Objet : la nouvelle modulation du régime indemnitaire – Modification des règles internes d’avancement d’échelon etc…. Monsieur le Maire, Monsieur le Président, Dans un environnement changeant - conjoncturellement et structurellement instable anxiogène même, qui perturbe et complexifie le « vouloir vivre et travailler ensemble », il importe aujourd’hui, de placer l’Usager au cœur de l’action publique et l’Humain au cœur de l’organisation de la collectivité. C’est ainsi que les agents constituent le capital humain d’une collectivité performante et attractive. L’on parle ici de la vitrine d’une Ville de 70 000 habitants et d’une agglomération de 105 000 habitants. En effet, il s’agit de Ressources Humaines dans les organisations où l’agent doit être reconnu comme étant une ressource, une richesse et un acteur de la collectivité et surtout pas comme une charge qui incombe à cette dernière tel un boulet qu’il doit subir. Aujourd’hui, et au regard des forts enjeux auxquels sont confrontés les administrations, il est vitale pour celles-ci de s’appuyer sur le cœur de sa collectivité, c’est-à-dire sur des agents motivés par leurs missions, associés aux décisions qui les concernent sur des objectifs communs et partagés, considérés par leurs hiérarchies et l’autorité territoriale et informés voire partie prenante du projet politique. La quête de sens dans l’application de son métier et l’appartenance à sa collectivité voilà la clé de la réussite d’une administration et ceci passe par tous les leviers du management HUMAIN. En l’occurrence nous œuvrons tous pour un horizon commun : l’intérêt général Par conséquent et très respectueusement nous souhaitons vous faire part du désarroi profond et de la détresse des agents de la Ville de Colmar et de Colmar Agglomération. Et ces termes sont encore un doux euphémisme pour certains. « Les hommes ne construisent pas assez de ponts et trop de murs » I. Newton Force est de constater que face à un mur, nous n’avons plus d’autre choix aujourd’hui, que de nous soulever contre un pouvoir sourd et méprisant, afin que nous soyons enfin impliqués dans un vrai dialogue social qui inclut : la reconnaissance et la prise en compte des avis des représentants du personnel, lesquels élus démocratiquement par les agents au même titre que les élus locaux, l’application effective des décisions retenues dans les instances, l’implication Page 1 sur 9 des syndicats dans toutes les démarches qui concernent le fonctionnement et la vie de la collectivité, impactant le personnel. Par ailleurs, le pouvoir d’achat tiendra une place primordiale dans nos revendications : nous tenons à vous interpeller sur cet élément vital. Sans pouvoir d’achat, sont impactés le territoire et l’administration, à savoir, l’économie locale, la santé générale de vos agents – accident du travail, burn out, dépression, etc … – la baisse de l’implication et de la motivation, le présentéisme au travail, l’ambiance électrique dans les bureaux ou dans les équipes, la fracture entre les agents et la hiérarchie, la perte de confiance, etc.. . Compter uniquement sur le tourisme et les relations économiques est un leurre ces dernières ne permettant pas encore l’implantation de grandes entreprises ou d’enseignes pourvoyeuses d’embauches en nombre ; la collectivité ne pourra pas continuer ainsi. Mettre ses œufs dans le même panier ne profite pas. En outre, nous souhaitons aussi vous alerter de manière criante sur le mal être des agents des deux entités (Ville de Colmar et Colmar Agglomération) Nous témoignerons de l’ambiance délétère, oppressante, manipulatrice qui règne dans certains services. Le mal être au travail est la gangrène d’une collectivité et nombreux sont les spécialistes à lancer des préconisations depuis plusieurs années et notamment l’Etat a légiféré sur ce mal. Les grandes sociétés nationales et internationales ont largement investi dans ce domaine, c’est dire l’intérêt particulièrement sensible qu’elles portent à ce sujet : flagrant. Vous pouvez rester dubitatif quant à notre discours, mais sachez simplement que le malaise est très profond tel un gouffre. Doux euphémisme. Monsieur le Maire, Monsieur le Président, Etes-vous d’accord qu’il est indécent et révoltant, aujourd’hui, qu’un salarié de vos collectivités : N’ait pas les moyens de se soigner ou de prendre soin de sa famille, Ne possède qu’une couverture sociale partielle étant dans l’incapacité d’adhérer à une caisse complémentaire et prévoyance - plusieurs médicaments ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale et Caisses Complémentaires depuis la réforme et ses nouvelles dispositions. N’ait pas les moyens de manger à sa faim, lui et sa famille, Fasse les démarches pour obtenir des