LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DES LOIS
Réunie le mercredi 20 octobre 2004 sous la présidence de
M. Jean-Jacques Hyest, président, la commission des Lois a procédé, sur le
rapport pour avis de M. Jean-Patrick Courtois, à l’examen des articles 31, 53,
59 et 60 à 66 du projet de loi de programmation pour la cohésion sociale.
Après avoir présenté les grandes orientations du projet de loi,
M. Jean-Patrick Courtois, rapporteur pour avis, a exposé les dispositions
ressortissant de la compétence de la commission des Lois.
Il a indiqué que les articles 31, 53 et 59 avaient pour objet, le premier,
de garantir l’examen des demandes de délégation de compétences adressées
par les communes aux départements et aux régions, le deuxième, d’habiliter le
Gouvernement à réformer par ordonnances les dispositifs de lutte contre
l’habitat indigne, le dernier, de réformer la dotation de solidarité urbaine.
M. Jean-Patrick Courtois, rapporteur pour avis, a présenté les
articles 60 à 66, relatifs à l’accueil et à l’intégration des personnes issues de
l’immigration. Il a insisté sur la création d’une Agence nationale de l’accueil
des étrangers et des migrations, regroupant les missions et les moyens de
l’Office des migrations internationales et de l’association « Service social
d’aide aux émigrants ». Il a indiqué que cette agence mettrait en place sur
l’ensemble du territoire un service public de l’accueil des primo-arrivants et
proposerait à chacun d’eux la signature d’un contrat d’accueil et d’intégration.
La commission a ensuite adopté douze amendements ayant pour
objet, outre de procéder à un certain nombre de corrections et de
clarifications :
- d’affecter à la dotation de solidarité urbaine un cinquième de
l’augmentation annuelle du montant de la dotation globale de
fonctionnement, dans la limite d’un plafond de 120 millions d’euros, entre
2005 et 2009, afin de ne pas pénaliser la progression des autres composantes
de cette dotation (article 59) ;
- de substituer un coefficient unique aux deux coefficients de
majoration prévus au bénéfice des communes ayant des zones urbaines
sensibles et des zones franches urbaines, afin d’en réduire la portée et
d’accroître ainsi le nombre des communes bénéficiaires des augmentations
de la dotation de solidarité urbaine (article 59) ;