Deuxième partie du Cours 3 : début neuroanat Coupe sagittale, schéma LCR Le cerveau repose sur l'espace sous-arachnoïdien rempli de LCR, le liquide sépare donc le cerveau des parois. Le LCR prévient les chocs sur cavité crânienne et protège le cerveau. Il y a environ 120 à 150 CC de LCR dans l'espace sous arachnoïdien qui se renouvelle +/- tous les jours. Il a une pression de 120mm/HG proche de pression artérielle (appelée pression intracrânienne ou PIC). Le LCR a 2 fonctions : une mécanique d'amortissement et l'autre de circulation lymphatique du cerveau, seul organe où il n'y a aucun vaisseau lymphatique ! Il est produit dans ventricules cérébraux (dans les ventricules latéraux puis par le foramen interventriculaire, ventricule central, l'aqueduc de Sylvius et enfin le 4ème ventricule dans le tronc cérébral (trajet du LCR) ). La production se fait par les plexus choroïdes qui longent les ventricules cérébraux latéraux. Passe ensuite par l'orifice de Monroe et trou de Magendie à la face postérieure du 4ème ventricule pour laisser sortir le LCR produit à l'intérieur du cerveau pour regagner l'espace sous-arachnoïdien. La production se fait dans les ventricules, la circulation dans le système ventriculaire puis l'évacuation dans l'espace sous arachnoïdien. Le liquide dans l'espace sous-arachnoïdien crée des lacs et des lacunes : le lac cérébelleux supérieur, l'inférieur et un grand espace de connexion appelé grande citerne (accompagné de 3 citernes : en avant, la prémésencéphalique puis la pré-pontique et la citerne pré-médullaire ou citerne basilaire) Dans le cerveau, on trouve un prolongement qui draine, la citerne ambiante (pas sous-arachnoïdienne !). Quand le LCR a circulé, drainé et tout, il passe par le lac sylvien (dernier lac). Enfin, il remonte vers la convexité crânienne où il est résorbé par les granulations arachnoïdiennes de Pacchioni qui drainent le LCR dans le sang veineux des sinus en particulier du sinus cervical supérieur. Si accumulation de liquide, on assiste à une hydrocéphalie (intracérébrale (ventriculaire) ou extra cérébrale, la pression varie, on peut avoir normopressive ou une hyper pression (défaut de résorption)). Le contenant du LCR est fragile à la lame criblée de l'os ethmoïde ; une fracture provoque une fuite du LCR qui vient dans le nez, créant une fistule de LCR (facile de prélever le liquide clair qui s'élimine par la fosse nasale, ressemble à de l'eau + glucose). Doit être traité car la cavité nasale est pleine de microbes, et si ce n’est pas drainé, infection nasale provoque un abcès de la base du crâne. La partie antérieure est segmentée par une petite membrane utile autrefois, la membrane de liliquist. On effectuait parfois des encéphalographies gazeuses (diagnostic de tumeur, on injectait de l'air dans la grande citerne, l'air moulait le cerveau et s'arrêtait devant la membrane de liliquist et permettait de détecter une tumeur. Une ponction cervicale peut être faite audessus de l'atlas, au niveau de la partie basilaire de l'os occipitale permettant ainsi de diminuer la pression intracrânienne si hyper pression mais danger d'engagement du TC dans le canal rachidien si baisse de pression trop importante. À la surface du cerveau, le LCR vient couler dans les sutures, et forme des flumen, c'est-à-dire des fleuves, des rivières, "rivi", des rigori. Tous ces éléments se drainent dans des lacs et dans des citernes. Le grand flumen qui est présent dans le cerveau est le Sylvien, qui coure dans la scissure de Sylvius. L'autre flumen est le central dans le sillon central de Rolando. Lui-même draine des rivi frontaux et pariétaux; il y a sur le lobe temporal des rivi temporaux, et des rivi occipitaux. L'ensemble de ces éléments se drainent dans le lac Sylvien, dans le lac cérébelleux supérieur, le lac cérébelleux inférieur, et en dessous du cervelet, dans la grande citerne. Sur une vue inférieure On ne représente qu'une moitié de cerveau. Voilà l'étui de dure-mère qui entoure la région, le LCR qui peut provoquer une imbibition aigüe du cerveau dans la commotion cérébrale. En avant, se situe la scissure de Sylvius, avec le lac Sylvien, qui draine les rivi orbitaire, temporaux, en arrière on trouve les rivi occipitaux. Devant, on trouve la citerne basilaire, derrière la citerne ambiante (derrière le TC), et tout à fait derrière la grande citerne au contact de l'os occipital. Eléments d'embryologie cérébrale Sur une vue latérale, cerveau primitif Celui-ci possède un noyau central (bleu comme couleur conventionnelle), qui est le noyau diencéphalique. De cette vésicule, se détache en avant, deux vésicules qui sont paires (le diencéphale, lui, est impair), et qui vont constituer le télencéphale. Le télencéphale va donner naissance à la partie principale du cerveau. Les deux vésicules restent séparées d'un petit espace. Derrière le diencéphale, se forment le mésencéphale et le rhombencéphale. À sa partie postérieure, se développent les lèvres rhombiques, qui donnent naissance au cervelet. Le rhombencéphale est partagé en RH antérieur et postérieur. À ce stade le tube neural est à peine fléchi sur lui-même. On peut dessiner les ébauches membraneuses des os pariétaux, frontaux et occipitaux, ainsi que l'ébauche endochondrale de la base du crâne. Quand la vésicule telencéphalique commence à grandir, elle commence par le faire vers l'avant, vient buter contre l'ébauche de l'os frontal, qui l'amène à se défléchir vers l'arrière. Elle vient buter ensuite contre l'ébauche de l'os pariétal, qui l'amène à se défléchir vers le bas. Elle vient buter enfin, sur l'ébauche de l'os occipital, qui l'amène à se défléchir vers l'avant. La croissance du cerveau se fait donc dans un grand mouvement d'enroulement, dit telencéphalique. Ce qui est important car tout ce qui est situé dans le télencéphale, sera enroulé sur lui-même, tandis que les autres (diencéphale, mésencéphale) restent sur la ligne médiane. Du fait de la présence d'un espace entre les deux vésicules, le cerveau va rester séparé en deux hémisphères, par la fissure longitudinale. En s'enroulant sur luimême, le cerveau donne naissance à une seconde fissure, qui contourne le diencéphale et le mésencéphale, et présente un prolongement au-dessus du diencéphale, appelée la fissure transversale du cerveau. Je représente maintenant le résultat de cet enroulement télencéphalique avec une vue latérale Voici le cerveau, avec son PA et son PP, il semble bel et bien enroulé sur lui-même. Ce sont les vésicules telencéphaliques que l'on voit. Le diencéphale est séquestré dans sa partie centrale, il est en continuité avec le TC, et le cervelet qui s'est développer au dépend des lèvres rhombiques, et venu se mettre en-dessous du cerveau, sous lequel il est en partie dessiné. On voit bien sur ce dessin que le cerveau est enroulé sur lui-même, et le stigmate de cet enroulement est marqué par la scissure de Sylvius. J'effectue ici une première coupe frontale à travers l'hémisphère cérébral. Coupe Frontale 1: on voit les deux hémisphères séparés dans la partie antérieure du cerveau par la fissure longitudinale du cerveau, tout comme l'étaient les deux vésicules télencéphaliques primordiales. Coupe Frontale 2: si la CF se fait en arrière, on va voir la structure définitive du cerveau. Les 2 hémisphères avec sur leur coté latéral, la scissure de Sylvius. Ils sont séparés par une zone intermédiaire qui est située au-dessus du TC, appelée la zone interhémisphérique, elle contient les noyaux diencéphaliques, un ventricule impair et médian ainsi que le 3e ventricule cérébral, qui n'ont pas migrés. Cette zone est appelée également le Limen Cerebri. À l'opposé, l'enroulement télencéphalique se retrouve sur les parties latérales, un ventricule qui sera visualisé deux fois, qui s'est enroulé sur lui-même et aussi un noyau gris central, vu deux fois également. À la périphérie de ces éléments, on retrouve les ébauches osseuses (pariétal, temporal, sphénoïde, ptérygoïde). Je termine le cours en évoquent les sutures réunissant ces ébauches, car celles-ci sont en rapport avec les éléments que nous avons décrits Les sutures restent largement ouvertes, pour laisser grandir le cerveau, car il s'épand et il met les espaces suturés en tension et provoque ainsi la croissance du crâne. En avant, se trouve la grande fontanelle ou bregma, en arrière la petite fontanelle dite lambda. L'astérion entre l'occipital, le pariétal, et le temporal. Le ptérion, la glabelle et le nasion (nez), le gnation (menton du fœtus), le gognon (angle de la mandibule), et le vertex qui est situé sur la partie la plus élevée de l'os pariétal. 4. Anatomie de surface du cerveau Le cerveau est situé dans la loge cérébrale (étage supratentoriel de la cavité crânienne), partagée de façon incomplète par la faux du cerveau. Les rapports se font par l’intermédiaire du LCR qui ruisselle à la surface du cerveau. Il est partagé en deux hémisphères réunis par une région qu’on appelle interhémisphérique ou limen cerebri. Il possède en outre deux pôles et chaque hémisphère possède 3 faces séparées par 3 bords. Les dimensions sont de 17 cm dans l’axe antéropostérieur, 14 cm dans le sens transversal et 13 cm de hauteur. Le poids se situe entre 1 et 1,2 kg (le cerveau de l’homme étant légèrement plus volumineux). Le cerveau a une surface qui constitue le cortex cérébral, qui a pour caractéristique d’être plissé. Cette plicature résulte de la mise en place de 6 scissures qui font apparaitre 6 lobes, et d’un grand nombre de sillon faisant apparaitre des circonvolutions (ou gyrus, pl : gyri). Il y a 3 cortex spécialisés : l’archécortex à une couche), le paléocortex (ou allocortex) à 3 couches et le néocortex (ou isocortex) à 6 couches. 1) Vue latérale Forme ovoïde avec une grosse extrémité antérieure quadrangulaire et une extrémité postérieure effilée. BS convexe, sous la concavité de la voûte du crâne, BI qui possède 3 segments : un tiers antérieur pratiquement horizontal qui forme la partie orbitaire du cerveau (elle repose sur la petite aile du sphénoïde et la partie orbitaire de l’os frontal), Puis une grosse scissure, un deuxième tiers ascendant qui repose sur la partie pétreuse de l’os temporal. un dernier tiers qui est descendant et qui repose sur la tente du cervelet. L’encoche qui sépare les tiers antérieur et moyen est la vallée de Sylvius ou fosse latérale du cerveau. La première scissure part de la vallée de Sylvius et remonte en oblique à la surface du cerveau pour se terminer en se bifurquant vers le haut, c’est la scissure latérale de Sylvius ou scissure principale ou de Sylvius. C’est la plus profonde des scissures, elle résulte de l’enroulement telencéphalique du cerveau (le cerveau est enroulé autour d’elle). La deuxième scissure est située un petit peu en arrière de la moitié du BS qu’elle encoche de façon très profonde en donnant naissance au crochet, et se porte d’abord vers l’avant, puis vers l’arrière, e faisant un trajet en baïonnette, avec deux genoux fléchis sur eux-mêmes (supérieur et inférieur). Elle est située au centre du cerveau, c’est la scissure centrale de Rolando. Elle est la première à apparaitre sur l’encéphale embryonnaire. La troisième scissure est la scissure occipitale transverse. Elle part à l’union du tiers moyen et du tiers postérieur, un peu plus en arrière sur le BS. Elle est généralement incomplète et se continue par un petit sillon dans la partie moyenne du cerveau qu’on appelle le sillon du nerf. Ces 3 scissures ont pour effet de segmenter la face latérale du cerveau en lobes : frontal, pariétal, occipital et temporal. Ils correspondent grosso modo aux pièces osseuses. Les sillons sont plus petits que les scissures (qui sont elles profondes d’1 à 1,5 cm, et on peut y enfoncer le doigt ou le bistouri), avec une profondeur d’un demi-centimètre. Lobe frontal Dans la partie antérieure, devant le sillon central, descend le sillon précentral, qui détache deux sillons: un frontal supérieur (le long du BS) et un frontal inférieur (parallèle au supérieur). De l’extrémité antérieure de la vallée de Sylvius se détachent donc deux sillons qui segment la partie inférieure du lobe orbitaire en circonvolutions. La première circonvolution est appelée frontale supérieure (F1), la deuxième est la frontale moyenne (F2), la troisième est la frontale inférieure (F3) et la quatrième est la circonvolution précentrale (F4, dite frontale ascendante, elle est située devant le sillon central de Rolando). Les deux traits de refend ( ?) partent de la vallée de Sylvius, segment la troisième circonvolution frontale en une tête, un cap et un pied. Y prendront place des structures importantes. Il est essentiellement moteur. Lobe pariétal Derrière le sillon central, part le sillon postcentral, qui détache dans le prolongement du frontal supérieur un sillon intrapariétal (dont se détache, le long de la branche postérieure de la scissure de Sylvius, un petit sillon en « j » descendant qu’on appelle le sillon de Jensen). Le cortex pariétal est donc segmenté en circonvolutions : P1, P2 et P3 (ou circonvolution pariétale ascendante ou postcentrale). Il est essentiellement sensitif et associateur. Lobe temporal Situé en-dessous du sillon central. Un petit sillon antérieur encoche l’extrémité antérieure, et deux sillons temporaux (un supérieur et un moyen, ils isolent les circonvolutions temporales que l’on numérote vers le bas). Le cortex temporal est donc segmenté en T1 (temporale supérieure), T2 (temporale moyenne) et T3 (temporale inférieure). Les autres circonvolutions ne sont visibles que sur la face inférieure de l’hémisphère. Il est essentiellement auditif et olfactif, également associé aux phénomènes de mémoire. Lobe occipital Présente deux sillons situés dans le prolongement des sillons mis en place sur le cortex pariétal et sur le cortex temporal, les sillons occipitaux supérieur et inférieur. En plus, on retrouve très souvent un petit sillon en croissant de lune, le sillon lunaire. Ils font apparaitre une première (O1), une deuxième (O2) et une troisième (O3) circonvolution occipitale. Il est essentiellement visuel. Les lobes sont séparés de façon partielle les uns des autres, et il existe des plis de passages : - P3 F4 : l’opercule rolandique, il contourne le sillon central de Rolando. C’est là que sont représentés, sur le plan sensitif, la face et le visage. - De part et d’autre au-dessus de l‘extrémité de la scissure de Sylvius le gyrus supramarginal (ou gyrus supramarginalis ou pli courbe). C’est là que se trouve l’aire de compréhension du langage GSM ! dans l’hémisphère gauche (chez les sujets chez qui l’hémisphère gauche est dominant). - faisant communiquer les deux premières circonvolutions temporales avec les circonvolutions occipitales et pariétales, le gyrus supra-angulaire (ou supra angularis). 2) Vue latérale avec mise en évidence de l’insula Si on enfonce les doigts dans la scissure de Sylvius et que l’on écarte les lèvres, on peut visualiser le lobe insulaire ou lobe de l’insula. Il a un BS, un BA et un BP. Il est perdu comme une pile à la profondeur de l’océan des circonvolutions. Il est entouré par le sillon circonférentiel de Reil, assez profond, il est également le stigmate de l’enroulement céphalique. Le lobe de l’insula est plicaturé avec un sillon central (le plus profond), deux sillons verticaux devant, un sillon transversal (horizontal) devant. Ainsi sont définies 5 circonvolutions insulaires. L’extrémité antérieure du lobe de l’insula (ou limen insulaire) vient se disposer en regard de la vallée de Sylvius, et à cet endroit se trouve un espace perforé de multiples petits orifices, l’espace perforé antérieur, qui laisse passer des vaisseaux. Dans la FL du cerveau s’engage ici l’artère cérébrale moyenne. La partie inférieure du sillon circonférentiel de Reil est limitée par une zone corticale aplatie, délimitée par des plis transversaux qui sont situés au niveau de la partie supérieure de la circonvolution temporale supérieure (T1). Cette région aplatie et plissée transversalement prend le nom de planum temporal (ou gyrus de Heschl). C’est vers lui que se terminent les voies auditives. 3) Vue supérieure On représente une vue en 3D, vue supérieure à gauche et vue en coupe transparente à droite, afin d’imaginer progressivement les structures situées à la profondeur du cerveau. On voit le lobe frontal, le lobe occipital (ils se font face). On voit également l’encoche de la vallée de Sylvius d’où part la scissure de Sylvius. La fosse latérale du cerveau est à peine esquissée ici, on voit le sillon central de Rolando, la scissure de Sylvius, les sillons postcentral, intrapariétal, de Jensen, frontal supérieure et frontal inférieur. On voit également les deux premiers sillons temporaux ainsi que les sillons occipitaux. On peut renuméroter les circonvolutions et remettre en place les plis de passage. À la surface du cerveau, la plicature cache les éléments essentiels qui sont situés dans l’hémisphère et qui partent de la surface corticale. Les deux hémisphères sont séparés par une profonde fissure, la fissure longitudinale du cerveau, beaucoup plus profonde en arrière (6cm de profondeur) qu’en avant (3cm) ce qui permet toujours d’orienter un schéma. Imaginons maintenant qu’on peut voir à travers la surface de l’hémisphère cérébral et qu’on visualise à la profondeur de cet hémisphère la structure ventriculaire qui s’y trouve. Chaque hémisphère cérébral contient un ventricule latéral enroulé sur lui-même à la manière d’un fer à cheval. Il possède une corne frontale en avant, une corne occipitale effilée en arrière qui vient affleurer la surface corticale et une corne temporale qui s’engage dans le lobe temporal. Si on représente maintenant la plicature corticale, on peut dessiner (vue de coupe) la scissure de Sylvius, l’insula de Reil, le planum temporal. On voit ici correspondant à la scissure de Sylvius, la dépression qui se continue par le sillon circonférentiel de Reil, et bien sûr ici se trouve le lobe de l’insula. Les fibres du corps calleux sont visibles à travers la surface inter-hémisphérique. Elles sautent au-dessus du ventricule latéral et se recourbent en avant en donnant naissance à une petite pince du corps calleux : le forceps minor, qui forme le toit de la corne frontale du ventricule latéral. Dans la partie moyenne, les fibres du corps calleux vont passer toujours au-dessus de ce ventricule latéral. À la partie postérieure, les fibres s’arcboutent pour donner naissance à une grande pince du corps calleux ou forceps major. Une partie de la pince passe au côté médial de la corne du ventricule latéral et une autre passe au côté latéral. Cela a pour effet ainsi d’isoler la corne occipitale (comme elle est représentée sur le dessin). La partie médiale du forceps major est la corne et la partie latérale est le tapetum. En profondeur de la surface corticale, on met en place maintenant les fibres qui quittent les différentes parties du cortex ou qui y aboutissent. Le lobe frontal va donner naissance à la grande voie pyramidale (ou faisceau pyramidal) qu’on représente partant du lobe frontal. Le thalamus envoie des fibres de projection corticale qui viennent se mettre sur le lobe pariétal. On représente ici la radiation somesthésique qui se termine sur le cortex sensitif. Enfin, dans les lobes, deux radiations : une première qui va rejoindre, en passant entre la corne temporale et le corps du ventricule latéral, la région du planum temporal de HESCHL qui est la radiation auditive ou radiation d’Arnold. Une dernière série de fibres qui dans l’angle d’ouverture du ventricule latéral viennent se mettre derrière la radiation auditive, passe au coté latéral du tapetum et viennent se terminer sur le cortex occipital. On a positionné ici la radiation visuelle ou optique ou radiation de Gratiolet. 4) Vue inférieure Lorsqu’on prélève le cerveau de la loge cérébrale, on doit couper le mésencéphale qui le relie au TC. Sur la vue inférieure, on voit les deux lobes temporaux qui viennent s’enrouler sur eux-mêmes à leur extrémité antérieure et qui rejoignent les lobes occipitaux qui s’accolent l’un à l’autre sur la ligne médiane. L’extrémité antérieure et médiale du lobe temporal s’enroule sur elle-même et donne naissance à un prolongement replié sur lui-même : le crochet du lobe temporal. La partie antérieure forme le lobe orbitaire. Ce lobe orbitaire qui repose sur la partie orbitaire de l’os frontal et sur la petite aile de l’os sphénoïde montre la poursuite des circonvolutions frontales (F1, F2, F3). F1 est droite et forme ce qu’on appelle le gyrus rectus ou gyrus droit. F2 est parcourue par un sillon qui a la forme d’une lettre K, H, X ou Y : le sillon de Hervé. On voit l’empreinte de ce sillon sur le crâne à l’endroit des impressions mamillaires qu’effectue ce sillon sur les os. Le lobe temporal a son extrémité arrondie et est doté d’un uncus. Voici ici divisée l’extrémité ant de la fosse lat du cerveau : vallée de Sylvius, qui vient se mettre dans le prolongement de cette région, autour de l’extrémité ant du lobe temporal. Le sillon occipital se continue sur la face médiale de l’hémisphère par le sillon pariéto-occipital. Un autre sillon transversal profond rejoint le sillon pariéto-occipital et isole une zone corticale en coin, le cunéus (= O6). Le cunéus est à l’extrémité postérieure du lobe occipital. Le crochet ou uncus est à l’extrémité antérieure du lobe temporal (dans la continuité de T3, T4 et T5). Le sillon qui vient buter derrière l’uncus est le sillon de l’hippocampe (tout à fait médialement). Le sillon qui se termine devant l’uncus est le sillon collatéral. Sur cette partie de l’hémisphère se voit encore le dernier sillon temporal, le sillon temporal inférieur. Le cortex cérébral est creux à cet endroit. Le cerveau repose ici, en avant sur la partie pétreuse de l’os temporal, et en arrière sur la tente du cervelet. On peut dessiner ici la continuation des circonvolutions occipitales, elles aussi creusées (surfaces concaves). O3, O4, O5 en continuité avec T3, T4, T5. O6 est le cunéus. Ensemble O5 et T5 forment le lobule lingual (petite langue repliée sur elle-même) au niveau du crochet, médialement. O4 et T4 donnent naissance au lobule fusiforme latéralement. À l’extrémité médiale du lobule lingual se trouve le sillon de l’hippocampe. Voici maintenant les structures qui réunissent ensemble les deux hémisphères cérébraux : les formations interhémisphériques, appartenant topographiquement au limen cerebri. La FLC correspond aux deux extrémités du corps calleux. L’extrémité antérieure du corps calleux, repliée sur elle-même, formant le genou et se prolongeant par le bec du corps calleux. L’extrémité postérieure est volumineuse (représentée en diabolo) : bourrelet du corps calleux (= CC !!). Dans le prolongement du bec, une petite lame de substance blanche forme la lame terminale. C’est là que se trouvait embryologiquement le neuropore antérieur et où il s’est refermé (partie la plus mince du cerveau). La lame terminale est croisée par une commissure (structure tendue entre les deux hémisphères) qui réunit les deux nerfs olfactifs (embryologiquement issus du télencéphale). Ces nerfs ont une dilatation antérieure (bulbe olfactif), et sont réunis sur la ligne médiane par la commissure blanche antérieure qui croise la lame terminale à son coté antérieur. La CBA est la racine médiale du NC I. La racine latérale s’incline pour rejoindre l’uncus. Entre ces racines se trouve de la substance blanche cérébrale perforée par des orifices : l’espace perforé antérieur qui se continue à la profondeur de la vallée de Sylvius. La CBA est la commissure rhinencéphalique car elle appartient au rhinencéphale qui dérive de NC I. Derrière cette commissure, une seconde commissure plus volumineuse est celle du diencéphale qui donne naissance au NC II qui se continue par la bandelette optique en arrière. La deuxième commissure est représentée par le chiasma optique. Sa partie transversale se prolonge en avant par le NC II et en arrière par la bandelette optique. Le NC II vient y recouvrir la substance de l’espace perforé antérieur qui est traversé par des artères. Au-dessus du NC II se continue la lame terminale qui va finalement donner naissance à un prolongement en forme d’entonnoir qui s’appuie sur la commissure pré-encéphalique du chiasma optique : le tuber cinéréum, qui appartient fonctionnellement à l’hypothalamus. Il se continue par la tige pituitaire qui elle-même se continue par l’hypophyse. Derrière le tuber cinéreum ou infudibulum, se positionnent deux petites structures qui viennent s’affronter l’une l’autre sur la ligne médiane comme les deux seins viennent s’affronter l’un l’autre dans le soutien-gorge : les corps mamillaires. Derrière les corps mamillaires, on voit la section du mésencéphale, avec son pied en avant et la lame tectale en arrière. La section est croisée par le chiasma optique avec le pied du mésencéphale qui se continue par un bras de SB qui s’enfonce dans le cerveau et qui contient le faisceau pyramidal. Ce prolongement donne naissance au pédoncule cérébral. Dans l’espace entre les deux pédoncules cérébraux G et D (espace interpédonculaire), le NC III naît. Là se met une autre zone perforée : l’espace perforé postérieur. Dans la section du mésencéphale on voit souvent la substance noire ou noyau rouge ainsi que la perforation de l’aqueduc de Sylvius. Les dernières formations interhémisphériques viennent se mettre derrière le mésencéphale : les tubercules quadrijumeaux. L’épiphyse pend entre les tubercules quadrijumeaux. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Bec du corps calleux La lame terminale La CBA (associée au NC I), commissure rhinencéphalique Le chiasma optique associé au NC II, commissure diencéphalique Le tuber cinéreum, correspond à l’hypothalamus Les corps mamillaires, appartiennent fonctionnellement aussi à l’hypothalamus L’espace perforé post La coupe transversale du mésencéphale se prolongeant par les pédoncules cérébraux L’épiphyse avec la commissure blanche post Le bourrelet du corps calleux On voit sur le dessin la FLC et la Fissure transversale du cerveau. Elle tourne dans l’espace compris entre le TC et le lobe temporal et qui contient le chiasma optique. FTC = Fente de Bichat. Dans la FTC coure l’artère qui vascularise le cerveau postérieur : l’artère cérébrale postérieure, issue du tronc basilaire. Dans la vallée latérale de Sylvius vient courir l’artère cérébrale moyenne ou artère sylvienne dans le prolongement direct de l’artère carotide interne. Dans la FLC : l’artère cérébrale antérieure. Les fissures sont des points de passage vasculaire importants. 5) Vue médiale de l’hémisphère droit Le contour reste toujours le même. Le lobe orbitaire quadrangulaire, le pôle postérieur plus effilé, l’extrémité ant recourbée pour donner naissance à l’uncus. On a coupé le cerveau en deux en passant le couteau à travers les structures inter-hémisphériques. On a coupé le limen cerebri qui s’arcboute au centre de la vue. Au-dessus, le corps calleux et ses extrémités antérieure (mince comme un bec d’oiseau, et fléchie sur elle-même comme un genou) et posérieuret (beaucoup plus épaisse, le bourrelet). Cette structure présente les séquelles de l’enroulement télencéphalique. Le bec du corps calleux se continue par la lame terminale ; laquelle vient sauter sur le chiasma optique, donne naissance au tuber cinéreum, aux corps mamillaires et au mésencéphale. L’épiphyse se met sous le bourrelet du corps calleux. La coupe intercepte aussi le fornix, le septum pellucidum et la cavité du 3ème ventricule cérébral V3 (au centre du cerveau) qui se continue dans l’infundibulum, qui communique avec la cavité du ventricule latéral par le foramen interventriculaire de Monro (situé dans la concavité du fornix). On peut positionner le nerf olfactif avec ses deux racines : une sur l’uncus, une autre qui se recourbe devant la lame terminale et qui donne naissance à la CBA. La commissure blanche post ??? un verbe ?? le pole post du mésencéphale et vient se positionner en dessous de l’épiphyse en arrière. Dessin de l’espace perforé ant. Devant le tuber cinéréum, a été coupé le chiasma optique qui se continue par le nerf optique qui vient croiser et recouvrir l’espace perforé ant. Le chiasma est juste devant le tuber cinéréum. Dessin des corps mamillaires et du mésencéphale coupé. Listing des formations inter-hémisphériques. Toutes ses structures forment le limen cerebri, partie interhémisphérique. L’enroulement du télencéphale se fait autour de ces structures. Toutes ces structures constituent la partie iH, appelée Limen Cerebri. C'est autour de ces structures que vient s'enrouler le télencéphale, lors de l'enroulement télencéphalique. On peut reprendre maintenant la plicature corticale à la surface de ces éléments: un peu en arrière de la partie moyenne du BS, on redessine l’encoche profonde de Rolando, on met devant le sillon précentral, derrière le sillon postcentral, qui se prolonge sur la FM de l’hémisphère par un sillon qui se recourbe sur lui-même à concavité P, appelé le sillon du cingulum (ou cingulaire). Au-dessus du cingulum, se prolonge la première circonvolution frontale, et derrière vient s'arque bouter une circonvolution cingulaire qui se prolonge par un sillon dit subpariétal. Les circonvolutions sont mises en place : frontale supérieure, cingulaire, précentrale (F4), postcentrale (P3), derrière laquelle se trouve la P4 (visible que sur la FM) limitée en arrière par le sillon pariéto-occipital, qui se met dans le prolongement du sillon occipital transverse. Ce sillon rejoint un autre sillon transversal, légèrement ascendant, qui se détache du pôle P du cerveau et qui est le sillon Calcarin. C'est le sillon de part et d’autre duquel vont se terminer les voies visuelles. En se rencontrant, ces deux sillons isolent une surface de cortex qui semble enfoncée comme un poing appelée le Cunéus. Devant, la P4 forme le précunéus ou lobule quadrangulaire. L’extrémité P du CC se prolonge par le sillon de l’hippocampe, qui se termine derrière le crochet du LT, le collatéral devant celui-ci, dans cette partie enroulée, appelée l'Uncus. On peut nommer les autres circonvolutions restantes. Comme sur la face externe, viennent se mettre en place des plis de passage qui font communiquer les lobes entre eux. Le pli de passage A est appelé fronto-limbique: le limbe comprenant la réunion de la circonvolution du cingulum et de la T5. Derrière se trouve le pli de passage temporo-limbique qui communique avec le LO. Le dernier vient s’arque bouter de part et d’autre du sillon de Rolando, appelé le lobule paracentral. On verra qu’à ce niveau, se trouve représenté le membre inférieur. La fissure longitudinale du cerveau a été interrompue pour faire cette vue, la fissure transversale apparaît sur celle-ci, contourne le mésencéphale et vient s'arque bouter en "U" derrière ce dernier, le prolongement supérieur vient se caler entre la FI du CC, et la FS du 3e ventricule cérébral. Voici donc la fissure transversale, dite fente de Bichat. Nous savons que dans celle-ci, coure l’ACP, qui se partage en deux branches: pariéto-occipitale, et temporale. Le trajet de l’artère sylvienne contourne l’Uncus pour rejoindre la FL, croiser l'espace perforé A, alors que l’ACA vient s'enrouler autour du CC et se partage en deux branches avec une qui va dans la circonvolution du cingulum, et l'autre qui longe le CC, qui s’appelle l’artère péricalleuse. 5. Cartographie du cortex cérébral (CF): On coupe la fissure longitudinale du cerveau, la circonvolution du cingulum, les circonvolutions frontales, l'insula de REIL, le planum temporal, et les 5 circonvolutions occipitales. Le cortex est déplié à la surface du cerveau, sous la forme de trois entités, les trois cortex. 1. Le premier est le plus ancien dans l'évolution des espèces, il est associé au rhinencéphale, retrouvé autour du CC et dans les circonvolutions temporales, il est rudimentaire. C'est l'archécortex qui est composé d'une couche cellulaire, c’est l’archécortex. 2. Le second est appelé paléocortex est plus récent mais quand même ancien dans l'évolution, encore appelé allocortex. Comportant trois couches cellulaires, li est séquestré à la surface du système limbique, c'est-à-dire à la surface de la circonvolution du cingulum, et à la surface de la 5ème circonvolution temporale. On le représente ici au-dessus du sillon collatéral. 3. Le troisième est le plus récent, c’est celui qui recouvre pratiquement tout le cerveau, on l'appelle le néocortex, ou isocortex, composé de six couches cellulaires. Il recouvre la partie supérieure de la FM du cerveau, ainsi que tous les lobes du cerveau, cela inclus le lobe de l'insula. Au-dessus du sillon circonférentiel et de la vallée de Sylvius dans la région centrale du cerveau, de part et d'autre du sillon central, l'ensemble de notre corps est représenté de façon déformé pour donner naissance à l'homonculus de Penfield. La langue est située dans la partie la plus inférieure, (avec une grande représentation), on retrouve ensuite les lèvres, la face, le regard et puis la main avec une très forte représentation. Après cela, le membre supérieur, le tronc très peu représenté, et enfin le membre inférieur, dont le pied descend à la FM de l'hémisphère cérébrale. On parle bien d'homoncule, près de 2/3 de la surface qui intéresse que la fonction somatique somesthésique, sensitive et motrice, de la main et du visage (les deux parties les plus importantes sur le plan fonctionnel). Cette représentation est somatotopique, et permet d'avoir une représentation de notre schéma corporel. 6. Vue latérale et médiale: Cela va nous permettre de comprendre les localisations cérébrales, et les conséquences fonctionnelles symptomatiques d'un accident vasculaire cérébral à la surface du cortex. Nous allons étudier cela en focntion de la cartographie de Brodman, basée sur la répartition des cellules (pyramidale, grain, moléculaire). Dans le LF on retrouve surtout des cellules pyramidales, et donc à fonction motrice. Dans la région précentrale, on retrouve l’origine du faisceau pyramidal et l'aire motrice (4), elle correspond au cortex de la circonvolution frontale ascendante. C'est là que se trouve représenté l'homoncule, avec le membre inférieure sur la FM. Une destruction de cette zone donne, sachant qu'elle concerne l'hémicorps controlatéral, une hémiplégie proportionnelle. Car plus l’hématome ou l'infarctus provoqué par une occlusion de l'ACM, est important, plus la paralysie s'étend à d'autres zones corporelles. Cela dit, elle touche rarement le membre inférieur, au vu de sa disposition, et vu que la vascularisation de cette zone est assurée par l'ACA. Devant cette zone, donc devant le sillon précentral, on situe l’aire 6 de Brodman, ou aire prémotrice. Cette aire déborde à la FM de l'hémisphère, et elle est responsable des mouvements involontaires, elle est en rapport avec les faisceaux du système extrapyramidal. Dans cette aire, une zone spécialisée située dans la deuxième circonvolution, connue sous le nom d’aire de Buci. C'est l'aire responsable de l’oculo-céphalo-girie, c'est-à-dire du mouvement involontaire que ln fait lorsque l'on suit une structure. À la jonction entre les régions volontaire et involontaire, dans l'hémisphère G, au pied de la 3ème circonvolution frontale, l‘aire de Broca. C'est l’aire de l’émission du langage. Le malade qui fait un accident vasculaire cérébral, sur l'ACM, lorsque l'accident est à G, présente non seulement une hémiplégie proportionnelle, mais également une aphasie, un trouble de l’émission du langage. Devant ces éléments, toujours dans le LF, une surface corticale appelée cortex préfrontal, c'est le cortex motivationnelle. Celui qui motive comme dans nos actions positives que négatives. Lorsqu’il est ramolli, on devient apathique (on perd toute motivation). Lorsqu'il est le siège de pulsions anormales (sexuelle, criminelle), on peut l'isoler du reste du cerveau, en faisant une lobotomie préfrontale. Cette technique est efficace, car les comportements anormaux sont contrôlés, ceci montre bien que c'est le cortex de la motivation et également des activités intellectuelles supérieures. Derrière la région centrale, des zones où il n'y a plus des cellules pyramidales (comme sur le LF), mais essentiellement des grains. Ici, se trouvent les aires de Brodmann 1, 2 et 3, c'est la région du cortex somesthésique. Celui-ci a la même somatotopie que la région précentrale. Un malade présentant un méningiome de la faux, avec une tumeur qui va comprimer les aires motrices et sensibles du membre inférieur, va présenter une symptomatologie avec une paralysie et une insensibilité du membre inférieur. Derrière cette région, on retrouve un cortex pariétal associatif, avec essentiellement des couches moléculaires, dans lequel se situe une zone autour du sillon intra-pariétal, dite de calcul. Un infarctus sur le LP provoquant une discalculie, voire une acalculie, c'est-à-dire une impossibilité pour le sujet d'effectuer des opérations mathématiques simples. Sur le LT, viennent se terminer les fibres de la radiation auditive, elles viennent se mettre sur le planum temporale de Heschl, et sur les 2 premières circonvolutions temporales. Ces aires concentriques sont les aires 41, 42 et 43 du cortex auditif. Une lésion du LT va donc entraîner une surdité corticale. Tout près de cette aire, au-dessus du gyrus supra-marginalis, se trouve l’aire de Wernicke qui est l’aire de la compréhension du langage. On voit qu'elle est située proche de l'aire auditive, et si elle est détruite, le malade va pouvoir parler mais ne comprendra pas ce qu’on lui dit. Ce n'est donc pas une surdité, mais une incompréhension du langage due à la destruction du pli courbe. En arrière de la région associative, autour de la scissure Calcarine, les aires 17, 18 et 19 qui sont les aires du cortex visuel. On peut comprendre que ce cortex situé sur le LO, dont la vascularisation dépend de l’ACP, qu'un accident vasculaire sur celle-ci entraîne une cécité corticale. Attention le malade voit! Mais l'information n'arrive pas au niveau du cerveau. Enfin, autour du Limen Cerebri, se trouve arque bouter ici, le cercle de ce que l'on appelle l’arc marginal externe, c’est le cercle de l’allocortex formant le système limbique, avec la partie A située sur l’Uncus et sur le sommet du LT, qui va former le cortex olfactif. Alors que le système limbique comprend le cerveau émotionnel ainsi que le cerveau associé à la mémoire. Les lésions de la T5 sont caractéristiques des débuts de la maladie d'Alzheimer (perte d'émotions et de la mémoire). Le LT déborde, il est proche du lobe limbique et contient également les centres de la mémoire, une séquelle d'un abcès dans la région temporale provoque des troubles significatifs de la mémoire. 5. Le Limen Cerebri Nous allons parler de la région centrale de l'encéphale ou limen cerebri. Elle contient toute une série de structures dont nous allons faire la liste : formations interhémisphériques : corps calleux, fornix (ou trigone), septum pellucidum, CBA, CBP, CIHab (= commissure interhabénulaire). L'ensemble de ces formations sont situées au niveau du noyau gris au centre du cerveau, représenté par les thalami. Noyaux gris : thalami (un G et un D) SB : outre les commissures, on trouve les afférences et les efférences au thalamus. Ces éléments forment la couronne rayonnante (ou corona radiata) de Reil. 3ème ventricule cérébral, tout à fait au centre, c’est la cavité centrale. 1) Vue latérale Vu latéralement par le côté gauche. Par transparence. Le noyau thalamique dérive du diencéphale, il est incliné comme l'était le TC lors de l'embryogénèse (le grand axe regarde vers le haut et vers l'avant). Son extrémité antérieure est effilée et l’extrémité postérieure est bombée. L'ensemble des formations commissurales sont arcboutées autour du thalamus. Le corps calleux présente les stigmates de l’enroulement télencéphalique ; son extrémité antérieure est fléchie sur elle-même comme un genou, elle se prolonge par une extrémité qui se recourbe vers l'arrière que l'on appelle le bec du CC, suivi du genou. Ensuite le CC tendance à s'épaissir vers l’arrière (c’est le corps du CC) et se termine par une extrémité renflée, le bourrelet du CC (ou splénium). Le CC est une formation commissurale interhémisphérique dont les fibres vont rentrer en irradiant dans chacun des hémisphères pour former le plafond du ventricule latéral et en arrière deux grandes pinces (forceps mineur et majeur). En avant le forceps mineur, et en arrière le forceps majeur. Le CC connecte les deux hémisphères dans des zones qui sont homologues et dans la région qui est celle du néocortex. L'extrémité antérieure du corps calleux est plus proche du pôle antérieur du cerveau (3 cm) alors que l'extrémité postérieure est éloignée de 6 cm. C’est la FLC qui est asymétrique. Le fornix, encore appelé trigone (en jaune), il est tendu entre le noyau du corps mamillaire situé sous le thalamus et le noyau amygdalien situé sous l’uncus temporal. Le trigone part de la partie postérolatérale du corps mamillaire, vient présenter le signe de l’enroulement télencéphalique en s’enroulant autour du bec du corps calleux, se redresse ensuite vers l'arrière pour s'accoler au corps du CC, contourne le versant postérieur du thalamus et se continue vers l’avant en s'aplatissant sur le noyau amygdalien. La partie antérieure qui part du corps mamillaire prend le nom de pilier antérieur du fornix (ou colonne du trigone). L'autre partie prend le nom de pilier postérieur du fornix (ou pilier, ou fimbria ou fimbria de l’hippocampe). Entre le trigone et le CC vient se séquestrer une petite membrane (tendue entre les 2), c'est le septum pellucidum. C'est une partie du cerveau située tout près du neuropore antérieur. Elle est de forme triangulaire, falciforme. Elle correspond à une partie de cerveau séquestrée entre le CC et le trigone. Entre l'extrémité antérieure du thalamus et le pilier antérieur du trigone vient se perforer en avant l’orifice qui fait communiquer le 3ème ventricule avec le VL : le foramen interventriculaire de Monro. À l'endroit où la CBA vient s’appuyer sur la lame terminale, à la jonction entre le bec et le pilier antérieur du trigone, ce que l’on appelle la Commissure Blanche Antérieure. La CBA est en rapport avec le rhinencéphale et le nerf olfactif (qui présente une racine médiale te une racine latérale qui vont isoler entre elles la substance de l’espace perforé antérieur). La Commissure Blanche Postérieure vient se mettre derrière le pôle postérieur du thalamus. Cette CBP est alignée dans le plan horizontal avec la CBA, et celles-ci donnent donc le repère de l'horizontalité du cerveau. Toutes les structures citées ci-dessus sont entourées par un cercle central qui appartient à l’archécortex. Ce cercle (en croisant l’espace perforé antérieur) présente une bandelette (la bandelette diagonale de Foville), laquelle vient s'enrouler autour du CC pour donner naissance aux nerfs de Lancisi (qui dans la partie postérieure s’amincissent et donnent naissance à l’indusium gris) et, à l'extrémité postérieure du CC, ce cercle prend ensuite un aspect plissé pour donner naissance au Fasciola cinerea, et puis un aspect godronné qui donne naissance au corps godronné (ou gyrus denté ou gyrus dentatus, à la profondeur de la cinquième circonvolution temporale) et qui se termine sur le noyau amygdalien en donnant naissance au ruban de l’uncus ou bandelette de Giacomini. Ces structures sont en rapport avec le cerveau olfactif ou rhinencéphale. Ces éléments forment l’archécortex (ou arc marginal interne de Zuckerkandl). 2) Vue supérieure On interrompt la FLC en mettant en place le forceps mineur du CC (après 3 cm) en avant, et le forceps majeur du CC (après 6 cm) en arrière. Le forceps majeur étant séparé en fibres de la corne médialement, et du tapetum latéralement. Scissures calcarine et de Sylvius. Au centre du cerveau, vu par transparence, le thalamus (2 en fait). Avec une forme en œuf de pigeon, et des dimensions générales de 4x4x2cm. L’extrémité antérieure est effilée et la postérieure est arrondie (d’où le nom de pulvinar ou coussin en latin). Elles sont séparées sur la ligne médiane par une partie de la FLC qui est occupée par le 3ème ventricule. On représente les deux corps mamillaires ; dans l’extrémité postérieure du lobe temporal, sous l’uncus, les deux noyaux amygdaliens (qui appartiennent au corps strié). Ceci nous permet d’examiner la structure 3D du fornix ; Deux moitiés (G et D) pour le fornix. Le pilier antérieur qui vient s’enrouler autour du FIV de Monro, et qui part de la partie postérolatérale du corps mamillaire. Les deux piliers ou colonnes viennent se rejoindre sur la ligne médiane pour former un seul système commissural (le corps du fornix !) qui va passer en-dessous du CC, au-dessus du 3ème Ventricule cérébral et dont les deux branches vont se séparer à nouveau pour venir s’incliner latéralement dans les cornes des noyaux amygdaliens. La partie postérieure prend un aspect aplati qui prend le nom de fimbria de l'hippocampe. Dans la partie postérieure, les deux piliers postérieurs sont réunis entre eux par des fibres transversales qui passent d’un hémisphère à l’autre, et cette partie postérieure prend le nom de lyre de David (car on l’a comparé à la lyre du Roi David qui chantait des psaumes, d’où son autre nom de psalterium). Le fornix cerebri est encore appelé trigone cérébral. La partie antérieure est le pilier antérieur, la partie moyenne est le corps, la partie postérieure est le pilier postérieur ou fimbria. Le trigone est la commissure ou le faisceau d'association de l'allocortex, qui vient se positionner autour du noyau amygdalien et donne naissance à la circonvolution de l'hippocampe. Elle est située sur la cinquième circonvolution temporale et son extrémité antérieure se dilate pour ressembler vaguement à l'hippocampe (mais hippocampe = gyrus dentatus + subiculum +corne d’Ammon !). Les fibres qui passent dans la commissure psalterine relient donc les deux hippocampes entre eux. L’hippocampe et le noyau amygdalien sont des structures importantes du cerveau émotionnel et rhinencéphalique. Entre le CC et le fornix, est venue se coincer une petite partie de la FLC qui va donner naissance au septum pellucidum. La CBP est tendue derrière les thalami (interthalamique, tendue entre les pôles postérieurs des deux thalami ou pulvinar). La CBA n'est pas diencéphalique mais rhinencéphalique, et tendue entre les deux nerfs olfactifs (que l'on voit par transparence, avec leurs racines médiales qui se rejoignent pour former le chiasma olfactif et les racines latérales qui viennent se terminer sur le noyau amygdalien). Des fibres tendues entre les deux noyaux amygdaliens viennent compléter l’ensemble et former la partie postérieure de la CBA et qui comprend donc deux groupes de fibres : des fibres tendues entre les deux nerfs olfactifs en avant, et des fibres tendues entre les deux noyaux en arrière. L'espace perforé antérieur est délimité par ces structures. Devant le pilier antérieur du trigone on trouve donc la CBA. Derrière le pilier antérieur du trigone on trouve, à gauche comme à droite, le FIV de Monro (communication entre les VL et le 3ème ventricule). Derrière le trigone (entre le bourrelet du CC et le trigone), se trouve visible en arrière, la fissure transversale du cerveau ou fente de Bichat. Représentons aussi le cercle de l'archécortex, la bandelette diagonale de Foville qui croise l’espace perforé antérieur qui se continue par le nerf de Lancisi qui vient s'enrouler autour du forceps mineur du CC, l’indusium gris enroulé autour de l’extrémité postérieure du CC, le fasciola cinerea, le godron du gyrus dentatus (comme un accordéon) et enfin la bandelette de Giacomini. 