entre ces deux fréquences est inférieur à la largeur de la bande critique ; dès que cet
écart dépasse la largeur de la bande critique, la sonie augmente. »
Sur : http://www.minidisc.org/French_tech/section1.html
La sensibilité de notre organe auditif n'est pas linéaire, elle varie en fonction de la
fréquence (20-20 000 Hz) et du niveau sonore. L'oreille possède un maximum de
sensibilité pour des fréquences comprises entre 2 et 5 kHz (pointe à 4 kHz). De ce
fait, deux sons de fréquence différentes et de même intensité peuvent provoquer
une sensation de force sonore différente (ou une sonie différente). L'expression de
la sonie se définit en sones, où un sone représente une sensation de force sonore
équivalente de 40 dB à 1 kHz. En fonction de la sonie et de la fréquence, le
comportement de notre oreille varie et des phénomènes de masquage
apparaissent.
On parle de masquage quand un son est rendu inaudible par un autre. Il existe
plusieurs sortes d'effets de masque. Tout d'abord le plus connu, celui que l'on peut
expérimenter tous les jours en discutant avec une personne pendant qu'un train
passe à proximité, c'est-à-dire le masquage simultané ou fréquentiel. Il intervient
lorsque le cerveau doit analyser deux modulations dont la fréquence et l'amplitude
sont proches.
Il existe également un masquage appelé "effet de précédence" (ou effet de Haas)
qui apparaît lorsque le signal masqué est émis après le signal masquant. Enfin, un
son masqué émis avant le signal masquant est un masquage de postériorité.
Le masquage de postériorité et l'effet de précédence sont des masquages
temporels. On peut constater que l'effet de Haas est beaucoup plus "tolérant" que
le masquage de postériorité. Un son théoriquement masqué étant émis plus de 2 ou
3 ms avant le son soit disant masquant, devient un pré-écho audible et gênant
tandis que dans le cas du masquage par précédence, une fois le son masquant
émis, le son masqué le reste tant qu'il survient dans les 20 ms (environ) qui suivent
l'émission du son masquant. Ces valeurs ne sont cependant valables que pour des
impulsions très brèves, du type transitoires. Pour des durées supérieures, le
phénomène n'est plus le même.
Un sujet est soumis à un son pur (dans ce cas 1 kHz à 60 dB) et doit se manifester
lorsqu'il perçoit un autre son pur‚ de fréquence différente ou voisine. On constate
que le seuil d'audition absolu est alors "relevé". En effet, au voisinage de 1 kHz, il
faut augmenter de façon considérable le niveau de… ‚ pour que le sujet l'entende. Il
est important de noter que le phénomène est d'autant plus perceptible lorsqu'on
dépasse la fréquence du son masquant, à savoir 1 kHz. Ceci souligne en fait le
comportement de notre oreille interne, notamment la membrane basilaire, à
l'intérieur de laquelle les sons graves ont tendance à masquer les sons aigus, ce qui
explique la dissymétrie du parcours de… ‚ autour de…. Grâce à ce test, nous
avons pu constater qu'il y a une grande partie du spectre qui n'est pas perçue
par l'oreille.
Sur : http://www.sebsite.org/article.php3?id_article=22 relatif à la compression
ATRAC (Adaptive Transform Acoustic Coding) pour MiniDisc :
En effet, l'oreille analyse le spectre audio en le découpant en bandes dites
critiques. Dans chacune de ces bandes (dont la largeur varie en fonction de la