adoptées
Générale
Résolutions
par la XLVIIe Session
du Comité de l'O.I.E.
Paris,
21-26 mai 1979
I
ROTAVIRUS ET CORONAVIRUS
DANS LES AFFECTIONS DES VEAUX NOUVEAU-NÉS
La diarrhée est une cause majeure de pertes économiques dans les
élevages de bovins laitiers et de bovins de boucherie, affectant les
veaux au cours des premières semaines de leur vie.
Des rotavirus et des Coronavirus ont été isolés sur des veaux
atteints de diarrhée; ils sont capables de provoquer la maladie expé-
rimentale.
Leur manifestation semble être mondiale, car ils ont été isolés
dans tous les pays où des enquêtes approfondies ont été faites.
D'autres virus ont également été identifiés et certains d'entre eux,
dont des parvo-virus bovins et des virus ressemblant aux càlici-virus,
peuvent être pathogènes.
Les rotavirus et les Coronavirus sont nettement associés à la diar-
rhée dans la maladie naturelle, mais l'interaction entre ces deux
virus et d'autres agents n'a pas encore été étudiée jusqu'ici.
Des infections subcliniques des veaux dues à ces virus ont aussi été
observées, faisant penser qu'un certain nombre de facteurs, encore
indéterminés, participent à la manifestation de l'infection, notam-
ment la différence de virulence des souches de virus et l'état
d'immunité des animaux.
De plus, les méthodes d'élevage et de gestion des troupeaux, ainsi
que les facteurs du milieu, peuvent jouer un rôle important.
2
Aucune mesure de prévention efficace n'a encore été mise au
point.
Des techniques ont été élaborées récemment, permettant de mener
des enquêtes sur la fréquence de l'infection dans les effectifs impor-
tants.
L'Office International des Epizooties recommande :
1.
Que des études soient entreprises pour déterminer le rôle étio-
logique de chacun des agents virulents identifiés lors de la diarrhée
des veaux nouveau-nés dans les conditions naturelles;
2.
Que l'influence des facteurs de gestion du troupeau et du
milieu sur l'évolution de la maladie soit étudiée;
3.
Que des études soient réalisées sur l'épizootologie et l'immuno-
logie de ces infections avec pour objectif l'établissement de mesures
de prévention.
II
TRYPANOSOMIASE
ET CONTRÔLE DE LA MOUCHE TSÉ-TSÉ
Vu la présence persistante de la Trypanosomiase dans de nom-
breuses régions du monde, il reste nécessaire de mettre au point et
d'appliquer des méthodes plus efficaces pour son contrôle et sa pré-
vention.
1.
Dans de nombreuses régions, la chimiothérapie constitue la
principale méthode de lutte contre la Trypanosomiase; en Afrique,
ce sont la chimiothérapie et la chimioprophylaxie.
Des médicaments actifs ont été en usage pendant de nombreuses
années; certains ne sont plus disponibles, et d'autres sont désormais
moins efficaces en raison d'une résistance accrue aux médicaments.
Une certaine inquiétude a été exprimée quant au fait que de nou-
veaux produits n'aient pas été mis au point, et il a été recommandé
que l'industrie pharmaceutique consacre davantage d'attention à ce
problème.
2.
En raison des difficultés du contrôle des vecteurs de certaines
formes de Trypanosomiase, la Session Générale a estimé que des
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