3) Coupe frontale, description du septum pellucidum Il est coincé entre les deux systèmes commissuraux formés par le CC et par le fornix. La FLC est interrompue par le CC en haut et par le fornix en bas. Le fornix, ici coupé au niveau du corps comprend deux demi-fornix (un G, un D) avec persistance d’une petite gouttière concave à sa face inférieure (alors qu’il est régulièrement convexe à sa FS). On retrouve la surface corticale avec le sillon du cingulum et le sillon péricalleux. La surface corticale tapisse la partie supérieure de l'hémisphère cérébral et elle vient s’arcbouter sur le CC où les fibres transversales rentrent dans la SB transversale en formant les forceps. La FLC se termine donc en venant buter sur la FS du CC. À la FS du CC court le nerf de Lancisi qui figure le ruban de l’archécortex. La circonvolution du cingulum appartient elle à l’allocortex. En surface se trouve le néocortex dont le faisceau d’association est le CC. L’allocortex dont le faisceau d’association est le fornix. L’archécortex ne possède lui pas de fibres commissurales entre les deux hémisphères. À l’intérieur de la FLC court l’ACA qui donne le long du CC l’artère péricalleuse. Ces éléments sont appliqués sur la surface corticale par l’intermédiaire de la pie-mère qui applique également à la FS du CC, les nerfs de Lancisi. Le septum pellucidum est constitué dans le prolongement de ces éléments. C’est une partie du cerveau qui est restée rudimentaire, qui ne s’est pas développée. Il est perforé en son centre par une cavité qui est limitée au-dessus et sur les côtés par un prolongement de la pie-mère qui donne naissance à une couche dite conjonctivo-vasculaire. Celle-ci séquestre au centre du septum pellucidum une petite cavité : le ventricule de la cloison. Ce ventricule de la cloison n’est autre que le prolongement de la FLC. Ce n’est pas un véritable ventricule, il n’est pas tapissé d’épithélium épendymaire, mais d’un prolongement de la pie-mère qui a été en quelque sorte isolé de la pie-mère qui était située dans la FLC. Dans le prolongement du cortex, on a une couche grise constituée de cellules corticales : le noyau du septum. Dans le prolongement de la substance blanche, une couche de substance blanche : le faisceau médian du télencéphale. Enfin, tout à fait latéralement, on trouve l’épithélium épendymaire qui tapisse la paroi du VL et qui bourgeonne, en bas, des plexus choroïdes de ce VL. Latéralement par rapport au SP, on ombre la cavité de chacun des VL situés de part et d’autre du SP. Le VL est le ventricule telencéphalique qui occupe chacun des deux hémisphères cérébraux. À cet endroit, les deux ventricules se touchent de façon proche. En dessous se trouve la pie-mère qui prolifère les plexus choroïdes. Elle s’accole en dessous du fornix. Elle est dans le prolongement d’un autre espace sous-arachnoïdien qui est en continuité avec la citerne ambiante. Ici se trouve le prolongement extrême de la FTC. Le SP comprend donc une série de couches : 1. La couche conjonctivo-vasculaire qui dérive de la pie-mère 2. Couche grise dans le prolongement du cortex : le noyau du SP 3. La substance blanche : faisceau médian du télencéphale 4. L’épithélium épendymaire du VL. Au centre se trouve le ventricule de la cloison, prolongement de la FLC. En dessous du SP se trouve le prolongement médian de la FTC. Le ventricule de la cloison est un faux ventricule puisque, même s’il contient un peu de LCR, il n’est pas bordé par un épithélium épendymaire sécréteur. 4) Vue supérieure Vue générale du cerveau en vue sup et vue par transparence. Accolement des deux hémisphères. Endroit où se trouve la scissure lat de SYLVIUS. Le sillon pariéto-occipital, la scissure calcarine en arrière. À D : coupe transversale (IRM). À G : 3D pour comprendre la partie D. Positionnés en avant et en arrière, les deux forceps major et minor du CC. La partie saillante prend le nom de bourrelet ou bulbe du CC ou splénium. Le thalamus est au centre du cerveau. Le thalamus est bombé à sa surface sup et creusé de deux sillons : médian et latéral. Le sillon médian correspond à l’empreinte du plexus choroïde du VL et le latéral correspond à l’empreinte du corps strié. Les deux thalami sont réunis l’un à l’autre par la Commissure Habénulaire. À la partie postérieure de cette commissure se trouve appendue l’épiphyse. Entre les deux thalami, se trouve situé la lumière de V3. En arrière, le pole postérieur des deux thalami repose sur la lame tectale et les corps géniculés médiaux et latéraux. Les tubercules quadrijumeaux antérieur et postérieur appartiennent à la lame tectale, médialement. Et les corps géniculés (médial et latéral), latéralement. Ces structures appartiennent au TC sur le plan topographique mais appartiennent au thalamus sur le plan fonctionnel. Devant le thalamus, on met en place le SP et le fornix qui est représenté au niveau de ses piliers antérieurs alors que le pilier postérieur croise l’extrémité postérieure du thalamus. Le FIV de Monro se met en place, à G et à D, derrière le trigone et devant l’extrémité antérieure du thalamus. On dessine V3 au-dessus du thalamus. V3 est entre les deux thalami. Il se continue latéralement par le FIV de Monro et par le VL à forme de fer à cheval. Ce dernier a des cornes temporale, frontale et occipitale. Voilà la communication entre le VL et V3 au niveau du FIV. Ça donne en coupe : on voit la lumière de la corne frontale de VL qui communique avec la cavité de V3 par MONRO ; en arrière, la corne occipitale ; en bas et en avant, la corne temporale et l’atrium ventriculaire. On met en place dans la SB cérébrale, le noyau caudé. Il court le long de la corne frontale du VL, vient reposer sur le deuxième sillon du thalamus et court le long du côté latéral du ventricule. Il a une forme en queue de chat. Son extrémité inférieure ou queue du noyau caudé vient se terminer sur le noyau amygdalien. Le noyau caudé borde le VL. L’extrémité antérieure dilatée prend le nom de tête du noyau caudé. La partie moyenne qui saute au-dessus du thalamus prend le nom de corps du noyau caudé. La partie latérale qui s’en éloigne prend le nom de queue. En coupe : La tête se positionne devant l’extrémité antérieure du thalamus, constitue le rapport antérieur de celui-ci ; la queue du noyau caudé s’enroule derrière la fimbria de l’hippocampe, derrière le thalamus. Le pôle postérieur du thalamus est donc en rapport avec la fimbria de l’hippocampe et la queue du noyau caudé. L’ext rémité antérieure du thalamus est en rapport avec le pilier antérieur du trigone et la tête du noyau caudé. Latéralement, dans la SB cérébrale, se positionne en-dessous de l’insula de Reil, le noyau lenticulaire. Sa partie externe est fortement pigmentée, sa partie interne l’est moins. Le thalamus est en rapport latéralement avec le noyau lenticulaire. Il est séparé de celui-ci par la capsule interne qui est partagée en 3 parties. Une partie antérieure qu’on appelle le bras antérieur, une partie moyenne qu’on appelle le genou et une partie postérieure qu’on appelle le bras postérieur. Dans cette capsule interne passent des fibres qui partent du thalamus. Derrière le thalamus, l’autre corne du VL (corne occipitale) et au côté latéral de celle-ci, les fibres du tapetum du CC qui se mettent en contrefort latéral sur cette corne occipitale comme on le reverra ultérieurement. Sur le dessin, apparait séquestré ici en arrière, une nouvelle fois, la FTC, qui représente un rapport postérieur du thalamus. 5) Zoom dans la partie centrale. Vue sup du thalamus. 3D-coupe transversale On redessine le pôle supérieur du thalamus et ses extrémités (ant effilée, post renflée). En CT, le thalamus est partagé par des lames de SB en une série de noyaux. La 1ère est la lame médullaire interne. Elle est dédoublée dans sa partie moyenne et n’atteint pas le pôle postérieur du thalamus qui reste donc indivis. Une autre lame : la lame médullaire externe. Différents noyaux sont isolés par les deux lames médullaires interne et externe. Au côté médial du thalamus est appendue une petite strie de SB qui ressemble à un ver dont l’extrémité postérieure renflée serait située ici en arrière : les deux lames de SB sont appelées les tænia du thalamus. À l’extrémité postérieure, ces deux tænia s’embrassent formant une commissure interhabénulaire à laquelle est appendue l’épiphyse. Avec un bord tranchant interne qui forme la strie médullaire (elle est médiale) et la strie habénulaire qui est latérale. La strie habénulaire se termine par le triangle de l’habénula. Ce dernier se continue par la commissure interhabénulaire d’où part l’épiphyse. Les deux stries médullaires servent d’insertion à la toile choroïdienne de V3. Deux sillons marquent la FS du thalamus (un médian ou choroïdien et un latéral ou thalamo-strié). Sur le sillon thalamo-strié vient reposer la tête du noyau caudé (uniquement section qui est représentée sur le dessin). La tête renflée fait saillie dans la lumière du VL. Le sillon qui est situé entre le corps strié auquel appartient le noyau caudé et le thalamus est donc appelé le sillon thalamo-strié. La tête du noyau caudé vient en s’appuyant sur le BL du thalamus y imprimer le sillon thalamo-strié. En avant du thalamus, on dessine le CC. Le CC vient former la paroi supérieure du VL. On retrouve le SP, les deux piliers antérieurs du trigone (aspect de cœur renversé) qui se continuent chacun vers le bas, divergeant, pour venir à G et à D former la limite antérieure du FIV de Monro. Entre les deux colonnes du trigone, se positionne la CBA. La CBP cravate le pôle postérieur des deux thalami. Elle représente le rapport postérieur des deux pulvinar. La CBP est en rapport avec la lame tectale qui appartient au mésencéphale et qui présente ici les reliefs de ce que l’on appelle les tubercules quadrijumeaux (ant et post) ou collicules sup et inf. Ils se prolongent par les bras des collicules et par les corps géniculés latéral et médial. Ces éléments appartiennent à la lame tectale du mésencéphale, mais sont en rapport fonctionnel avec le thalamus. On peut aussi ici voir les pédoncules cérébelleux supérieurs, le triangle de Reil et la partie supérieure du mésencéphale avec la valvule de Vieussens qui naît là. On retrouvera ces structures ultérieurement en décrivant la FP du TC avec lequel thalamus est en continuité. Des veines ruissèlent autour du thalamus et constituent des rapports importants. La 1ère veine court dans le sillon thalamo-strié : la veine thalamo-striée. Elle rejoint une autre veine qui court sous le plexus choroïde : la veine choroïdienne. Les deux veines se rejoignent sur l’extrémité antérieure du thalamus et rejoignent une veine qui draine le SP et le CC. Ainsi se forment devant le thalamus, dans le FIV de Monro, un gros confluent veineux qui va donner naissance à la réunion des veines qui viennent d’être décrites : la veine thalamostriée, la veine choroïdienne, la veine inférieure du CC et la veine du SP. Une grosse veine qui va courir au plafond de V3 et qui va venir rassembler ses deux branches G et D en dessous de l’épiphyse pour former là une volumineuse ampoule veineuse : l’ampoule de Galien Cette ampoule veineuse de Galien draine tout le sang qui vient du thalamus et du limen cerebri. C’est la grande veine du limen cerebri, elle est coincée entre l’épiphyse au-dessus d’elle et la CBP en-dessous d’elle. La veine de Galien (ou ampoule de Galien ou grande veine cérébrale) est constitué par la réunion des deux veines cérébrales internes et des deux veines cérébrales basales (ou de Rosenthal). On peut représenter un fragment de l’épithélium épendymaire du VL qui saute sur le noyau caudé et puis qui vient donner naissance au plexus choroïde du VL qui vient se constituer au-dessus de la veine choroïdienne. L’épithélium épendymaire glisse ensuite dans le FIV de Monro et se continue par l’épithélium épendymaire de V3. La toile choroïdienne qui forme le plafond de ce ventricule est tendue entre les deux stries médullaires (représentée dans partie post du dessin + cavité de V3 communiquant avec VL par Monro). Au niveau du FIV de Monro, l’épithélium épendymaire se moule sur les structures précédentes : le pilier antérieur du fornix, la CBA, l’infundibulum de la région hypothalamique qui est situé là. En venant se mouler sur ces structures, il forme là la vulve de V3 ou triangle de Schwalbe. Le triangle de Schwalbe, c’est l’extrémité antérieure de V3 avec l’épithélium épendymaire qui vient se mouler sur les deux piliers antérieurs du trigone comme sur la partie antérieure de la fourchette vulvaire. Le capuchon du clitoris est formé ici par la CBA et le clito lui-même est formé par l’infundibulum de V3. Configuration intérieure. Le thalamus est constitué de toute une série de noyaux : Le noyau antérieur qui est situé sous l’extrémité antérieure et dans la bifurcation de la lame médullaire interne. Le noyau intra-laminaire est situé entre les deux feuillets de bifurcation de la lame. le noyau ventro-latéral qui est lui-même subdivisé en un noyau ventral A, un noyau ventro-latéral, un noyau ventro-postéro-médian et ventro-postéro-latéral. Le noyau dorso-médian qui est situé au côté médial de la lame. Le noyau réticulé situé du côté latéral de la lame externe et qui est peu développé. Le noyau postérieur qui est le noyau Pulvinarien. Les noyaux du corps géniculé latéral et du corps géniculé médial sont associés sur le plan fonctionnel au thalamus. 6) On représente maintenant une CF qui passe par ces structures: Voici le noyau A, le noyau dorso-médian, intra-laminaire, partagé en 3 sous noyaux, le noyau ventro-latéral. On peut représenter en haut les fibres du CC, le septum pellucidum, avec appendu à son extrémité inférieure, le fornix. On peut remettre à la surface du sillon latéral (choroïdien), le noyau caudé. Il vient reposer sur le sillon latéral de la FS du thalamus par l'intermédiaire d'une petite zone appelée Lamina Affixa. À l'intérieur de celle-ci, circule la veine thalamo-striée dans le sillon du même nom. Audessus, dans le sillon choroïdien, la veine choroïdienne. Au milieu, les deux VCI, avec les deux stries médullaires qui donnent attache à la toile choroïdienne du V3, voilà ici les stries médullaires et habénulaires qui donnent attache au plafond du V3. On remet en place l'épithélium épendymère qui prolifère au plafond de V3, de plexus choroïdes. Et qui donne naissance à la cavité de ce 3ème V (ombrée en noir). Parfois les deux thalamus viennent s'accoler l'un à l'autre sur la ligne médiane, et forment une "fausse" commissure appelée l'adhésion inter-thalamique. Elle est inconstante, et c'est un accolement de l'épithélium épendymère du V3 entre les deux thalami G et D. En haut, on représente la lumière du VL, avec les différentes parois sur lequel on reviendra. La FT de Bichat est bien située à ce niveau. Sur ce dessin, on représente les afférences: Celles du noyau A, sont représentées par les afférences olfactives qui viennent du faisceau mamillothalamique de Vicq-d'Azir. Ce faisceau part du corps mamillaire et se termine sur le noyau A du thalamus, c'est un relai sur les voies olfactives (en orange). Le noyau dorso-médian reçoit des afférences qui viennent de l'hypothalamus. Le noyau intra-laminaire est en rapport avec le TC, et en particulier avec la formation réticulée. La substance réticulé (qui intervient dans les états de veille/sommeil, en flèche pointillée). Le noyau ventral A est en rapport avec le système extra pyramidal et reçoit des afférences qui viennent du noyau caudé et du noyau lenticulaire. Le noyau ventro-L reçoit des afférences de nature pyramidale et qui viennent du noyau rouge. Les deux autres noyaux (VPM, VPL) reçoivent des afférences de nature sensitive et qui viennent du ruban de REIL médian, grand faisceau de la sensibilité, qui se constitue dans le TC. Le VPM reçoit des afférences du ruban de REIL, mais qui viennent du faisceau quinto-thalamique, c'est-à-dire qui viennent de la face par l'intermédiaire du N trijumeau. Le Pulvinar est un noyau associatif, qui reçoit des afférences des autres noyaux précités. Le corps géniculé L, reçoit la terminaison de la bandelette optique et donc du NCII. Le corps géniculé médian reçoit la terminaison du ruban de REIL L et donc des informations qui sont de nature auditive. Tous les noyaux du thalamus (+ les corps géniculés) reçoivent des fibres qui viennent de toutes les parties du cerveau (SNC), tant de la périphérie que du centre, tant des éléments moteurs que des éléments sensibles et des éléments végétatifs. Une fois que le thalamus a reçu l'ensemble de ces fibres, il va les trier et les rejeter sur la surface corticale. Cela nous permet de décrire maintenant, les efférences du thalamus et ce qu'on appelle la couronne rayonnante de REIL. 7) Vue latérale: Corona Radiata, avec une surface débarrassée de cortex (décortiquée). Quand on émiette la SB, on retrouve au centre le thalamus, et de celui-ci partent toutes les fibres constituant cette couronne rayonnante de REIL, en considérant celle-ci noyau par noyau. Les fibres du noyau A, efférences rhinencéphaliques, se terminent sur l'Uncus temporal et le cortex olfactif primaire décrit précédemment. Les fibres du noyau dorso-médian s'irradient largement sur le cortex préfrontal, pour former la radiation thalamique A, qui passe dans le bras A de la capsule interne, elle est dite pré-lenticulaire. C'est la radiation motivationnelle, que l'on coupe dans la lobotomie préfrontale, pour rendre inoffensif les malades violents (grands pervers, serial killer). En avant, les fibres de la radiations thalamique S, avec d'abord les fibres du ventral A, qui forment la radiation extra pyramidale. Puis, les fibres qui viennent du ventro-L, radiation en rapport avec la motricité volontaire. Et les fibres de la radiation somesthésique se terminent sur le cortex postcentral, ventro-postéro-L et ventro-postéro-médian. Tous ces éléments forment la radiation thalamique S avec des fonctions différentes, qui rejoignent des zones corticales correspondantes que nous avons décrites la semaine dernière! Je représente ici, cette radiation thalamique S avec sa partie motrice qui va sur le cortex précentral et sa partie sensible qui va sur le cortex postcentral. (représenté sur la vue supérieure) Elle est dite supralenticulaire. La radiation thalamique P comprend les fibres pulvinariennes qui se terminent sur le cortex pariétal associatif. Les fibres qui viennent du corps géniculé L qui se replient dans la partie A du bord temporal pour former l'angle de Meiner? Et qui donnent naissance ensuite en s'écartant de part et d'autre de la scissure calcarine, à la radiation visuelle. Celle-ci est donc issue du corps géniculé L, annexé au tubercule quadrijumeau A. Cette radiation thalamique P est dans le bras P de la capsule interne, elle est dite rétro-lenticulaire. La radiation thalamique I comprend les fibres olfactives et les fibres de la radiation auditive qui viennent du corps géniculé médian. Cette radiation est dite infra-lenticulaire car elle passe sous le noyau lenticulaire. L'ensemble des RT forment l'ensemble de la couronne rayonnante de REIL, où l'ensemble des noyaux du thalamus se projettent, point pour point, sur les zones corticales mises en place précédemment. 8) 3ème Ventricule cérébral, coupe sagittale médiane Le V3 est situé au centre du Limen Cerebri, au-dessus duquel est arcbouté le CC, qu'on retrouve avec ses différents éléments constituants; l'extrémité A, le genou fléchit sur lui-même, le bourrelet ou splénium considérablement épaissi. Le bec vient se positionner devant le 3V, le splénium derrière. On reprend le contour des formations iH (la lame terminale, le ressaut sur le chiasma optique, le tuber cinéreum, le corps mamillaire et la partie S du TC). Voici l'espace interpédonculaire et la section du mésencéphale, avec les tubercules quadrijumeaux (A et P), l'EPP dans ce même espace, et voilà le pédoncule cérébral. Derrière vient se replier ici l'épiphyse, qui est cravaté par la CBP. La CBA est située en avant, dans un plan horizontal similaire. Le fornix vient se replier en-dessous du CC, descend son pilier A sur le corps mamillaire. Le septum pellucidum est séquestré entre le fornix, le genou du CC, et la CBA. Le thalamus est vu en perspective. Il faut mettre en place l'épithélium épendymère sur ces structures! Le foramen iV de MONROE vient se perforer entre l'extrémité A du thalamus et la partie P du pilier A du fornix, qui fait communiquer le V3 avec la cavité du VL via son extrémité A. L'épithélium épendymère se moule sur ces structures: il se moule la colonne du trigone et sur la CBA pour former la vulve du V3 cérébral, descend dans un récessus supra-optique, descend ensuite dans l'infundibulum du tuber cinéreum (récessus infundibulaire). Il vient tapisser le plancher du V, en venant reposer sur le tuber cinéreum, le corps mamillaire et l'EPA, et se continue ici en arrière par l'aqueduc de Sylvius, pour aller rejoindre le 4VC. En haut, l'épithélium épendymère est appendu à la strie habénulaire, forme un petit récessus au-dessus de l'épiphyse, et l'épithélium se moule sur le versant I du noyau thalamique, qui va donner naissance à un sillon qui va séparer le V3 en deux parties: supérieure (thalamique -> en rapport avec le thalamus) et inférieure (hypothalamique -> en rapport avec l'hypothalamus). Ce sillon est appelé sillon hypothalamique de Monroe. La pie-mère qui tapisse la FP de la région, envoie un prolongement d'espace sous-arachnoïdien, qui se continue avec celui de la grande citerne, c'est celui de la FTC, qui vient s'intercaler entre le CC et la toile choroïdienne dont l'extrémité A vient rentrer dans le foramen IV de Monroe. Ce sont les plexus choroïdes que l'on voit ici, en regard des veines choroïdiennes. En arrière, vient se constituer la grande veine du cerveau ou veine de GALIEN. Le VL possède une paroi A formée par la vulve du V3 (par les deux colonnes du trigone, la CBA et le récessus hypothalamique). La paroi I, dite plancher du ventricule correspond successivement au tuber cinéreum, au corps mamillaires, à l'EPP, à la FS du pédoncule cérébral. La paroi S est constituée par la toile choroïdienne tendue entre les deux stries habénulaires. Dans laquelle courent les deux VCI, on l'appelle le plafond. La paroi P enfin, est constituée par l'épiphyse, la CBP et la partie initiale de la lame tectale qui porte les tubercules quadrijumeaux (P et A). Le V3 présente une série de récessus: Un cul de sac AS dit supra-optique. Beaucoup plus profond, le cul de sac infundibulaire. Supra-pinéale au-dessus de l'épiphyse Intra-pinéale à l'intérieur de l'épiphyse. Lorsque l'on effectue une encéphalographie gazeuse, c'est-à-dire qu'on injecte de l'air ou éventuellement du produit de contraste à l'intérieur de ce V3, on va voir une image de celui-ci que l'on observe aujourd'hui en IRM. Voilà le LCR et qui montre le récessus supra-optique, le récessus infundibulaire, la continuité en arrière avec l'aqueduc de Sylvius, les deux récessus P, en avant le foramen IV de MONROE, et puis le LCR qui est présent dans le VL. Il existe souvent un trou dans le V3, ce trou est en fait l'adhésion inter-thalamique; l'endroit où les deux thalami collent l'un à l'autre et font apparaitre une discontinuité dans le V3. 