dons ou des tickets de rationnement, Se rende au travail avec un mal être, une « boule au ventre », etc… en ce début de XXIème siècle il est impressionnant et écœurant, dans un pays développé des droits de l’homme comme le nôtre de voir les personnes se battre pour vivre ou survivre et ensuite de constater ces voyeurs marcher dans la rue et manifester pour la liberté, l’égalité et la fraternité…. Quelle hypocrisie !! Page 2 sur 9 « Si tu tiens à prendre des coups, tu n’as qu’à dire la vérité » proverbe hongrois Ainsi passer de l’indignation à l’action, c’est tout le sens aujourd’hui que l’on doit donner à cette injustice. La responsabilité personnelle et collective, la volonté de faire ce que l’on peut (ou ce que l’on doit) pour soulager les souffrances et les injustices dont sont victimes les agents, la conscience impérieuse de la nécessité et du devoir d’agir lorsqu’on est confronté à de pareilles circonstances, la capacité aussi à résister, à protester contre les décisions unilatérales et le pouvoir en place sont nécessaires et indispensables. Ainsi, nous partageons avec vous nos préoccupations quant à l’avenir des agents et du fonctionnement de notre collectivité, en espérant que vous nous accorderez une rencontre pour ouvrir un dialogue empreint de respect mutuel dans une ambiance sereine. Sans prise de conscience de votre part, nous sommes au regret d’être prochainement obligés de saisir d’autres voies d’actions. Dans l’espoir que vous trouverez le temps de nous ouvrir votre porte, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, Monsieur le Président, en l’expression de nos salutations respectueuses et citoyennes. Pour l’intersyndicale : USAE – FA-FPT CFDT CGT Nous vous invitons à la lecture des pages suivantes …/… Page 3 sur 9 Dans le cadre des évènements survenus en décembre dernier, notamment, le remaniement des évaluations revues à la baisse, l’extension de périodicité des avancements d’échelons reportés malgré l’absence du texte de loi non acté par l’Assemblé Nationale, et ce, malgré un vote contre de la part des Représentants du Personnel lors de la présentation de ce nouveau dispositif aux Comités Techniques Paritaires de la Ville de Colmar et Colmar Agglomération. Nous portons à votre connaissance l’indignation des agents de la Ville de Colmar et de Colmar Agglomération. Face à une situation hostile, nous n’avons plus d’autre alternative que de vous faire part de nos revendications, dans l’objectif qu’un réel dialogue social puisse s’opérer entre les représentants du personnel et l’exécutif des deux entités. Leurs sollicitations relèvent du domaine des conditions de travail et de l’amputation du régime indemnitaire, mis en œuvre au 1er janvier 2016. Ainsi, d’autres requêtes sont évoquées dans le présent courrier dont nous souhaitons détailler en votre présence. Le pouvoir d’achat tient un rôle fondamental dans nos revendications : nous tenions à vous vous sensibiliser de l’impact que génère votre désengagement à l’égard des agents. Les mesures que vous avez prises sur la masse salariale affectent directement la baisse du pouvoir d’achat, répercuté sur l’économie locale, la santé publique etc…. Le tourisme ne pourra pas faire face à lui seul au développement économique local. . C’est pourquoi, nous portons à votre attention nos préoccupations en espérant que vous consacrerez le temps nécessaire à cette problématique afin que s’instaure un dialogue constructif dans un climat de respect. LA RÉMUNÉRATION ET LE RÉGIME INDEMNITAIRE : Nous sommes tout à fait conscients des efforts déjà réalisés par la collectivité (notamment les tickets restaurants, qui, comme le souligne la Chambre Régionale des Comptes (CRC), bénéficie directement aux commerces locaux…). Malgré tout, et ce depuis plusieurs années, nos charges augmentent en dépit du gel de notre point d’indice depuis 2010. Bien que nécessaires, ils ne suffisent plus aux petites catégories ; ne leur permettant plus de leur garantir une vie décente (certains agents sont contraints de demander des rationnements supplémentaires afin de survivre), en conclusion, nous n’arrivons plus à vivre de notre travail. C’est pourquoi nous vous demandons de réévaluer le montant de notre régime indemnitaire à concurrence de 300€ mensuel. 