8. quand la décision est prise
d’éliminer les oiseaux infectés ou
exposés, les oiseaux soient abattus
sans cruauté et évacués avec les
volailles mortes conformément aux
normes de l’OIE. Dans le cas des
infections HP, les oiseaux ne doivent
pouvoir ni être introduits dans la chaîne
alimentaire humaine ni entrer
directement ou indirectement dans
l’alimentation d’autres animaux, y
compris les animaux des parcs
zoologiques.
9. le Comité international de l’OIE
adopte les nouvelles lignes directrices
proposées pour la surveillance de l’IA
au cours de la 73ème Session
générale.
10. l’efficacité des procédures de
prévention et de réduction des risques
soit contrôlée grâce à des actions de
surveillance ciblée, notamment :
– surveillance post-vaccinale pour
mesurer l’efficacité de la vaccination,
– identification précoce de la
circulation virale,
– suivi du glissement génétique et
apparition de nouvelles souches
– surveillance des réservoirs.
11. le concept de
compartimentation soit reconnu comme
étant un outil supplémentaire de
contrôle de l’IA et de promotion de la
sécurité des échanges internationaux,
sous réserve de la mise en œuvre
efficace des mesures de contrôle
pertinentes.
12. le Comité international de l’OIE
adopte la proposition de chapitre révisé
du Code terrestre consacré à l’IA qui
intègre le concept de
compartimentation et qui formule des
recommandations fondées sur les
risques concernant le commerce des
volailles vivantes, le matériel génétique
et les produits destinés à la
consommation humaine. Il encourage
également la transparence en matière
de déclaration des maladies,en limitant
les conséquences sur les échanges aux
situations à haut risque.
13. l’OIE et la FAO continuent de
donner des avis pratiques aux Pays
Membres sur la création et le suivi des
compartiments par l’intermédiaire de
nouvelles lignes directrices.
14. les Pays Membres de l’OIE se
servent du nouveau chapitre du Code
terrestre et de l’annexe sur la
surveillance pour guider leurs activités
nationales et pour y puiser les normes
applicables au commerce international.
15. la FAO, la Banque mondiale et
d’autres donateurs multilatéraux et
bilatéraux continuent de fournir une
assistance pour renforcer encore le
respect par les pays des normes
internationales, y compris sur la qualité
des Services vétérinaires.
16. l’OIE élabore des lignes
directrices relatives à l’inactivation du
virus de l’IA dans les produits
transformés.
17. des stratégies soient élaborées
en faveur du financement d’actions
durables et concrètes au niveau local,
notamment pour le repeuplement ou
l’indemnisation des pertes, l’éducation
sur la sécurité de l’élevage des volailles
et la création d’infrastructures et de
services appropriés.
18. l’OIE désigne des épreuves
prescrites pour les échanges
internationaux quand la nécessité de
procéder à des tests est stipulée dans
le Code terrestre.
19. les laboratoires de référence
OIE/FAO collaborent pour échanger des
souches virales et élaborent des
normes reconnues à l’échelle
internationale pour les tests de
diagnostic. L’échange de souches
virales et d’informations telles que des
données relatives aux séquences entre
le réseau OIE/FAO et le réseau de
laboratoires de l’OMS est préconisé.
20. les prises de décision
concernant la lutte et la protection
contre les maladies animales reposent
sur des données scientifiques issues de
l’analyse de données épidémiologiques
valables provenant de systèmes
d’information fiables. Tout doit être mis
en oeuvre pour développer ces
systèmes, même dans les pays en
développement.
(Adoptée par la Conférence
scientifique internationale OIE/FAO
sur l’influenza aviaire
Paris (France), 7–8 avril 2005)
Le texte intégral des conclusions de la Conférence et les 56
recommandations peuvent être téléchargés sur le site web de l’OIE
www.oie.int. Les actes de cette Conférence seront publiés
prochainement par l’OIE et l’Association internationale pour
les produits biologiques (IAB).
38 2005 • 2
actualités internationales