6. Périthalamus et région latérale C’est la région située sous et autour du θ : le périthalamus et la région latérale, hémisphérique, du cerveau. 1. En dessous du θ et au-dessus de lui se trouve le périthalamus qui comprend les éléments suivants : épi θ , méta θ, hypo θ, sub θ. Ce sont des structures qui sont autour du θ. 2. La région latérale proprement dite qui est la région du cerveau hémisphérique. Cette région latérale comprend : Des noyaux gris. Si le θ est le noyau gris central qui est situé au milieu du cerveau, les noyaux gris qui sont dans la substance latérale sont : le noyau lenticulaire, en forme de lentille ; le noyau caudé en forme de queue enroulée sur elle-même ; le noyau amygdalien ; le claustrum. À ces structures est associée une strie de SB : la strie terminale. Dans la SB hémisphérique, on trouve non seulement les fibres de la corona radiata qui part du θ et qui s’irradie dans l’hémisphère. Mais aussi les fibres intra-hémisphériques qui associent des régions voisines dans un même hémisphère alors que les structures commissurales (CC, fornix, CBA, CBP) regroupent des structures homologues qui sont situées dans deux hémisphères opposés. L’ensemble de ces structures forme le centre ovale de la SB du cerveau. La cavité hémisphérique représentée des deux côtés par le ventricule latéral. Périthalamus 1) Vue latérale On dessine d’abord le noyau thalamique, situé au centre du cerveau, en œuf de pigeon. La grosse extrémité renflée formant le pulvinar est post ; la petite extrémité effilée ant ; avec un axe général du θ qui regarde vers le haut et vers l’avant. L’épithalamus est représenté par la strie habénulaire qui se termine en arrière par le triangle de l’habénula. À cette strie est appendu un bord tranchant qui donne insertion à la toile choroïdienne du plafond de V3 (fragment sur dessin). Le plafond de V3 est tendu entre les deux stries médullaires. Ces deux éléments bordent le BS du thalamus et forment ce que l’on appelle les taenia thalami. En arrière, les deux triangles de l’habénula sont reliés entre eux par une commissure interhabénulaire. De la CiHab se détache l’épiphyse (glande pinéale) qui vient tomber entre les deux pulvinars et donc à la FP du θ. L’épiphyse produit la mélatonine (hormone de régulation du rythme veille/sommeil et du comportement sexuel, considérée aujourd’hui comme l’éventuelle hormone anti-âge). Sur le plan clinique, l’épiphyse souvent se calcifie et, autrefois, la calcification épiphysaire servait pour faire le diagnostic des tumeurs cérébrales. L’épiphyse est située au centre du cerveau. René DESCARTES qui avait fait beaucoup de dissections, ayant remarqué qu’elle était située au centre du cerveau, en avait même fait le centre de l’âme. L’épiphyse, comme elle est calcifiée, pouvait être utilisée précédemment si elle était déviée à G ou à D pour faire faire sur une radiographie simple du crâne, le diagnostic d’une tumeur cérébrale refoulant l’épiphyse du côté G ou du côté D. Le triangle de l’habénula (qui contient l’habénula), la commissure interhabénulaire et l’épiphyse, forment l’épithalamus. (Stries médullaire et habénulaire appartiennent également à l’épithalamus. En dessous de l’épiphyse, le pulvinar vient reposer sur deux éléments appartenant à la lame tectale : les tubercules quadrijumeaux (T4J). Le T4J antérieur ou collicule supérieur ; le T4J postérieur ou collicule inférieur. Les deux T4J se prolongent par un bras de SB qui lui-même se termine par un renflement. Ce renflement ressemble au genou plié : corps géniculé latéral ou corps géniculé médial. Tous ces éléments ne sont pas situés topographiquement sur le θ mais à côté du thalamus et forment le métathalamus. Le méta-thalamus appartient en réalité topographiquement à la lame tectale qui se prolonge en arrière sur le mésencéphale par le pédoncule cérébelleux supérieur, par la région du triangle de Reil à la profondeur duquel se terminent les voies auditives. Cette région est limitée en haut par le bras du collicule supérieur, en arrière par le pédoncule cérébelleux supérieur et en avant par un profond sillon : le sillon latéral de LISIAN ???? En avant de ces structures vient se positionner le pédoncule cérébral (partie antérieure du mésencéphale) qui se continue par le corps mamillaire. En avant de celui-ci, on retrouve (ici coupé) le tuber cinereum. On voit aussi le ressaut de la lame terminale sur le chiasma optique. Le métathalamus est formé des deux T4J et des deux corps géniculés. Le pilier antérieur du fornix ou colonne du fornix se termine sur le corps mamillaire. Dans l’épaisseur de la lame terminale, entre elle et le pilier du fornix, on dessine la CBA. La CBP est située exactement dans le même plan et cravate le pôle post du θ en passant sous l’épiphyse et en venant connecter les deux pôles postérieurs des thalami et les T4J entre eux, de l’hémisphère G à l’hémisphère D. La CBP est à la limite entre l’épithalamus et le méta-thalamus. Le subthalamus est situé entre le thalamus et le pied du mésencéphale. Il est constitué de deux noyaux qu’on appelle la zona incerta en haut et le noyau subthalamique ou noyau de LUYS. Ces éléments sont dessinés en brun car ils font partie du système extrapyramidal. Le subthalamus est formé de la zona incerta et du noyau subthalamique. Il existe des maladies qui caractérisent l’atteinte de ces deux éléments qui forment le subthalamus. Ces maladies se traduisent par un syndrome extrapyramidal, avec des mouvements involontaires et incoordonnés qui frappent l’ensemble de l’hémicorps et que l’on trouve dans une maladie qu’on appelle l’hémiballisme ou la danse de Stunki ( ?). En avant du subthalamus qui est donc situé entre le θ et le pédoncule cérébral, on trouve la dernière région : l’hypothalamus. Elle est très importante car elle contient tous les éléments qui contrôlent la vie végétative. Elle est bridée en avant par le chiasma optique (dessin avec les deux branches du nerf optique G et D). La bandelette optique se termine sur le corps géniculé lat (dessiné coupé, réséqué de manière à voir le subthalamus). Le foramen interventriculaire de Monro qui fait communiquer VL et V3 est situé entre l’extrémité ant du thalamus et le pilier ant du fornix. 2) Vue inférieure Dessin de la section du mésencéphale avec l’espace interpédonculaire. En arrière, les T4J. L’aqueduc de Sylvius, la substance noire. Le chiasma optique est situé en avant de cette région, avec les deux branches du nerf optique. La région chiasmatique, la commissure diencéphalique. Les tractus optiques ou bandelettes optiques qui viennent s’incliner sur le corps géniculé latéral et le tubercule quadrijumeau antérieur. Voilà ici circonscrit l’espace dans lequel s’inscrit la région hypothalamique qui comprend en avant le tuber cinereum et l’infundibulum avec la tige pituitaire qui lui est rattachée ; les deux corps mamillaires et puis tout à fait en arrière la substance de l’espace perforé postérieur, les bras des pédoncules cérébraux rentrant dans la SB à la base du cerveau. La région hypothalamique est limitée en avant par le chiasma optique et par les bandelettes optiques. En arrière, elle est limitée par la FA des pédoncules cérébraux et par l’espace interpédonculaire. Voilà donc limitée à la FI du cerveau, la région losangique de l’hypothalamus. L’hypothalamus contient tous les noyaux de la vie autonome et végétative. 3) Vue latérale En arrière, on retrouve ici le pédoncule cérébral, le corps mamillaire, le tuber cinereum. La tige pituitaire se continue par l’hypophyse. L’hypophyse comprend une partie antérieure, l’adéno-hypophyse qui est un organe endocrine qui dérive du pharynx embryonnaire. Elle est venue embryologiquement s’accoler au tuber cinereum. La partie postérieure de l’hypophyse forme la post-hypophyse. Celle-ci est en réalité un véritable prolongement du cerveau antérieur et donc de l’hypothalamus, tant sur le plan neurologique que sur le plan fonctionnel. Sur le dessin : le chiasma optique, l’épaisseur de la lame terminale avec le récessus supra-optique de V3, le plancher de V3 qui se continue dans la tige pituitaire et donne naissance au récessus infundibulaire de V3. Le récessus supraoptique est peu marqué sur le dessin. On dessine aussi le pilier ant du trigone qui se termine sur le corps mamillaire, sur la partie lat de celui-ci. Voici le trigone qui va descendre dans la région hypothalamique et la partager en deux parties topographiques et fonctionnelles. Devant le pilier ant du trigone sur ce dessin très agrandi, on peut aussi représenter la CBA. Les noyaux du thalamus sont un grand nombre et partagés en 2 secteurs. Le premier noyau qui est le noyau latéral (bleu ciel) est un noyau quadrangulaire qui occupe tout le secteur latéral de l’hypothalamus, situé au côté latéral du trigone. C’est un noyau de coordination de la vie végétative dont on ne sait pas grand-chose et dont la fonction doit encore être élucidée. On connait mieux la fonction qui est associée aux noyaux du groupe médial, qui sont situés au côté médial du fornix, et d’une travée de SB qui constitue le faisceau médian du télencéphale. Les autres noyaux sont : les noyaux paraventriculaires, supra-optiques, pré-optiques (vert clair). Le noyau paraventriculaire est contre le ventricule latéral. En dessous de lui, triangulaire avec une point qui se dirige vers le bas, le noyau supra-optique qui se met au-dessus du chiasma optique. Et dans la lame terminale, le noyau pré-optique. Ils sont représentés en vert clair car en fluorescence sur des coupes histologiques, ils apparaissent de cette couleur. Le noyau paraventriculaire en haut, le supra-optique en dessous de celui-ci et le noyau pré-optique dans la lame antérieure de la paroi du ventricule. Ces trois noyaux sont constitués de groupes de neurones (comme tous les noyaux dans le SNC) dont les axones descendent dans la tige pituitaire et se terminent par des dilatations axonales qui se mettent au contact des capillaires de la post hypophyse et donnent naissance à la post-hypophyse elle-même. Les noyaux sont spécialisés dans la détection de la déshydratation. Ils constituent dans l’hypothalamus le Centre de la soif (régulation hydrosodée). Lorsque le sujet se déshydrate, il se produit une contraction cellulaire dans ces noyaux, et cette contraction cellulaire dans ces noyaux entraine une décharge de neurohormones dans la posthypophyse qui entraine la sécrétion d’hormone antidiurétique (ADH), mais également dans la lactation, la sécrétion de la prolactine et, lors de l’accouchement, la sécrétion de l’ocytocine. Ces 3 noyaux constituent la partie antérieure de l’hypothalamus. Entre ces noyaux, se positionne (en orange), coincé entre la CBA et les noyaux supra-optiques et pré-optiques, un noyau supplémentaire dont la fonction n’est pas encore bien connue : le noyau antérieur de l’hypothalamus. Il est en connexion avec la strie terminale qui se termine sur le noyau antérieur, sur la lame terminale et sur le septum pellucidum. Au plancher de V3, on trouve une série de deux noyaux qui sont les noyaux dorso-médian et ventro-médian (dessinés en rouge l’un derrière l’autre). Lorsqu’ils sont lésés, ils engendrent un comportement alimentaire anormal. Si on coagule ces noyaux chez le rat, le rat développe un comportement alimentaire anormal et devient obèse. Ces noyaux sont ceux qui constituent physiologiquement le centre de la faim. L’hypothalamus régule ainsi la consommation de liquide (centre de la soif) et la rétention hydrosodée ; et la consommation d’aliments par le biais du centre de la faim. Dans le tuber cinereum, on trouve les noyaux inférieures : le noyau arqué, le noyau du tuber et le noyau de l’infundibulum. Le noyau arqué est situé dans le plancher. Les petits noyaux du tuber dans le tuber cinereum. Le noyau infundibulaire descend dans l’infundibulum. Ces noyaux sécrètent des substances hormonales qui sont en réalité des releasing hormones (RH). Ces facteurs RH agissent par voie neuroendocrine sur l’hypophyse antérieure et provoquent la libération d’hormones spécifiques par celle-ci. L’hypophyse antérieure intervient dans le comportement sexuel par les hormones LH (hormone lutéotrope) et FSH (hormone gonadotrope) ; sur le métabolisme de base par l’intermédiaire de la TSH qui agit non pas sur les gonades comme les deux premières, mais sur la glande thyroïde ; l’hormone de croissance GH ; et l’hormone corticotrope ACTH qui agit sur les glandes surrénales. Dans le corps mamillaire, l’hypothalamus comprend deux noyaux qui sont les noyaux des corps mamillaires. Un noyau médial et un noyau latéral. C’est du noyau latéral que part le pilier ant du trigone. Pour terminer, deux noyaux postérieurs : Le noyau postérieur, triangulaire lui aussi, qui est posé sur la colonne antérieure du trigone et le noyau dorsal qui est le seul qui est situé, avec le noyau latéral, derrière le piler antérieur du trigone. Ces éléments interviennent dans la régulation des fonctions végétatives à la fois digestives, respiratoires et cardio-vasculaires. Ils donnent naissance à un faisceau post qui va descendre dans le TC et qui va aller se connecter avec l’ensemble des noyaux para-sympathiques dans le TC. C’est le faisceau longitudinal dorsal ou faisceau de SCHÜTZE. Ces noyaux sympathiques qui sont situés dans l’hypothalamus sont responsables chez certains patients lorsqu’ils dysfonctionnent d’une épilepsie végétative, c’est-à-dire de crises de convulsions qui ne sont pas des convulsions de mouvements dans le corps mais des crises de convulsions qui sont des orages végétatifs avec de la tachycardie, avec de l’hyperpnée, avec de l’hypersécrétion, avec de la diarrhée, liées à l’hyperactivité des noyaux para-sympathiques dans le tronc cérébral. Tous les noyaux décrits donnent naissance à un grand faisceau qui va contourner le pilier antérieur du fornix et qui va descendre dans le TC en étant alimenté par l’ensemble des noyaux décrits. C’est le faisceau médian du télencéphale. Il se projette dans le TC sur la formation réticulée et intervient sur la régulation de l’état de veille et de sommeil. En effet, notre hypothalamus va éventuellement commander notre réveil si on est déshydraté et s’il est nécessaire d’aller consommer de l’eau, si on a faim et qu’on est en hypoglycémie et qu’il est nécessaire d’aller consommer des aliments. Il faut donc que l’hypothalamus soit contracté et en contact avec la formation réticulée pour assurer cette modification comportementale L’hypothalamus est à l’origine d’un dernier faisceau : le faisceau mamillo-tegmental. Il fait relais dans le TC sur les noyaux extrapyramidaux qui adaptent le tonus de posture en fonction de l’état d’éveil de notre système végétatif et donc de l’état d’activité de l’hypothalamus. Noyaux gris centraux. 4) Vue latérale de l’hémisphère cérébral On dessine l’hémisphère cérébral, le pôle ant, le lobe temporal, le pôle post ou occipital. À dessein, on représente le TC et le cervelet, le pont et le bulbe dépassant du cerveau, le cervelet étant situé en arrière. Voici la région du pédoncule cérébrale. On remet au centre du cerveau, le repère constant qui est le noyau diencéphalique du θ avec ses deux extrémités. On place maintenant dans la SB de l’hémisphère télencéphalique, les noyaux gris centraux. Le premier est le noyau caudé. Il s’est développé au-devant du thalamus. C’était un gros noyau qui a été étiré par l’enroulement télencéphalique (image du chewing-gum). Il s’amincit et se rétrécit progressivement en étant entrainé par le mouvement de l’enroulement télencéphalique. À la fin du mouvement, son extrémité est devenue extrêmement grêle. Le noyau considéré à la fin de son développement embryonnaire ressemble à une queue de chat avec une grosse extrémité antérieure et une petite extrémité postérieure et inférieure. On décrit à ce noyau : Une grosse extrémité antérieure qui se met devant le thalamus, renflée : tête du noyau caudé. Une partie située au-dessus du θ : le corps du noyau caudé (division topographique car le noyau est continu). Une partie post qui vient s’effiler derrière le θ et dans le lobe temporal : la queue du noyau caudé. Le noyau caudé est donc fait comme l’homme de la rue : une grosse tête, un petit corps et une très longue queue. La queue du noyau caudé se termine au contact du noyau amygdalien. Le noyau amygdalien, essentiel au comportement émotionnel, qui appartient au rhinencéphale et qui est subdivisé en réalité en 3 sous noyaux. Le noyau amygdalien est situé en dessous de l’uncus temporal. La tête du noyau caudé se met devant la substance de l’espace perforé antérieur et les artères pénètrent la substance de l’espace perforé antérieur pour vasculariser la tête du noyau caudé : l’artère récurrente de HEUBNER. Une de chaque côté. Plus latéralement dans la SB cérébrale, on trouve très exactement en dessous de l’insula de Reil avec une forme triangulaire qui rappelle celle de l’insula, et venant cacher une grande partie du noyau du thalamus qui déborde un peu plus en arrière, le noyau lenticulaire, en forme de lentille biconvexe. Sa partie antérieure est fort pigmentée (= putamen), la partie postérieure l’est moins. Le noyau lenticulaire cache le noyau thalamique. Entre ces structures se trouve ménagé un bras de SB : la capsule interne. Le noyau lenticulaire est relié à la tête du noyau caudé par toute une série de travées de fibres de SB qui séparent des éléments de SG qui donnent à cette partie du cerveau un aspect strié dans lequel WILLIS, après DESCARTES, avait situé le centre de l’âme, parce qu’à cet endroit se mélangeaient la SB et la SG. On appelle ce dispositif le dispositif des fibres putaminocaudées (part du putamen, arrive sur le noyau caudé). L’extrémité antérieure du putamen est creusée d’une gouttière qui laisse passer la CBA La CBA vient donc, derrière l’EPA, creuser la FI du putamen et donc du noyau lenticulaire. La strie terminale présente un enroulement inverse de celui du noyau caudé, vient s’enrouler dans sa concavité et se terminer en avant sur le septum pellucidum (situé entre le CC et le fornix) et sur l’hypothalamus. Elle court dans le sillon thalamo-caudé du thalamus. Entre le noyau thalamique (en partie caché sur le dessin) et le noyau lenticulaire se trouve séquestré un bras de SB, dans lequel va descendre le faisceau pyramidal. Ce dernier va passer au côté latéral du noyau caudé et descendre ensuite dans l’espace compris entre le noyau lenticulaire et le thalamus pour venir rejoindre ensuite sa destinée finale, dans la partie antérieure de la MA. Le faisceau pyramidal traverse le bras de SB séquestrée entre les noyaux gris centraux et le thalamus. On appelle cet espace situé ici, la capsule interne. 5) Vue supérieure (3D et CT) On redessine accolés les uns aux autres comme deux grains de café les deux hémisphères cérébraux, en représentant l’encoche de la scissure de Sylvius, celle du sillon pariéto –occipital. En arrière, l’encoche de la scissure calcarine. Sur l’autre moitié du dessin : la région de l’opercule rolandique, l’insula de Reil, la région du planum temporal, le cortex occipital post. L’insula correspond point pour point à sa profondeur au noyau lenticulaire. Au centre du cerveau, nous positionnons le noyau diencéphalique, dit thalamus. Appendu en avant au CC, le septum pellucidum avec le ventricule de la cloison. Ici les piliers antérieurs du trigone qui vont former la vulve de V3, qui se séparent l’un de l’autre. Le pilier postérieur du trigone croise le pulvinar du thalamus. On représente le contour de la SB et les cavités ventriculaires. Chaque hémisphère cérébral comprend les cavités centrales avec entre les deux thalami, la cavité de V3 qui se continue en arrière par l’aqueduc de Sylvius et puis par la lumière de V4 (creusé dans TC). Entre le thalamus et le trigone, V3 se continue par la foramen interventriculaire de Monro et donc par la corne frontale du VL. Visible avec les différents ressauts de sa paroi. Le VL est situé dans l’hémisphère cérébral et possède une forme contournée. En avant, quadrangulaire et dilatée, une corne frontale du VL qui a 6 cm de longueur et les deux cornes restent séparées d’une distance d’environ 4cm sur la ligne médiale. Une petite corne postérieure qui vient affleurer à la surface corticale et rebondir sur la scissure calcarine. Une longue corne temporale qui fait 4 cm de long et qui se termine au contact de l’uncus temporal. Le VL est en rapport constant avec le noyau caudé. Le noyau caudé qui vient mettre sa tête contre la corne frontale du VL, qui accompagne ensuite le côté latéral du corps du VL; et qui vient se recourber enfin au côté latéral de la corne temporale du VL. Le noyau caudé est donc la structure compagne systématique du VL (toujours visible à son côté médial). La tête du noyau caudé est en rapport avec la corne frontale, le corps du NC avec le corps du système ventriculaire, et la corne temporale est en rapport avec la queue du NC. Il n'existe par contre pas de structure compagne de la corne occipitale du VL (donc, si on voit le VL non-accompagné d’une travée grise du noyau caudé, c’est qu’il s’agit de la corne occipitale). Il y a une autre structure compagne du VL, c'est le pilier postérieur du trigone qui cravate le pôle postérieur du thalamus et vient passer au coté médial du VL et forme la fimbria de l'hippocampe. Le VL, au niveau de sa corne antérieure, de son corps et de sa corne temporale est donc en rapport constant avec le fornix (fornix toujours au côté médial et noyau caudé au côté latéral). Ils se terminent tous deux au contact du noyau amygdalien. Si on essaie d'imaginer en coupe, on peut comprendre que sur la coupe horizontale se prolabe, devant le thalamus, la tête du noyau caudé et tournant derrière le VL qui vient occuper sa place sur le bulbe du CC (avec la région atriale). Autour de l’atrium on trouve la section de la queue du noyau qui vient se mettre derrière le pilier postérieur du trigone. (On peut deviner en pointillé la queue et la tête du noyau caudé qui continuent leurs trajets). La paroi latérale du VL est limitée ici par l'autre partie du CC (au coté latéral de la corne occipitale) qui forme tapetum du CC, qui vient prendre la place du noyau caudé sur la corne occipitale. La strie terminale est enroulée à l’intérieur du noyau caudé. On va la couper dans le sillon thalamo-strié et on pourrait représenter les sillons choroïdiens et thalamo-strié et dessiner la strie terminale en 3D qui vient occuper le sillon thalamo-strié et qui vient se terminer en avant sur le septum pellucidum et sur le noyau antérieur de l’hypothalamus. Contour transparent du noyau lenticulaire, en forme de lentille biconvexe, au côté latéral du noyau caudé à la profondeur de l'insula de Reil. Sur la coupe, on le met en place avec La strie terminale appartient au rhinencéphale. Elle un bord qui vient se mettre derrière la tête du noyau caudé, un part du noyau amygdalien et court dans la concavité sommet dans l'angle entre la tête du noyau caudé et le thalamus et du noyau caudé. Après avoir cheminé dans le sillon une partie postérieure généralement plus effilée qui