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RECESSION
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1. Patronat et syndicats d'accord pour simplifier l'indemnisation du chômage
2. Le chômage au plus haut depuis quatorze ans aux Etats-Unis
3. Nouveau recul de la production industrielle en France
4. Les entreprises endettées en "LBO" entrent dans une zone à risque
5. GENERAL MOTORS APPELLE À L'AIDE L'ETAT AMÉRICAIN POUR ÉVITER LA FAILLITE
6. EDF ENR et Imerys Terre Cuite créent Ederys, une filiale commune pour développer les tuiles
photovoltaïques
7. Grenelle de l'environnement : un investissement de 440 milliards
8. L'industrie plonge dans la récession
9. Pour Fillon, "il n'est pas question d'imposer la retraite à 70 ans"
10. Le baril de pétrole sous la barre des 60 dollars
11. La conjoncture stoppe nettement la croissance d'Holcim
12. La pauvreté des plus de 50 ans a augmenté en 2007
13. Bénéteau surfe sur de solides profits mais reste prudent pour l'avenir
14. Les obligations imposées par l'Etat au fond qatari Diar pour reprendre Cegelec
15. Bruxelles inflige une amende record à des producteurs de verre, dont Saint-Gobain
16. Vinci affiche des ventes en hausse de 10% au 3e trimestre
17. La France échappe à la récession
18. Les salariés moins confiants dans leur management
19. Pékin ne croit pas à la pertinence d'un nouveau Bretton Woods
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Les échos 10 novembre 2008
Patronat et syndicats d'accord pour simplifier l'indemnisation du chômage
C'est l'un des rares points sur lequel le patronat et les syndicats s'accordent : il faut « simplifier
» le système d'indemnisation du chômage pour le rendre « plus lisible ». Dans ce but, ils ont
commencé, vendredi, lors de la seconde séance de négociation sur l'assurance-chômage, à
étudier la refonte des quatre filières d'indemnisation actuelles (lire clavier) en une filière unique.
Une piste que Nicolas Sarkozy les a appelés à creuser dans son discours sur l'emploi, à Rethel
(Ardennes), le 28 octobre. Cette nouvelle intervention de l'Etat sur une négociation en cours a
d'ailleurs, sur la forme plus que sur le fond, irrité les partenaires sociaux, qui ont tenu à
réaffirmer leur « autonomie » .
Trois propositions
Le Medef a dévoilé, vendredi, trois propositions de filière unique, avec, chaque fois, des droits à
allocations après 6 mois de cotisations et, surtout, des durées d'indemnisation (de 18 à 24 mois
au maximum) proportionnelles à la durée de cotisation, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Les
syndicats ont vivement rejeté ces propositions. De fait, telle qu'imaginée par le Medef, la
nouvelle filière réduirait pour beaucoup la durée d'indemnisation. Par exemple, cotiser 12 mois
donnerait droit à 9 à 11 mois d'allocations, contre 12 aujourd'hui. Ensuite, selon les simulations
de l'Unedic, cette filière aboutirait, en raison de périodes de référence plus courtes, à priver
d'indemnités 179.000 à 291.000 chômeurs qui en bénéficient aujourd'hui. Avec, à la clef, des
économies de 2,4 à 4,7 milliards d'euros par an, qui permettraient au régime de revenir vite à
l'équilibre tout en baissant les cotisations chômage, ce dernier point restant l'objectif premier du
patronat. Pour les syndicats, la priorité est au contraire d'accroître le nombre de chômeurs
indemnisés (47 % aujourd'hui) en incluant plus de jeunes et de précaires. Ce n'est qu'à cette
aune qu'ils envisagent la création d'une filière unique. Et encore : la CGT craint qu'« une seule
filière exclut encore trop de précaires » et préconise deux filières, dont une spécifique aux
précaires. La CFDT pense toutefois avoir la solution : elle propose une filière unique basée sur
le principe « un jour travaillé égale un jour indemnisé », avec des droits à indemnisation ouverts
au bout de « 4 à 6 mois » de travail sur une période de référence de « plusieurs années ». La
CFTC plaide pour « une seule filière, une seule formule de calcul d'indemnisation, une seule
période de référence ».
Les négociateurs devraient désormais entrer dans le vif du sujet lors de leur prochaine
rencontre, le 25 novembre. D'ici là, l'Unedic aura terminé les simulations commandées par les
syndicats, qui pourront alors affiner leurs propositions de filière unique.
