Deuxième partie du Cours 3 : début neuroanat
Coupe sagittale, schéma LCR
Le cerveau repose sur l'espace sous-arachnoïdien rempli de LCR, le liquide sépare donc le cerveau des parois. Le
LCR prévient les chocs sur cavité crânienne et protège le cerveau. Il y a environ 120 à 150 CC de LCR dans l'espace
sous arachnoïdien qui se renouvelle +/- tous les jours. Il a une pression de 120mm/HG proche de pression
artérielle (appelée pression intracrânienne ou PIC).
Le LCR a 2 fonctions : une mécanique d'amortissement et l'autre de circulation lymphatique du cerveau, seul
organe il n'y a aucun vaisseau lymphatique ! Il est produit dans ventricules cérébraux (dans les ventricules
latéraux puis par le foramen interventriculaire, ventricule central, l'aqueduc de Sylvius et enfin le 4ème ventricule
dans le tronc cérébral (trajet du LCR) ). La production se fait par les plexus choroïdes qui longent les ventricules
cérébraux latéraux. Passe ensuite par l'orifice de Monroe et trou de Magendie à la face postérieure du 4ème
ventricule pour laisser sortir le LCR produit à l'intérieur du cerveau pour regagner l'espace sous-arachnoïdien.
La production se fait dans les ventricules, la circulation dans le système ventriculaire puis l'évacuation
dans l'espace sous arachnoïdien.
Le liquide dans l'espace sous-arachnoïdien crée des lacs et des lacunes : le lac cérébelleux supérieur, l'inférieur et
un grand espace de connexion appelé grande citerne (accompagné de 3 citernes : en avant, la pré-
mésencéphalique puis la pré-pontique et la citerne pré-médullaire ou citerne basilaire) Dans le cerveau, on
trouve un prolongement qui draine, la citerne ambiante (pas sous-arachnoïdienne !). Quand le LCR a circulé,
drainé et tout, il passe par le lac sylvien (dernier lac). Enfin, il remonte vers la convexité crânienne il est
résorbé par les granulations arachnoïdiennes de Pacchioni qui drainent le LCR dans le sang veineux des sinus en
particulier du sinus cervical supérieur. Si accumulation de liquide, on assiste à une hydrocéphalie (intracérébrale
(ventriculaire) ou extra cérébrale, la pression varie, on peut avoir normopressive ou une hyper pression (défaut
de résorption)). Le contenant du LCR est fragile à la lame criblée de l'os ethmoïde ; une fracture provoque une
fuite du LCR qui vient dans le nez, créant une fistule de LCR (facile de prélever le liquide clair qui s'élimine par la
fosse nasale, ressemble à de l'eau + glucose). Doit être traité car la cavité nasale est pleine de microbes, et si ce
n’est pas drainé, infection nasale provoque un abcès de la base du crâne. La partie antérieure est segmentée par
une petite membrane utile autrefois, la membrane de liliquist. On effectuait parfois des encéphalographies
gazeuses (diagnostic de tumeur, on injectait de l'air dans la grande citerne, l'air moulait le cerveau et s'arrêtait
devant la membrane de liliquist et permettait de détecter une tumeur. Une ponction cervicale peut être faite au-
dessus de l'atlas, au niveau de la partie basilaire de l'os occipitale permettant ainsi de diminuer la pression
intracrânienne si hyper pression mais danger d'engagement du TC dans le canal rachidien si baisse de pression
trop importante.
À la surface du cerveau, le LCR vient couler dans les sutures, et forme des flumen, c'est-à-dire des fleuves, des
rivières, "rivi", des rigori. Tous ces éléments se drainent dans des lacs et dans des citernes. Le grand flumen qui
est présent dans le cerveau est le Sylvien, qui coure dans la scissure de Sylvius. L'autre flumen est le central dans
le sillon central de Rolando. Lui-même draine des rivi frontaux et pariétaux; il y a sur le lobe temporal des rivi
temporaux, et des rivi occipitaux. L'ensemble de ces éléments se drainent dans le lac Sylvien, dans le lac
cérébelleux supérieur, le lac cérébelleux inférieur, et en dessous du cervelet, dans la grande citerne.
