Original : anglais août/esptembre 2004 RAPPORT DE LA REUNION DU

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Original : anglais
août/esptembre 2004
RAPPORT DE LA REUNION DU
GROUPE AD HOC DE L’OIE SUR LA PESTE PORCINE CLASSIQUE
Paris, 27 – 29 septembre 2004
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La réunion du Groupe ad hoc de l’OIE de la Commission scientifique pour les maladies animales (Commission
scientifique) sur la peste porcine classique s’est tenue du 27 au 29 septembre 2004 au siège de l'OIE à Paris.
L’ordre du jour et la liste des participants figurent respectivement dans les annexes I et II.
Le Docteur Alejandro Schudel, Chef du Service scientifique et technique, a accueilli les membres du Groupe et exposé
les attentes du Comité international de l’OIE concernant la contribution du Groupe, notamment pour l’Annexe sur les
‘Lignes directrices pour la surveillance requise pour étayer la reconnaissance ou le recouvrement du statut de pays ou de
zone indemne de peste porcine classique. Il a également souligné à quel point il était important que les diverses
Commissions spécialisées et les Groupes ad hoc de l'OIE travaillent en collaboration afin de produire des documents
communs et harmonisés pour l’Office.
Conformément à la pratique classique en vertu de laquelle les Groupes ad hoc qui fonctionnent sous les auspices de la
Commission scientifique sont présidés par un membre de cette Commission, la réunion a été présidée par le Professeur
Vincenzo Caporale, Président de la Commission scientifique de l’OIE pour les maladies animales. Le Docteur Philippe
Vannier a remplacé le Professeur Caporale à la fonction de président pour une partie de la réunion et le Docteur John
Pasick a été nommé rapporteur.
Pendant ses délibérations, Le Groupe a pris en compte des informations issues d’un certain nombre de sources parmi
lesquelles figuraient, entre autres :
Le Chapitre 2.1.13 du Code sanitaire pour les animaux terrestres, consacré à la peste porcine classique
Le Chapitre 1.3.6 du Code sanitaire pour les animaux terrestres, sur l’épidémiosurveillance
Le Chapitre 1.3.3 du Code sanitaire pour les animaux terrestres, sur l’Évaluation des Services vétérinaires
Le Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres, Édition 2004
Le rapport du Groupe ad hoc sur l’Épidémiologie, Paris, 28-30 juin 2004
1. Code sanitaire pour les animaux terrestres : chapitre 2.6.7 sur la peste porcine classique
Le Groupe a examiné le chapitre 2.6.7 et a plusieurs recommandations à formuler au Comité scientifique.
Une définition de l’infection par le virus de la peste porcine classique doit être incorporée. Une définition possible
figure dans le paragraphe 5 de l’introduction du projet d’Annexe sur les ‘Lignes directrices pour la surveillance
requise pour étayer la reconnaissance ou le recouvrement du statut de pays ou de zone indemne de peste porcine
classique’
2 Groupe ad hoc sur la peste porcine classique, septembre 2004
L’Article 2.6.7.2 (2) doit être modifié comme suit : « la peste porcine classique est une maladie à déclaration
obligatoire dans tout le pays, et toute suspicion de peste porcine classique doit faire l’objet d’investigations sur le
terrain et en laboratoire ».
Dans l’Article 2.6.7.4 (2e), le Groupe émet des doutes quant à l’efficacité d’appliquer l’absence de foyers déclarés
en tant que critère unique sur lequel fonder le statut indemne de fièvre porcine classique suite à l’application de
mesures d’abattage sanitaire sans recours à la vaccination. Compte tenu du risque que la peste porcine classique
circule sous une forme cliniquement inapparente ou sous une forme clinique qui ne peut pas être différenciée d’un
certain nombre d’autres pathologies répandues dans d’autres pays, le Groupe préconise l’application d’une
sérosurveillance active ciblée ou aléatoire en complément de la surveillance clinique décrite.
Le Groupe souligne également l’incohérence concernant le laps de temps nécessaire pour recouvrer le statut
indemne de peste porcine classique après des mesures d’éradication par opposition à celui requis à la suite de
l'apparition d'un foyer. En vertu de l’Article 2.6.7.4 (2e) « un pays ou une zone peuvent être considérés comme
indemnes de peste porcine classique chez les porcs domestiques et sauvages si l’abattage sanitaire est pratiqué sans
recours à la vaccination pour lutter contre la peste porcine classique et si aucun foyer n'a été observé chez les porcs
domestiques depuis au moins 6 mois ». Par contre, le premier paragraphe de l’Article 2.6.7.6 indique que « si un
foyer de peste porcine classique apparaît dans une exploitation située dans un pays ou une zone indemnes
(indemnes chez les porcs domestiques et sauvages, ou indemnes chez les porcs domestiques seulement), ce pays
ou cette zone pourront recouvrer leur statut indemne lorsqu’au moins 30 jours se seront écoulés après
l’achèvement des opérations d’abattage sanitaire ».
