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11/10/2015
la barrière alvéolo-capillaire.
La pression partielle d’O2 varie avec la pression ambiante (à 1b, PpO2=0,21 dans l’air inspiré et
dans l’alvéole et le sang artériel, PaO2= 0,13 b soit 100mmHg). L’essentiel de l’O2 se fixe à
l’hémoglobine (saturation oxyhémoglobinée = 96%).
Dans l’air ambiant le CO2 n’existe pratiquement pas. Dans l’alvéole au départ des poumons et le
sang artériel, la pression partielle de CO2 () est identique soit PaCO2= 0,05 b= 40mmHg.
Phase tissulaire
Le sang chargé en O2 arrive ds les capillaires tissulaires avec une Pression partielle O2 : 0,13 bar
(100mmHg). Au niveau des cellules, la pression partielle en O2 est faible : PvO2=0,05 bar
(40mmHg). Le sang va donc larguer de l’O2 par diffusion jusqu’à une pression de 0,05b (40mmHg)
puis les échanges cessent et le sang retourne au cœur D puis au niveau alvéolaire avec cette
pression partielle.
Le CO2 étant produit par les tissus, la PpCO2 est indépendante de la profondeur.
Au niveau des tissus, la PvCO2=0,06 bar (46mmHg). Le sang va donc « récupérer » du CO2 grâce
au gradient de pression 0,06 – 0,05 = 0,01b (46 – 40 = 6mmHg) et le ramènera au poumon où
l’échange se fera dans l’autre sens.
Dans l’air inspiré, la PpN2=0,79b ; Au niveau des alvéoles, du sang artériel et du sang veineux
PpN2 = 0,75 b. L’azote étant un gaz inerte, sa PpN2 ne change pas avec la respiration.
Par contre la PpN2 de l’air inspiré augmente en fonction de la profondeur.
2 accidents :
-syncope anoxique (hyperventilation => baisse
de la PpCO2, donc retard de la stimulation par
les chémorécepteurs de CO2 => baisse de la
PpO2 et perte de connaissance)
-essoufflement :
effort=> plus de production de CO2
fatigue=> mouvements ventilatoires de moins
grande amplitude => manque de renouvellement
de l’air alvéolaire => mauvaise évacuation du
CO2=> augmentation PpCO2=>stimulation des
chémorécepteurs CO2=>stimulation de la
respiration avec augmentation de la fréquence
ventilatoire alors qu’il faudrait expirer
davantage =>ventilation superficielle (espace-
mort) et augmentation de essoufflement.
Intoxication par O2 :
Effet Lorrain Smith au-delà de PpO2=0,5b mais
durée d’exposition très longue
Effet Paul Bert au-delà de 1,7b (P inspiratoire
Description :
- Oreille externe, conduit auditif, tympan
- Oreille moyenne ou caisse tympanique :
contient 3 osselets (marteau, enclume, étrier qui
s’appuie sur la fenêtre ovale => transmission des
vibrations à l’oreille interne). Communique avec
le pharynx par la trompe d’Eustache qui s’ouvre
et se ferme grâce aux muscles péristaphylins et
assure l’équilibration des pressions ds OM.
- Oreille interne, remplie de liquide, contient :
- la cochlée, organe de l’audition d’où part le
nerf cochléaire
Fonctionnement :
-trompe d’Eustache : aère et équilibre l’OM (à
chaque déglutition) avec l’air ambiant. Très
sensible à tout ce qui se passe dans le nez
(congestion, déviation cloison…)
- audition : trajet du son
pavillon=> CAE => tympan qui vibre =>
amplification de la vibration par la chaîne des
osselets (x20) => fenêtre ovale => met en
mouvement le liquide de la cochlée. Les
En plongée, il faut avoir recours à des procédés
+/- actifs d’ouverture de la TE au cours de la
descente (si gradient de P> 100 mmHg =>
ouverture impossible)
Trompe forcée => trompe de – en – perméable !
A la remontée : ouverture passive sauf si la TE
est collabée à la suite de manœuvres forcées =>
barotraumatisme ou vertige alterno-barique.
Manœuvres actives d’ouverture à la descente :
Valsalva et sa variante, Frenzel (contracter la
base de la langue et la refouler en haut et en
arrière du voile du palais)