Le processus d'évaluation mutuelle (PEM) du G-20 En 2009, les dirigeants du Groupe des Vingt pays industrialisés et émergents (G-20) se sont engagés à œuvrer de concert pour assurer une reprise durable après la crise économique mondiale. Pour atteindre cet objectif, ils ont mis en place le Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée. À l’aide du Processus d’évaluation mutuelle (PEM), un élément essentiel de ce cadre, les pays membres du G-20 définissent des objectifs pour l'économie mondiale, les politiques à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs communs et les étapes à franchir pour les atteindre. À la demande du G-20, le FMI réalise l'analyse technique nécessaire pour évaluer les déséquilibres principaux et la compatibilité des politiques des pays membres, ainsi que déterminer si, collectivement, ces politiques sont de nature à permettre la réalisation des objectifs du G-20. Cette fiche technique présente les principales étapes du PEM. De plus amples informations sur les conclusions et les recommandations du PEM et l’analyse des services du FMI sont fournies sur le site http://www.imf.org/external/np/g20/index.htm. Un guide pour mener à bien la reprise économique mondiale Le PEM est une méthode de collaboration conçue par les membres du G-20 lors du Sommet de Pittsburgh. Les dirigeants du G-20 ont donné le ton de cette initiative dans le but de veiller à ce que tous les pays tirent parti des mesures prises dans la concertation. Le FMI a alors été invité par le G-20 à réaliser le travail technique d’analyse sur lequel se fonde le PEM. Les services du FMI ont été chargés d’examiner – avec l’apport d’autres organisations internationales – si les politiques économiques nationales des membres du G-20 sont collectivement compatibles avec les objectifs de croissance du Groupe. De plus, il a été demandé aux services du FMI d’aider le G-20 à élaborer des directives indicatives afin de détecter et d’évaluer les grands déséquilibres internationaux tous les deux ans. Au Sommet de Saint-Pétersbourg en septembre 2013, le G-20 a souligné l’importance de la coopération tandis que les pays cherchent à promouvoir la croissance mondiale, l’emploi et la stabilité financière. Il a réitéré son engagement à assurer la viabilité des finances publiques dans les pays avancés en tenant compte de la situation économique et budgétaire à court terme. En outre, le G-20 a réaffirmé son engagement à coopérer pour réduire durablement les déséquilibres mondiaux. Au Sommet de Brisbane de novembre 2014, le G-20 s’est engagé à établir des stratégies globales de croissance visant à rehausser le PIB de plus de 2 % par rapport à la trajectoire actuelle d’ici 2018. Ces stratégies, qui consistent principalement à accroître l’investissement, l’emploi et les taux d’activité, ainsi que le commerce et la concurrence, en plus de mesures macroéconomiques, constituent la base du Plan d’action de Brisbane. Au Sommet d’Antalya de novembre 2015, le G-20 a fait le point sur les Département de la communication Washington, D.C. 20431 Téléphone 202-623-7300 Télécopieur 202-623-6278 URL: http://www.imf.org/external/np/exr/facts/g20map.htm 2 engagements pris sur le plan de la stratégie de croissance et a conclu qu’il restait au Groupe environ un tiers du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de 2 %. En outre, les membres du G-20 ont présenté des stratégies de croissance renforcées, en mettant l’accent sur un renforcement de l’inclusion et la réduction des inégalités. Quant aux priorités pour l’année 2016, sous la présidence chinoise, il s’agit de renforcer le système existant d’évaluation de la responsabilité pour les stratégies de croissance et le programme des réformes structurelles en définissant un ensemble de priorités et de principes directeurs. Les dernières informations sur le G-20 sont disponibles sur le site http://www.g20.org. Les fondements d’un cadre d’analyse Sommet Mesures principales Description Pittsburgh Cadres d’action et cadres macroéconomiques Tous les membres du G-20 échangent des informations, entre eux et avec le FMI, sur leurs plans d’action et les résultats qu’ils en attendent pour les 3 à 5 années suivantes. Le FMI en détermine les incidences à l’échelle mondiale. Évaluation des politiques économiques des pays membres Le FMI a évalué la concordance des politiques économiques des pays membres du G-20 avec les objectifs de croissance et a simulé un «scénario favorable», dans lequel des mesures concertées donnent de meilleurs résultats pour tous les pays et contribuent à un rééquilibrage à l’échelle mondiale. PEM renforcé, assorti de directives indicatives Les dirigeants du G-20 mesurent les progrès accomplis vers les objectifs du cadre en utilisant des directives indicatives pour détecter et évaluer les déséquilibres. Les services du FMI sont chargés de procéder à une évaluation des pays membres affichant un déséquilibre élevé. Engagements Chaque pays membre du G-20 a indiqué les mesures qu'il prendrait pour contribuer à la réalisation des objectifs de croissance communs. Plan d’action de Cannes pour la croissance et l’emploi Les dirigeants du G-20 ont réitéré à quel point il importe que les mesures annoncées par les dirigeants de la zone euro avant le Sommet du G-20 soient immédiatement mises en œuvre. Septembre 2009 Toronto Juin 2010 Séoul Novembre 2010 Cannes Novembre 2011 Les dirigeants du G20 ont avalisé des mesures visant à corriger les déséquilibres à moyen terme et à réaliser des progrès vers une croissance forte, durable et équilibrée. Ils se sont engagés à agir avec plus de détermination sur les questions sociales, notamment le chômage et les dispositifs de protection sociale. En outre, le G-20 s’est engagé à réaliser des progrès tangibles vers la mise en place d’un système monétaire 3 international plus stable et plus robuste. Pour sept pays qui présentaient des déséquilibres élevés, des rapports établis par les services du FMI offrent une analyse approfondie de la nature de ces déséquilibres, de leurs causes fondamentales et des obstacles à l’ajustement. Los Cabos Juin 2012 Plan d’action de Los Cabos pour la croissance et pour l’emploi Les dirigeants du G-20 se sont engagés à prendre des mesures pour affermir la demande, soutenir la croissance mondiale et rétablir la confiance, maîtriser les risques à court et moyen terme, stimuler la création d’emplois et réduire le chômage. Les dirigeants du G20 sont convenus de renforcer le Cadre d’évaluation de la responsabilisation pour mesurer les progrès accomplis vers la réalisation de l’objectif commun de croissance forte, durable et équilibré; ils ont mené à bien la première évaluation selon ce dispositif. SaintPétersbourg Plan d’action de Saint-Pétersbourg Les dirigeants du G-20 sont convenus d’un plan d’action collectif visant à stimuler la croissance mondiale et la création d’emplois, ainsi qu’à assurer la stabilité financière. Ils reconnaissent également qu’il est nécessaire que l’assainissement des finances publiques tienne compte de la situation économique. Plan d’action de Brisbane Les dirigeants du G-20 se sont engagés à mener des stratégies globales de croissance visant à relever, d’ici 2018, leur PIB collectif de plus de 2 % au dessus de la trajectoire prévue dans le scénario de référence des perspectives de l’économie mondiale (PEM) d’octobre 2013. Plan d’action d’Antalya Les dirigeants du G-20 ont fait le point sur la mise en œuvre des stratégies de croissance et ont réitéré leur volonté de les mener à bien intégralement et en temps opportun. Le plan d’action a également mis l’accent sur la promotion de l’investissement et le renforcement de l’inclusion. Septembre 2013 Brisbane Novembre 2014 Antalya Novembre 2015 INFORMATION EN DATE DE SEPTEMBRE 2016