude des télomères des lymphocytes T suggère que l’exercice permet une redistribution des lymphocytes T activés et non une repopulation à partir des cellules nouvellement formées [3]. 2.2. Trafic leucocytaire Les polynucléaires marginés dans les vaisseaux de la petite circulation sont recrutés à l’occasion de l’exercice physique. Les lymphocytes proviendraient plutôt de la rate, des ganglions et des tissus gastro-intestinaux mais pas du thymus ni de la moelle osseuse. Avec la prolongation de l’exercice, le nombre des lymphocytes circulants baisse. Cette baisse tiendrait au fait que les cellules recrutées ne proviennent pas de la maturation des cellules précurseurs mais de cellules matures en nombre limité. Il n’existe pas, chez l’animal, de redistribution tissulaire vers les muscles stimulés par l’exercice. 2.3. Activité fonctionnelle des cellules immunitaires 2.3.1. Exercice et fonction des polynucléaires neutrophiles La stimulation des polynucléaires pour des épisodes d’exercice modéré augmente les fonctions de chemotaxie, phagocytose et l’explosion oxydative. L’exercice extrême réduit ces fonctions, notamment l’explosion oxydative (>-20%) [4-5], à l’exception de la chemotaxie et la dégranulation qui ne sont pas affectées. L’étude des récepteurs des membranes montre une réduction de l’expression de la L sélectine dès la fin de l’effort suivie d’une augmentation durant la phase de récupération. Les molécules d’adhésion CD11b (sous unité αM d’integrine), CD62L (L-selectine) et CD54 (ICAM-1) [6] augmentent en réponse à l’exercice contribuant à l’extravasation des polynucléaires vers les tissus musculaires lésés. 2.3.2. Prolifération lymphocytaire T et B Les réponses in vitro aux mitogènes T (PHA et ConA) diminuent durant et au décours de l’exercice. Ceci est dû à l’augmentation des cellules NK et au déclin relatif en TCD4+. La prolifération aux mitogènes B (PWM et LPS) augmente ou demeure inchangée après l’exercice. Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 2 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 2.3.3. Fonction Natural Killer (NK) Quels que soient l’exercice, sa durée et son intensité, l’activité NK augmente du fait de l’augmentation du nombre de cellules NK. Mais rapportée à un même nombre de cellules NK, cette activité est inchangée ou diminuée selon l’intensité de l’exercice demandé. Durant l’exercice, les NK recrutées ont une réponse élevée à la stimulation par l’IL2. Après un exercice long, la concentration en cellules NK circulantes et l’activité fonctionnelle NK diminuent au dessous des valeurs de base. Cette baisse est maximale 2 à 4 heures après l’exercice. En valeur relative, le pourcentage de NK est soit diminué, soit inchangé. Par unité de cellules l’activité/cellule est plutôt augmentée après l’exercice. Cette activité augmentée est réversible sous indométhacine, suggérant l’intervention des prostaglandines E1, E2 et D2. 2.3.4. Réponse immunologique in vivo Les tests cutanés de type IDR, explorant l’immunité cellulaire, donnent des réponses plus basses chez les patients pratiquant le triathlon après l’épreuve que chez les patients contrôles. Les taux d’anticorps après vaccination ne sont pas modifiés. Chez les nageurs d’élite, les multi-tests cutanés (IDR) explorant l’hypersensibilité retardée médiée par les lymphocytes T ne sont pas modifiés, que ceux-ci soient pratiqués avant, pendant ou après la période des compétitions [7]. 2.3.5. Immunité humorale des muqueuses Les IgA salivaires baissent après une course de ski de fond ou chez les cyclistes pratiquant un exercice intense et de longue durée. La même baisse est observée chez les nageurs et après une période de course à pieds progressive jusqu’à épuisement. Cette diminution de la production d’IgA serait liée, non à la baisse des lymphocytes B, jamais observée, mais à l’action inhibitrice des monocytes ou de leurs cytokines. Les études les plus récentes menées chez des nageurs d’élite australiens n’ont pas montré cette baisse des IgA [8]. 