Sur une vue inférieure
On ne représente qu'une moitié de cerveau. Voilà l'étui de dure-mère qui entoure la région, le LCR qui peut
provoquer une imbibition aigüe du cerveau dans la commotion cérébrale. En avant, se situe la scissure de Sylvius,
avec le lac Sylvien, qui draine les rivi orbitaire, temporaux, en arrière on trouve les rivi occipitaux. Devant, on
trouve la citerne basilaire, derrière la citerne ambiante (derrière le TC), et tout à fait derrière la grande citerne au
contact de l'os occipital.
Eléments d'embryologie cérébrale
Sur une vue latérale, cerveau primitif
Celui-ci possède un noyau central (bleu comme couleur conventionnelle), qui est le noyau diencéphalique. De
cette vésicule, se détache en avant, deux vésicules qui sont paires (le diencéphale, lui, est impair), et qui vont
constituer le télencéphale.
Le lencéphale va donner naissance à la partie principale du cerveau. Les deux vésicules restent séparées d'un
petit espace. Derrière le diencéphale, se forment le mésencéphale et le rhombencéphale. À sa partie postérieure,
se développent les lèvres rhombiques, qui donnent naissance au cervelet. Le rhombencéphale est partagé en RH
antérieur et postérieur. À ce stade le tube neural est à peine fléchi sur lui-même. On peut dessiner les ébauches
membraneuses des os pariétaux, frontaux et occipitaux, ainsi que l'ébauche endochondrale de la base du crâne.
Quand la vésicule telencéphalique commence à grandir, elle commence par le faire vers l'avant, vient buter
contre l'ébauche de l'os frontal, qui l'amène à se défléchir vers l'arrière. Elle vient buter ensuite contre l'ébauche
de l'os pariétal, qui l'amène à se défléchir vers le bas. Elle vient buter enfin, sur l'ébauche de l'os occipital, qui
l'amène à se défléchir vers l'avant.
La croissance du cerveau se fait donc dans un grand mouvement d'enroulement, dit telencéphalique. Ce qui est
important car tout ce qui est situé dans le télencéphale, sera enroulé sur lui-même, tandis que les autres
(diencéphale, mésencéphale) restent sur la ligne médiane. Du fait de la présence d'un espace entre les deux
vésicules, le cerveau va rester séparé en deux hémisphères, par la fissure longitudinale. En s'enroulant sur lui-
même, le cerveau donne naissance à une seconde fissure, qui contourne le diencéphale et le mésencéphale, et
présente un prolongement au-dessus du diencéphale, appelée la fissure transversale du cerveau.
Je représente maintenant le résultat de cet enroulement télencéphalique avec une vue latérale
Voici le cerveau, avec son PA et son PP, il semble bel et bien enroulé sur lui-même. Ce sont les vésicules
telencéphaliques que l'on voit. Le diencéphale est séquestré dans sa partie centrale, il est en continuité avec le
TC, et le cervelet qui s'est développer au dépend des lèvres rhombiques, et venu se mettre en-dessous du
cerveau, sous lequel il est en partie dessiné. On voit bien sur ce dessin que le cerveau est enroulé sur lui-même, et
le stigmate de cet enroulement est marqué par la scissure de Sylvius. J'effectue ici une première coupe frontale à
travers l'hémisphère cérébral.
Coupe Frontale 1: on voit les deux hémisphères séparés dans la partie antérieure du cerveau par la fissure
longitudinale du cerveau, tout comme l'étaient les deux vésicules télencéphaliques primordiales.
Coupe Frontale 2: si la CF se fait en arrière, on va voir la structure définitive du cerveau. Les 2 hémisphères avec
sur leur coté latéral, la scissure de Sylvius. Ils sont séparés par une zone intermédiaire qui est située au-dessus du
TC, appelée la zone interhémisphérique, elle contient les noyaux diencéphaliques, un ventricule impair et médian
ainsi que le 3e ventricule cérébral, qui n'ont pas migrés. Cette zone est appelée également le Limen Cerebri. À
l'opposé, l'enroulement télencéphalique se retrouve sur les parties latérales, un ventricule qui sera visualisé deux
fois, qui s'est enroulé sur lui-même et aussi un noyau gris central, vu deux fois également. À la périphérie de ces
éléments, on retrouve les ébauches osseuses (pariétal, temporal, sphénoïde, ptérygoïde).