descend en thalamo-strié avec la veine du même nom, elle se arrière. La partie interne, séparée par une lame de SB forme le globe termine sur le noyau antérieur de l'hypothalamus et le noyau du septum pellucidum. Elle est impliquée pâle. Latéralement le putamen. dans les voies de réflexes de l'olfaction et les phénomènes de mémoire. Au côté latéral du noyau lenticulaire (en forme de lentille biconvexe) on retrouve, entre le putamen et la surface corticale, un dernier noyau, plicaturé sur lui-même, qui vient se mettre sous l'insula, le claustrum. C'est le dernier des noyaux gris centraux, il appartient au système extrapyramidal (et donc au contrôle de la motricité volontaire). La SB est organisée en 3 capsules (à l’intérieur du cerveau) La capsule interne est située entre la tête du noyau caudé, le noyau lenticulaire et le thalamus. Elle possède une partie antérieure (délimitée ici, on l'appelle le bras antérieur ou lenticulo-strié, il est strié car traversé par les fibres putamino-caudées), un partie intermédiaire (coincée entre la tête saillante du globe pâle interne, la tête du noyau caudé et le thalamus) fléchie sur elle-même, le genou. Un bras postérieur ou thalamo-strié, situé entre le thalamus et le noyau lenticulaire. Le bras antérieur de la capsule interne est occupé par la radiation thalamique antérieure. Le bras postérieur et le genou sont occupés par le faisceau pyramidal. Le bras postérieur de la capsule interne est occupé par la radiation optique et par la radiation pulvinarienne. Le bras inférieur, infra-lenticulaire (il passe en-dessous du noyau lenticulaire) est occupé par la radiation auditive. La capsule externe est située entre le putamen et le claustrum. La capsule extrême est située entre le claustrum et la surface corticale de l'insula de Reil. 6) Coupe frontale Structure interne et connexions du corps strié. Continuité avec le TC. À l'intérieur de la SB, le noyau diencéphalique du thalamus; sur la ligne médiane le SP avec le ventricule de la cloison. En dessous, les deux piliers antérieurs du trigone. Enroulement télencéphalique : le pilier antérieur du trigone formant ici la fimbria de l’hippocampe, sur la partie inférieure de la coupe. On remet en place ici le V3 avec les plexus choroïdes à son plafond (et ses deux étages thalamique et hypothalamique). La lame médullaire interne et l'externe du thalamus. Lors de la CF à ce niveau, on voit la FS du thalamus recouverte par la tête du noyau caudé. On voit la queue du NC contre le VL, sous l’insula on voit le noyau lenticulaire (avec ses deux lames de SB) et le claustrum. La lame médullaire externe isole le putamen fortement pigmenté et strié dans la partie latérale. Les deux globes pâles (moins colorés) étant situés à l’intérieur. Ces éléments appartiennent au système extrapyramidal, de même que la zona incerta et le noyau subthalamique de Luys qui forment ici le subthalamus. Dans le pied du mésencéphale je représente aussi le noyau rouge et la substance noire. Dans l’extrémité antérieure du lobe temporal, on représente ici le noyau antérieur du noyau amygdalien (en rapport avec la fimbria de l’hippocampe), le petit noyau cortico-médial (ou cortico-médullaire) en rapport avec la strie terminale, et le noyau baso-latéral, qui ressemble à l’amygdale palatine, en rapport avec le ruban de l’uncus qui appartient au cercle archécortical. Cet ensemble forme le noyau amygdalien, avec ses 3 sous-noyaux. La capsule interne apparait donc ici, nous y faisons passer le faisceau pyramidal qui descend et doit se tordre sur luimême ce qui entraine la modification de la position de ses fibres. La torsion du faisceau pyramidal a donc lieu dans la capsule interne. Les connexions du corps strié s’établissent de la façon suivante : l'influx part du cortex cérébral, et par des fibres collatérales du faisceau pyramidal vient se projeter dans les noyaux caudé et lenticulaire. Le noyau lenticulaire est d’abor touché sur le putamen, qui renvoi l’influx sur le globe pâle externe, qui lui-même renvoi l’influx sur le globe pâle interne. Elles viennent de la région prémotrice, font relais sur les noyaux caudé et lenticulaire, et puis sur le putamen. Le putamen est à l'origine de deux efférences du système extrapyramidal ; - la première forme l'anse lenticulaire, passe devant le faisceau pyramidal et vient se connecter avec le thalamus et l'hypothalamus, dans le noyau ventral antérieur. Ce noyau ventral antérieur donnant lieu à des efférences qui vont venir rejoindre la surface corticale qui a donné naissance à l’influx initial. Se met ainsi une boucle de "cerveau contrôle", qui contrôle la précision du mouvement: lorsque la boucle est interrompue apparait un syndrome extrapyramidal avec un mouvement hésitant et un tremblement important. On observe en particulier cela dans la maladie de Parkinson et dans les syndromes extrapyramidaux en général. - L'autre efférence est le faisceau lenticulaire, qui va se terminer sur les noyaux subthalamiques de Luys, sur le noyau rouge et sur la substance noire. L’anse lenticulaire passe devant le faisceau pyramidal alors que le faisceau lenticulaire passe derrière (dans les champs de forêt que l’on appelle F1 et F2, qui sont situés entre la zona incerta, le noyau subthalamique de Luys et les noyaux présents dans la partie supérieur du mésencéphale à savoir les noyaux rouges et la substance noire. La substance noire, bien que située en dehors des noyaux gris centraux est l'élément essentiel qui contrôle ce système. Elle envoi un faisceau de fibres qui remonte le long du faisceau pyramidal, et qui vient transporter le neurotransmetteur essentiel (la dopamine) dans le noyau ventral antérieur du thalamus et dans le noyau lenticulaire. La structure clef du système est ce faisceau, qu’on appelle le faisceau nidro-strié (nidro car il part de la substance noire, strié car il se termine sur le striatum). Quand la substance noire est détruite et n'afférente pas en dopamine le système apparait le syndrome extrapyramidal pur avec tremblement, paresse du mouvement (akinésie) etc. Dans la maladie de Parkinson on peut parfois contrôler les symptômes en venant neurostimuler le thalamus et en venant détruire les éléments qui parasitent le circuit. 7) Schéma en vue latérale Nous allons nous intéresser à la SB et représenter les fibres intrahémisphériques ; 3 encoches (sillons central, pariéto-occipital, calcarine). Les FIH connectent des zones voisines du cortex cérébral à l'intérieur d'un même hémisphère et permettent donc à des régions fonctionnelles distinctes de travailler de concert. Faisceau anciné : recourbé autour de l'extrémité antérieure de la scissure de Sylvius. Il est tordu et plicaturé sur luimême. Recourbé en crochet autour du crochet du lobe temporal et de l'extrémité de la fosse latérale du cerveau. Faisceau cingulaire : relie le lobe orbitaire à l'extrémité antérieure du lobe temporal de la même façon (dans les régions motivationnelles et auditives). Il regroupe des fibres qui partent de l’extrémité antérieure du système limbique et qui viennent rejoindre son extrémité postéro-inférieure. Situé sous la circonvolution du cingulum. Faisceau longitudinal supérieur : présente les signes de l'enroulement télencéphalique comme les deux précédents. Constitué de fibres qui partent du lobe orbitaire, s’enroulent comme les précédentes et viennent se terminer dans le LT, d’autres fibres plus supérieures qui viennent se terminer dans le lobe occipital et des enfin des fibres qui partent du lobe occipital et qui viennent se terminer dans le lobe temporal. Il connecte donc le lobe frontal avec le lobe occipital et l’extrémité antérieure du lobe temporal. Faisceau longitudinal inférieur : situé dans la partie inférieure de l'hémisphère, il connecte, en dessous du faisceau longitudinal supérieur, le lobe occipital avec le lobe temporal. Faisceau occipito-frontal : tressé entre les précédents, longe le VL, et se termine dans la partie postérieure du cerveau en venant intercaler ses fibres entre les faisceaux longitudinaux supérieur et inférieur. Rajoute truc au dessin précédent aydin. FOF. Dessine le contour de la corne frontale du VL, avec un premier ressaut sur le FOF et un deuxième ressaut sur la tête du noyau caudé. NB : Le tressage des fibres peut aujourd’hui être mettre en évidence par le « tracking des fibres de la SB » (avec les couleurs et tout en clinique). Toutes les fibres forment là, au centre du cerveau, le centre ovale de Vieussens. Dans ce centre ovale, toutes les fibres intra et inter hémisphérique se mélangent avec les fibres du faisceau pyramidal. La radiation thalamique supérieure, qui vient rejoindre la région précentrale, avec sa partie motrice en avant et sa parie sensitive en arrière. La radiation pulvinarienne qui va rejoindre le cortex pariétal. La radiation visuelle qui va rejoindre le cortex occipital. La radiation auditive qui rejoint le cortex temporal. La radiation olfactive, passant à travers le faisceau anciné. La radiation thalamique antérieure qui va rejoindre le cortex préfrontal. Ces éléments forment le tressage de fibres de la corona radiata qui vient mélanger ces éléments aux fibres intrahémisphériques. De part et d’autres des sillons secondaires, il existe des fibres qui sautent d’une circonvolution à l’autre, les fibres arquées de la SB. 8) Coupe sagittale qui intercepte l’hémisphère cérébral Il ne reste qu'à représenter le système ventriculaire ; Structure générale et rapports du VL Les fibres du CC vont, de façon systématique, constituer le toit du VL. De profil, le VL est accolé au CC. Il présente une corne frontale, une partie postérieure (= atrium ventriculaire), un prolongement grêle dans le pôle occipital (= corne occipitale) et un prolongement qui se termine généralement quadrangulaire en avant dans le lobe temporal (= corne temporale). Le FIV de Monro le fait communiquer avec V3. Devant le FIV, se prolongeant jusqu'à environ 3 cm du pôle frontal du cerveau, la corne frontale correspond à l'éventail du forceps mineur, derrière le FIV le corps du VL, et puis la partie commune dont se détachent les 3 cornes, l'atrium du VL (ou trigone ventriculaire). Très courte en arrière, la corne occipitale vient affleurer l’extrémité postérieure du cerveau d’une distance de moins d’1cm. En avant, la corne temporale affleure l’extrémité antérieure du lobe temporal d'une distance de 2 cm. Fait saillie dans la tête de la corne frontale du VL la tête du noyau caudé. Au côté latéral de ces structures se trouve, sous l’insula, le noyau lenticulaire. La queue du noyau caudé accompagne la corne temporale. L’atrium ventriculaire se met en regard du pôle postérieur du thalamus (qui forme ici le pulvinar). La corne occipitale est en rapport avec l’éventail postérieur du CC (qui forme là le tapetum), et la corne temporale est en rapport avec le pilier postérieur du trigone qui forme là la fimbria de l’hippocampe. Le noyau lenticulaire, sans rapport immédiat avec le VL, est situé dans le centre de rotation de l’enroulement télencéphalique. Il faut noter que le plexus choroïde passe par le FIV de Monro, se prolonge sur le plancher de la corne frontale, sur le versant antérieur de l’atrium, et vient s’accoler à la fimbria de l’hippocampe dans la corne temporale. Lorsque l’on voit un plexus choroïde dans une cavité ventriculaire, on est donc au niveau du corps ventriculaire ou de la corne temporale (TOUJOURS). Si on n’en voit pas, on est à l’extrémité antérieure de la corne frontale, ou de la corne occipitale. 9) Coupe oblique passant par le plancher du VL Le bulbe du CC fait saillie dans la lumière du ventricule. Le plancher de la corne temporale du VL se dilate et forme une série de relief dans la lumière de la corne temporale et de la corne occipitale (de haut en bas) : o o Le premier relief dans la corne temporale correspond au cortex de la région allocorticale, qui se dilate en avant et qui forme le pied de l'hippocampe (ou corne d’Ammon). L’hippocampe est situé au dessus de T5 (circonvolution para-hippocampale, qui déborde au côté médial de l’hippocampe). le cortex de l'hippocampe est soulevé par le sillon de l'hippocampe. En-dessous de T5, un autre sillon en profondeur, le sillon collatéral vient refouler un deuxième relief sur le plancher de la corne temporale du VL, qui prend le nom d'éperon de Merkel (ou éminence collatérale, puisqu'il est soulevé par le sillon collatéral dan le plancher du ventricule). La fimbria de l'hippocampe (du/ou ?) pilier postérieur du fornix vient se terminer sur l’hippocampe et sur le noyau amygdalien (situé contre l’extrémité antérieure de la corne temporale du VL). La fimbria de l’hippocampe borde ainsi la corne temporale du VL et le plexus choroïde vient s’y attacher. Dans l'atrium et dans la corne occipitale on trouve un premier relief, soulevé par les fibres du CC, qu'on appelle le bulbe du CC. Le second est soulevé en arrière par la scissure calcarine et forme le calcar avis (ou ergot de Morand). Parois latérales Le tapetum du CC se met au côté latéral de la corne occipitale dans le prolongement du CC. Le forceps major forme le bulbe. Le tapetum est bordé latéralement par les fibres de la radiation optique (qui soulèvent, avec la scissure calcarine, le calcar avis). En avant, on va trouver, sous l’extrémité antérieure, le faisceau anciné. A l’intérieur du cortex olfactif, la radiation olfactive. Le faisceau occipito-frontal et le faisceau longitudinal inférieur (en-dessous du FOF) se trouvent au côté latéral. Pour comprendre, 2 petites coupes de synthèse. Corne frontale Plafond = CC, plancher = noyau caudé et FOF (+ plexus choroïde), paroi médiale = SP et fornix. Corne temporale L’aspect caractéristique est celui d’une ??, avec le sillon de l’hippocampe et le sillon collatéral qui viennent soulever les deux reliefs dans le plancher du VL à ce niveau. Le SH soulève la corne d’Ammon et le SC soulève l’éminence collatérale ou éperon de Merkel. L’allocortex est situé ici, c’est le cortex de T5, il vient s’enrouler à l’intérieur de la SB et se mélanger au gyrus dentatus (qui est celui de ??). La fimbria de l’hippocampe vient s’enrouler sur ces structures ; elle présente sur son bord libre une petite lame tranchante qui donne insertion au plexus choroïde. L’épithélium épendymaire vient se mouler sur ces structures et donne naissance aux parois latérale, médiale et inférieure du VL (en rapport avec la fissure transverse du cerveau et dont la paroi latérale est constituée par le noyau caudé). Voici ici la queue du noyau caudé et la strie terminale. On regarde aujourd’hui ces structures au scanner et à l’IRM, car elles présentent une atrophie cortico-limbique qui est le premier stigmate morphologique de la maladie d’Alzheimer. Dans cette maladie, la dégénérescence corticale commence au niveau du système cortico-limbique, raison pour laquelle la mémoire est défaillante. Le malade va ensuite présenter une dégénérescence corticale globale qui va aller de paire avec la dilatation de son système ventriculaire. 11) Coupe frontale par le pôle occipital du cerveau La corne occipitale est soulevée par deux reliefs. Le relief supérieur est le bulbe du CC dont on peut voir les fibres traverser la FLC. La CC se prolonge au-dessus de la lumière ventriculaire pour former le tapetum (latéralement). Le plancher du ventricule est soulevé là par la scissure calcarine. Les 6 circonvolutions occipitales sont ainsi mises en place. Le tapetum constitue donc la paroi latérale. L’ergot de Morand apparait sur son plancher. Au côté latéral du tapetum, venant se terminer sur la région calcarine, la radiation optique, avec dans le même plan (se terminant dans la partie supérieure du cerveau), la radiation, pulvinarienne. Enfin, les fibres de l’hémisphère ; celles du faisceau longitudinal supérieure, du faisceau longitudinal inférieure, et, contre elles, celles du FOF. 7. Vascularisation du cerveau Les artères du cerveau viennent toutes du polygone de WILLIS qu’on appelle le polygone artériel de la base. Ce polygone de WILLIS donne naissance à 2 fois 3 artères cérébrales. Elles s’épanouissent vers la périphérie en artères des circonvolutions. Les artères des circonvolutions forment à la périphérie du cerveau, un réseau anastomotique : le rete mirabile ou réseau admirable. Des artères cérébrales se détachent également des artères centrales : les artères striées qui vascularisent la SB et les NGC. 1) Vue inférieure (zoom sur partie centrale) Dans la partie inf, l’extrémité sup du pont. Rentrant dans la SB cérébrale, les deux pédoncules cérébraux avec l’EIP. Devant les pédoncules cérébraux, on retrouve ici le tuber cinéréum ; en dessous du tuber cinéréum, les deux corps mamillaires. Devant ces éléments se met en place le chiasma optique qui tourne dans la FTC ou fente de Bichat. Les deux nerfs optiques en avant, les deux bandelettes optiques en arrière, contournent les pédoncules cérébraux et disparaissent la fissure transverse de BICHAT. En avant, la FLC. Latéralement, on peut représenter l’uncus de la région temporale. Le polygone artériel de la base est alimenté par les deux artères carotides internes qui se terminent à G et à D entre l’uncus et le chiasma optique. L’artère se dirige dans la vallée de SYLVIUS en rasant l’uncus. L’artère se continue ainsi par le vaisseau principal qui disparait dans la vallée de SYLVIUS : l’artère cérébrale moyenne (ou Sylvienne). L’artère carotide interne se continue par l’artère cérébrale moyenne. Les deux carotides internes vascularisent donc la partie ant du polygone de WILLIS et sa terminale latérale la plus importante. En avant, les deux artères cérébrales moyennes détachent les deux artères cérébrales ant. Elles se portent vers la FLC. Elles sont réunies l’une à l’autre par l’artère communicante ant qui ferme le polygone en avant. La partie postérieure du polygone de WILLIS est afférentée, reçoit son courant sanguin de l’artère basilaire (orange). Voilà le tronc basilaire ou tronc vertébro-basilaire puisque dans la fosse post ce tronc est alimenté par les deux artères vertébrales qui se réunissent l’une à l’autre pour former le tronc basilaire. Il se divise alors qu’il arrive en regard des deux pédoncules cérébraux pour donner naissance à deux artères cérébrales post qui vont se diviser en deux branches et qui vont passer cette fois-ci dans la FTC. L’artère cérébrale post est donc principalement alimentée par l’artère basilaire et le tronc vertébro-basilaire. Elle va vasculariser le cerveau post. Les deux artères cérébrales post sont connectées aux artères cérébrales moyennes et à la carotide interne par l’intermédiaire de deux artères communicantes : les artères communicantes post. Le polygone artériel de WILLIS est ainsi fermé et forme une espèce de carrefour ou de rond-point situé à la base du cerveau et qui assure vascularisation équilibrée du cerveau quelle que soit la situation. Le polygone décrit en haut est un polygone classique, il arrive parfois que le polygone soit incomplet. Il y a de nombreuses variations. Les deux ACI en avant se continuant (invariable) par les deux a cérébrales moyennes. Les deux ACA réunies par la communicante ant. Il existe des cas où les a communicantes post manquent. Dans ces conditions, la vascularisation cérébrale est un peu plus précaire. Si on clampe lors d’une intervention chirurgicale le tronc vertébro-basilaire, la partie post, l’ACP sera correctement vascularisée par la communicante post du côté D. Mais à G le retour ne peut pas se faire, le malade présente donc une ischémie cérébrale post du coté G. Quand on doit faire une chirurgie carotidienne chez un malade qui a de l’athéromatose carotidienne, on effectue toujours avec prudence le clampage de la carotide parce que si une carotide est clampée, c’est la moitié du cerveau ant et lat qui peut souffrir. Ceci ne se produit pas s’il existe un polygone artériel parfait. Et la suppléance peut donc se faire en intra-cérébral. On fait toujours des potentiels évoqués cérébraux et une épreuve de clampage avant de clamper durablement l’a carotide interne pour s’assurer que le polygone fonctionne normalement. De ces artères se détachent les artères striées qui vont aller vasculariser par la profondeur les noyaux gris centraux. Elles rejoignent les EPA et EPP. Les artères striées ant naissent de la cérébrale ant. Les artères striées médiales et lat naissent en deux groupes de l’a cérébrale moyenne. Les a striées post naissent essentiellement du tronc vertébro-basilaire. Elles sont ainsi appelées car elles vont se répartir dans les noyaux striés. L’a communicante post a elle-même des collatérales. Une branche vascularise le tuber cinéreum. Une seconde branche vascularise le corps mamillaire. Une 3ème branche vascularise la queue du noyau caudé. Une 4ème vascularise la bandelette optique. Et enfin, des artères striées post vont aller vasculariser le pôle ant du thalamus : ce sont les rameaux thalamiques post. Les collatérales de la communicante sont au nombre de 5 : artère du tuber cinéreum, des corps mamillaires, a du noyau caudé, de la bandelette optique, rameaux thalamiques par des striées post additionnelles. Une dernière branche, l’artère choroïdienne antérieure, tourbillonnée sur elle-même, grêle mais importante, se détache de l’ACI et chemine dans la FTC. Elle prend ce nom puisqu’elle se met le long du plexus choroïde du VL. Elle vascularise le noyau amygdalien, la queue du noyau caudé, le globe pâle interne, la capsule interne par toute une série de petites branches très importantes. Elles sont responsables des hémorragies lenticulo-striées dans la capsule interne. Elle vascularise (sg ou pl pour cette phrase ??? et les suivantes) également la bandelette optique et le corps géniculé lat. Elle vascularise par une branche commune le tuber cinéréum et le corps mammillaire qui ont donc une double vascularisation. Enfin, elle donne une branche qui vascularise le pédoncule cérébral. Cette artère, bien qu’elle soit la plus grêle, est extrêmement importante car, comme elle est grêle, elle se rompt aisément dans l’hypertension vasculaire intra-crânienne et cause des hémorragies avec des conséquences sévères : trouble hypothalamique, trouble du système extra-pyramidal, et surtout une atteinte de la capsule interne et du globe pâle interne. Du polygone artériel de la base partent les artères des circonvolutions. Représentées sur vues lat et médiales de l’encéphale. 