1- Prime d’assiduité : Un règlement drastique – Requête, assouplissement de ces mesures Page 4 sur 9 Les accidents de travail : c’est purement et simplement scandaleux. Un agent se blessant dans l’exercice de ses fonctions ne devrait pas avoir à souffrir d’une quelconque baisse de revenus (baisse du régime indemnitaire-perte totale sur l’année complète de la prime de présence) Les maladies professionnelles et longues maladies : nous faisons ici le même constat. Nul ne rêve d’être atteint d’une maladie professionnelle ou de longue maladie. La détresse est déjà assez grande, inutile d’en rajouter en diminuant les maigres revenus de ces agents qui sont en majorité des cadres de la catégorie C. Les congés maternité : nous sommes tous conscients que l’arrivée d’un enfant dans un foyer représente une charge financière importante. De plus, il s’agit là d’une mesure discriminatoire à l’encontre des femmes. Les congés paternité : s’agissant d’une disposition spécifique suite à l’arrivée d’un enfant, l’absence des 11 jours calendaires prévus par la loi ne devrait pas entrer dans le barème. Tout comme pour le congé maternité, il s’agit d’une mesure discriminatoire à l’encontre des pères. Enfants malades : Circulaire n°1475 du 20 juillet 1982 relative aux autorisations d’absence pour soigner un enfant malade ne correspond pas à un congé maladie mais bien à une autorisation d’absence et ne devrait pas amputer la prime des agents concernés. Mensualisation de cette prime en pot commun : a- Mensualisation : Il nous parait évident que l’annualisation a des effets pervers. Un agent contraint à poser un congé maladie de quelques jours, ne verra pas l’utilité de faire l’effort de venir travailler sachant sa prime perdue pour l’année suivante (600€ par an avant vos dernières dispositions). b- Pot commun : Dans un second temps, afin de gratifier les agents présents et soumis à une charge de travail supplémentaire, nous vous proposons de fixer un montant de prime mensuel à distribuer en fonction de la présence des agents et sous contrôle du chef de service. c- Les effets collatéraux : Les agents contraints de venir au travail au risque de contaminer les collègues avec une pathologie contagieuse, retarde sa guérison, augmente les risques d’accidents mais également diminue son efficacité auprès du service public. La perte de cette prime peut entrainer une démotivation supplémentaire. 2- La prime d’évaluation : D’autres pistes devraient représenter une économie substantielle et auraient pu être envisagées avant de revoir à la baisse cette prime, qui représente un revenu important pour les agents. Conscients que la conjoncture économique est défavorable aux collectivités suite au désengagement de l’Etat (DGF-subventions), les agents sont prêts à entendre et à négocier les efforts à faire. Pour ce faire, il nous faudra ouvrir le dialogue social. On ne peut imposer Page 5 sur 9 des choix aussi importants sans avoir dans un premier temps, pris les mesures nécessaires afin de garantir avant tout une continuité de pouvoir d’achat. 3- Prime et handicap : Certaines primes liées aux handicaps existent. Pas appliquées au sein de nos collectivités elles permettraient aux agents subissant le handicap durable ou temporaire d’un tiers et ses effets désastreux en termes de pertes de salaire, tenant compte également des agents confrontés à ces difficultés, nous pensons que ce dispositif devrait pouvoir être pensé car il ne concerne que quelques agents de vos collectivités et ne représenteraient qu’une faible participation apportant un grand soutien aux familles. 4- NBI : Là encore, nous constatons que l’étude de tous les cas n’est pas encore arrivée à son terme. Il est regrettable de ne pouvoir avoir gain de cause sur ce sujet qui correspond pourtant, à une part essentielle de la rémunération et de sa prise en compte pour les retraites. 5- Prime de rendement/productivité : Nous demandons l’élargissement des bénéficiaires de cette prime. Il s’agit d’un travail commun, de toutes les catégories présentes dans les collectivités. 6- Primes de fonctions et de résultats. S’agissant d’une prime qui pourrait valoriser les agents employés dans des postes ne faisant pas partie de leurs attributions ou d’une catégorie supérieure, nous demandons la mise en place de cette prime afin de gratifier le travail des petits salaires, payés pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils font. 7- Prime de dangerosité. Il existe certains services confrontés à la dangerosité, nous demandons qu’elle puisse être applicable suivant les postes occupés. 