Dans l’Article 2.6.7.4 (2f et 2g), le Groupe remet en cause l’efficacité de l’instauration d’un système de suivi
sérologique « seulement si la vaccination a été pratiquée au cours des cinq dernières années ». Compte tenu du
risque que la peste porcine classique circule sous une forme cliniquement inapparente ou sous une forme clinique
qui ne peut pas être différenciée d’un certain nombre d’autres pathologies répandues dans de nombreux pays, le
Groupe préconise que la sérosurveillance soit appliquée quel que soit le laps de temps écoulé depuis l’arrêt de la
vaccination.
L’Article 2.6.7.6 (4) doit être développé pour inclure un dépistage sérologique chez les animaux ne présentant pas
de signes cliniques, en plus des tests de laboratoires réalisés chez les porcs malades.
Le Groupe propose de prendre également en considération la situation inverse à celle décrite dans l’Article 2.6.7.5
c’est-à-dire pays ou zone indemnes de peste porcine classique chez les porcs sauvages mais dont la population de
porcs domestiques est infectée.
Le groupe considère que la reconnaissance du statut indemne là où une politique de vaccination a été adoptée
dépendra de plusieurs facteurs, les plus importants étant la qualité des vaccins disponibles et l’efficacité des kits de
diagnostic correspondants. Les kits validés sont désignés expressément mais il n’existe pas d’organisme officiel
habilité à évaluer les performances de ces kits au niveau international. En conséquence, les garanties fournies par
une politique de vaccination menée dans ces conditions ne peuvent pas être les mêmes que celles apportées par
une politique d’abattage sanitaire associée à la réalisation d’épreuves sérologiques en l’absence de vaccination.
Ces points doivent être pris en compte dans le chapitre et une procédure de validation doit être mise en place au
niveau international.
Le projet de Lignes directrices est présenté à l’Annexe III.
2. Analyse du document soumis par le Docteur Dr Domenico Rutilli sur l’identification des dangers
viraux – virus de la peste porcine classique
Le Groupe a reconnu que la quantité des informations disponibles concernant l’identification des dangers viraux
dépendait très largement du produit concerné. On dispose d’un important volume d’informations pour certains
produits tandis que pour d’autres, il existe peu de données ou pas de données du tout. En outre, les précédents
rapports portant sur le laps de temps nécessaire pour l’inactivation du virus de la peste porcine classique reposaient
sur des techniques d’isolement in vitro. Cette méthode est imparfaite puisqu’il a été démontré que des échantillons
de produit soumis, avec résultat négatif, à des épreuves d’isolement in vitro du virus demeuraient infectants pour
les porcs. De ce fait, la recommandation du Groupe à la Commission scientifique est la suivante : d’autres
recherches sont nécessaires avant qu'il soit possible de proposer des lignes directrices pour la
conservation/maturation des produits d’origine porcine permettant d’inactiver le virus de la peste porcine
classique.
Groupe ad hoc sur la peste porcine classique, septembre 2004 3
Le Groupe préconise l’utilisation de la valeur “D”, ou temps requis pour constater une diminution de la charge
virale de 1 log10, pour déterminer la sécurité sanitaire des produits d’origine porcine pour ce qui concerne le virus
de la peste porcine classique. Cela supposerait de calculer la valeur D pour chaque produit dans différentes
conditions de pH, de température, etc.
3. Rapport sur l’enquête épidémiologique sur les cas de peste porcine classique apparus au Japon
en mars, en juillet et en août 2004 suite à l’utilisation d’un vaccin non autorisé
Le Docteur Fukusho a présenté au Groupe des informations de base concernant la détection du virus de la peste
porcine classique associée à l’utilisation d’un vaccin non autorisé contre la maladie au Japon. La conclusion selon
laquelle le virus était d’origine vaccinale quand le virus n’était pas isolé du vaccin, en raison de sa non
disponibilité (du vaccin) pour analyse suscite des interrogations.
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…/Annexes
Groupe ad hoc sur la peste porcine classique, septembre 2004 5
Annexe I
RAPPORT DE LA REUNION DU
GROUPE AD HOC DE L’OIE SUR LA PESTE PORCINE CLASSIQUE
Paris, 27 – 29 septembre 2004
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Ordre du jour
1. Code sanitaire pour les animaux terrestres : chapitre 2.6.7 sur la peste porcine classique
2. Analyse du document soumis par le Docteur Domenico Rutilli sur l’identification des dangers viraux – virus de la
peste porcine classique
3. Rapport sur l’enquête épidémiologique sur les cas de peste porcine classique apparus au Japon en mars, en juillet
et en août 2004 suite à l’utilisation d’un vaccin non autorisé
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