Je termine le cours en évoquent les sutures réunissant ces ébauches, car celles-ci sont en rapport avec les éléments
que nous avons décrits
Les sutures restent largement ouvertes, pour laisser grandir le cerveau, car il s'épand et il met les espaces suturés
en tension et provoque ainsi la croissance du crâne. En avant, se trouve la grande fontanelle ou bregma, en
arrière la petite fontanelle dite lambda. L'astérion entre l'occipital, le pariétal, et le temporal. Le ptérion, la
glabelle et le nasion (nez), le gnation (menton du fœtus), le gognon (angle de la mandibule), et le vertex qui est
situé sur la partie la plus élevée de l'os pariétal.
4. Anatomie de surface du cerveau
Le cerveau est situé dans la loge cérébrale (étage supratentoriel de la cavité crânienne), partagée de façon
incomplète par la faux du cerveau. Les rapports se font par l’intermédiaire du LCR qui ruisselle à la surface du
cerveau. Il est partagé en deux hémisphères réunis par une région qu’on appelle interhémisphérique ou limen
cerebri. Il possède en outre deux pôles et chaque hémisphère possède 3 faces séparées par 3 bords. Les dimensions
sont de 17 cm dans l’axe antéropostérieur, 14 cm dans le sens transversal et 13 cm de hauteur. Le poids se situe
entre 1 et 1,2 kg (le cerveau de l’homme étant légèrement plus volumineux).
Le cerveau a une surface qui constitue le cortex cérébral, qui a pour caractéristique d’être plissé. Cette plicature
résulte de la mise en place de 6 scissures qui font apparaitre 6 lobes, et d’un grand nombre de sillon faisant
apparaitre des circonvolutions (ou gyrus, pl : gyri).
Il y a 3 cortex spécialisés : l’archécortex à une couche), le paléocortex (ou allocortex) à 3 couches et le néocortex (ou
isocortex) à 6 couches.
1) Vue latérale
Forme ovoïde avec une grosse extrémité antérieure quadrangulaire et une extrémité postérieure effilée. BS convexe,
sous la concavité de la voûte du crâne, BI qui possède 3 segments :
un tiers antérieur pratiquement horizontal qui forme la partie orbitaire du cerveau (elle repose sur la petite
aile du sphénoïde et la partie orbitaire de l’os frontal),
Puis une grosse scissure,
un deuxième tiers ascendant qui repose sur la partie pétreuse de l’os temporal.
un dernier tiers qui est descendant et qui repose sur la tente du cervelet.
L’encoche qui sépare les tiers antérieur et moyen est la vallée de Sylvius ou fosse latérale du cerveau.
La première scissure part de la vallée de Sylvius et remonte en oblique à la surface du cerveau pour se terminer en se
bifurquant vers le haut, c’est la scissure latérale de Sylvius ou scissure principale ou de Sylvius. C’est la plus
profonde des scissures, elle résulte de l’enroulement telencéphalique du cerveau (le cerveau est enroulé autour
d’elle).
La deuxième scissure est située un petit peu en arrière de la moitié du BS qu’elle encoche de façon très profonde en
donnant naissance au crochet, et se porte d’abord vers l’avant, puis vers l’arrière, e faisant un trajet en baïonnette,
avec deux genoux fléchis sur eux-mes (supérieur et inférieur). Elle est située au centre du cerveau, c’est la
scissure centrale de Rolando. Elle est la première à apparaitre sur l’encéphale embryonnaire.
La troisième scissure est la scissure occipitale transverse. Elle part à l’union du tiers moyen et du tiers postérieur, un
peu plus en arrière sur le BS. Elle est généralement incomplète et se continue par un petit sillon dans la partie
moyenne du cerveau qu’on appelle le sillon du nerf.
Ces 3 scissures ont pour effet de segmenter la face latérale du cerveau en lobes : frontal, pariétal, occipital et
temporal. Ils correspondent grosso modo aux pièces osseuses.
