SPC / FR / neoHepatect 1/8
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1. DÉNOMINATION DU MEDICAMENT
neoHepatect
50 UI/ml, Solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobuline humaine de l’hépatite B
Protéines humaines 50 g/l, dont au moins 96% d’IgG, avec une concentration d’anticorps contre
l’antigène de surface de l’hépatite B (Hbs) de 50 UI/ml
Chaque flacon de 2 ml contient : 100 UI
Chaque flacon de 10 ml contient : 500 UI
Chaque flacon de 40 ml contient : 2000 UI
Chaque flacon de 100 ml contient : 5000 UI
La distribution des sous-classes d’IgG se présente comme suit :
IgG1 : 59%
IgG2 : 35%
IgG3 : 3%
IgG4 : 3%
La teneur maximale en IgA est de 2 000 microgrammes/ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion.
La solution est claire à faiblement opalescente.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention de nouvelle contamination au virus de l'hépatite B après une transplantation du foie en cas
d’insuffisance hépatique induite par l’hépatite B.
Immunoprophylaxie de l’hépatite B
- En cas de contamination accidentelle chez un sujet non immunisé (y compris les personnes dont la
vaccination est incomplète ou non connue).
- Chez les patients hémodialysés jusqu’à constatation de la formation des anticorps.
- Chez les nouveau-nés en cas de mères porteuses du virus de l'hépatite B.
- Chez les personnes qui, après la vaccination, n’ont pas présenté de réponse immunitaire (absence
d’anticorps de l’hépatite B décelables) et chez qui une prévention continue est nécessaire du fait
d’une exposition constante à un risque de contamination par l’hépatite B.
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4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Prévention de nouvelle contamination au virus de l'hépatite B après une transplantation du foie
en cas d’insuffisance hépatique induite par l’hépatite B :
Chez l’adulte :
Administrer 10000 UI le jour de la transplantation puis quotidiennement 2000-10000 UI (40-200 ml)
pendant 7 jours et au besoin pour maintenir un niveau sérique de 100-150 UI/l chez les patients
négatifs à l’ADN du VHB et supérieur à 500 UI/l chez les patients positifs à l’ADN du VHB.
Chez l’enfant :
Le dosage doit être adapté en fonction de la surface corporelle, avec en principe 10000 UI/1,73 m².
Immunoprophylaxie de l’hépatite B :
- Prévention de l’hépatite B en cas d’exposition accidentelle de personnes non immunisées:
Au moins 500 UI (10 ml), en fonction de l’intensité de l’exposition, dans les plus brefs délais après
l’exposition et de préférence dans les 24-72 heures.
- Immunoprophylaxie chez les patients hémodialysés:
8-12 UI (0,16 - 0,24 ml) par kg de poids corporel sans dépasser 500 UI (10 ml), tous les 2 mois
jusqu’à constatation du début de la conversion sérique des anti-HBs après vaccination.
- Prévention de l’hépatite B chez les nouveau-nés de mères porteuses du virus de l'hépatite B à la
naissance ou le plus rapidement possible après la naissance : 30-100 UI (0,6-2 ml) par kg.
L’administration peut être répétée jusqu’à constatation de la formation active des anticorps après
vaccination.
Dans tous ces cas, la vaccination contre l’hépatite B est hautement recommandée. La première dose
du vaccin peut être administrée le même jour que neoHepatect, mais sur un site d’injection différent.
Chez les personnes qui, après vaccination, ne présentent pas de réponse immunitaire (absence
d’anticorps de l’hépatite décelables) et chez qui la prévention continue est nécessaire, une dose de 500
UI (10 ml) chez l’adulte et de 8 UI (0,16 ml)/kg chez l’enfant tous les 2 mois peut être envisagée. Une
dose de 10 mUI/ml est considérée comme un niveau de séroprotection minimal.
Méthode d’administration
neoHepatect doit être administré par voie intraveineuse à un débit initial de 0,1 ml/kg/heure pendant
10 minutes. S’il est bien toléré, le débit d’administration pourra être accéléré graduellement jusqu’à
un maximum de 1 ml/kg/heure.
Des données cliniques obtenues chez les nouveau-nés de mères porteuses du virus de l’hépatite B
indiquent que neoHepatect, administré par voie intraveineuse à un débit de perfusion de 2 ml sur une
période de 5 à 15 minutes, est bien toléré.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à l’un des excipients.
Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines.
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4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Des complications thromboemboliques ont été associées à l’administration d’IVIg normales. Une
certaine prudence est de mise chez les patients présentant un risque de thrombose.
Le niveau sérique des anti-HBs doit faire l’objet d’un contrôle à intervalles réguliers.
