L`unité des êtres vivants s`explique par une évolution à partir d`un

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L'unité des êtres vivants s'explique par une évolution à partir d'un ancêtre commun. Cet
ancêtre est hypothétique car aucun argument ne prouve que les plus vieux fossiles trouvés
(âgés de 3,8 milliards d'années) soient ceux des plus anciens êtres vivants ayant jamais existé.
On suppose, cependant, que toutes les espèces vivantes se sont formées les unes à partir des
autres et qu'elles ont toutes la même origine : des êtres très simples, proches des bactéries
actuelles.
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L'ordre d'apparition des vertébrés
La découverte d'écailles fossilisées dans des terrains sédimentaires âgés d'environ
530 millions d'années permet de penser que les premiers vertébrés s'apparentent aux poissons.
Il s'agit d'abord de poissons suceurs (sans mâchoires) à la peau cornée, sans véritable squelette
interne, qui font leur apparition il y a 520 millions d'années. Suivent les poissons cuirassés à
mâchoires, les premiers « vrais » poissons.
Au Dévonien (il y a environ 400 millions d'années), les surfaces marécageuses qui recouvrent
la Terre laissent émerger des formes de vie nouvelles. Dès lors, des poissons équipés de
poumons rudimentaires apparaissent. L'ichtyostéga est ainsi le premier amphibien capable de
marcher sur le continent : c'est le premier tétrapode (il y a 75 millions d'années).
Il y a 330 millions d'années, le climat plus sec favorise la multiplication des êtres vivants
capables de résister à la sécheresse (protection des œufs par une coquille, protection de la
peau par des téguments épais, etc.). Les reptiles, totalement adaptés au milieu continental,
partent alors à la conquête du monde.
Les premiers mammifères apparaissent il y a seulement 225 millions d'années.
Quant aux premières traces d'oiseaux, elles datent d'environ 160 millions d'années.
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Les membres antérieurs des vertébrés tétrapodes
La comparaison des membres de différents vertébrés tétrapodes – une tortue (reptile), un
pigeon (oiseau), une chauve-souris et un homme (mammifères) – montre que tous ces
vertébrés possèdent un membre antérieur formé d'une épaule, d'un bras, d'un avant-bras, d'un
poignet et d'une « main » munie de doigts. Cette comparaison révèle donc un même plan
d'organisation.
L'étude comparée des squelettes des membres postérieurs met en évidence une structure
semblable. Cette similarité de l'anatomie est le signe d'une parenté entre les quatre groupes de
vertébrés tétrapodes. Il apparaît donc logique de supposer l'existence, dans le passé, d'un
ancêtre commun à ces différents groupes.
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La filiation des vertébrés
L'ordre d'apparition des espèces, la comparaison de leur anatomie, l'existence de formes
intermédiaires, etc. permet de proposer des filiations entre les espèces.
Mais d'autres types d'arguments peuvent aujourd'hui fournir des indications : comparaison de
molécules, de chromosomes, des stades de développement, etc.
L'ensemble de ces données aboutit, par exemple, à l'arbre d'évolution suivant.
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Les principales étapes de l'histoire de la vie
La Terre s'est formée, il y a 4,5 milliards d'années, en même temps que l'ensemble du système
solaire. Sa température externe devait alors être très élevée à cause des multiples impacts de
météorites et d'un volcanisme intense. Perdant progressivement de la chaleur dans l'univers, sa
température externe s'est ensuite abaissée. La vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère
terrestre s'est alors condensée, formant les pluies diluviennes à l'origine des premières
étendues d'eau. C'est dans l'eau qu'apparurent les premières formes de vie supposées, 1
milliard d'années après la naissance du système solaire.
Se basant sur ce qu'ils savent des êtres vivants, les scientifiques font l'hypothèse que ces
formes de vie se sont construites à partir de molécules organiques, constituants de base des
êtres vivants (glucides, lipides, protides).
Cependant, on ne peut parler d'être vivant qu'une fois acquise la capacité à s'auto-reproduire
(aucun témoin de ce moment capital n'a été retrouvé).
Par ailleurs, si l'on excepte les virus, tous les êtres vivants sont organisés en cellules. Une
autre étape importante dans la conquête de la vie est donc l'organisation des molécules
originelles en cellules, elles-mêmes capables de s'auto-reproduire.
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Les cinq groupes de vertébrés
Les vertébrés se divisent en cinq groupes :
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les mammifères, vivipares, sont recouverts de poils ;
les oiseaux, ovipares, ont tous deux ailes et sont recouverts de plumes ;
les reptiles, ovipares, sont protégés par des écailles souples ; certains ont des pattes (les
lézards), d'autres non (les serpents) ;
les poissons, ovipares, sont presque toujours recouverts d'écailles ; ils se déplacent grâce à
leurs nageoires ;
les amphibiens, ovipares, ont une peau nue.
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Le squelette de la grenouille
La grenouille est un animal vertébré, c'est-à-dire qui possède un squelette, charpente de son corps.
Son squelette est fait d'os.
Elle se distingue en cela des animaux invertébrés, comme l'escargot, qui n'ont pas de squelette (ni
os, ni arêtes).
Au sein des vertébrés, la grenouille appartient au groupe des amphibiens (animaux à peau nue et qui
subissent une métamorphose).
Le squelette du merle
Le merle est un animal vertébré, c'est-à-dire qui possède un squelette, charpente de son corps. Son
squelette est fait d'os.
Il se distingue en cela des animaux invertébrés, comme l'escargot, qui n'ont pas de squelette (ni os,
ni arêtes).
Au sein des vertébrés, le merle appartient au groupe des oiseaux (animaux à plumes et dont les
membres antérieurs sont des ailes).
