Les apports de la génétique et des isotopes stables dans la

Les apports de la génétique et
des isotopes stables dans la
connaissance de l’histoire du cerf
vosgien
Annik SCHNITZLER
Laboratoire Interdisciplinaire de
Environnements Continentaux (LIEC)
UMR 7360 CNRS Université de Lorraine
Ce qu’on sait déjà
Le cerf vosgien est autochtone à la différence de
la plupart des massifs d’Europe
300 individus du Donon ont contribué au
repeuplement
La progression des cerfs est fulgurante à
partir de 1950
1. Meilleure capacité d’accueil du milieu
grâce à un climat moins rigoureux
2. Boréalisation accélérée des forêts, ouverture des
milieux
2. Pratiques de chasse favorables: plans de chasse,
agrainage l’hiver et création de réserves de chasse
3. Pratiques agricoles intensives en plaine
4. Extrême rareté des prédateurs
Mais il n’y a pas du cerf partout
car les pratiques de chasse varient
en fonction des besoins de la
sylviculture
En 1986 la population vosgienne était
de 8000 à 10 000 divisées en 4
endroits différents:
Vosges du nord, Donon, Barr-Sainte
Odile, Gérardmer. Aucun dans la
plaine
Le cerf vosgien est proche de celui d’Autriche
Il n’est pas « contaminé » par des cerfs provenant de
Hongrie qui ont été apportés par les Prussiens à la fin
du 19ème siècle
La population des Vosges du Nord a perdu de la
diversité génétique suite à la construction de
l’autoroute Paris Strasbourg
Génétique ce qu’on sait déjà
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