2) Vues latérale et médiale Scissure de SYLVIUS, sillon central de ROLANDO, le sillon post-central, le sillon pré-central, frontal sup et inf, aire de BROCA, sillon intra-pariétal, le sillon en ‘j’ de JENSEN, le sillon occipital transverse, les circonvolutions temporales. Sur vue médiale. Contour de l’encéphale. À l’intérieur, le CC, le limen cerebri avec la section du mésencéphale. L’uncus sur lequel se termine le sillon de l’hippocampe. L’encoche du sillon central. Le sillon du cingulum, le sillon sub-pariétal, le sillon pariéto-occipital, le sillon calcarin, et les circonvolutions temporales. L’artère cérébrale moyenne part dans la vallée latérale de SYLVIUS, et vient vasculariser ici un tout petit territoire qui est représenté par l’uncus temporal. Ensuite, cette artère circule dans la vallée de SYLVIUS et détache une série de branches : une artère fronto-basale lat ; une artère préfrontale qui monte dans la région préfrontale; une a remontant dans le sillon précentral ; une autre qui monte dans le sillon central ; une dernière qui monte dans le sillon post-central. L’a cérébrale moyenne se termine de part et d’autre de la scissure de SYLVIUS par une branche pariétale sup et inf et par une série de 3 branches temporales : temporale ant, moyenne et post. Le territoire occupé par l’artère sur la FL du cerveau est celui qui est couvert par les artères venant d’être décrites. Il intéresse la partie basse de la circonvolution précentrale et de la circonvolution post-centrale, les deux dernières circonvolutions frontales et les deux premières circonvolutions temporales. Cette zone correspond à celle qui fait l’objet d’une ischémie (=AVC) en cas d’occlusion de l’artère cérébrale moyenne. L’ensemble des branches décrites naissent à la surface de l’insula de REIL en dessinant un réseau très particulier (v. schéma annexe). On ouvre comme le fait le chirurgien qui aborde la région sylvienne, la vallée de SYLVIUS. ANNEXE. Voilà le fond de la scissure de SYLVIUS qui est ouvert, avec les régions frontale, temporale. On voit l’insula de REIL, avec son sillon central, les 3 circonvolutions ant, les deux circonvolutions post. L’uncus temporal. Les gyri transverses du planum temporal. La première circonvolution temporale en haut. La région centrale, la précentrale, la postcentrale. Le refent qui isole la région de BROCA. Le sillon circonférentiel de REIL entoure l’insula. L’espace perforé ant. L’artère cérébrale moyenne rentre dans la région par la vallée lat de SYLVIUS. Elle glisse sur l’insula de REIL où elle décrit une série de flexuosités qui lui permettent de s’allonger à chaque battement artériel. De ces flexuosités partent deux branches terminales : les pariétales inf et sup. En avant, la fronto-basale lat et la pré –frontale naissent d’un tronc commun. Les 3 artères centrales naissent aussi d’un tronc commun qui est situé sur le sillon central de l’insula. Les 3 branches se séparent comme les branches d’un chandelier et cette disposition qui existe en haut, existe aussi en bas. 3 branches qui se séparent sur les gyri transverses comme les branches d’un chandelier. Temporale ant, temporale moyenne, temporale post. En haut : précentrale, centrale, post-centrale. On appelle cette disposition caractéristique de l’arborisation de l’artère cérébrale moyenne (ou, en clinique, artère sylvienne car elle est située dans la scissure de SYLVIUS), la disposition d’artères en candélabre. Cette disposition est telle que, si le tronc commun, les 3 artères de la région centrale, se bouchent, c’est toute cette région qui va présenter une ischémie ou un infarcissement en fonction de l’importance de l’occlusion. Et ceci est la même chose sur la région temporale. Si ça se bouche ici en bas, il va y avoir une surdité. Si ça se bouche en haut, il va y avoir une paralysie de la face, du membre supérieur. Si la région touche également la baso-latérale et la préfrontale, il va y avoir, associée à l’AVC, une aphasie puisque le malade perd, dans la bataille, la parole. Il est très difficile d’aborder cette artère. Cette artère, dans la région insulaire, présente souvent des anévrismes. L’anévrisme (dilatation sur l’artère) peut s’ouvrir et peut saigner. Il doit être opéré pour prévenir l’hémorragie significative qui survient sur celui-ci. Si l’anévrisme est situé ici en arrière, on peut clipper l’anévrisme et l’isoler. Et il n’y aura pas beaucoup de troubles puisqu’on est dans la région pariétale associative, dans la région pariétale antérieure. Si l’anévrisme est ici, c’est un problème majeur parce que les 3 artères de la région centrale et de la région temporale sont susceptibles d’avoir à souffrir du clampage anévrismal. Voilà pour le territoire de l’arborisation de l’ACM. L’artère cérébrale ant est décrite après avoir dessiné les artères striées médiales et latérales, et l’artère de l’uncus qui part de l’artère cérébrale moyenne. L’ACA part en avant et se divise rapidement en deux branches. - Une branche qui va courir le long du CC et qui va se terminer dans le précunéus : l’artère du précunéus. Elle vient de l’artère péri-calleuse car elle est située autour du CC. L’autre branche : l’artère cingulaire est située dans le gyrus du cingulum. Cette artère se termine sous le nom d’artère du lobule para-central dans le sillon post-central. L’artère cingulaire dégage en avant une artère fronto-basale médiale et une série de trois branches qui vont contourner le bord sup du cerveau : l’artère médio-frontale ant, préfrontale ; médio-frontale intermédiaire, précentrale ; et médio-frontale post, centrale. Ces artères débordent respectivement dans chacun des sillons et vascularisent sur la face ext de l’hémisphère cérébral une zone sup qui intéresse donc le tronc et la partie proximale du membre supérieur et qui se terminent en regard du sillon occipital transverse. La zone ombrée en rouge foncé intéresse toute la partie sup du limbe cérébral qui est situé au-dessus du CC, devant le sillon pariéto-occipital sur la face médiale et qui intéresse la circonvolution du cingulum et la première circonvolution frontale qui est située à cheval sur le bord sup du cerveau. Un accident, un infarcissement sur l’artère cérébrale ant a donc un impact sur le système limbique, sur le membre inf, et sur le tronc puisque le membre inférieur est représenté sur la face médiale de l’hémisphère cérébral. Il peut atteindre le cortex pariétal associatif également, par l’artère du précunéus. À son origine, l’artère détache les branches striées ant qui ont été représentées précédemment. Le territoire de l’artère cérébrale post recouvre la partie inf du lobe temporal et tout le lobe occipital, la conséquence de l’occlusion de cette artère ayant pour effet essentiellement des symptômes en partie limbiques et en partie visuels vu la distribution de l’artère sur le cortex qui est vascularisé par celle-ci. L’artère cérébrale post passe dans la FTC. Arrivée au bord inf du CC, elle donne naissance à deux branches : une branche médiale et une lat. La branche lat est située ici et se porte vers le lobe temporal et donne naissance à 3 branches temporales : temporale ant, moyenne et post. Ces 3 branches rejoignent dans le réseau admirable, les branches qui viennent de l’artère sylvienne et s’anastomosent avec elle le long du BI du cerveau. La branche L va se séparer de la branche M qui se divise en 3: une artère S pariéto-occipitale, une artère moyenne qu'on appelle calcarine, et une artère I qu'on appelle temporo-occipitale. Les deux premières sont situées dans le sillon du même nom, et la troisième dans la partie I du sillon occipital transverse. C'est donc bien essentiellement le pôle P du cerveau qui est vascularisé. Lors de son trajet l'artère donne naissance aux artères striées P, aux artères choroïdienne P, à l'artère de la lame tectale, à l'artère I du CC. Reste à représenter, l'artère choroïdienne A qui coure dans la FTC, le long du VL, et qui donne les multiples branches perforantes, qui vascularisent la capsule interne. 5) Vue latérale (vascularisation des NGC) On représente de façon très simple, le noyau thalamique, son côté A, la tête du noyau caudé, la queue, le noyau amygdalien, et puis le noyau lenticulaire. On va voir que le corps strié est vascularisé de façon segmentaire par les artères que nous venons de décrire. La partie A du noyau caudé, donc la tête de celui-ci, est vascularisée par une artère qui a un trajet caractéristique en pince à cheveux, artère striée A, encore appelée artère de Heubner. Vont ensuite prendre le relai, les artères striées L et M, pour le putamen et le globe pale, et pour les deux parties suivantes du noyau caudé. La première traverse le putamen, la seconde traverse le globe pale externe et commence à esquisser un cercle anastomotique sur la concavité du noyau caudé. Viennent ensuite, les artères striées P et celles qui viennent de la communicante P, qui vont vasculariser le thalamus, d'abord la communicante P en avant et puis directement les striées P. La communicante vascularise la partie A du noyau caudé, et la partie intermédiaire du noyau caudé. Les striées P vascularisent le Pulvinar et la partie suivante du noyau caudé. Ce dernier a donc véritablement une vascularisation segmentaire. Il reste à vasculariser le globe pale interne et la queue du noyau caudé, ainsi que le noyau amygdalien. C'est la dernière artère qui s'en charge, l'artère choroïdienne A, qui vascularise également la capsule interne. On voit que le noyau strié a une vascularisation segmentaire qui vient à la fois des striées A, des striées M et L, P et de l'artère choroïdienne A. 6) CT à travers l'hémisphère cérébral Nous pouvons maintenant faire la synthèse des grands territoires vasculaires du cerveau, ce qui nous permettra de comprendre comment s'organise la symptomatologie des accidents vasculaires. On dessine les différentes régions du cerveau, la FLC avec les deux extrémités du CC, le bulbe en arrière le forceps minor en avant. On représente le septum pellucidum, le pilier A du trigone dans le thalamus. En avant la tête du noyau caudé, la fin du VL, la queue du noyau caudé en arrière, le noyau lenticulaire dans la SB avec le claustrum qui est L. Mettons en place les circonvolutions, celle du cingulum, les frontales, la scissure calcarine. En avant, tout ce qui est A est vascularisé par l'ACA, dans la FLC, la circonvolution du cingulum et la première circonvolution frontale, c'est le territoire de l'ACA. Les vaisseaux qui vascularisent la tête du noyau caudé comme l'artère de Heubner sont les artères striées A. Le territoire de l'ACM s'étend sur le noyau caudé, sur le putamen et le globe pale externe, sur les dernières circonvolution frontales, sur toute la surface de l'insula de REIL et sur les deux premières circonvolutions T, c'est la zone de l'ACM, qui est située dans la scissure de Sylvius. Son territoire empiète sur la tête du noyau caudé, les artères striées M et L perforent le noyau lenticulaire. Et ainsi nous avons l'ensemble du territoire vasculaire de l'ACM. Le territoire de l'ACP intéresse tout (presque) le thalamus: la partie A par la communicante P, le pôle P par l'ACP via les branches P. On retrouve ce territoire sur la queue du noyau caudé, sur toute la partie P de l'hémisphère, les circonvolutions temporales et toutes les circonvolutions occipitales. L'artère étant située dans la scissure Calcarine (voilà la branche M, la branche L qui a circulé préalablement dans la FTC). Il reste un territoire, celui de l'artère choroïdienne A qui vascularise la queue du noyau caudé, le bras P de la capsule interne et son genou ainsi que le globe pale interne. Or, le faisceau pyramidal passe à cet endroit, et l'artère choroïdienne A, bien qu'elle soit la plus petite, est donc celle qui jouit du territoire le plus à risque. C'est à partir de ces branches perforantes de la capsule interne que se produisent les hémorragies lenticulo-striées les plus fréquentes. Celles-ci ont une atteinte proportionnelle du faisceau pyramidal. L'hématome, s'il se développe dans le genou de la capsule interne entraine une paralysie du visage, au fur et à mesure que l'hématome progresse, il va disséquer la capsule interne et son bras P et entrainer une paralysie proportionnelle, puisqu'elle s'étend de façon plus importante. Il faut donc bien distinguer les accidents sur l'ACM, qui vont donner une atteinte du langage, de la motricité du membre supérieure et du visage, et les accidents de la capsule interne qui donnent une hémorragie proportionnelle qui intéresse d'abord le visage et pas d'aphasie associée. 7) CF (on met en place les veines de l'autre côté: En faisant cette CF dans l'extrémité A du cerveau, à l'endroit où le lobe T est isolé. Pour permettre de voir la vallée de Sylvius. On voit le CC, la tête du noyau caudé, le thalamus, et le noyau lenticulaire. Schéma d'organisation générale que nous faisons ici, donc pas de détails trop précis dans le dessin. On peut remettre l'ACM qui passe dans la scissure de sylvius et qui envoie ses branches ascendantes sur les circonvolutions frontales, et ses branches descendantes sur les circonvolutions temporales. Et qui envoie ses artères striées vasculariser la profondeur du cerveau, sur le putamen et le globe pale externe. Voilà donc le territoire de l'ACM. Cette coupe est destinée à montrer les branches striées M et L. Les artères striées L qui se prolongent vers le noyau caudé, les M qui descendent dans le globe pale. Attention, le globe pale interne reste isolé, puisque vascularisé par l'artère choroïdienne A. On représente en haut, l'ACA. Avec son territoire: 1ère circonvolution frontale, circonvolution du cingulum, et tête du noyau caudé, par le biais des artères striées A. Le thalamus c'est l'ACP, et la communicante P pour la partie A. Le territoire I est celui de l'ACP. Il reste à ombrer le territoire le plus important sur le plan symptomatique, il intéresse l'hypothalamus (troubles végétatifs), la capsule interne et le globe pale interne. C'est le territoire de l'artère choroïdienne A; toute petite toute grêle, et c'est bien celle qui se rompra en premier dans l'hypertension, et engendrer une hémorragie lenticulo-striée. Tous les vaisseaux sont anastomosés entre eux par le polygone de Willis. Les veines: il y a les veines des circonvolutions qui vont rejoindre le sinus veineux intracrânien. Les veines centrales qui vont rejoindre la grande veine du cerveau (réunion des deux VCI), et enfin l'ensemble de ces éléments vient se jeter dans un polygone veineux de la base, le polygone de Trolard. Dans la FLC on peut remettre en place le SSS, latéralement le SL. Les veines viennent se drainer dans ces sinus et en parallèle des artères, coure dans la scissure de Sylvius, la veine sylvienne (ou VCM) qui draine les veines des circonvolutions (à la fois temporales et latérales du cerveau). Les veines sont anastomosés par les veines ponts (en violet) avec le SSS. On les appelle la veine de Trolard en haut, et la veine de l'abbé en bas. Elles sont importantes car en cas d'occlusion d'un sinus veineux intracrânien, elles permettent un détournement du sang veineux vers le SL. La veine sylvienne rejoint le polygone de la base. Au centre du cerveau, les veines sont représentées par la veine thalamo-striée, choroïdienne, la VCI, qui vont constituer la grande veine du cerveau. 8) Vue latérale Le SSS court au-dessus du cerveau, il se continue latéralement par le sinus latéral et par le sinus sigmoïde. C’est une grande veine située à la FI de la convexité crânienne. La veine sort du crâne part le foramen magnum. SSS SL SS VJI. En arrière, se trouve le torcular ou pressoir d’Hérophile. Le SSI chemine dans la FLC au-dessus du CC et se continue en arrière par le sinus droit (qui rejoint le pressoir d’Hérophile). Le SD est rejoint par la grande veine du cerveau qui se forme au niveau de l'ampoule de Galien (qui draine les deux veines cérébrales internes formées par la réunion de la veine du SP, de la veine inférieure du CC et de la veine thalamo-striée). Les veines qui viennent des sinus vont se mettre dans la région centrale : Veines frontales, centrales, précentrales, postcentrales qui viennent s'aboucher en bec de flute dans le SSS (évite le reflux de sang veineux vers la surface corticale, avec chaque fois une orientation vers l'arrière). Il y a également une grosse veine pariétale, une veine occipitale ; veines préfrontales, veines pariétales ; veines occipitales. (il dessine). Une obstruction du SSS engendre donc une séquestration de sang veineux dans toute la partie supérieure du cerveau et dans la région rolambique en particulier avec une stase, un œdème dans la partie rolambique et donc une atteinte de la région précentrale : paralysie du tronc, du membre inférieur, du membre supérieur..sur la FM du cerveau. En haut, on retrouve le sinus pétreux supérieur, et en bas, venant rejoindre la VJI le sinus pétreux inférieur. 3 veines temporales ici : Une première et une seconde dans le sinus pétreux supérieur et une troisième ici dans le sinus latéral. En cas de thrombose de ces veines temporales atteinte de l'audition et du système limbique. Dans la scissure de Sylvius, la veine sylvienne (ou veine cérébrale moyenne) envoi des branches qui drainent les différentes zones (précentrale, postcentrale et centrale) et qui se recourbe au niveau de l’uncus temporal pour former la veine basale de Rosenthal ou veine basilaire. Elle permet à la veine sylvienne de venir rejoindre l’ampoule de Galien au niveau du sinus droit. Les autres veines de détour sont représentées maintenant : - Veine de Trolard : vient de la veine postcentrale et vient rejoindre l’extrémité de la veine sylvienne. -Veine de Labbé, descendante, vient rejoindre la veine temporale postérieure. La veine sylvienne est donc connectée en haut à la veine postcentrale et en bas au sinus pétreux inférieur (indirectement). Ces anastomoses en principe sont microscopiques et non fonctionnelles. Mais si une obstruction au niveau de du pressoir d’Hérophile, avec le temps, le sang peut descendre et perméabiliser ces veines. Soit au niveau de la veine sylvienne soit directement dans la VJI et le SS. C'est une voie de détoure qui compense de façon progressive et jamais de façon aigue. Il y aura une stase si on ligature comme des bourrins. Faut un peu de temps pour que le détour se mette en place. Le dégorgement peut aussi se faire par l'extérieur par les veines émissaires qui sont transcrâniennes, et le sang va alors rejoindre la veine jugulaire externe par l'intermédiaire des veines du cuir chevelu. 9) Vue inférieure schématique On représente simplement le polygone veineux de la base. Section du mésencéphale, l'uncus en avant, FLC, tuber cinereum et corps mamillaires. La veine sylvienne vient de la région de Sylvius. Elle draine les veines cérébrales antérieures qui sont anastomosées entre elles par une veine communicante antérieure comme pour les artères. Ce confluent antérieur de la VS et de la VCA qui donne naissance à la veine basale de Rosenthal ou veine basilaire. Elle fait le tour du mésencéphale et vient rejoindre l'ampoule de Galien. L'ampoule de Galien tombe entre les tubercules quadrijumeaux et se continue par le SD. Ainsi se forme un polygone, pas strictement parallèle au polygone artériel puisque le polygone artériel est prémésencéphalique et que le polygone veineux (ou polygone de Trolard) est rétromésencéphalique. La veine basale draine par l’intermédiaire d’une veine très mésencéphalique la région du pédoncule cérébral, elle draine également le tuber cinereum. Les striées médiales, latérales et antérieures viennent se jeter dans la partie antérieure du polygone veineux. L’ampoule de Galien draine également les veines colliculaires qui viennent des collicules. Fosse cérébrale postérieure Possède des limites osseuses et fibreuses. Contenu: TC, cervelet, NC IV à XII, artère basilaire + branches collatérales, sinus veineux postérieurs + branches, aqueduc du vestibule (associé à l'oreille). Ici, on fait les limites. 10) Vue supérieure Limites Paroi du crâne; limitée de toutes parts latéralement et en arrière par les os occipitaux et temporaux. Sa limite supérieure est fixée par la POE et par l'intermédiaire de celle-ci, elle est en rapport avec les M superficiels de la région (de la nuque). Sur la POE, les deux M trapèzes, qui sont entourés par un dédoublement de l'aponévrose cervicale superficielle. À la profondeur on va trouver le matelas nuchal entouré par le fascia nuchal, dans le prolongement du fascia temporal profond, avec les M splénius et les M complexus (semi-épineux de la tête et épineux de la tête mélangés). Le fascia superficiel est en rapport avec la peau du cuir chevelu postérieur. On va donc aborder la fosse postérieure via la POE en passant sous le cuir chevelu et en séparant les masses musculaires. On avance, BP des petites ailes du sphénoïde (n’appartiennent pas à la région !), processus clinoïdes antérieurs (donnent naissance à la circonférence du cervelet), dos de la selle turcique (avec les processus clinoïdes postérieurs). Dans le prolongement de ces éléments, on trouve le BS du rocher temporal avec sa FA, sa FP (représentées sur une moitié du dessin); on retrouve l’empreinte trigéminale, la FOS, l'éminence arquée, le tegmen tympani et les hiatus pétreux. Voici ici la FOS, le FR, FE, FO. En arrière, s’ouvre dans le plancher de la fosse postérieure le foramen jugulaire. Les parois latérales de la fosse sont donc constituées par la partie pétreuse des deux os temporaux. La paroi supérieure est constituée par la tente du cervelet. Celle-ci possède deux circonférences: une petite qui part du clinoïde antérieur qui croise la grande circonférence qui part du clinoïde postérieur et dont les fibres viennent s’irradier en se terminant médialement sur la cloison sagittale (faux du cerveau) qui vient se brancher sur la cloison transversale (sur la FS de la tente du cervelet en fait). La fosse postérieure communique avec la loge cérébrale par l'intermédiaire de l'incisure tentorielle de Pacchioni. La trente du cervelet contient dans sa circonférence le sinus pétreux supérieur, le sinus latéral, et vient rejoindre en arrière le SSS (alors que le SSI court dans le bord libre et tranchant de la faux du cerveau). La fosse est donc entourée de veines de toutes parts. En avant, la tente se continue par le diaphragme méningé de la selle. Le plafond du sinus caverneux laisse sortir en avant l'ACI qui détache l'ACA (qui va donner naissance au polygone de Willis). Limite antérieure : selle turcique. Limite postérieure : écaille de l'os occipital. Limite supérieure : tente du cervelet. Limite inférieure : écaille de l'os occipital, perforée par le FM. Contenu TC, qui franchit l'incisure tentorielle de Pacchioni, je le représente comme s’il avait été coupé, avec la lame tectale, les pédoncules cérébraux qui se branchent sur les pédoncules cérébelleux supérieurs, le cervelet venant se mettre en place ici avec son angle latéral qui vient toucher l’angle entre la partie pétreuse du temporal et l’écaille de l’occipital. Le cervelet avec sa partie hémisphérique latérale, sa partie centrale verrienne(??), et son angle latéral, le sillon de Vicq d’Azir qui sépare une partie inf et une partie sup. La fosse est contournée par des veines ; - dans le prolongement du SSS voici le SL et qui effectue sa courbe en sigma contre le rocher temporal et qui se termine dans le foramen jugulaire. - Le sinus pétreux inférieur longe le BP du rocher et vient s'ouvrir dans la partie antérieure du foramen. L’artère basilaire chemine à la FA du TC, et donne naissance avec l’ACP (qui va rejoindre l’ACI pour former la polygone). Les NC sont situés dans la fosse. NC III part de l’espace interpédonculaire et vient rejoindre en avant la FOS. NC IV part de la FP du TC, s'engage entre les deux circonférences de la tente du cervelet à un endroit où il est de nature à être comprimé par l'engagement temporal (du lobe temporal du cerveau qui s’engage sous la tente) ce qui provoque une paralysie et donc un regard pathétique. NC IV donne à cet endroit un rameau méningé qui assure l’innervation de la tente si bien que cette compression s'accompagne d'une céphalée occipitale postérieure. NC VI s'engage dans le plancher du sinus caverneux. NC V sort de la FA du TC (avec ses branches ophtalmique, maxillaire et mandibulaire). Il va occuper la partie antérieure de l'angle pontocérébelleux, avec sa branche motrice qui passe en dessous et va rejoindre le NCV3. NC V représente le premiers tiers des rapports du BA de la région. Dans le deuxième tiers, on va perforer à la FP du rocher temporal le CAI dans lequel on va voir rentrer le paquet acoustico-facial (= PAF), accompagné par l'artère auditive interne. Tout a fait en arrière, dans le trou jugulaire, on voit rentrer NC IX, NC X et les deux racines du NC XI. (NC IX n'est pas visible car il est situé dans le plancher de la région, caché ici par le cerveau). Le sinus pétreux supérieur court au-dessus de l'ensemble des structures et du rocher de l'os temporal, et qu’une grosse veine vient séparer (après avoir enlevé la tente du cervelet) la partie antérieure de la partie postérieure de ce que l’on appelle l’angle pontocérébelleux (entre le pont et le cervelet), la veine pétreuse ou veine de Dandy. Devant : NC V. derrière : paquet accoustico-facial. 