Les sillons sont plus petits que les scissures (qui sont elles profondes d’1 à 1,5 cm, et on peut y enfoncer le doigt ou
le bistouri), avec une profondeur d’un demi-centimètre.
GSM !
Lobe frontal
Dans la partie antérieure, devant le sillon central, descend le sillon précentral, qui détache deux sillons: un frontal
supérieur (le long du BS) et un frontal inférieur (parallèle au supérieur). De l’extrémité antérieure de la vallée de
Sylvius se détachent donc deux sillons qui segment la partie inférieure du lobe orbitaire en circonvolutions.
La première circonvolution est appelée frontale supérieure (F1), la deuxième est la frontale moyenne (F2), la
troisième est la frontale inférieure (F3) et la quatrième est la circonvolution précentrale (F4, dite frontale
ascendante, elle est située devant le sillon central de Rolando). Les deux traits de refend ( ?) partent de la vallée de
Sylvius, segment la troisième circonvolution frontale en une tête, un cap et un pied. Y prendront place des structures
importantes.
Il est essentiellement moteur.
Lobe pariétal
Derrière le sillon central, part le sillon postcentral, qui détache dans le prolongement du frontal supérieur un sillon
intrapariétal (dont se détache, le long de la branche postérieure de la scissure de Sylvius, un petit sillon en « j »
descendant qu’on appelle le sillon de Jensen).
Le cortex pariétal est donc segmenté en circonvolutions : P1, P2 et P3 (ou circonvolution pariétale ascendante ou
postcentrale). Il est essentiellement sensitif et associateur.
Lobe temporal
Situé en-dessous du sillon central. Un petit sillon antérieur encoche l’extrémité antérieure, et deux sillons
temporaux (un supérieur et un moyen, ils isolent les circonvolutions temporales que l’on numérote vers le bas). Le
cortex temporal est donc segmenté en T1 (temporale supérieure), T2 (temporale moyenne) et T3 (temporale
inférieure). Les autres circonvolutions ne sont visibles que sur la face inférieure de l’hémisphère.
Il est essentiellement auditif et olfactif, également associé aux phénomènes de mémoire.
Lobe occipital
Présente deux sillons situés dans le prolongement des sillons mis en place sur le cortex pariétal et sur le cortex
temporal, les sillons occipitaux supérieur et inférieur. En plus, on retrouve très souvent un petit sillon en croissant
de lune, le sillon lunaire. Ils font apparaitre une première (O1), une deuxième (O2) et une troisième (O3)
circonvolution occipitale. Il est essentiellement visuel.
Les lobes sont séparés de façon partielle les uns des autres, et il existe des plis de passages :
- P3 F4 : l’opercule rolandique, il contourne le sillon central de Rolando. C’est que sont représentés, sur
le plan sensitif, la face et le visage.
- De part et d’autre au-dessus de l‘extrémité de la scissure de Sylvius le gyrus supramarginal (ou gyrus
supramarginalis ou pli courbe). C’est là que se trouve l’aire de compréhension du langage
dans l’hémisphère gauche (chez les sujets chez qui l’hémisphère gauche est dominant).
- faisant communiquer les deux premières circonvolutions temporales avec les circonvolutions occipitales et
pariétales, le gyrus supra-angulaire (ou supra angularis).
2) Vue latérale avec mise en évidence de l’insula
Si on enfonce les doigts dans la scissure de Sylvius et que l’on écarte les lèvres, on peut visualiser le lobe insulaire ou
lobe de l’insula. Il a un BS, un BA et un BP. Il est perdu comme une pile à la profondeur de l’océan des
circonvolutions. Il est entouré par le sillon circonférentiel de Reil, assez profond, il est également le stigmate de
l’enroulement céphalique.
Le lobe de l’insula est plicaturé avec un sillon central (le plus profond), deux sillons verticaux devant, un sillon
transversal (horizontal) devant. Ainsi sont définies 5 circonvolutions insulaires.
