
EC 2
Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence l’évolution des principales
contributions à la croissance. (Antilles – Guyane, 2013)
Ce document permet d’observer le PIB en France et ses différentes composantes à travers les dépenses de (…)
L’étude porte sur une période de long terme, soit de 1960 à 2011, en France. La source officielle de données
chiffrées sur l’économie française est celle de l’Institut National des Statiques et des Etudes Economiques (INSEE).
Pour cette étude on s’appuie sur un tableau à double entrée. Cela va permettre en ligne de voir l’évolution de
chaque contribution et en colonne de comparer chaque contribution. Les outils statistiques sont le taux de variation
pour le PIB (chaque taux donne le sens et le rythme de l’évolution de cette grandeur macroéconomique) et chaque
contribution est une part du taux de variation du PIB donc un élément de sa décomposition en points de % ce qui
permet dans souligner l’importance, le poids. On notera que pour expliquer les variations du niveau du PIB, on ne
retient que l’effet des quantités produites car l’impact des prix est neutralisé puisqu’une évolution en volume est une
évolution à prix constants dite réelle (par opposition à une évolution nominale ou à prix courants)
L’observation permet de voir que la consommation a généralement une contribution positive et surtout que cette
contribution est plus importante que les autres. Cette contribution est souvent supérieure à 50 % (ex. les années
retenues de 1970 à 2010) Cette contribution est même, certaines années, proche de 100 %, compensant en partie les
contributions négatives du solde extérieur (ex. 1.4 point des 1.6 % de croissance du PIB en 1980 avec une
contribution négative de 0.5 point du solde extérieur). Néanmoins cette contribution n’est pas la seule comme on
vient de le voir avec le solde extérieur qui a davantage contribué à la croissance jusqu’ en 1970 mais qui depuis
semble être davantage un poids comptable (voir les contributions négatives des années 1980,1990 et 2000) Les
contributions des stocks et de l’investissement (FBCF) sont plus « modestes » même si, certaines années, c’est de ce
côté que l’on peut mieux cerner les fluctuations du PIB. Ainsi chaque agrégat « pèse » environ 40 % dans les
contributions à la croissance du PIB (0.7 /1.7 pour la FBCF et 0.8 / 1.7 pour les variations de stocks). Ces
contributions sont donc structurelles pour partie (poids dominant de la consommation finale) mais aussi
conjoncturelles au gré des ralentissements (1960 à 1980) ou accélérations de la croissance (1990 par rapport à
2000). On notera l’intérêt des deux dernières années qui montre que, pour une hausse du PIB à un rythme similaire
(+ 1.7 %), les contributions « importantes » ne sont pas les mêmes, la consommation « laissant » la FBCF et les
stocks devenir les principales contributions.
[Facultatif] Ce document permet de voir certaines constances de l’économie que l’on peut modéliser mais montre aussi que les
fluctuations rendent fragile, dans le temps, toute explication mécanique.
EC 3.
Propositions :
§.1. L’activité économique d’hier
détermine celle d’aujourd’hui…
Capital humain ou technique et
learning by doing: gains de
productivité (croissance intensive)
Infrastructures et externalités
positives donc favorable à la
croissance
§.2. … celle d’aujourd’hui conditionne
l’activité économique de demain.
Croissance, Investissement
éducatif, IDH et … croissance !
Croissance, épargne et
investissements (immatériel soit
RD ou matériel soit FBCF)
Conclusion : cercle vertueux de la
croissance
§.1. Constat : Croissance, résidu et progrès technique endogène…
- croissance, contribution des facteurs et résidu (explication) PGF (doc.1/2/3)
croissance à des synergies internes (endogènes) « inexpliquées »
§.2. Croissance endogène et travail…
- Croissance et investissement éducatif Capital humain (doc.1) et RD (doc.2)
croissance intensive
§.3. … travail qualifié et amélioration du capital physique : progrès technique
« endogénéisé »…
- croissance intensive et extensive effets d’apprentissage (doc.1) RD (doc.2)
et intégration du progrès technique (doc.3) croissance intensive
§.4. … progrès technique et externalités positives, moteurs de la croissance
endogène
- croissance et externalités (doc.2 / 3) concurrence, incitations… croissance
progressive
Conclusion : Le savoir est cumulatif (cf. citation de Bernard de Chartres), c’est un
bien collectif (non rival, non excluable avec des externalités positives)
« Nous sommes des nains juchés sur les épaules de géants ; nous voyons plus qu'eux, et plus loin ; non que notre regard soit perçant, ni élevée notre taille, mais
nous sommes élevés, exhaussés, par leur stature gigantesque » Bernard de Chartres (12ème siècle)