PETIT MANUEL EXPLICATIF DE LA ... TERRORISME SMALL EXPLANATORY MANUAL ON THE SILENT TERRORISM « FABRIC »

PETIT MANUEL EXPLICATIF DE LA FABRIQUE SILENCIEUSE DU
TERRORISME
SMALL EXPLANATORY MANUAL ON THE SILENT TERRORISM « FABRIC »
Selon le Dictionnaire de musique de Jean-Jacques ROUSSEAU, M. DCC. LXVIII. à
la page 477, l’expérience qui suit sert de principe à toute Harmonie Artificielle et est
tirée du Système de Giuseppe TARTINI 1692-1770 :
« Toutes les fois que deux sons forts, justes et soutenus, se font entendre au même
instant, il résulte de leur choc un troisième son plus ou moins sensible, à proportion
de la simplicité du rapport des deux premiers et de la finesse d’oreille des
écoutants. »
Sur le site de : www.universalis.fr/encyclopedie, on retrouve une explication de ce
phénomène dit de Giuseppe TARTINI, au registre des OTO-EMISSIONS
ACOUSTIQUES :
« Dès 1714, Giuseppe Tartini découvrait, par une méthode psycho-acoustique, que
lorsqu'il écoutait deux sons purs, de fréquences proches, émis simultanément, il
entendait un troisième son. »
Sur le site de Wikipedia.fr au registre de L’OTO-EMISSION ACOUSTIQUE, il est dit :
« Les oto-émissions acoustiques sont des vibrations de nature sonore générées
par les mouvements des cellules ciliées externes, situées le long de la membrane
basilaire cochléaire. Phénomène prédit en 1948 par Thomas Gold, sa démonstration
expérimentale a été réalisée par le physicien David Kemp en 1978 grâce au
perfectionnement micros ultrasensibles. »
Avec pour mécanisme :
« Quand un son atteint l’oreille, il passe par le pavillon et finit dans la cochlée qui
joue le rôle d'amplificateur : les cellules ciliées stimulées par l’onde acoustique
génèrent à leur tour un son très faible qui sort de l’oreille. »
Sur le site de www.coclhea.eu, au registre des OTO-EMISSIONS ACOUSTIQUES, il
est dit :
« Découvertes "prématurément" en 1978 (Kemp), les oto-émissions acoustiques
(OEAs) ont été mieux interprétées quelques années plus tard, à la lumière des
avancées sur les mécanismes actifs et les propriétés électromotiles des céllules
cliliées externes (CCEs) dont elles sont en fait le reflet. En plaçant une sonde dans
le conduit auditif externe, on peut enregistrer une réponse acoustique après une
stimulation (oto-émissions provoquées), ou même, dans certains cas, une émission
spontanée. »
Sur le site de www.universalis.fr/encyclopedie, il est précisé que :
« Les oto-émissions provoquées, contrairement aux oto-émissions spontanées,
n'apparaissent que lorsque l'oreille est stimulée par ce qu'on appelle communément
un clic, un son bref et de large spectre. »
Sur : http://www.cochlea.eu/son/psychoacoustique
« Si on fait entendre sur une même oreille un son complexe composé de deux sons
purs de fréquences différentes mais proches, la sonie reste la même tant que l’écart
entre ces deux fréquences est inférieur à la largeur de la bande critique ; dès que cet
écart dépasse la largeur de la bande critique, la sonie augmente. »
Sur : http://www.minidisc.org/French_tech/section1.html
La sensibilité de notre organe auditif n'est pas linéaire, elle varie en fonction de la
fréquence (20-20 000 Hz) et du niveau sonore. L'oreille possède un maximum de
sensibilité pour des fréquences comprises entre 2 et 5 kHz (pointe à 4 kHz). De ce
fait, deux sons de fréquence différentes et de même intensité peuvent provoquer
une sensation de force sonore différente (ou une sonie différente). L'expression de
la sonie se définit en sones, un sone représente une sensation de force sonore
équivalente de 40 dB à 1 kHz. En fonction de la sonie et de la fréquence, le
comportement de notre oreille varie et des phénomènes de masquage
apparaissent.
On parle de masquage quand un son est rendu inaudible par un autre. Il existe
plusieurs sortes d'effets de masque. Tout d'abord le plus connu, celui que l'on peut
expérimenter tous les jours en discutant avec une personne pendant qu'un train
passe à proximité, c'est-à-dire le masquage simultané ou fréquentiel. Il intervient
lorsque le cerveau doit analyser deux modulations dont la fréquence et l'amplitude
sont proches.