L’extrémité antérieure du lobe de l’insula (ou limen insulaire) vient se disposer en regard de la vallée de Sylvius, et à
cet endroit se trouve un espace perforé de multiples petits orifices, l’espace perfoantérieur, qui laisse passer des
vaisseaux. Dans la FL du cerveau s’engage ici l’artère cérébrale moyenne.
La partie inférieure du sillon circonférentiel de Reil est limitée par une zone corticale aplatie, délimitée par des plis
transversaux qui sont situés au niveau de la partie supérieure de la circonvolution temporale supérieure (T1). Cette
région aplatie et plissée transversalement prend le nom de planum temporal (ou gyrus de Heschl). C’est vers lui que
se terminent les voies auditives.
3) Vue supérieure
On représente une vue en 3D, vue supérieure à gauche et vue en coupe transparente à droite, afin d’imaginer progressivement
les structures situées à la profondeur du cerveau. On voit le lobe frontal, le lobe occipital (ils se font face). On voit également
l’encoche de la vallée de Sylvius d’où part la scissure de Sylvius. La fosse latérale du cerveau est à peine esquissée ici, on voit le
sillon central de Rolando, la scissure de Sylvius, les sillons postcentral, intrapariétal, de Jensen, frontal supérieure et frontal
inférieur. On voit également les deux premiers sillons temporaux ainsi que les sillons occipitaux. On peut renuméroter les
circonvolutions et remettre en place les plis de passage.
À la surface du cerveau, la plicature cache les éléments essentiels qui sont situés dans l’hémisphère et qui partent de
la surface corticale. Les deux hémisphères sont séparés par une profonde fissure, la fissure longitudinale du
cerveau, beaucoup plus profonde en arrière (6cm de profondeur) qu’en avant (3cm) ce qui permet toujours
d’orienter un schéma.
Imaginons maintenant qu’on peut voir à travers la surface de l’hémisphère cérébral et qu’on visualise à la
profondeur de cet hémisphère la structure ventriculaire qui s’y trouve. Chaque hémisphère cérébral contient un
ventricule latéral enroulé sur lui-même à la manière d’un fer à cheval. Il possède une corne frontale en avant, une
corne occipitale effilée en arrière qui vient affleurer la surface corticale et une corne temporale qui s’engage dans le
lobe temporal. Si on représente maintenant la plicature corticale, on peut dessiner (vue de coupe) la scissure de
Sylvius, l’insula de Reil, le planum temporal. On voit ici correspondant à la scissure de Sylvius, la dépression qui se
continue par le sillon circonférentiel de Reil, et bien sûr ici se trouve le lobe de l’insula.
Les fibres du corps calleux sont visibles à travers la surface inter-hémisphérique. Elles sautent au-dessus du
ventricule latéral et se recourbent en avant en donnant naissance à une petite pince du corps calleux : le forceps
minor, qui forme le toit de la corne frontale du ventricule latéral. Dans la partie moyenne, les fibres du corps calleux
vont passer toujours au-dessus de ce ventricule latéral. À la partie postérieure, les fibres s’arcboutent pour donner
naissance à une grande pince du corps calleux ou forceps major. Une partie de la pince passe au côté médial de la
corne du ventricule latéral et une autre passe au côté latéral. Cela a pour effet ainsi d’isoler la corne occipitale
(comme elle est représentée sur le dessin). La partie médiale du forceps major est la corne et la partie latérale est le
tapetum.
En profondeur de la surface corticale, on met en place maintenant les fibres qui quittent les différentes parties du
cortex ou qui y aboutissent. Le lobe frontal va donner naissance à la grande voie pyramidale (ou faisceau pyramidal)
qu’on représente partant du lobe frontal. Le thalamus envoie des fibres de projection corticale qui viennent se
mettre sur le lobe pariétal. On représente ici la radiation somesthésique qui se termine sur le cortex sensitif. Enfin,
dans les lobes, deux radiations : une première qui va rejoindre, en passant entre la corne temporale et le corps du
ventricule latéral, la région du planum temporal de HESCHL qui est la radiation auditive ou radiation d’Arnold. Une
dernière série de fibres qui dans l’angle d’ouverture du ventricule latéral viennent se mettre derrière la radiation
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