352 P. D. Gonz´
alez P´
erez
phisme d’alg`
ebres χ:C{U1,...,Us}→C{Sτ}(voir le lemme 1). Consid´
erons un po-
lynˆ
ome G∈C{U1,...,Us}[Y]telqueGχ=F.OnaG(0,Y)=F(zτ,Y). D’apr`
es le
th´
eor`
eme de pr´
eparation de Weierstrass il existe un pseudo-polynˆ
ome `
alaWeierstrassH
de degr´
eren Y,etuneunit
´
eεdans C{U1,...,Us,Y}tels que G=εH. Clairement, les
germes d´
efinis au point (zτ,0) par Fet par Hχco¨
ıncident. Donc, on peut supposer que F
est un polynˆ
ome r´
eduit de degr´
ertel que F(zτ,Y)=Yr.
Soit Lle corps de fractions de l’anneau int´
egre C{Sτ}.LesfacteursFide la factorisa-
tion de Fen polynˆ
omes irr´
eductibles dans L[Y]sontdansC{Sτ}[Y] parce que, d’apr`
es le
lemme 1, l’anneau C{Sτ}est int´
egralement clos et le coefficient de Yrest une unit´
e(voir
[11, th´
eor`
eme 5, section 3, chap. V]). De plus, le discriminant de Fidivise le discriminant
de Fdonc ∆YFiest de la forme Xuo`
u∈C{Sτ}est une unit´
e. On peut donc supposer
que Fest irr´
eductible, engendrant un ideal premier (F)dansC{Sτ}[Y]. Consid´
erons le
germe de vari´
et´
eanalytiqueirr
´
eductible (X,x)⊂(Zτ×C,x)aupointxcorrespondant `
a
l’alg`
ebre int`
egre R=C{Sτ}[Y]/(F).
Soit (X,x)→(Zτ,zτ) la projection des germes, et choisissons un repr´
esentant fini
π:X→Zτtel que π−1(zτ)={x}.L’hypoth
`
ese sur le discriminant implique qu’il existe
un voisinage Wdu point zτdans Zτtel que πest non ramifi´
esurW∗:=W∩T.Par
continuit´
e, comme π−1(zτ)={x}, on peut supposer que π−1(W) est un sous-ensemble
relativement compact de Cs+1.
Comme πest un morphisme fini, l’intersection de l’image inverse du lieu discriminant
de πavec Xest une sous-vari´
et´
eanalytiqueferm
´
ee propre de X.Soncompl
´
ementaire est
un ouvert X∗⊂X, connexe parce que Xest analytiquement irr´
eductible. Ceci montre que
π:X∗→W∗est un revˆ
etement connexe `
arfeuillets.
On peut supposer que l’ouvert W∗du tore Test W∗=(D∗)do`
uD∗=D(0,1) \{0}⊂
C∗.SoitJle sous-groupe du groupe fondamental π1(W∗,w)∼
=Zdassoci´
eaurev
ˆ
etement
π:X∗→W∗. Puisque Jest d’indice fini, il existe k∈Ntel que kZd⊂J.Lerev
ˆ
etement
fk:W∗→W∗,d
´
efini par x→ (xk
1,...,xk
d), est associ´
e au sous-groupe kZddu Zd.Donc,il
existe un revˆ
etement p:W∗→X∗tel que π◦p=fk, (voir [5, chap. 13]).
Clairement, pest holomorphe, et born´
edanslecompl
´
ementaire dans Wd’un ensemble
analytique ferm´
e, c’est-`
a-dire que pest une fonction faiblement holomorphe dans W.
Comme W⊂Zτest une vari´
et´
e normale, toute fonction faiblement holomorphe est ho-
lomorphe, (voir [7, Section 71]). Donc, ps’´
etend en un morphisme W→X.Lafonc-
tion holomorphe π◦pco¨
ıncide sur W∗avec le morphisme torique fk:Z
τ→Zτ(o `
uon
consid`
ere W∗⊂Z
τet aussi W∗⊂Zτ). Donc, elle est ´
egale `
alarestrictiondumorphisme
fk`
aW. Nous remarquons que p(z
τ)=xparce que fk(z
τ)=zτet π−1(zτ)={x}.
En utilisant le lemme 1, on voit que l’homomorphisme d’alg`
ebres int`
egres associ´
eau
morphisme fkaux points distingu´
es est C{Sτ}→C{S
τ}.Consid
´
erons le monomorphisme
d’alg`
ebres R→C{S
τ}correspondant au morphisme de germes p:(W,z
τ)→(X,x).
L’alg `
ebre Rest une sous-C{Sτ}-alg`
ebre de C{S
τ}parce que π◦p=fk. Nous avons donc
un diagramme:
R−−−−→C{S
τ}
C{Sτ}
Soit L(resp. K,L) le corps des fractions de C{Sτ},(resp.deR,C{S
τ}). Par construction,