2015-2016 Les formes ophtalmiques
la bonne concentration de la viscosité.
Plus c'est visqueux et plus cela entraîne une augmentation de la sécrétion des larmes. Si la sécrétion de larmes est
très importante, on aura une élimination plus rapide. On a le maximum a atteindre mais pas trop.
2) Tension superficielle
Elle a une importance car c'est elle qui est responsable ou non du passage du produit. La tension superficiel va
être diminuer par la tensioactif. Ces tensioactifs vont permettre à la molécule d’adhérer à la cornée puis passer à
travers grâce au fait que cela va faciliter le mouillage. Plus on favorise le mouillage d'une particule, plus vite elle
sera dissous, plus vite elle sera absorbable.
On considère souvent que ce sont des promoteurs d’absorption, c'est à dire que comme cela favorise la
dissolution et le passage, cela augmente la quantité absorbée d’où ce terme de promoteur d'absorption.
Pendant très longtemps, on a utilisé des ammoniums quaternaires NH4+, on s'est rendu compte que ces
ammoniums quaternaires utilisés pour baisser la tension superficielle étaient des produits toxiques pour la cornée
qui au long cours, détérioraient la cornée, entraînaient un effet épaississement de la cornée. On essaye d'éviter de
les utiliser aujourd’hui, pour éviter ces problématiques. Ils étaient aussi responsable des yeux rendus plus rouge.
Attention certains promoteurs comme les dérivés d’ammonium NH4+ peuvent détériorer la cornée au long cours
(de – en - utilisés)
3) L'osmolarité
L'hypotonicité améliore la perméabilité cornéenne. Si on met un liquide hypotonique, cela va pénétrer plus
rapidement mais ça fait mal, c'est mal toléré. Il faut donc trouver un compromis, c’est pour cette raison qu'en
général, quand l'absorption est suffisante, on va favoriser l'isotonie aux larmes, avec un liquide isotonique aux
larmes pour diminuer ce choc au niveau de la cornée et qui sera plus confortable pour le patient
Exemple : NaCl à 0,9%, glucose à 5%
Quand on met du glucose sur les paupières, cela colle et donc de ce fait, essaye de remplacer le glucose. Mais dans
certains cas, on ne peut pas, le PA est incompatible avec le NaCl de ce fait, on est obligés de mettre du glucose.
Le problème du glucose est qu'il est souvent mis avec des antibactérien car c'est un bon milieu de culture pour la
bactérie et on a un risque de contaminer les paupières et l’œil.
4) pH
Il doit être le plus prêt possible de la neutralité (pH = 7,4), c'est la où on le tolère le mieux (ça fait le moins mal).
Mais ce pH va forcément modifier le degrés d'ionisation des PA.
Hors seul les produits non ionisés sont absorbable, donc quelques fois on doit baisser le pH pour permettre
l’absorption. C'est comme cela qu'on a des pH à 5 dans certains collyres qui feront un peu plus mal.
Dans certains cas, on mettras un tampon pour que cela ne se modifie pas en fonction du temps
5) Concentration en PA
C'est à dire la capacité des excipients à diluer. On sait que plus il sera concentré, plus il sera actif car on est sur
quelque chose qui sera moins dilué rapidement que si on été sur quelque chose de plus dilué.
Le PA est toujours concentré dans le véhicule afin d'éviter la problématique liés à la dilution par les larmes.
6) Taille des gouttes.
Aujourd’hui, pour les collyres, souvent on coupe le bout. Il faut le couper au bon endroit, pas trop bas sinon on va
faire une grosse goutte. Elle doit faire entre 30 et 50 microL. Si la goutte est plus grosse, elle sera éliminé
directement, elle ne passera pas dans la paupière car elle ne peut pas la retenir et on a donc une efficacité réduite.
Aujourd’hui on développe des systèmes dans lesquels on pourra couper à un seul endroit afin d'avoir le bon
volume de goutte.
Il faut faire des petites gouttes.
5/6