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Le squelette du chat
Le chat est un animal vertébré, c'est-à-dire qui possède un squelette, charpente de son corps. Son
squelette est fait d'os.
Il se distingue en cela des animaux invertébrés, comme l'escargot, qui n'ont pas de squelette (ni os,
ni arêtes).
Au sein des vertébrés, le chat appartient au groupe des mammifères (animaux qui allaitent leurs
petits).
Ovipares et vivipares
Quand ils naissent, certains animaux sortent d'un œuf pondu : ce sont les ovipares. À la naissance, ils
ne sont pas complètement formés et continuent à se développer une fois sortis de l'œuf.
D'autres sortent directement du ventre de leur mère, complètement formés : ce sont les vivipares.
La naissance de ces petits n'est possible que si un mâle et une femelle de la même espèce se
rencontrent.
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Les différents ovipares
Un ovipare pond des œufs qui se développent dans le corps de la femelle. Il les dépose :
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

dans l'eau (c'est le cas pour les amphibiens, les poissons et les mollusques),
dans ou sur la terre (c'est le cas pour les reptiles et de nombreux insectes),
sur les plantes (c'est le cas pour les oiseaux).
Attention à ne pas confondre les ovipares avec les vivipares qui, eux, donnent naissance à des
petits déjà formés qui sortent de leur ventre.
La reproduction des tourterelles
Légende :
1. rencontre
2. ponte
3. couvaison
4. nourrissage du petit
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Quelques félins
Les félins sont des carnivores : tous se nourrissent de proies qu'ils chassent selon des techniques
diverses. Les gros félins comme le tigre, le lion, le guépard ou le léopard ont d'ailleurs une
morphologie adaptée aux grosses proies : gazelles, antilopes, zèbres, gnous, etc. À défaut, ils se
rabattent sur de plus petits animaux (lapins, oiseaux).
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Quelques espèces marines
Les poissons ne sont pas les seules espèces marines. La tortue fait partie de la famille des reptiles et
comme, le poisson, pond des œufs (elle est ovipare).
En revanche, la baleine et le phoque sont des mammifères. Ils donnent naissance à des petits qui
sont allaités (ils sont vivipares).
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Oiseaux des régions tempérées
Les femelles des oiseaux donnent naissance à des petits qui sont tous issus d'un œuf. Une fois nés,
les oisillons restent au nid et sont nourris par les parents avant de s'envoler à leur tour. La durée de
cette période varie selon les espèces : ainsi, les rouges-gorges ne restent au nid que deux semaines,
les hirondelles, trois semaines, les corbeaux, un mois et les cigognes, deux mois. Les jeunes sont
ensuite capables de voler et de se nourrir seuls.
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Oiseaux exotiques
Le toucan vit dans les forêts africaines tropicales et possède un très long bec qui lui permet
d'attraper les fruits au bout des branches.
Le paon, originaire des Indes, s'est bien acclimaté en Europe. Il se remarque à sa roue de plumes
bleues et vertes.
Les tétras sont de gros oiseaux qui vivent surtout au sol dans les régions froides.
L'oiseau de paradis vit en Indonésie : seuls les mâles ont cet extraordinaire plumage.
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Coquillages et crustacés
Les coquillages et les crustacés ont une carapace externe qui protège leur corps mou. Chez les
crustacés comme le crabe, cette carapace peut devenir trop petite lorsque le corps grandit : l'animal
s'en débarrasse alors et mue. Une nouvelle carapace se forme mais, pendant cette période, l'animal
est très vulnérable.
Les coquillages, eux, conservent la même enveloppe qui épouse leur croissance.
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Quelques serpents
Les serpents sont des reptiles. Ce sont des animaux à sang froid, c'est-à-dire que la température de
leur corps dépend de la température extérieure. Par conséquent, on trouve surtout des serpents
dans les régions chaudes.
Certains serpents sont venimeux (ils utilisent leur venin pour se défendre et se nourrir) : c'est le cas
par exemple de la vipère, du cobra et du crotale. En revanche, le boa et le python n'ont pas de venin,
mais sont des serpents constricteurs : ils s'enroulent autour de leur proie et l'étouffent.
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Les lézards
Si les serpents rampent, d'autres reptiles sont dotés de pattes. Par exemple, l'iguane est un gros
lézard qui vit dans les forêts tropicales américaines. Le caméléon est également une sorte de lézard,
bien connu pour changer de couleur.
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Les insectes
La plupart des insectes ont deux paires d'ailes, mais la mouche n'en a qu'une seule. Certaines
espèces comme le scarabée ont des élytres : ce sont des ailes antérieures dures qui servent à
protéger les ailes postérieures. Elles ne sont pas utilisées pour le vol.
Certains insectes ont la faculté de chanter : la cigale mâle dispose ainsi d'organes sonores situés à la
base de l'abdomen (on les appelle les timbales ou cymbales).
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La transformation du papillon
Les œufs pondus par les femelles papillons donnent naissance à des larves : ce sont les chenilles.
Ensuite, chaque chenille s'enveloppe dans un cocon qu'elle fabrique elle-même et forme une
chrysalide. À l'intérieur, la métamorphose se produit et, lorsqu'elle est achevée, un papillon sort de
la chrysalide.
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Les abeilles
Les abeilles sont des insectes sociaux. Elles vivent en grands groupes où chaque individu joue un rôle
bien précis. La reine pond les œufs. Selon leur âge, les ouvrières ont différentes fonctions :
préparation des cellules pour la ponte de la reine, nourrissage des larves, production de cire et
construction des cellules, surveillance et aération de la ruche par battements d'ailes, récolte du
pollen et du nectar. Les mâles, eux, disparaissent après l'accouplement.
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