
vie de l’OIE
4.  Surveillance active dans les élevages des cas de 
mortalité correspondant à la définition d’un cas d’influenza 
aviaire hautement pathogène (IAHP), effectuée par les Centres 
de recherche vétérinaire de district (18 centres) ainsi que par le 
réseau des stations vétérinaires départementales (environ  
278 stations).
Au total, 7 500 échantillons sériques et 2 500 écouvillons 
cloacaux prélevés dans différents types d’élevages de volailles et 
de canards du pays sont testés chaque année, y compris chez les 
oiseaux d’agrément et les volailles reproductrices d’importation. 
En outre, un programme de surveillance intensive des oiseaux 
migrateurs est mis en œuvre sur 35 sites d’observation, 
comportant également la surveillance de volailles sentinelles dans 
les élevages de poulets situés dans des zones à forte concentration 
d’oiseaux migrateurs. 
 
Un résumé des données de surveillance collectées  
durant les neuf mois écoulés entre la date de l’incident  
et le 31 octobre 2012 est présenté ci-après. 
Type de surveillance Nombre de prélèvements  
collectés et testés
Surveillance sérologique dans les élevages de volailles 11 873
Élevages familiaux et zones à forte concentration 
d’oiseaux migrateurs et d’élevages de reproducteurs 3 223
Les prélèvements sont examinés en utilisant une épreuve 
immuno-enzymatique (ELISA). Les prélèvements à sérologie 
positive pour le virus de l’influenza de type A sont soumis à un test 
d’inhibition de l’hémagglutination afin d’exclure la présence des 
virus de type A H5, H7 et H9. La technique d’inoculation d’œufs 
de poule embryonnés est également utilisée. 
Ces activités de surveillance n’ont décelé aucun virus 
appartenant aux types H5, H7 ou H9 ni aucun anticorps dirigé 
contre ces virus au Sri Lanka. Une surveillance sérologique de 
routine et une surveillance clinique sont exercées régulièrement. 
Mise en place du programme  
de surveillance de l’inuenza aviaire  
à déclaration obligatoire au Sri Lanka
Surveillance passive
La surveillance passive a pour objet de détecter toute infection 
par les virus de l’IAHP ou de l’IAFP survenant dans les élevages 
de volailles domestiques. Elle vise à suivre l’évolution de la maladie 
en cas de foyer d’IAHP et à détecter l’IAFP chez les volailles 
domestiques de manière à contribuer à maîtriser la propagation de 
la maladie.
Surveillance active 
Il est également prévu d’exercer une surveillance active en 
cas de foyer d’influenza aviaire à déclaration obligatoire afin de 
déterminer l’origine de l’infection et sa portée et d’apporter la preuve 
de l’élimination de la maladie après l’application des mesures de 
contrôle appropriées. Dans cette éventualité, les mouvements 
d’oiseaux, de marchandises, de personnes, de véhicules et de matériel 
en provenance et à destination des établissements suspects feront 
l’objet d’une enquête rétrospective sur une période commençant 
20 jours avant l’apparition des premiers signes cliniques et se 
prolongeant jusqu’à la date d’application de la quarantaine dans les 
établissements infectés. Tous les moyens seront mis en œuvre pour 
retracer la source primaire du virus, compte tenu du risque associé 
de nouveaux foyers. Une surveillance similaire sera exercée dans 
tous les élevages considérés à risque : inspection des volailles, suivi 
des rapports sanitaires concernant les volailles malades, examen 
des registres d’élevage, examens post-mortem et au laboratoire des 
volailles mortes et dépistage sérologique dans les élevages. Un suivi 
assidu et complet sera nécessaire pour garantir la détection précoce 
du virus de l’influenza aviaire chez les espèces de mammifères, en 
particulier les porcs. Les porcins présents dans les élevages infectés 
et dans les zones couvertes par la surveillance doivent être contrôlés 
afin de rechercher une éventuelle infection (isolement viral et tests 
sérologiques).
Le secteur de l’aviculture est chargé d’introduire les mesures 
nécessaires au renforcement des dispositions de biosécurité et 
d’empêcher tout contact entre l’avifaune et les volailles domestiques.
Les données épidémiologiques disponibles ont révélé que les 
oiseaux aquatiques jouent probablement un rôle dans le cycle de 
transmission de l’influenza aviaire et qu’ils peuvent constituer la source 
initiale d’introduction du virus dans un pays. Étant situé à l’extrémité 
méridionale de la péninsule indienne, le Sri Lanka offre une dernière 
escale pour un grand nombre d’espèces migratoires. Ne pouvant 
prolonger leur migration plus au Sud, ces oiseaux passent tout l’hiver 
au Sri Lanka. Ils y arrivent entre la mi-août et la fin novembre et 
prennent le chemin du retour de mars à mai de l’année suivante. Les 
volailles des élevages familiaux situés à proximité des sites de passage 
des oiseaux migrateurs sont aisément exposées à l’avifaune exotique. 
Les réservoirs d’eau infectés jouent peut-être aussi un rôle déterminant 
dans la transmission de l’infection aux espèces aviaires locales.
Il est établi que les marchés de volailles contribuent de manière 
importante à la propagation de l’infection dans le pays. Pour vérifier ce 
point, une première étude sera conduite dans la province occidentale, 
où ces marchés sont les plus nombreux. Une surveillance sera 
également exercée dans les sites de production à grande échelle ainsi 
que dans une sélection d’élevages de taille moyenne.
l’OIE et ses partenaires
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