Il existe également un masquage appelé "effet de précédence" (ou effet de Haas)
qui apparaît lorsque le signal masqué est émis après le signal masquant. Enfin, un
son masqué émis avant le signal masquant est un masquage de postériorité.
Le masquage de postériorité et l'effet de précédence sont des masquages
temporels. On peut constater que l'effet de Haas est beaucoup plus "tolérant" que
le masquage de postériorité. Un son théoriquement masqué étant émis plus de 2 ou
3 ms avant le son soit disant masquant, devient un pré-écho audible et gênant
tandis que dans le cas du masquage par précédence, une fois le son masquant
émis, le son masqué le reste tant qu'il survient dans les 20 ms (environ) qui suivent
l'émission du son masquant. Ces valeurs ne sont cependant valables que pour des
impulsions très brèves, du type transitoires. Pour des durées supérieures, le
phénomène n'est plus le même.
Un sujet est soumis à un son pur (dans ce cas 1 kHz à 60 dB) et doit se manifester
lorsqu'il perçoit un autre son pur‚ de fréquence différente ou voisine. On constate
que le seuil d'audition absolu est alors "relevé". En effet, au voisinage de 1 kHz, il
faut augmenter de façon considérable le niveau de pour que le sujet l'entende. Il
est important de noter que le phénomène est d'autant plus perceptible lorsqu'on
dépasse la fréquence du son masquant, à savoir 1 kHz. Ceci souligne en fait le
comportement de notre oreille interne, notamment la membrane basilaire, à
l'intérieur de laquelle les sons graves ont tendance à masquer les sons aigus, ce qui
explique la dissymétrie du parcours de autour de. Grâce à ce test, nous
avons pu constater qu'il y a une grande partie du spectre qui n'est pas perçue
par l'oreille.
Sur : http://www.sebsite.org/article.php3?id_article=22 relatif à la compression
ATRAC (Adaptive Transform Acoustic Coding) pour MiniDisc :
En effet, l'oreille analyse le spectre audio en le découpant en bandes dites
critiques. Dans chacune de ces bandes (dont la largeur varie en fonction de la
précision de l'oreille à ces fréquences et non de la largeur de la courbe de masking),
l'oreille assimile les fréquences et ne les différencie plus. Ces bandes correspondent
d'ailleurs à la répartition des cellules ciliées dans l'oreille interne.
Suite : http://www.minidisc.org/French_tech/section1.html
La théorie des bandes critiques est née de la découverte du phénomène décrit ci-
dessus. Elle vient de l'idée que notre oreille intègre les sons par tranches de
fréquences appelées sous-bandes. Nous avons en effet pu constater que pour
entendre le son ‚ au voisinage de..., il fallait fournir beaucoup plus de niveau chez
par rapport au seuil d'audition. Le phénomène observé n'est pas linéaire: selon la
fréquence mise en cause, la largeur de ces bandes critiques varie.
Bande
Critique
Fréquence (Hz)
Bande
Critique
Fréquence (Hz)
Basse
Haute
Largeur
Haute
Largeur
0
0
100
100
13
2320
320
1
100
200
100
14
2700
380
2
200
300
100
15
3150
450
3
300
400
100
16
3700
550
4
400
510
110
17
4400
700
5
510
630
120
18
5300
900
6
630
770
140
19
6400
1100
7
770
920
150
20
7700
1300
8
920
1080
160
21
9500
1800
9
1080
1270
190
22
12000
2500
10
1270
1480
210
23
15500
3500
11
1480
1720
240
24
22050
6550
12
1720
2000
280
Sur : http://www.audiosonica.com/fr/cours/post/23/Perception_du_son_Effet_Haas
On appelle effet Haas un certain phénomène physique qui concerne la perception du
son par le cerveau. Prenons en considération le cas d'un son produit par une source
sonore, et imaginons que nous nous trouvons dans une pièce et que nous sommes
placés à une certaine distance de la source même. En raison des réflexions du son
sur les parois, c'est avant tout le signal provenant directement de la source qui nous
parviendra et, dans un deuxième temps, celui produit par les réflexions du signal
même, sur les parois de la pièce. Ce retard est au fait que le son reflété traverse
un parcours plus long que le signal direct. Si les deux signaux parviennent avec un
léger retard l'un par rapport à l'autre, le cerveau perçoit un son unique provenant
d'une seule direction.