8- ISF L’ISF étant une prime statutaire, l’agent ne devrait pas subir sa baisse en cas de maladie. LES PROMOTIONS INTERNES ET AVANCEMENTS DE GRADE : Lors de la négociation du ratio à appliquer concernant les promotions internes et avancement de grade, vous nous aviez proposé de le renégocier tous les 2 ans. Cela fait plus de 10 ans que nous avions pris acte de votre proposition ; or, à ce jour nous constatons que la tendance serait plutôt à la baisse. Alors même qu’il vous serait possible de faire évoluer tous ceux qui rempliraient les conditions, vous décidez de brider cette évolution importante. REORGANISATION DES SERVICES : Nous avions applaudi votre démarche d’entreprendre une réorganisation des services et des agents mais avions souligné l’importance de la communication auprès des services concernés. Page 6 sur 9 Une réflexion commune vous apporterait une connaissance approfondie des problématiques ressenties sur le terrain et une confiance retrouvée envers les décideurs. La concertation avec les agents est indispensable afin de garantir une bonne mise en œuvre des changements obligatoires. Cette écoute est d’autant plus importante qu’elle est ressentie comme un cruel manque de dialogue ainsi qu’un dédain envers les petites catégories. Petites catégories souvent utilisées pour des missions d’un grade supérieur sans la rémunération adéquate. (cf. revendications des primes) Force est de constater que quotidiennement, des agents du service propreté sont utilisés afin de pallier au cruel manque de personnel. Afin de pouvoir mener à bien les missions, le service propreté de la ville souffre de contraintes fortes qu’il faudra gommer. Les agents, conscients de toutes les problématiques pourraient proposer une réorganisation globale des plannings des 2 services, avantageuse pour la Ville Centre et l’EPCI. LE DIALOGUE SOCIAL : Les syndicats, représentants du personnel, vous demandent expressément de les recevoir 2 fois par an, afin de faire un tour de table des problèmes rencontrés. Le but étant de pouvoir vous rendre compte des difficultés, mais aussi de nous impliquer dans des projets pour lesquels de devrions être mis à contribution. Les prises de décision unilatérales, sans prise de conscience réelle des répercutions sur la vie des agents, sont responsable à 90% du fort mécontentement des dits agents. Les avantages des plus forts au dépend des plus faibles n’est pas acceptable. Il doit être fait à tous les niveaux , mais surtout chez ceux qui bénéficient aujourd’hui, de salaires, d’indemnités et d’avantages en nature conséquents, donc injustement perçus aux vues des économies à réaliser et des dispositions que vous avez prises. LES PARKINGS : Tout comme nous l’avons souligné précédemment, et afin d’apporter la même considération à tous les agents, nous vous proposons d’étudier la création de cartes de stationnement liées aux quotas d’heures à réaliser sur l’année. En effet les agents qui travaillent en ville souffrent de cette perte considérable de salaire. (1€ pour 1h30 de stationnement pour le moins cher …) GESTIONS DES RESSOURCES HUMAINES : Le sous effectifs : (23 postes à temps complet selon le rapport du CRC, correspondant au nombre d’heures supplémentaires, sous réserve de la déclaration officielle de toutes les heures effectivement réalisées dans les services). Nous ne cessons de vous alerter sur les dangers que représente le sous effectifs. Comme vous en informe dans ses observations définitives, la CRC nous rappelle qu’à charge de travail égale voir grandissante, la commune continue de baisser ses effectifs. 66% des effectifs sont des agents de catégorie C (largement inférieure à la moyenne dans la FPT). Le pourcentage de personnel encadrant lui, est largement supérieur à la moyenne. (les économies ne devraient-elles pas venir de là ?) La CRC met également en lumière le manque de prospective sur les emplois, ce que nous avions déjà ouvertement regretté. Nous avons également remarqué que dans le tableau annexé dans son rapport, la CRC inclue judicieusement les formations et les délégations syndicales. Il s’agit bien d’une absence au travail qui pèse sur les présents. Certains agents sont dans l’impossibilité de se former, Page 7 sur 9 malgré une volonté forte d’évoluer, car leur service fonctionne à flux tendu, et ne peut se permettre de céder un agent. La CRC le met d’ailleurs en évidence : « des charges de personnel par habitant inférieures à celles des communes de taille comparable » (écart de 150€ / habitant selon la CRC 170€/habitant selon vous), ce qui n’est pas négligeable et devrait compter dans vos prises de décisions. Jours d’absences : La progression de l’absentéisme, des longues maladies et des accidents de travail doit être prise en compte. En effet, le mode de fonctionnement de la collectivité met en difficulté physique mais aussi psychologique, un grand nombre d’agents. Il faudrait d’ailleurs souligner et recenser la part congés payés pris pour une maladie. Ce pourcentage pourrait être intéressant à étudier. Nous vous proposons donc l’ajout d’une nouvelle case dans les demandes de CP formulées par les agents : Congés Payés pris pour maladie. Lorsque nous mettons en parallèle l’augmentation des charges de travail aux accidents de travail (extrêmement coûteux), nous ne pouvons que constater, qu’avec une charge supplémentaire, les