3. Modifications des cellules immunitaires après une série d’exercices Après 5 périodes d’exercice aigu modéré rapprochées, le pourcentage de NK augmente, mais de façon identique à celui observé après la première période d’exercice. Après 2 épisodes d’exercice intense, on observe une augmentation du nombre total de leucocytes (X2), de polynucléaires (X1,9), de lymphocytes (x2,3) dès la première période et qui se répète après le deuxième épisode. Les concentrations des polynucléaires et de leucocytes observées après le deuxième épisode sont plus élevées que 1 heure après le premier épisode. La concentration des lymphocytes augmente moins rapidement après le deuxième épisode. 4. Exercice et médiateurs de l’inflammation 4.1. Cytokines / chemokines / facteurs de croissance (tableau III) En réponse à l’exercice physique, on observe une ascension des taux plasmatiques de l’IL1 et surtout de l’IL6. Après une course de marathon on observe également une élévation du TNFα et de l’IL1β (x2) et celle de l’IL6 (x50). Cette élévation est suivie d’une augmentation de l’IL1RA, des récepteurs solubles du TNF et de l’IL10 aux propriétés anti-inflammatoires. Les chemokines IL8, MIP1α et MIP1β s’élèvent Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 3 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 après un marathon. Dans les urines a été constatée la présence des cytokines proinflammatoires après un exercice (TNFα, IL1β, IL6, récepteur IL2, IFNγ). Les résultats parfois discordants d’une étude à l’autre s’expliquent par plusieurs faits : - le type d’activité physique (intensité et durée) - la nature et la sensibilité du test pour le dosage (tests ELISA ou tests fonctionnels…). A l’échelle transcriptionnelle, il existe une élévation très importante du mRNA codant pour l’IL6 dans les cellules musculaires soumises à un exercice avec contraction excentrique. Cette augmentation est absente dans les cellules leucocytaires circulantes où on constate une augmentation du mRNA pour l’IL1-RA après l’exercice. A l’origine de cette augmentation des cytokines proinflammatoires, on incrimine la libération de lipopolysaccharides bactériens (LPS) issus de la flore intestinale. Ces germes pourraient pénétrer dans la circulation à l’occasion des microtraumatismes de la barrière intestinale durant la course à pied (mais non durant le sport cycliste). Ces constatations sont très voisines de celles observées chez les sujets victimes d’un traumatisme important. Les lésions musculaires après un exercice avec contractions excentriques conduisent à une nécrose des fibres et une réaction inflammatoire limitée (IL6 élevée mais TNFα et IL1β peu élevées). Il s’ensuit une production élevée de PGE1 par les cellules mononucléées et des douleurs musculaires. Les PGE2 auraient un rôle de rétro-contrôle négatif en freinant la production des cytokines pro-inflammatoires. 4.2. Protéines de la phase aiguë de l’inflammation (tableau III) Certaines des protéines de la phase aiguë de l’inflammation interviennent dans l’immunité innée : ainsi la ceruléoplasmine et la transferrine ont des fonctions anti-oxydantes. La transferrine n’augmente pas dans le plasma immédiatement et jusqu’à 2 heures après un effort intense de natation chez des athlètes entraînés, mais la ferritine diminue 5 à 6 jours après l’exercice. Sidérophylline et taux de saturation ne varient pas. Le taux de la CRP ne varie pas au décours d’une course à pied. Mais un programme d’exercice intensif chez des sujets âgés fait monter la CRP. 4.3. Molécules solubles issues de l’activation cellulaire L’activation cellulaire au cours de l’exercice libère divers récepteurs de surface des cellules lymphoïdes et mononucléées : ainsi le récepteur de l’IL2, le CD8, l’ICAM-1 (intercellular adhesion molecule –1), le CD23 (Fcε RIIa), le récepteur du TNFα et la néoptérine s’élèvent dans le plasma durant et après un exercice de longue durée. 4.4. Complexes immuns et complément Une élévation prolongée des complexes immuns circulants est fréquente après un exercice physique excentrique, mais non concentrique. La concentration de Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 4 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 récepteurs érythrocytaires du complément (CR1) ne varie pas après un exercice concentrique. Le taux du fragment C5a du complément s’élève parallèlement à celui de la myéloperoxydase originaire des polynucléaires suggérant que la polynucléose post-exercice serait en partie la conséquence de l’activation du complément. 