La direction perçue par le cerveau comme la direction de provenance du son est
celle de l'onde qui arrive la première (ceci est valable même si l'intensité de la
seconde onde est supérieure à la première). C'est pour cette raison que cet effet
prend le nom d'effet de précédence. Cet effet se produit quand le retard entre les
deux signaux est suffisamment court, plus précisément il ne doit pas dépasser les
30-35 ms. Cet intervalle temporel est ainsi défini zone de Haas:
Équation 2.2. zone de Haas
[0 - 35ms]
Quand le retard entre les signaux sort de la zone de Haas, on avertit deux signaux
distincts et nous entrons dans le cas de l'effet écho, l'auditeur perçoit les deux
sons comme s'ils étaient distincts.
D’après un document PDF intitulé La Psychoacoustique.pdf du :
http://cnr.annecy.regie.free.fr/cours/La%20Psychoacoustique.pdf
L'oreille interne
L'oreille interne ou labyrinthe, séparée de l'oreille moyenne par la fenêtre ovale, est
un ensemble complexe de cavités osseuses, creusées dans l'os mastoïde et
remplies de divers liquides. Elle est le siège de l'organe transducteur de l'audition.
Son mécanisme est si complexe qu’on n’en connaît pas le fonctionnement exact et il
est toujours un sujet d'études.
La cochlée ou limaçon est une cavité spiralée contenant des liquides qui vont
transmettre les vibrations provenant du tympan. Elle contient l'organe transducteur
mécanique-neuronal : l'organe de Corti, fixé sur la membrane basilaire, est constitué
d'environ 16 000 cellules, appelées cellules ciliées ; ces capteurs essentiels ont la
propriété d’être sensibles aux micromouvements mécaniques de la membrane
tectoriale par le moyen d’un cil (d’où leur nom) et transmettent ainsi l’information
sonore sous forme d’impulsions électriques au nerf auditif. Elles sont disposées sur
quatre rangées le long de toute la membrane basilaire.
Les cellules internes transmettent une information électrochimique aux fibres
nerveuses du nerf auditif rejoignant le cerveau. Elles sont dites afférentes par
rapport au cerveau : privées de ces cellules, tout en conservant les externes, par
exemple lors des traumatismes sonores qui détruisent les cils de ces cellules, nous
devenons sourds. Celles-ci ont donc une valeur essentiellement sensorielle.
Les cellules externes sont liées à des fibres descendantes venant du cerveau.
Contractiles et adaptatrices, elles font partie du système efférent du cerveau.
Leur altération par l’âge compromet l’intelligibilité du langage. Situées en plusieurs
rangées, leur rôle est de se contracter en fonction d’une fréquence reçue, c’est à
dire que pour telle zone de la membrane basilaire, tel ensemble de fibres est activé.
Celles-ci, représentant 5% de fibres non myélinisées, sont donc en nombre infime
mais elles ont un rôle considérable, c’est à dire un rôle adaptateur, à la
manière d'un pré-ampli vis-à-vis du son plus ou moins organisé, qui a subi un
premier acheminement via le cerveau. Elles peuvent aussi affaiblir un son,
l’amortir, si celui- ci est d’une intensité trop forte ou s’il se situe dans des
fréquences trop graves. Cette mobilisation répond à une fréquence particulière
selon le lieu de la membrane basilaire envisagé (tonotopie). Les fréquences aigues
feraient plutôt réagir les cellules ciliées placées à la base de la membrane basilaire,
c’est-à-dire près de la fenêtre ovale, tandis que les fréquences aigues exciteraient
plutôt les cellules placées au bout.
1. Les cellules ciliées internes 2. Les trois rangées de cellules ciliées externes 3.
Fibres nerveuses
Schéma de la cochlée montrant, sur la partie gauche les cellules ciliées internes (1)
sur une seule rangée et sur la partie droite, les cellules ciliées externes (2) sur trois
rangées. Les autres cellules sont des cellules de soutien
Ce qui circule sur les fibres du nerf optique ne ressemble pas du tout aux
vibrations.... Sans en dire plus, les axones auditifs rejoignent les premières aires
auditives du cerveau dans lesquels il y a concurrence avec des axones venant de
nombreuses autres régions...
La localisation latérale est un des principaux critères entrant en considération dans
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