11) Coupe frontale dans le CAE Le CAE se projette vers l'avant, à 45° dans le rocher temporal, si bien que l'on voit le fond et la paroi antérieure du conduit. Le conduit est appelé CAI ou CA (conduit acoustique) ou méat acoustique interne. L'entrée prend le nom de pore acoustique interne, à l'endroit où le conduit s’ouvre à l’intérieur de la base du crâne. Le fond du conduit est divisé en deux par une crête falciforme qui part de la partie antérieure, et puis par deux crêtes sagittales. Voilà la crête falciforme et les petites crêtes sagittales qui s'en détachent, ce qui a pour effet de fragmenter le conduit en une série de 4 fossettes dont le contenu doit être connu : La fossette antérosupérieure contient la grosse partie motrice du nerf facial (NC VII) et la petite racine sensitive associée (le NC XIII ou nerf intermédiaire de Wrisberg). La fossette antéroinférieure est parcourue par une zone criblée en forme de colimaçon, que l’on appelle le crible spiroïde (en forme de spirale) d'où sort le nerf acoustique ou nerf cochléaire (NC VIII). La fossette postérosupérieure, est divisée par un Y qui semble avoir été repoussé de l’avant vers l’arrière (donc la partie en V est ouverte vers l'arrière). Dans cette fossette, vient se mettre en place le NC VIII vestibulaire supérieure ou nerf utriculo-ampullaire puisqu'il vient de l'utricule et de deux ampoules des canaux semi-circulaires. La partie inférieure de la fossette, un crible lunaire, et sur le BP un petit orifice sur une crête qu'on appelle le foramen cingulaire (ou foramen cingulare de Morgani). Dans le crible lunaire sort le NC VIII vestibulaire inférieur (ou nerf sacculaire puisqu’il vient du saccule) et du foramen cingulare de Morgani sort le nerf ampullaire postérieur car il vient de l'ampoule du canal semi-circulaire postérieur. Le NC VIII vestibulaire donc en arrière, le NC VIII cochléaire en avant, et le nerf facial dans la partie antérosupérieure. Dans le conduit court encore l'artère auditive interne qui vient perforer le crible au-dessus du crible lunaire, et qui est issue, comme toutes les branches de la fosse, du tronc vertébro-basilaire. Elle vascularise l’oreille interne. Le conduit est osseux et incompressible. Si une tumeur se développe dans le conduit (elle se développe généralement sur le nerf VIII cochléaire ou nerf acoustique et on appelle cette tumeur le neurinome de l’acoustique), le malade va d'abord présenter une atteinte du nerf acoustique (donc une perte d'audition), mais la tumeur grossissant dans le canal qui ne peut pas dilater va abimer d’autres nerfs et engendrer le syndrome du PAF qui associe une atteinte de l’audition, une paralysie faciale et éventuellement une perte d'équilibre (atteinte nerfs VII et VIII). Faut faire un scanner et regarder dans l'angle pontocérébelleux et dans le CAI. Parfois le syndrome du PAF peut être dû à un anévrisme sur une artère qui comprime les éléments. 12) Vue supérieure agrandie du foramen jugulaire On représente la partie pétreuse de l’os temporal (on voit sa FP), un orifice au-dessus du foramen jugulaire qui laisse passer l’aqueduc du vestibule. Foramen jugulaire ici, avec la fin du sinus sigmoïde. BA du foramen = partie pétreuse de l’os temporal, (il bredouille comme quoi l’os occipital serait le BA). De l’os occipital, venant se projeter dans le foramen, le processus intrajugulaire. La DM tapisse la base du crâne et va envoyer un prolongement qui va sauter d’une ?? à l’autre et former le ligament intrajugulaire, et en arrière, la DM met en place un ligament incomplet qui fixe la VJI à l’intérieur du foramen. La VJI à cet endroit est dilatée et forme le col de la VJI ( ??). La VJI nait dans le prolongement du sinus sigmoïde. Le sinus pétreux inférieur longe le BP du rocher et plonge dans la partie antérieure de la région et vient s’ouvrir dans la VJI en aval du foramen jugulaire. Dans la partie antérieure descend NC IX, en rapport par ses racines réunies avec le sinus pétreux inférieur. NC X va descendre par ses racines réunies dans le foramen juste derrière le ligament intrajugulaire. Les deux racines du nerf accessoire : une racine spinale qui vient du TC et une médullaire qui remonte du foramen magnum. Il reste un petit trou antérieur qui contient l’artère méningée antérieur (branche de l’artère pharyngienne ascendante) accompagnée par des veines. Le NC X en rentrant dans la fosse, vient décrocher contre le sinus pétreux inférieur, un petit rameau sensitif responsable de la sensibilité de la fosse postérieure, le rameau méningé postérieur. Il est responsable de céphalées postérieures lors de l’envahissement du FM par une tumeur de la base du crâne, qui donne naissance au syndrome du foramen jugulaire qui s’associe d’une atteinte des nerfs vague, glosso-pharyngien et spinal et éventuellement à une occlusion de la VJI. NB : nerf accessoire = nerf spinal. Deux faisceaux fibreux divisent à l’état frais le foramen jugulaire et définissent trois loges : La loge antérieure qui est traversée par : Le nerf glosso-pharyngien Le sinus pétreux inférieur Dans la loge moyenne : Le nerf vague Le nerf accessoire (nerf spinal) Et l’artère méningée postérieure Dans la loge postérieure se situe l’origine de la veine jugulaire interne. 8. Le Tronc Cérébral 1) Vue antérieure Le TC est mis en place avec la ligne médiane ici, nous savons déjà qu'il est constitué de 3 étages successifs; appelés la MA ou bulbe rachidien, le pont ou protubérance annulaire, et le mésencéphale. La MA est située dans le prolongement de la ME et s'évase progressivement, elle est parcourue, sur la ligne médiane par une fissure médiane A, qui est dans le prolongement du sillon médian A de la ME. Cette fissure s'évase dans la partie S, pour donner naissance à un petit orifice qui prend le nom de fossette borgne. Dans sa partie moyenne, la fissure est estompée et présente donc des fibres croisées qui semblent l'interrompre, cette région est appelée la décussation des pyramides (elle correspond en profondeur, au croisement brutal du faisceau pyramidal, qui quitte la partie I de la MA pour venir descendre dans le cordon L de la ME). La décussation est rattachée au relief situé contre la fissure médiane A, et qui prend le nom de pyramide car ce relief s'évase dans sa partie S. Ce relief est bordé par un sillon qui descend sur le sillon AL de la ME. Au côté L de ce relief, on trouve un relief ovoïde, à la forme d'une olive, appelé olive bulbaire (ancien nom que l'on donnait à la MA). Audessus de ce dernier, deux fossettes, une au-dessus et une derrière. On les appelle les fossettes supra- et rétroolivaire. En-dessous de l'olive, un petit relief L, qui est de couleur grise et qui prend le nom de tubercule cendré. De celui-ci partent des fibres qui sont appelées les fibres arciformes et qui rejoignent la décussation des pyramides. Le Pont vient se mettre en place devant et au-dessus de cette partie qui est fléchie sur elle-même, il est formé de deux reliefs volumineux, que l'on appelle les bourrelets pyramidaux et qui se trouvent séparés sur la ligne médiane par une gouttière qui est creusée à la FA du pont, elle est parcourue par le tronc basilaire, et prend le nom de gouttière basilaire. Le bourrelet pyramidal qui semble strié transversalement, s'enfonce transversalement dans le cervelet, et se continue par un gros pédoncule cérébelleux moyen. La FA est creusée par la fossette trigéminale laissant sortir le NCV. Le mésencéphale, lui aussi fléchi sur le relief précédent, en se prolongeant du bourrelet pyramidal par deux bras de SB (G et D), qui vont venir s'enfoncer à la FI du cerveau, en rejoignant le Limen Cerebri, striés longitudinalement, parcourus par un tourbillon de fibres qui contournent sa FA, voilà la partie qui prend le nom de pédoncule cérébral. Ces deux pédoncules sont séparés sur le mésencéphale par l'espace interpédonculaire, dont se détache en avant le tuber cinéreum, avec les corps mamillaires et dans le plafond de cet espace on trouve l'EPP. Le pédoncule cérébelleux moyen est en rapport avec un prolongement du cervelet qui donne naissance au flocculus qui vient l'embrasser avec sa FI. Et l'hémisphère cérébelleux, partagé en une partie S et I, vient se mettre dans le prolongement su sillon qui passe sous le flocculus, et qu'on appelle le sillon circonférentiel de Vicq-d'Azir. Du cervelet, se détache ici, venant pointer littéralement vers la FP du TC et de la MA en particulier, l'amygdale cérébelleuse. Celle-ci peut venir s'engager dans le foramen magnum, et venir se coincer à la FP de la MA où se trouve la zone réflexogène du nerf vague. Voilà le relief du cervelet, partagé par toute une série de sillons beaucoup plus fins que sur le cerveau, qui viennent s'incliner sur le sillon circonférentiel. Le relief cérébelleux se caractérise par sa multi-lamination et son relief extrêmement plissé (plus que le cerveau!). Du TC, se détachent les NC: On ne peut pas voir le premier, nerf olfactif, qui est attaché au cerveau. On peut représenter devant le tuber cinéreum, et faisant le tour des bourrelets pyramidaux, le nerf optique (en rapport avec le tuber cinéreum et l'hypophyse qui y est appendue). Le NC III est un nerf somato-moteur (en rouge foncé). Il sort de l'espace interpédonculaire et donc de la FM du pédoncule cérébral. Le NC IV sort de la FP du TC, et contourne le pédoncule cérébral par son recueil L. Nous savons déjà que le NC V sort de la fossette trigéminale avec une grosse racine sensitive, et au côté AM de celle-ci une petit racine motrice. Le NC VI sort au-dessus de la pyramide. Le NCV II sort de la fossette supra-olivaire, il est essentiellement moteur, mais il contient également des fibres sensitives. Nerf mixte. Le NCV III est situé dans la fossette rétro-olivaire, avec son compartiment vestibulaire et cochléaire. Voilà les éléments qui sont donc situés à la limite bulbo-protubérantiel (entre le bulbe rachidien et le pont de VAROLE). Du sillon rétro-olivaire, avec le NCVII, sort le NC IX avec ses multiples petites radicelles, le NC X qui est mixte, ainsi que le NC XI dit spinal ou accessoire, qui possède une racine rétro-olivaire et une racine I provenant de la partie S de la moelle cervicale. Ce dernier nerf se distingue donc en XI médullaire, et en XI spinal. Du sillon pré-olivaire partent les multiples petites radicelles du NCXII, qui est somatique. On a ainsi remis en place l'origine dite apparente de tous les NC. Il est à noter que le seul nerf qui sort de la FP du TC est le NC IV. À la FA du TC coure l'artère basilaire qui vascularise cet ensemble. Je représente ici, juste en dessous de l'amygdale, le foramen magnum, qui est traversé par la zone de transition entre la ME et la MA. L'artère vertébrale rentre dans le crâne en passant par le foramen magnum, elle va venir rejoindre l'artère vertébrale du côté opposé. Les deux artères fusionnant sur la fissure médiane A, pour former l'artère basilaire. Je la décale ici vers la D, elle est souvent flexueuse, elle monte ensuite dans la gouttière basilaire. Elle vient se diviser en regard de l'EPP pour donner les 2 ACP (pour le pôle P du cerveau) et l'artère communicante P. Ces structures vont former le pôle P du polygone de Willis. Le syndrome d'occlusion de cette artère, se soldait par une atteinte du cerveau P, et donne donc une cécité corticale. L'artère vertébrale donne ici derrière, un rameau méningé P. Elle donne naissance aux 2 artères spinales A qui vont se rejoindre sur la fissure médiane A de la moelle, pour vasculariser celle-ci. Et puis, elle va donner naissance à toute une série de petits vaisseaux qui rentrent à la FA du TC, pour vasculariser les bourrelets pyramidaux et les pyramides. Ce sont les branches paramédianes. Il y a des branches circonférentielles courtes: une pour la fossette au niveau de la moelle, une qui va vasculariser le nerf trijumeau au niveau du pont, et une pour le pédoncule cérébral. Ensuite, il y a les 3 artères circonférentielles longues: la première se détache de l'artère vertébrale avant le tronc basilaire, vient se mouler sur l'olive, puis sur l'amygdale et se répartit sur le versant I du cervelet, c'est l'artère cérébelleuse I. La deuxième longe le sillon bulbo-protubérantiel, passe sous le flocculus, et vient circuler dans le sillon circonférentiel de Vicq-d'Azir, artère cérébelleuse moyenne. La dernière longe la limite entre le mésencéphale et le pont pour venir se répartir sur l'hémisphère cérébelleux supérieur, artère cérébelleuse S. ==> Ces artères vascularisent en continuité avec le TC, les différentes parties du cervelet. 2) Vue postérieure Sur cette vue P, voici disposée ma ligne médiane, en regardant le TC par l'arrière, on est d'abord frapper par le fait qu'il présente une vaste ouverture, à la forme d'un losange (ou rhombus) dite fosse rhomboïde. Cette fosse est en rapport en haut avec les tubercules quadrijumeaux A et P, qui viennent se positionner en-dessous des deux thalami. Les voici avec les deux triangles habénulaires, et l'épiphyse qui tombe dans le sillon qui sépare les tubercules quadrijumeaux (ou collicule S et I), le sillon qui les sépare est dit cruciforme. Les tubercules quadrijumeaux se prolongent par le bras du collicule, celui-ci se termine par un petit renflement qui ressemble au genou plié sur luimême, le corps géniculé L (dans la suite du TQA), et le corps géniculé M (dans le prolongement du TQP). L'ensemble de ces structures forment la lame tectale, qui appartient au mésencéphale. Sous la lame tectale, la FP du TC s'ouvre pour donner naissance à la fosse rhomboïde, correspondant au V4. Celle-ci se referme ensuite vers le bas au niveau de la MA. Elle est bordé par des bras de SB, qui s'enfoncent dans le cervelet, ce sont les pédoncules cérébelleux. De la région des corps géniculé, se détache le pédoncule cérébelleux moyen (PCM) qui est le plus volumineux des pédoncules, il est situé aux deux angles L de la fosse. Il est bordé en haut par le PCS qui borde le BS de la fosse rhomboïde et dont le bras de SB vient rejoindre le TQP. Le PCS rejoint le mésencéphale et y appartient donc, il est séparé de l'autre pédoncule par la partie S de la fosse rhomboïde. À cet endroit, une fine lame de SB (toujours sur le mésencéphale) vient réunir les deux pédoncules, qui est reliée au sillon cruciforme par un frein, cette lame est dite voile médullaire S, ou valvule de Vieussens. Elle ferme donc la partie S du V4. Latéralement, sur le mésencéphale, il y a le sillon L de l'isthme, qui isole le PCS du PCM, qui se prolonge vers l'arrière. Une surface triangulaire est ainsi isolée latéralement, le triangle de REIL (limitée par le sillon L de l'isthme, par le bras du collicule I, et par le PCS), cette zone correspond en profondeur aux voies acoustiques. L'angle I est limité par le bras de SB du PCI, les deux PC étant relié par de la SB formant le verrou ou obex. La FP de la MA présente une succession de 3 reliefs, situés dans le prolongement des reliefs similaires de la moelle cervicale. Ils constituent les 3 tubercules: gracile médialement, cunéiforme et cunéiforme accessoire. Ce dernier semble se continuer par le relief du PCI qui forme ce que l'on appelle le corps restiforme. Lorsque l'on regarde l'intérieur de la fosse rhomboïde dont nous avons mis en évidence les limites, le fond laisse voir le plancher du V4. Ce plancher est divisé dans sa partie moyenne par la région de jonction entre la MA et le pont, et laisse voir un série de surfaces qui alternent entre couleur blanche et grise. Voilà ces surfaces triangulaires, avec des triangles qui viennent s'opposer sur leurs coins: une aile blanche interne, puis une aile grise, et une aile blanche externe. Sur la ligne médiane on voit la tige du thalamus scriptorius, qui se prolonge par un renflement appelé tête du thalamus scriptorius (structure comparé à la plume de l'écrivain du 18ème). Sur l'aile blanche interne, on voit un relief arrondi qui prend le nom d'éminence ronde (ou follicule facial pour le nerf facial). Transversalement, les ailes blanches sont parcourues par des stries dites acoustiques, ou stries du plancher du V4, dont l'une se projette plus significativement vers le haut, et celles-ci sont appelées les barbes du thalamus scriptorius (barbe de la plume). Ces zones (aile grise, ailes blanches interne et externe) laissent voir à leur profondeur des éléments qui correspondent aux noyaux des NC. Le follicule facial correspond à l'origine du NC VII, la partie I de l'aile blanche interne va correspondre à l'origine du NCXII. L'aile grise, dans sa partie I, correspond essentiellement à l'origine du nerf vague (appelée le trigone de celui-ci). La zone latérale, les deux triangles étant adossés par leurs bases, correspondent au nerf vestibulo-cochléaire, et on appelle cette zone, l'aire vestibulaire. Les fibres qui parcourent la surface sont appelées les stries acoustiques car elles correspondent au NCVIII cochléaire. La stries S prend le nom de baguette d'harmonie de Bergmann. À cet endroit, il existe généralement une tache veineuse, qui prend le nom de locus coeruleus. Elle correspond à l'endroit où se trouve la substance réticulée, inhibitrice qui provoque l'induction du sommeil. Le locus céruléus correspond au centre du sommeil. Le triangle de REIL est ombré en bleu foncé car il correspond à la terminaison du ruban de REIL lat. Le ruban de REIL lat constitue la terminaison du VIII cochléaire. Un seul nerf se détache de la face post du TC : le nerf IV. Le IV sort de la lame tectale entre le frein et le pédoncule cérébelleux sup. Il va donc passer dans la FTC où il est susceptible d’être comprimé par l’engagement temporal du lobe temporal du cerveau sous la circonférence de la tente du cervelet. En bas, on va voir sortir le nerf VIII qui va cravater le pédoncule cérébelleux inf. Et puis les nerfs IX, X et les deux racines du nerf XI : le XI sup, médullaire et le nerf XI inf, spinal. Voici dans la région rétro-olivaire, le VIII sous le pédoncule ; le IX, le X, le XI qui se distingue en XI médullaire et XI spinal par ses deux racines réunies. Pour terminer, on peut redessiner les vaisseaux qui contournent la région. Contournant le pédoncule cérébelleux sup : l’artère cérébelleuse sup. Contournant le PCM : l’a cérébelleuse moyenne. Contournant le pédoncule cérébelleux inf : l’a cérébelleuse inf ; avec une artère qui rentre là dans ce pédoncule et qui est responsable, dans son occlusion, du syndrome de WALLENBERG. C’est un des grands syndromes vasculaires du TC. La partie sup est contournée par l’a cérébrale post qui donne ses deux branches médiale et latérale à la face inf de l’hémisphère cérébral. Elle détache l’artère de la lame tectale, les deux a choroïdiennes pour le VL et pour V3, et les artères striées post qui vascularisent le pôle post du thalamus. Sur le plan veineux, la grande veine du cerveau vient donner naissance à l’ampoule de GALIEN, elle draine la veine choroïdienne et la veine thalamo-striée, étant rejointe par la veine basale de ROSENTHAL qui tourne autour du mésencéphale. Elle appartient au polygone veineux de TROLARD. Configuration intérieure Il faut retenir : 1) Il y a une cavité centrale : V4 (violet). 2) Dans le TC, il n’y a pas de cortex comme au niveau du cervelet et du cerveau. Il y a des noyaux répartis dans la substance grise. Cette substance grise comprend une série de 6 colonnes des noyaux des nerfs crâniens, répartis sur toute la hauteur du TC. … auxquels s’ajoutent 3 x 2 noyaux d’addition appartenant essentiellement au système extrapyramidal. 3 x 2 parce qu’il y a deux noyaux d’addition par étage du TC. Dans la substance grise, il y a deux formations réticulées. Une réticulée médiale qui est activatrice et une réticulée lat qui est inhibitrice, qui vont intervenir dans la régulation des états de veille/sommeil 3) Il y a enfin dans la substance blanche l’ensemble des faisceaux des voies motrices et sensitives qui se rassemblent progressivement et qui vont tous croiser la ligne médiane puisque la moitié du cerveau contrôle l’hémi-corps contro-latéral. Cela met en place une série de 6 décussations. En réalité ici aussi 3 x 2 car il y a deux décussations par étage du TC. Aux 6 décussations s’ajoutent 3 faisceaux d’association qui vont associer les nerfs crâniens. Ces trois faisceaux d’association sont : le faisceau longitudinal post, le faisceau longitudinal dorsal, et le faisceau tegmental central. Le FLP est un faisceau d’association des noyaux moteurs des nerfs crâniens. Le FLD est un faisceau d’association des noyaux sympathiques des nerfs crâniens. Le FTC ou faisceau central de la calotte est un faisceau d’association des noyaux extra-pyramidaux. 