5. Principaux effets de la pratique d’exercice de façon prolongée sur le système immunitaire L’entraînement et le conditionnement physique ont été beaucoup moins étudiés que l’exercice aigu. Les études réalisées pèchent souvent par leur caractère transversal et non longitudinal. En effet, il est souvent difficile d’obtenir d’athlètes très entraînés qu’ils s’abstiennent de pratiquer leur programme quotidien afin de pouvoir suivre le devenir de leurs constantes immunologiques à l’arrêt prolongé de ce programme (au delà de 24 heures). La capacité d’activation par les mitogènes (mesurée par l’expression de CD69 sur les lymphocytes activés) n’est pas modifiée par 60 minutes de course à pied à 95% des capacités maximales chez les coureurs entraînés [9]. 5.1. Etudes transversales Ainsi chez des cyclistes entraînés à parcourir 20 000 km/an depuis plus de 4 ans et ayant cessé l’entraînement depuis 20 heures, l’activité NK médiane baisse à 38%. Elle baisse de 30% dans le groupe contrôle n’ayant pas d’entraînement. Le pourcentage de NKCD16+ (Fcγ RIII) est respectivement de 17 et 11% Mais cette activité NK élevée n’est pas purement due à cette augmentation du taux des cellules NK. Il semble également exister une augmentation de l’activité NK rapportée à un nombre égal de cellules NK. Les autres populations lymphocytaires et leur réponse proliférative ne varient pas entre populations entraînées et non entraînées. Chez les marathoniens ayant couru au moins 7 marathons, la réponse proliférative T à la PHA a été rapportée soit élevée, soit diminuée, soit inchangée. La fonction des polynucléaires neutrophiles est habituellement diminuée durant les périodes d’entraînement intensif. 5.2. Etudes longitudinales Les études pratiquées sont limitées par une durée de suivi qui ne dépasse pas 16 semaines. L’activité est soit stable, soit renforcée selon les études. Celles-ci ont porté sur des programmes de marche chez des femmes âgées ou atteintes de polyarthrite et ne peuvent se comparer aux programmes développés chez des athlètes de haut niveau. 6. Conséquences des modifications de l’immunité induites par l’exercice La pratique sportive occasionnelle ou forcenée modifie donc les réponses immunitaires innées et acquises. Quelles conséquences doit-on craindre pour les défenses immunitaires ? 6.1. Exercice et infections Doit-on craindre une baisse des défenses immunitaires ? Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 5 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 6.1.1. La poliomyélite a aujourd’hui disparu d’Europe , mais elle réapparaît sur le continent africain. On sait que la pratique d’un exercice physique aggrave le tableau clinique et notamment les paralysies lorsqu’il est réalisé en période d’apparition des paralysies. 6.1.2. Les myocardites virales expérimentales sont plus sévères chez les animaux soumis à des épreuves de natation 18 heures après inoculation. Certaines morts subites épidémiques ont été rapportées à la pratique sportive chez des éclaireurs suédois. Une myocardite a pu être retrouvée à l’autopsie avec des stigmates d’infection à Chlamydia pneumoniae. 6.1.3. Les sujets porteurs asymptomatiques du virus HIV sont capables d’augmenter leur taux circulant de TCD4+ en réponse à un exercice aigu sans modifier les pourcentages de cellules CD4+ 45RA+ et CD4+ 45RO+. La réponse NK n’est pas modifiée par l’exercice chez ces sujets. L’exercice chronique est sans influence sur le taux des TCD4+ et les autres populations. Au total les modifications signalées sont très marginales et sans aucune vertu thérapeutique. 6.1.4. Les infections respiratoires supérieures L’entraînement physique modifie peu la morbidité ou la mortalité dues aux infections respiratoires. En période d’incubation, l’exercice physique, soit est sans effet, soit augmente la gravité de l’infection. Diverses études épidémiologiques ont conclu à l’augmentation des infections des voies respiratoires supérieures chez les marathoniens soumis à des exercices exténuants. La baisse des défenses immunitaires reste passagère et serait maximum durant la période de 3 à 72 heures qui suit la fin de l’effort [10]. Les entraînements modérés diminuent plutôt les symptômes. 