accidents sont plus nombreux et ce, sans compter sur la souffrance ressentie dans l’exercice de nos fonctions. Un congé payé correspond à un congé de délassement et ne doit pas se substituer à une absence pour maladie. Le PACS : S’agissant d’un dispositif légal, les pacsés sont légalement reconnus. Nous demandons donc cette reconnaissance au sein des collectivités afin qu’ils puissent bénéficier des même droits en modifiant le règlement intérieur à cet effet selon la prescription du Code du Travail. EVALUATIONS – FICHES DE POSTE INDIDUELLES: Les premiers évalués nous ont laissé entendre une baisse de « notation » plus ou moins importante de cette part évaluations. Les comptes-rendus qui devraient être remis sous quinzaine, ne sont pas tous versés aux dossiers et remis pour validation aux agents. Ils justifieraient d’une attention particulière, tout comme les fiches de postes qui n’ont toujours pas été validées, ni en Comité Technique ni en CHSCT. En effet même si les grandes lignes ont été validées et débattues en groupes de travail dans la partie « évaluations », les fiches de postes elles, ne correspondent pas et augmentent la polyvalence des agents qui ont été recrutés sur des missions bien précises. La liste exhaustive des tâches doit être formalisée sur ces fiches. Il vous faudra permettre aux syndicats, représentants du personnel, de prendre le temps nécessaire pour contacter les agents, et valider définitivement la totalité de ces fiches au cas par cas. LE COMPTE EPARGNE TEMPS : Contrairement aux informations que nous avons pu lire dans vos éléments de réponses à la CRC sur cette question, nous en avons fait la demande à de nombreuses reprises, d’engager les démarches de création et la communication autour du compte épargne temps, afin que les agents puissent en bénéficier, il serait judicieux de débattre sur ce sujet. Encore une fois, les agents de nos 2 collectivités représentées ici, ne sauraient souffrir des difficultés de mise en place. S’agissant d’une disposition légale depuis 2010 et toujours refusée par vous, nous ne saurions accepter un nouveau délai. Page 8 sur 9 HEURES SUPPLEMENTAIRES : S’agissant des heures supplémentaires : Certains de vos agents travaillent bénévolement pour l’esprit du service public, le nombre d’heures supplémentaires prises en compte d’un mois à l’autre étant figé. Ils se heurtent à un manque de personnel grandissant, à des accroissements d’activités qui ne devraient qu’être temporaires, mais qui finissent par perdurer, mettant ainsi les agents en difficulté, sans avoir une quelconque contre partie. Ensuite, nous souhaitons vous rappeler que ces heures peuvent être, soit récupérées, soit rémunérées au choix de l’agent (dans la limite du cadre légal). Il apparait que dans un grand nombre de services, les agents sont contraints d’utiliser l’une ou l’autre méthode en fonction du choix hiérarchique. TELETRAVAIL : Tout comme pour le versement de la prime « handicap d’un tiers », cette disposition ne devrait pas se généraliser, mais devrait tout de même être étudiée. En effet, ce type d’emploi pourrait permettre à certains agents de rester actifs, malgré leurs difficultés physiques ou psychologique. Le travail rendu est contrôlable et transparent financièrement pour la collectivité. MUTUELLE : La date d’anniversaire arrivant à échéance, nous demandons expressément de nous impliquer dans les parties recherches, devis, négociations et validations à venir. HORAIRES D’ETE (pour différents services techniques) : La demande est forte, compte tenu de toutes les difficultés physiques et organisationnelles. Les agents des services concernés demandent à figer les dates et les horaires d’été. La proposition serait du 15 Juin au 15 Septembre de 6h00 à 13h00, afin de garantir une continuité de planning, et une qualité de service public plus efficace. PRISE EN COMPTE DES RPS ( Risques Psychosociaux): Nous nous devons de vous sensibiliser, sur le manque de considérations face à ces risques. Les charges émotionnelles sont fortes et grandissantes, au fur et mesure que les contraintes augmentent, ainsi que le travail en sous effectifs ou sans matériel adapté. La pression constante déborde de fait sur le privé et le privé déborde ainsi sur le professionnel. Nous demandons donc la création d’une cellule psychologique et indépendante, au sein même de la collectivité afin d’apporter un soutien rapide. Certains questionnaires ont été étudiés afin de recenser la souffrance au travail. Il serait intéressant de les faire circuler afin de vous rendre compte des dégâts sur la vie de vos agents et de facto, l’incidence que cela pourrait avoir sur la qualité du service rendu à la population. USAE – FA-FPT CFDT CGT Page 9 sur 9