3) CT schématique passant par le TC Le TC présente, à sa FP, la succession des trois ailes, aile blanche interne, aile grise, aile blanche externe. En arrière, on trouve la cavité de V4. Elle est étroite en haut, s’élargit dans la partie moyenne et se rétrécit à nouveau dans la partie distale. On la représente ici dans la portion où elle est la plus large, la plus ouverte c’est-à-dire à la jonction bulbo-protubérantielle. Les faisceaux sont regroupés dans la partie ant du TC. Voici, sous la pyramide, le faisceau pyramidal, faisceau de la motricité. Derrière le faisceau pyramidal, les faisceaux de la sensibilité, qui croisent la ligne médiale à des niveaux divers, ce qui met en place les 6 décussations (représentées par des flèches qui croisent la ligne médiane). En-dessous des ailes blanches et grises viennent se mettre en place les 6 colonnes des noyaux des nerfs crâniens. La première colonne est somato-motrice, c’est-à-dire qu’elle innerve les muscles qui dérivent embryologiquement des somites. C’est le cas pour les somites qui donnent naissance aux muscles de l’œil et de la langue. La deuxième colonne (rouge clair) innerve les muscles qui dérivent des branchies : la colonne branchio-motrice. Sous l’aile grise se mettent en place les noyaux sympathiques qui contrôlent les fonctions viscérales et qui sont séparés en une partie médiale et une partie lat : viscéro-motrice et viscéro-sensible respectivement du côté médial et lat. Par miroir, on va avoir ensuite les éléments qui sont branchio-sensibles : colonne branchio-sensible. Et puis, en avant, la colonne somato-sensible. Tout à fait latéralement, la dernière colonne est la colonne en rapport avec les placodes optiques et otiques. Voilà le noyau placodial. Voici donc mise en place, les 6 colonnes systématiques des nerfs crâniens dont la composition va changer d’étage en étage mais dont la disposition va être constante. Latéralement, on va trouver représentés en vert, les faisceaux cérébelleux qui sont en rapport avec le cervelet. Enfin, dans la partie ant on va trouver les noyaux d’addition qui appartiennent au système extra-pyramidal. La formation réticulée comprend une partie médiale activatrice qui déclenche l’éveil. Et une partie latérale qui est inhibitrice (représentée par des ‘-‘) qui déclenche le sommeil. Voilà comment, tout au long de la hauteur du TC, se trouvent répartis les noyaux de la SG et les faisceaux de la SB 4) Vue postérieure du TC On reprend l’architecture de manière schématique. On ouvre la fosse rhomboïde. On remet en place les T4J et les corps géniculés. Et le contour du TC. On remet en place la jonction bulbo-protubérantielle ponto-médullaire (c’est correct ???). Et on redessine les aires triangulaires ainsi que le collicule facial. On met ensuite en place à la profondeur de ces éléments, les noyaux segmentaires des NC qui sortent du TC. En-dessous du T4J ant, le noyau du nerf III. En dessous du T4J post, le noyau du nerf IV. En-dessous du collcule facial, le noyau du nerf VI. Dans la région du trigone du nerf hypoglosse, le noyau du nerf hypoglosse. Les somites donnent naissance aux muscles qui sont moteurs de l’œil et aux muscles de la langue. Ils donnent naissance au noyau du nerf III, du nerf IV, du nerf VI, les 4 nerfs de l’oculomotricité, et du nerf XII ( ?). Les arcs branchiaux donnent naissance aux muscles qui appartiennent à l’appareil masticateur (1er arc branchial) ; avec dans la partie sup du pont, le noyau masticateur qui appartient au nerf V. Et, dérivé du 2nd arc branchial, aux noyaux du nerf VII qui sont au nombre de 2, toujours situés sous l’aile blanche interne : noyaux sup et inf. Le 3ème et le 4ème arc branchial ont un noyau qui n’est pas divisé et qui va donner naissance à trois nerfs crâniens. Dans sa partie sup, le nerf glosso-pharyngien. Dans sa partie moyenne, le nerf vague. Dans sa partie inf, le nerf spinal. On appelle ce noyau le noyau ambigu car il se distribue sur plusieurs nerfs crâniens. Voilà représentée la colonne branchio-motrice qui innerve donc les dérivés moteurs (muscles) qui sont dérivés des différents arcs branchiaux (I à V arc branchial). La colonne du viscéral comprend des éléments qui vont donner naissance au réflexe, comprend le noyau sympathique du nerf trois : le noyau d’EDINGER-WESTPHAL. C’est un noyau important car il constitue la motricité pupillaire. Il n’y a pas de noyau sympathique associé au nerf V. Il y a un noyau sympathique sup et un noyau sympathique inf qui sont associés au nerf VII. Le noyau sup est le noyau muco-lacrymo-nasal, pour les sécrétions salivaires, lacrymales et nasales. Le noyau inf est le salivaire sup. Ces 2 noyaux appartiennent au nerf VII. Annexé au nerf glosso-pharyngien, on trouve le noyau salivaire inf. Et puis le noyau cardio-pneumo-entérique qui est le grand noyau du nerf vague, qui est situé sous la partie principale du trigone du nerf vague. Il est responsable de la coordination cardio-respiratoire. Lorsque ce noyau est comprimé dans l’engagement de l’amygdale cérébelleuse qui va appuyer sur la face post du TC à cet endroit, se produit un arrêt cardio-respiratoire. Ces éléments sont donc situés sous l’aile grise. Puis viennent les colonnes sensibles. Tout d’abord, la colonne branchio-sensible qui comprend un gros noyau qui est commun aux éléments venant d’être décrits. Ce grand noyau, isolé au centre du TC prend le nom de noyau solitaire. Il est commun aux nerfs VII, IX et X. C’est le noyau sensible dont la partie moyenne est spécialisée et va constituer le noyau gustatif encore appelé noyau de NAGEOTTE. Il est situé à cheval sur le VII et sur le glosso-pharyngien. La gustation est prise en charge à la fois par VII et IX et les fibres rejoignent le noyau de NAGEOTTE. Latéralement, la colonne somato-sensible est formée par un grand noyau qui descend bas dans le tronc cérébral et qui remonte haut dans le mésencéphale mais dont la partie principale est située dans le pont. C’est le noyau sensitif du nerf trijumeau. Latéralement, on trouve le noyau placodial qui est situé sous l’aire dite vestibulaire. Il est segmenté en une série de 5 noyaux. Le noyau vestibulaire supérieur ou de BECHTEREW. Le noyau médial est appelé noyau de SCHWALBE. Le noyau lat est appelé noyau de DEITERS. Le noyau inférieur est appelé noyau de ROLLER. Le noyau intermédiaire est appelé noyau de NEWANDOWSKI. Tout ceci c’est le nerf VIII vestibulaire. Le nerf VIII cochléaire comprend deux noyaux l’un devant, l’autre derrière le pédoncule cérébelleux inf. Un noyau ventral et un dorsal. On représente sur le dessin la formation réticulée médiane activatrice (+), répartie sur tout la hauteur du TC ( ?). Et dans la partie lat, avec une partie dominante au niveau du locus céruléus : la formation réticulée lat inhibitrice. En bas, parmi les noyaux d’addition, les noyaux gracile, cunéiforme et cunéiforme accessoire. Ce sont des relais des voies sensitives qui remontent du membre inf, du membre sup et de la nuque. Dans la SB, toujours de manière schématique, une série de 6 décussations. La 1ère décussation est la décussation du faisceau pyramidal (voies motrices). La 2nde décussation va partir des noyaux gracile, cunéiforme et cunéiforme accessoire pour donner naissance aux voies de la sensibilité. La troisième décussation va donner naissance au pédoncule cérébelleux moyen. La 4ème, partant des noyaux cochléaires et rentrant dans les stries acoustiques donne naissance aux voies cochléaires centrales. La 5ème décussation vient des noyaux d’addition sup et va donner naissance aux faisceaux extra-pyramidaux. La 6ème et dernière décussation est formée par le croisement sur la ligne médiane des PCS. Coupes transversales CT 1 passant par la décussation des faisceaux pyramidaux (voie motrice) Coupe passe par la partie inf de la moelle allongée et par l’origine du XI spinal. On représente un petit segment de coupe. On voit la ligne médiane, la fissure médiane ant. En arrière, les ressauts qui sont formés par les faisceaux graciles, cunéiformes et cunéiformes accessoires. La substance grise médullaire avec le petit canal épendymaire très étroit au niveau de la ME. Le canal s’agrandit ensuite. Dans les cordons post, des éléments qui correspondent aux noyaux graciles, cunéiformes et cunéiformes accessoires. Le membre inf, le membre sup et la nuque. Ce sont les fibres sensitives qui viennent de toutes les parties du corps qui se trouvent regroupées là dans les cordons post. Le faisceau pyramidal est situé dans la partie ant du tronc cérébral. Il change brutalement de direction pour se situer dans le cordon antéro-lat de la ME. Le faisceau pyramidal est situé sous le relief de la pyramide qui change brutalement de direction. Ce changement brutal de direction a pour effet d’effacer la fissure médiane ant et donc de provoquer ce changement caractéristique à l’extérieur : la décussation de la pyramide. Voilà donc mise en place la 1ère décussation. La décussation du faisceau pyramidal dont les fibres descendent dans la pyramide, croisent la ligne médiane, et redescendent ensuite dans la partie lat de la ME. Dans la ME se trouve une corne ant de la moelle dans la SG. La corne ant est séparée de la corne post par la décussation du faisceau pyramidal. À son coté ant se trouvent les voies de la sensibilité générale qui forment le faisceau néo-spino-thalamique. Latéralement se trouvent les deux faisceaux spino-cérébelleux qui vont rejoindre le cervelet : le post et le faisceau spino-cérébelleux ant. Dans la corne ant de la SG, deux noyaux : un médial et un lat. Le noyau lat passe entre les faisceaux spino-cérébelleux et donner naissance à la racine du nerf XI spinal. Alors qu’en avant, les éléments qui donnent naissance à la radicelle du premier nerf C1 sur le plan moteur ; en arrière, les éléments sensitifs qui rentrent là dans la corne post et dans les faisceaux des cordons post donnent naissance à la racine post de C1. Voilà la disposition générale que l’on trouve à la jonction entre la moelle allongée et la moelle épinière, avec la 1ère des décussations mise en place. CT 2 au niveau de la décussation des voies sensitives Met en place l'origine du NC XI médullaire. En avant, le relief saillant de la pyramide puis de l'olive. En arrière les reliefs du tubercule gracile, du cunéiforme, du cunéiforme accessoire et le relief plus saillant du tubercule cendré. Très profonde, la fissure médiale antérieure. Le faisceau pyramidal est toujours situé sous la pyramide. La cavité du canal épendymaire est en train de s'élargir car nous sommes rentrés dans le V4 qui est en train d'ouvrir sa lumière. Derrière, se trouvent les noyaux gracile, cunéiforme et cunéiforme accessoire, et en-dessous du tubercule cendré le tractus spinal du NC V. Le noyau trigéminal descend très bas va ??. Les fibres comme les fibres motrices croisent la lige médiane pour aller rejoindre l’autre côté et donnent naissance à un gros faisceau qui apparait longitudinal sur la coupe et qu’on appelle le ruban de Reil médian ou lemnisque médian. Il rassemble toutes les voies de la sensibilité la sensibilité du TC (ou voies lemniscales de la transmission thermo-algésique). Les voies de la sensibilité viennent s'accoler ici au faisceau néospinothalamique. Le noyau du NC XI vient se mettre à ce niveau, et, devant, on retrouve en-dessous de l'olive le noyau d’addition plicaturé sur lui-même avec un élément dorsal et un élément médial, les noyaux olivaires. Derrière l'olive, on retrouve les vaisseaux spino-cérébelleux postérieur et antérieur (en vert). Le NC XI médullaire va ainsi sortir dans le sillon rétro-olivaire et on va retrouver la SG (qui était concentrée dans les cornes antérieure et postérieure des commissures) segmentée en formation réticulée latérale (latéralement autour du TC) et réticulée médiale (autour du ventricule). Ainsi est mise en place la deuxième origine du NC XI et la deuxième décussation. CT 3 au niveau du plancher de V4 (partie moyenne de la MA) Met en évidence l'origine du NC IX (on ne voit pas parce que soit on coupe le IX soit on coupe le X ça revient au même). On voit la fissure médiale antérieure, la pyramide, l’olive, le pédoncule cérébelleux inférieure. La position du faisceau pyramidal ne va plus varier ici (toujours sous la pyramide). Le noyau olivaire est toujours situé plicaturé sur lui-même, en-dessous du relief de l'olive, avec ses deux petites annexes (noyaux olivaires dorsal et médial).Le ruban de Reil médian, est toujours situé au côté dorsal du faisceau pyramida et au côté médial le faisceau néospinothalamique. Sur le plancher de V4 on va retrouver les origines de certains nerfs : - NX XII : dont les fibres vont traverser l’espace entre le ruban de Reil et le faisceau néospinothalamique, pour venir sortir dans le sillon pré-olivaire par les multiples petites ramicules ( ?) qui vont constituer le NC XII. - au côté latéral du noyau du NC XII, le noyau ambigu, qui appartient au nerf vague. - noyau cardio-pneumo-entérique (CPE). - noyau solitaire; avec noyaux cunéiforme accessoire et du tractus spinal du trijumeau à son côté antérieur. Ensemble les noyaux ambigu, solitaire et CPE vont donner naissance aux fibres motrices, viscérales et sensitives qui vont donner naissance aux ramicelles du nerf vague (mixte) mais qui, un peu plus haut, aurait pu être le NC IX (même constitution). Tout à fait latéralement on trouve le NC VIII vestibulaire et les faisceaux spinocérébelleux: Le faisceau spinocérébelleux postérieur tend le TC pour donner naissance au pédoncule cérébelleux inférieur (il en est la terminaison). En arrière, l’épithélium épendymaire pour circonscrire le V4 qui présente sur sa FP deux plexus choroïdes et un orifice de drainage (le foramen de Magendie, situé entre le cervelet et la MA). Formation réticulée, médiale activatrice et latérale inhibitrice. CT 4 par la jonction fronto-médullaire (décussation des voies auditives) Montre les origines des NC VI, VII et VIII ainsi que les deux autres décussations. Voici le relief de l'éminence ronde en arrière, ici on a le pédoncule cérébelleux supérieur, latéralement le relief du pédoncule cérébelleux moyen et au milieu le relief de la gouttière basilaire. En arrière, on a toujours le V4 largement ouvert, le cervelet relié par une valvule (la valvule de Tarin). Trou de Magendie en bas et trou de Lushka latéralement (son existence est controversée). La partie antérieure du Pont a un aspect strié transversalement ce qui a pour effet de donner au faisceau pyramidal un côté denté et segmenté qu’il n’avait pas aux étages médullaires. L’aspect strié est lié au fait que des fibres qui font relais dans les noyaux sont dispersées dans le faisceau pyramidal (= noyaux du Pont). Ces fibres croisent la ligne médiane pour donne naissance au pédoncule cérébelleux moyen. Ainsi se met en place la 3ème décussation du TC. En arrière, on va trouver un noyau additionnel (= noyau trapézoïde), avec une partie striée qui croise la ligne médiane, et deux noyaux latéraux ou olives supérieurs qui vont donner naissance au ruban de Reil latéral. Ces éléments vont mettre en place la 4ème décussation. Ici se trouve le faisceau spinocérébelleux antérieur qui va donner naissance au pédoncule cérébelleux supérieur. Le ruban de Reil médial qui est en train de tomber et de s’aplatir sur la ligne médiane semble vouloir rejoindre le faisceau néospinothalamique. La colonne somatomotrice met en place le noyau du NC VI. Devant lui, le noyau moteur de NC VII, puis, le noyau mucolacrymonasal ou le salivaire supérieur, le noyau du tractus solitaire et le noyau du tractus spinal du NC V. Les fibres du NC VI tournent autour du noyau du NC VII et viennent donner naissance à l’origine du NC VI à la FA du TC au-dessus de ?? Les fibres du NC VII tournent autour du noyau du NC VI, soulèvent le ?? facial et donnent naissance dans la fossette supra-olivaire à l’origine du NC VII (avec fibres sensitives et sympathiques). Llatéralement se trouve l'aire vestibulaire avec un noyau cochléaire ventral et un dorsal situés respectivement devant et derrière le pédoncule cérébelleux. Les fibres du VIII vestibulaire sont situées dans la fossette susrétroolivaire (elles viennent rejoindre le VIII vestibulaire). Les fibres du VIII cochléaire se partagent sur le noyau cochléaire ventral et sur le noyau cochléaire dorsal. Ce sont ces éléments qui vont donner naissance à la 4ème décussation. Le noyau cochléaire ventral envoi ses fibres en croisant la ligne médiane par le corps trapézoïde et qui remonte dans le ruban de Reil latéral qui devient ainsi le ruban de la sensibilité auditive. Les fibres du VIII cochléaire dorsal pour une part vont rejoindre le ruban de Reil homolatéral et pour l’autre part, constituant les stries acoustiques, rentrent dans le corps trapézoïdes et vont rejoindre le ruban de Reil hétérolatéral. Ainsi se forme, sur le plancher du V4, les stries acoustiques (qui sont les voies auditives qui croisent la ligne médiane au niveau de la 4ème décussation) et qui vont rejoindre le RRL et donc les voies auditives. Substance réticulée latérale et médiale positionnées. CT 5 à travers l’origine du NC V (partie moyenne du Pont) Origine du NC V. Le TC présente en arrière le relief du pédoncule cérébelleux. Toujours en avant le relief du bourrelet avec la gouttière basilaire. La cavité du V4 est en train de se refermer et la formation réticulée médiale est en train de venir se concentrer autour de la lumière du V4. Le pédoncule cérébelleux supérieur (PCS) est venu se mettre le long de la lumière du V4. Les deux pédoncules vont bientôt se refermer l'un sur l'autre et va alors se former l'aqueduc du Sylvius qui sera le prolongement du V4. En dessous de la partie antérieure qui forme toujours le bourrelet pyramidal, on retrouve l'aspect strié transversalement et le faisceau pyramidal semblant partagé par cette décussation (3ème) formée par le croisement des fibres transversales donnant naissance au PCM à partir des noyaux ronds. Les noyaux des NC : la chose est simple ! Il n'y a plus que le noyau masticateur du NC V et le grand noyau sensible (sa partie principale) qui n'appartient plus au tractus solitaire. Le ruban de Reil médian est toujours situé derrière le pied et il vient de venir attraper le faisceau néospinothalamique qui est donc maintenant incliné (il va lui appartenir à proprement parler). Toutes les voies sensitives se rejoignent : le faisceau néospinothalamique est intégré au RRM. Le ruban de Reil latéral passe sous le triangle de Reil et se termine sur l'étage de la coupe suivante. Il appartient aux voies cochléaires. NC V est constitué d'énormément de fibres sensitives qui en sortent pour former la racine sensitive du NC V qui possède à son côté médial également une petite racine motrice. Latéralement on peut remettre en place les formations réticulées latérale et médiale. CT 6 au niveau du mésencéphale (au niveau des tubercules quadrijumeaux) Origine du NC III (on aurait pu faire une coupe similaire pour origine de NC IV). En arrière, le tubercule quadrijumeau antérieur, le sillon latéral de l’isthme et l’espace interpédonculaire. Les deux pédoncules cérébraux sont situés sur la ligne médiane, ils se séparent largement en faisant apparaitre entre eux l’EIP. Le pied du mésencéphale est situé en avant. Une profonde encoche sépare le pied, c'est le sillon latéral de l'isthme (qui fixe l’isthme du mésencéphale). En arrière, on voit ici la partie postérieure avec le tubercule quadrijumeau antérieur (la coupe intermédiaire aurait montré le postérieur). À la profondeur du sillon latéral de l'isthme on voit une travée de substance très pigmentée (riche en mélanine) qui forme le locus niger ou substance noire (de Soemmering). C'est elle qui alimente en dopamine le système extrapyramidal par l’intermédiaire du faisceau nigro-strié qui rejoint le thalamus et le corps strié. Tout ce qui est situé devant la substance noire est appelé pied, et tout ce qui est situé en arrière est appelé tegmentum. Le tegmentum est lui-même partagé en deux parties par l'aqueduc du Sylvius (qui représente la partie refermée sur elle-même de V4) : Derrière l'aqueduc: tectum mésencéphali ou lame tectale, perforée par le noyau du NC IV (vu ici en perspective) qui est le seul nerf qui sort de la FP du TC. Autour de l'aqueduc se trouvent regroupées la SG péri-acqueduccale qui est la formation réticulée médiale qui s'est concentrée autour de l’aqueduc. Devant la substance noire, le faisceau pyramidal a regroupé ses fibres en une série de 3 secteurs qui sont séparés par des bandes de substance incomplète et qui vont former une représentation somatotopique proportionnelle comme c'est le cas dans la capsule interne. Médialement : Faisceau médial ou cortico nucléaire part du cortex nucleus et se termine sur les noyaux des NC. Ce sont donc des fibres de la motricité volontaire de la tête et du cou qui sont situées là, dans la partie la plus médiale du pied d mésencéphale. La partie moyenne comprend les fibres corticospinales qui se terminent sur la moelle, et elles sont onc responsables de la motricité volontaire du membre supérieur médialement, du tronc dans la partie moyenne et du membre inférieur dans la partie latérale. Tout notre corps est représenté sous la forme d’un petit homoncule moteur dans le pied du mésencéphale. (Tête médialement, puis membre supérieur, le tronc et enfin le membre inférieur). Latéralement se trouvent les fibres cortico-pontiques viennent du faisceau pyramidal, font relais sur les noyaux du Pont et alimentent le PCM. Derrière la substance noire, dans le tegmentum, vient se mettre en place le noyau additionnel situé à ce niveau, dont la partie centrale est extrêmement pigmentée et dont la partie périphérique l'est moins, c'est le noyau rouge! Il comprend une partie centrale que l’on appelle paléorubrum (<mésencéphale) et une partie périphérique que l’on appelle néorubrum (<diencéphale) qui ont une origine embryologique différente. Il appartient au système extrapyramidal. Les autres noyaux sont extrapyramidaux Le noyau du tubercule quadrijumeau antérieur ou collicule supérieur, qui est afférenté par les voies visuelles par le NC II, par le pied du corps géniculé latéral. Les fibres qui viennent du tubercule quadrijumeau antérieur croisent la ligne médiane et donnent naissance à la décussation des faisceaux extrapyramidaux qui est la 5ème décussation (= décussation du faisceau tectospinal ou décussation de Meynert). En bas se trouve le noyau du tubercule quadrijumeau postérieur (ou collicule inférieur), qui à l'étage inférieur est alimenté par le ruban de Reil latéral qui se termine sur le tubercule quadrijumeau postérieur. Le RRL a donc disparu de la coupe et il est représenté par le RRM qui est venu se mettre sous la partie inférieure et supérieure du triangle de Reil. Le RRM prend la place du RRL et s’est divisé juste en dessus sur le tubercule quadrijumeau postérieur. Les noyaux restants sont le noyau du NC IV au 1er étage et les 2 noyaux du NC III (noyaux somatomoteur et le noyau d’Edinger-Westphal qui est sympathique). La 6ème décussation est représentée par le pédoncule cérébelleux supérieur qui est passé en profondeur. Tout a tourné : le RRL s’est terminé sur le tubercule quadrijumeau, le RRM vient occuper sa place, et le PC est donc repoussé en profondeur ce qui le force à se terminer ici, sur le noyau rouge. Ceci met en place la 6ème décussation (de Werneking). Le faisceau qui part du noyau rouge, croise la ligne médiane, il est rubro-spinal (il appartient aux décussations des fibres extrapyramidales, il y’en a deux !) et forme la dernière décussation, la décussation de Forel. La décussation de Meynert en arrière et la décussation de Forel en avant. Les fibres du NC III sont des fibres sympathiques et des fibres motrices qui viennent à la fois du noyau homolatéral de façon prédominante, et du noyau controlatéral et, traversent le noyau rouge et donnent naissance dans l'EIP au noyau du NC III. La substance réticulée latérale peut être dessinée latéralement. POUR TOUTES CES CT : C’est facile à reconstruire si on connait bien l’organisation du TC, faut pas apprendre ça par cœur mais faut comprendre pour la neurophysiologie et le fonctionnement des NC. Faisceaux d'association FLP, faisceau longitudinal postérieur : s’étend sur toute la hauteur du tronc cérébral, en partant du thalamus en haut. Il est essentiellement connecté avec noyaux vestibulaires et avec tous les noyaux moteurs des nerfs crâniens. Il assure la coordination des mouvements des nerfs crâniens (et donc de la mobilité de la tête et du cou, et surtout la coordination avec le regard). Il assure des fonctions coordonnées, motricité volontaire. Il court devant les noyaux moteurs des NC. Ex : on tourne la tête, on adapte la position du regard, en relation direct avec la perception dans l’espace (noyaux vestibulaires) par l’intermédiaire de FLP. Court devant les noyaux moteurs des NC ; motricité volontaire. FLD, faisceau longitudinal dorsal, ou faisceau de Schütze: il vient de l’hypothalamus car contrôle la vie végétative. Il descend sur toute la hauteur du tronc cérébral, associe les noyaux parasympathiques et assure les activités viscérales. Devant les noyaux sympathiques ; activités du SNA. FCC, faisceau central de la calotte, ou faisceau tegmental central : vient du cortex, des noyaux gris centraux, noyau lenticulaire, subthalamus, du noyau caudé, des tubercules quadrijumeaux, du tectum, de la substance grise périaqueducale et de la partie périphérique du noyau rouge et de la substance noire. Ce sont tous des centres avec vocation extrapyramidale, c'est-à-dire qui interviennent dans le contrôle de la motricité involontaire. Il est centré sur le noyau rouge (il en part, puis croise la ligne médiane). Derrière le faisceau néospinothalamique ; motricité involontaire.