PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2015
NOTE DE PRÉSENTATION
Mission
« ÉCONOMIE »
Compte de concours financier
« PRÊTS ET AVANCES À DES PARTICULIERS OU À DES
ORGANISMES PRIVÉS »
Article 51 rattaché
Examen par la commission des finances le mardi 18 novembre 2014
Rapporteurs spéciaux :
M. Jacques CHIRON
M. Bernard LALANDE
R
É P U B L I Q U E
F
R A N Ç A I S E
COMMISSION
DES
FINANCES
- 2 -
-
3
-
S O M M A I R E
Pages
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX ................. 5
PREMRE PARTIE :
PRÉSENTATION DE LA MISSION « ECONOMIE »
I. UNE MISSION AU SERVICE DE LA CROISSANCE ET DE LEMPLOI ....................... 9
A. LE SOUTIEN AUX ENTREPRISES : DES INSTRUMENTS BUDGÉTAIRES ET DES
ADMINISTRATIONS .......................................................................................................... 9
B. LES CHANGEMENTS DE PÉRIMÈTRE EN 2015 ............................................................... 9
C. UN PROGRAMME POUR LE PLAN « FRANCE TS HAUT DÉBIT » .......................... 10
II. LES PRINCIPAUX ENJEUX BUDTAIRES DE LANNÉE 2015 ................................. 12
A. LA MISSION « ECONOMIE » CONTRIBUE À L’EFFORT DE RÉDUCTION DES
DÉPENSES PUBLIQUES ..................................................................................................... 12
B. DES DÉPENSES FISCALES MARQUÉES PAR LE CICE .................................................... 14
C. LA MISE À CONTRIBUTION DU RÉSEAU CONSULAIRE ............................................. 15
DEUXIÈME PARTIE :
LES PROGRAMMES RELEVANT DE LA MISSION « ECONOMIE »
I. LE PROGRAMME 134 : DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DU
TOURISME .......................................................................................................................... 17
A. UN PROGRAMME DE SOUTIEN AUX PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ........ 17
B. UNE CONTRIBUTION À LA MAÎTRISE DES PENSES PUBLIQUES.......................... 20
C. UN EFFORT LIMITÉ SUR LES PENSES DE PERSONNEL .......................................... 20
D. LES DISPOSITIFS DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES DOIVENT ÊTRE CIBLÉS
SUR LES BESOINS PRIORITAIRES .................................................................................... 21
1. Une forte réduction des dispositifs dintervention en faveur des entreprises dans les
secteurs de lartisanat, du commerce, des services et de l’industrie ....................................... 21
2. Le nécessaire ciblage du FISAC vers les projets prioritaires .................................................. 22
3. Les interventions de Bpifrance relevant du programme ......................................................... 24
E. LA RELATIVE STABILITÉ DU BUDGET DES GULATEURS ET DE CERTAINS
OPÉRATEURS ...................................................................................................................... 26
-
4
- PLF
2015 :
M
ISSION
« É
CONOMIE
»
II. LE PROGRAMME 220 : STATISTIQUES ET ÉTUDES ÉCONOMIQUES .................... 28
A. UN PROGRAMME SPÉCIFIQUE POUR L’INSEE ............................................................. 28
B. UN BUDGET PERTURBÉ PAR LINSTALLATION DU CENTRE DE METZ ................... 29
III. LE PROGRAMME 305 : STRATÉGIE ÉCONOMIQUE ET FISCALE .......................... 32
A. LES CRÉDITS DU TRÉSOR ET DE LA DIRECTION DE LA LÉGISLATION
FISCALE, ET LA SUBVENTION À LA BANQUE DE FRANCE ....................................... 32
B. UNE BAISSE DES CRÉDITS PRINCIPALEMENT DUE À LA DIMINUTION DE LA
SUBVENTION À LA BANQUE DE FRANCE .................................................................... 33
IV. LE PROGRAMME 343 : PLAN « FRANCE TRÈS HAUT DÉBIT » ............................... 35
A. UN PLAN POUR RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE ............................................ 35
B. CROISSANCE NUMÉRIQUE ET SOLIDARITÉ NUMÉRIQUE ......................................... 36
EXAMEN DE LARTICLE RATTACHÉ ................................................................................. 39
TROISIÈME PARTIE :
LE COMPTE DE CONCOURS FINANCIERS « PTS ET AVANCES
À DES PARTICULIERS OU À DES ORGANISMES PRIVÉS »
I. PSENTATION GÉNÉRALE DU COMPTE ................................................................... 47
II. LE RÔLE DE LÉTAT FACE À LA CRISE ÉCONOMIQUE : SOUTENIR LES
ENTREPRISES AVEC DISCERNEMENT ........................................................................ 48
LES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE ....................... 51
ANNEXE : LES PENSES FISCALES RATTACES À LA MISSION
« ECONOMIE » ........................................................................................................................ 53
L
ES PRINCIPALES OBSERVATIONS
DE VOS RAPPORTEURS SCIAUX
-
5
-
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS
DE VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX
La mission « Économie »
1. La mission « Économie » contribue fortement à leffort de maîtrise des
penses publiques. À péritre constant, les crédits demans pour lannée 2015
s’élèvent à 1,8 milliard d’euros, en baisse de 4,2 % (79 millions d’euros) par
rapport à 2014. La programmation pluriannuelle 2014-2017 prévoit me une
baisse de 8 % des crédits hors CAS « Pensions ».
2. Aux trois programmes « permanents » (134, 220 et 305) de la mission
s’ajoute un programme spécifique, le programme 343 « Plan France très haut
bit ». Trois programmes liés aux investissements d’avenir (PIA) disparaissent en
revanche de la maquette 2015.
3. 79 penses fiscales sont rattaces à la mission « Économie », pour un
ct total de plus de 17 milliards d’euros. La principale est de loin le cdit d’imt
pour la compétitivi et l’emploi (CICE), qui représente 10 milliards d’euros. Ce
dispositif de portée générale pour toutes les entreprises mériterait d’être complété
par un renforcement des dispositifs de soutien à l’investissement des PME en
matériel et outillage industriel.
4. Le réseau consulaire est appelé à contribuer en 2015 à la duction des
penses publiques, via une baisse du plafond des taxes affectées aux chambres de
commerce et d’industrie (CCI), aux chambres d’agriculture et aux chambres des
tiers et de lartisanat (CMA), et via un prélèvement exceptionnel sur les fonds de
roulement des CCI (500 millions deuros) et des chambres dagriculture (45 millions
d’euros). Cette contribution est pleinement justifiée, eu égard aux ressources
accumulées par certains établissements ; elle permettra par ailleurs daccélérer les
réorganisations en cours prévues par la loi du 23 juillet 2010 à ce jour, seules les
quatre CCI de la gion Nord-Pas-de-Calais ont fusionné en une unique CCI
gionale.
Le programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme »
5. Les crédits du programme 134 sélèvent à 875 millions d’euros pour
l’année 2015, en baisse de 5,9 % (54 millions d’euros). Les dépenses de personnel
sont stables, de me que le budget des régulateurs (ARCEP, CRE, autorité de la
concurrence) et de la plupart des orateurs du programme.
6. Cette baisse repose donc presque ingralement sur une réduction du
format des dispositifs d’intervention en faveur des entreprises, et notamment des
PME dans l’artisanat, le commerce et l’industrie. Beaucoup de ces dispositifs
doivent en effet être rationalis et ciblés vers des projets prioritaires, notamment
dans les zones rurales et les zones urbaines sensibles.
1 / 58 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!