Certains effets indésirables graves peuvent être liés au débit de la perfusion. Le débit de perfusion
recommandé sous "4.2. Dosage et méthode d’administration" doit être scrupuleusement respecté.
Pendant toute la durée de la perfusion, les patients doivent faire l’objet d’une étroite surveillance et
d’une observation pour détecter d’éventuels symptômes.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
en cas d’un débit de perfusion élevé,
chez les patients présentant une hypo- ou une agammaglobulinémie avec ou sans déficit en IgA.
Les réactions hypersensibles spécifiques sont rares.
neoHepatect contient d’IgA. Les personnes présentant un déficit en IgA peuvent fabriquer des
anticorps IgA et dès lors avoir des réactions anaphylactiques après administration de composants
sanguins contenant des IgA. Le médecin doit donc toujours examiner l’avantage d’un traitement au
neoHepatect par rapport au risque potentiel de réactions hypersensibles.
Rarement, l’immunoglobuline humaine de l’hépatite B peut entraîner une chute de la pression
artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne
tolérance à une administration précédente d'immunoglobulines.
En cas de présomption de réactions allergiques ou éventuellement anaphylactiques, l’administration
doit être immédiatement arrêtée. En cas de choc, le traitement médical standard relatif à l’état de choc
doit être instauré.
Interférence avec les tests sérologiques
Après injection d’immunoglobuline, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps
transférés passivement dans le sang du patient peut être responsable de résultats faussement positifs
lors de dosages sérologiques.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-
D, peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les allo-anticorps contre les érythrocytes,
par exemple les tests directs à l’antiglobuline (TDA, test de Coombs direct).
Agents transmissibles
Les mesures habituelles de prévention des infections par les médicaments préparés à partir de sang ou
de plasma humain comprennent la sélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques
d’infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que des procédés de fabrication
efficaces pour l’inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir
de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d’agents infectieux ne peut
pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types
d’agents infectieux.
Les mesures prises sont efficaces contre les virus enveloppés comme le virus de l’immunodéficience
humaine (VIH), le virus de l’hépatite B (VHB) et le virus de l’hépatite C (VHC). Les mesures prises
n’ont éventuellement qu’un effet limité sur les virus non enveloppés comme le VHA et le parvovirus
B19.
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En ce qui concerne le risque de transmission de l’hépatite A et du parvovirus B19 par les
immunoglobulines, l’expérience clinique se veut rassurante. On considère aussi que la concentration
d’anticorps fournit une attestation importante de la sécurité virale.
Lors de l’administration de neoHepatect à un patient, il est recommandé d’enregistrer le nom et le
numéro de lot du produit utilisé pour pouvoir établir une corrélation entre le patient et le lot en
question.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Vaccins à base de virus vivants atténués
L’administration d’immunoglobuline peut interférer, pour une période pouvant aller jusqu’à 3 mois,
avec le développement d’une réponse immunitaire aux vaccins à virus vivant atténué, comme les
vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce produit,
une période de 3 mois doit s’écouler avant d’administrer ce type de vaccins à base de virus vivants
atténués.
L’immunoglobuline humaine de l’hépatite B doit être administrée 3 à 4 semaines après une
vaccination à base de virus vivants atténués. Si l’administration était néanmoins nécessaire dans les 3
à 4 semaines suivant la vaccination, une revaccination doit être prévue 3 mois après l’administration
de l’immunoglobuline humaine de l’hépatite B.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'innocuité de ce médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie par des essais cliniques
contrôlés et celui-ci doit donc être administré avec précaution chez les femmes enceintes ou qui
allaitent. Il a été montré que l’immunoglobuline G administrée par voie intraveineuse franchit la
barrière placentaire, et ce de façon accrue au troisième trimestre de la grossesse. L'expérience clinique
avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet nocif n'est attendu sur le déroulement de la
grossesse, ni sur le fœtus et le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel et peuvent contribuer à protéger le
nouveau-né contre les agents pathogènes utilisant les muqueuses comme porte d’entrée.
Fécondité
L’expérience clinique relative aux immunoglobulines suggère qu’aucun effet délétère sur la fécondité
n’est à prévoir.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée par certaines réactions
indésirables associées aux immunoglobulines intraveineuses. Les patients connaissant des effets
indésirables pendant le traitement doivent attendre que ceux-ci disparaissent avant de conduire ou
d’utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Dans le cadre d’études cliniques, on ne dispose pas de données fiables concernant la fréquence des
effets indésirables. Les effets indésirables suivants ont été rapportés selon la fréquence suivante :
très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100 à 1/10), peu fréquent (1/1 000 à 1/100) ; rare (1/10 000 à
1/1,000) ; très rare (1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des
données disponibles).
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