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Mais l'exercice sera d'autant plus difficile qu'avec la crise le nombre de jeunes et de seniors
arrivant au chômage risque de fortement progresser, ce qui pourrait réveiller les tentations de
leur bâtir des filières spécifiques.
DEREK PERROTTE
Un système complexe
Quatre filières d'indemnisations du chômage cohabitent actuellement.
- La première permet aux personnes ayant travaillé au moins six mois dans les vingt-deux
derniers mois de bénéficier de sept mois d'indemnisation.
- La deuxième s'adresse aux salariés ayant travaillé au moins un an durant les vingt derniers
mois. Ils ont alors droit à douze mois d'allocations.
- Les demandeurs d'emploi ayant travaillé au moins seize mois dans les vingt-six derniers mois
ont, pour leur part, droit à vingt-trois mois d'indemnisation.
- Enfin, la quatrième filière est réservée aux plus de 50 ans. A condition d'avoir travailau
moins vingt-sept mois dans les trois dernières années, ils bénéficient de trois ans
d'indemnisation.
Le chômage au plus haut depuis quatorze ans aux Etats-Unis
A 6,5 %, le taux de chômage s'est considérablement dégradé cet automne avec, en octobre,
240.000 nouvelles suppressions d'emplois.
Les uns après les autres, les indicateurs économiques trahissent la situation catastrophique de
l'économie américaine. Vendredi, la publication du taux de chômage, grimpé à 6,5 % en
octobre, soit son plus haut niveau depuis 1994, a pris de court les analystes qui ne s'attendaient
pas à une telle dégradation, pariant plutôt sur un chiffre de 6,3 %.
Le mois dernier, pour le dixième mois consécutif, l'économie américaine a supprimé des
emplois, à raison de 240.000, soit 40.000 de plus que ne le prévoyaient les experts. En outre,
les licenciements nets d'août et de septembre ont été fortement révisés à la hausse, à 127.000
et 284.000 respectivement (contre des estimations de 73.000 et 159.000 publiées il y a un mois
par le ministère du Travail).
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« L'emploi a baissé de 1,2 million de postes au cours des dix premiers mois de 2008 et plus de
la moitié de cette baisse a eu lieu au cours des trois derniers », constate le ministère dans son
rapport. L'industrie manufacturière (- 90.000 postes en octobre) et la construction (- 49.000)
continuent de licencier à tour de bras, de même que, désormais, certains secteurs des services.
Désormais très affectés par la déroute des grands constructeurs automobiles, les
équipementiers de transport, également touchés par la grève chez Boeing, ont supprimé 40.000
postes le mois dernier. Conséquence directe de la crise, le secteur financier en a supprimé
24.000 et le commerce de détail 38.000, reflet du recul prononcé de la consommation.
Dérapage spectaculaire
En outre, de l'avis général, cette dégringolade est loin d'être terminée. « La tendance des
effectifs ne devrait pas s'améliorer, alors que la croissance du PIB devrait être clairement
négative au tournant de l'année », estime-t-on chez BNP Paribas. Le PIB a déjà reculé de 0,3
% en rythme annuel au troisième trimestre par rapport au précédent. La banque souligne «
qu'en six mois le taux de chômage a bondi de 1,5 point, ce qui n'avait pas été observé depuis
1980 ».
Face à ce dérapage spectaculaire, la Maison-Blanche s'est sentie obligée de réagir. « Les
chiffres de l'emploi nous rappellent crûment combien il est essentiel de continuer à concentrer
nos efforts sur les outils dont nous disposons en ce moment pour ramener notre pays à la
vigoureuse création d'emplois que nous avons connue au cours des années récentes », a
déclaré la porte-parole Dana Perino. « Nous connaissons les principales raisons du problème -
la pénurie de crédit et les marchés immobiliers - et nous avons les instruments pour les
résoudre. Les programmes que nous mettons en œuvre amélioreront le flux de crédit à
destination des consommateurs et des entreprises, qui à leur tour stimuleront la croissance, la
création d'emplois et la stabilisation de nos marchés financiers », a-t-elle ajouté, en référence
au plan de sauvetage fédéral de 700 milliards de dollars. Ces chiffres ne peuvent en tout cas
qu'inciter les congressistes à mettre sur pied, au plus vite, le nouveau plan de relance sur lequel
ils sont en train de plancher.
Nouveau recul de la production industrielle en France
La production industrielle a reculé de 0,5% en septembre par rapport à août, mois durant lequel
elle avait déjà baissé de 0,4% ce mois-ci. Hors énergie et industries agroalimentaires, la
tendance baissière est encore plus marquée.
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