6.2. Exercice et cancers Les conclusions définitives sont difficiles à tirer devant des résultats publiés contradictoires. En matière de cancer du sein, un effet protecteur de l’exercice significatif ou « presque » significatif a été rapporté, d’autres études restant négatives. Les modèles expérimentaux ont démontré le rôle favorable de la pratique d’exercices physiques dans l’immunité anti-tumorale en développant l’immunité NK. Selon la théorie de la surveillance immune des cancers, on devrait s’attendre à un effet favorable de l’exercice modéré et défavorable de l’exercice exténuant, mais les preuves manquent toujours. 6.3. Exercice et vieillissement Le système immunitaire semble moins vigilant chez les sujets âgés (baisse de la fonction de veille immunologique) et on peut attendre des exercices physiques un renforcement des défenses immunitaires. Des programmes d’exercice régulier ont été proposés aux sujets âgés, mais les conséquences sur les défenses immunologiques sont marginales : un programme modéré (5 km par jour à 60% du rythme cardiaque de réserve) n’a aucun effet sur les fonctions NK et T chez des sujets de 73 ans auparavant sédentaires. Il faut des exercices beaucoup plus prolongés pour observer dans cette tranche d’âge un renforcement des fonctions NK et T. Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 6 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 Conclusions La pratique du sport entraîne des modifications non négligeables de la répartition des populations cellulaires circulantes impliquées dans la réponse immunitaire innée et adaptative. Ces changements passent par une production de cytokines pro-inflammatoires et la libération des hormones du stress, conduisant à des redistributions cellulaires. La nature des interactions est complexe et passe en partie par l’expression de molécules d’adhésion, le recrutement de lymphocytes matures plus que de lymphocytes naïfs ainsi que par des altération des phénomènes d’apoptose du potentiel mitotique. En pratique quotidienne le médecin peut recommander la pratique de l’exercice régulier en excluant les entraînements exténuants pour le muscle et le système lymphoïde d’immuno-surveillance [11]. Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 7 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 Tableau I Principaux moyens de défense de l’organisme Type - Solubles Composants innés Composants acquis Compléments Immunoglobulines Composants de phase aiguë (APR) IgG, IgA, IgM, IgE, IgD Lysozyme Interféron α et β IL1, TNF, IL6 - Cellulaires Phagocytes Lymphocytes T Polynucléaires (CD3+ CD4+) Helper Monocytes/macrophages (CD3+ CD8+) cytotoxique SRE suppresseur Cellules tueuses NK Lymphocytes B (CD16+ CD56+ Leu7+) (CD19+ CD20+ CD22+) SRE = système réticulo-endothélial APR = acute phase reactants Tableau II Effets de l’exercice intensif sur le système immunitaire Neutrophiles Monocytes Lymphocytes CD4+ T CD8+ T CD19+ b CD16+56+ NK Apoptose lymphocytaire Réponse proliférative Réponse anticorps in vitro IgA salivaire Réponse d’hypersensibilité (test cutané) Activité des cellules NK Activité des cellules tueuses Pendant l’exercice ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↓ ↓ ↓ Après l’exercice ↑↑ ↑ ↓ ↓ ↓ ↓ ↑ ↑ ↑ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ OU = ↓ ↑ augmentation ↑↑ forte augmentation ↓ diminution = absence de variation Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 8 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 Tableau III Effets de l’exercice intensif sur le système immunitaire Pendant l’exercice Protéine C réactive Neopterine TNFα plasmatique IL1 plasmatique IL6 plasmatique IL1ra plasmatique IL10 plasmatique TNF-R plasmatique MIP1β, IL8 plasmatique ↑ ↑ ↑↑ ↑↑ ↑ ↑ Après l’exercice ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ augmentation ↑↑ forte augmentation TNFα = tumor necrosis factor α TNF-R = tumor necrosis factor receptors IL = interleukine MIP = macrophage inflammatory protein Sports exercice / OM.CB/2004 31 / 04/02/2005 9 Congrès « Sport et Appareil Locomoteur » Paris 28 Janvier 2005 Références 1. 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