Bulletin d`information

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Bulletin
d’information
30/10/2013
Numéro 5
Formation Entretien Post-Natal Précoce
L'entretien postnatal précoce s'impose peu à peu dans le parcours de santé postnatal des jeunes parents,
pour répondre aux besoins d'accompagnement de ces derniers, dans un contexte où la durée moyenne de
séjour postnatal ne cesse de diminuer.
Il s’agit d’une approche globale, médico-psycho-sociale.
Il permet de réassurer les parents sur leurs compétences et d'ajuster voire réactiver si besoin des aides
spécifiques : suivi postnatal, allaitement, soutien à la parentalité, aides à domicile…
Il intervient en miroir de l’entretien prénatal précoce (EPP). Il s'inscrit dans le même état d'esprit :
empathie, écoute active, éthique de la transmission, indispensable au travail de réseau.
L’objectif général est d’améliorer le bien-être physique, psychique et social des parents et de leur bébé
dans la continuité de ce qui a été proposé en amont de la naissance, de soutenir les ajustements relatifs
aux liens mère-père-bébé, repérer les signes de dépression maternelle, soutenir la poursuite de
l’allaitement maternel.
Le réseau MYPA vous propose donc un séminaire de formation à l’Entretien Post Natal Précoce de 2 jours.
Cette formation est limitée à 14 personnes   : 3 places restantes à ce jour
Prérequis : Avoir obligatoirement suivi une formation à l’Entretien Prénatal Précoce.
Cette formation se déroulera les 6 et 7 janvier 2014 de 9 h à 17 h au
CHI Poissy St Germain en Laye
Pavillon Courtois – 6ème étage
20 rue Armagis
78100 ST GERMAIN EN LAYE
Merci de vous y inscrire par retour de mail ou en cliquant sur ce lien.
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
20, rue Armagis • 78100 ST GERMAIN EN LAYE
Tel : 01 39 27 43 98 • Fax : 01 39.27.43.98 • Mail : [email protected]
Etude PACCRETA
Le réseau MYPA s’engage, avec 11 autres réseaux de santé périnatale en France et l’unité INSERM 953
(recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes et des enfants) dans l’étude
PACCRETA.
L’étude PACCRETA est une étude observationnelle en population française incluant les femmes à risque
de placenta accreta (utérus cicatriciel post césarienne et placenta inséré en regard de la cicatrice) ou
ayant un placenta accreta diagnostiqué lors de l’accouchement.
L’objectif principal de l’étude est d’identifier les situations à risque d’accreta et prévenir la survenue
d’une hémorragie grave dans le post-partum.
D’autres objectifs spécifiques sont également poursuivis :
Connaître la prévalence du placenta accreta chez les femmes à risque,
Evaluer la valeur prédictive de l’échographie et de l’IRM pour le diagnostic de placenta accreta,
Identifier les facteurs de risque individuels, liés à la prise en charge ou liés aux structures de soins,
d’hémorragie du post-partum et de morbi-mortalité maternelle en cas de placenta accreta,
Evaluer l’impact psychologique et somatique à 6 mois et 1 an après l’accouchement chez toutes les
femmes à risque.
Cette étude observationnelle commencera le 04 novembre 2013 et se terminera le 03 novembre 2015 dans
les maternités du réseau MYPA.
Pour en savoir plus :
Site MYPA : www.mypa.fr
Kayem G, Deneux-Tharaux C, Sentilhes L; PACCRETA group
PACCRETA: clinical situations at high risk of placenta ACCRETA/percreta: impact of diagnostic methods and
management on maternal morbidity.
Acta Obstet Gynecol Scand. 2013; 4: 476-82
Rédacteur : Dr Pierre RAYNAL, Président du CMS
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
20, rue Armagis • 78100 ST GERMAIN EN LAYE
Tel : 01 39 27 43 98 • Fax : 01 39.27.43.98 • Mail : [email protected]
Etude JUMODA
L’article de ME Hanna publié en 2000 dans le Lancet sur l’accouchement du fœtus en siège a marqué
l’obstétrique contemporaine. La conclusion qu’une césarienne serait préférable à la voie basse afin de
diminuer la morbi-mortalité néonatale pour les fœtus en siège avait fait couler beaucoup d’encre et réagir
de nombreux professionnels. Les conclusions valaient pour les conditions de réalisation de cette étude
(validité interne), mais ne pouvaient être extrapolées à d’autres contextes de prise en charge obstétricales
(absence de validité externe). L’étude PREMODA publiée en 2006 permettait de recentrer la prise en charge
de ces fœtus en siège selon les pratiques obstétricales en vigueur en Europe du Nord.
Une toute récente publication (sous la houlette de ME Hanna) concernant l’accouchement des jumeaux
vient de paraître ce mois-ci. La question était de savoir si la morbi-mortalité néonatale lors de
l’accouchement des jumeaux était diminuée en cas de césarienne programmée versus un accouchement
par voie basse (les résultats sont les mêmes pour les césariennes et les voies basses). Cette étude rencontre
les mêmes critiques que celles opposées à l’étude de 2000 sur les sièges : validité interne de cette étude
mais absence de validité externe.
Pour cette raison, et sur le modèle de l’étude PREMODA, une étude prospective comparative nationale
française sur le mode d’accouchement des jumeaux se met en place : l’étude JUMODA (en partenariat
avec l’Unité INSERM 953), permettant l’analyse des pratiques obstétricales françaises pour
l’accouchement des jumeaux.
Les objectifs de cette étude :
Mesurer la morbi-mortalité néonatale de J2 et J1 selon la voie programmée d’accouchement,
Mesurer la morbi-mortalité maternelle selon la voie programmée d’accouchement,
Identifier les pratiques obstétricales associées à un mauvais état néonatal de J2 en cas de tentative
de voie basse,
Réévaluation des enfants à 2 ans (financement distinct) et des mères à 3 mois et 1 an.
Les maternités du réseau MYPA participeront activement à cette étude nationale qui commencera en
Novembre 2013, et ce pour une durée de un an.
Pour en savoir plus :
Site MYPA : www.mypa.fr
ME Hanna et al
Planned caesarean section versus planned vaginal birth for breech presentation at term: a randomised
multicentre trial. Term Breech Trial Collaborative Group
Lancet 2000 ;356 :1375–83
Goffinet F et al. PREMODA Study Group.
Is planned vaginal delivery for breech presentation at term still an option? Results of an observational
prospective survey in France and Belgium.
Am J Obstet Gynecol. 2006 Apr;194(4):1002-11.
JFR Barrett et al. Twin Birth Study Collaborative Group
A Randomized Trial of Planned Cesarean or Vaginal Delivery for Twin Pregnancy
N Engl J Med 2013; 369:1295-1305
Rédacteur : Dr Pierre RAYNAL, Président du CMS
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
20, rue Armagis • 78100 ST GERMAIN EN LAYE
Tel : 01 39 27 43 98 • Fax : 01 39.27.43.98 • Mail : [email protected]
Etude CEACI (CEsarienne ACcouchements Induits)
De récentes données épidémiologiques nous indiquent qu’en 2012 le taux de césarienne au sein du réseau
MYPA était de 25%, taux le plus élevé d’Ile de France (Taux national à 20%).
Il n’existe pas de taux idéal de césarienne et par ailleurs, il serait stérile de juger d’un taux de césariennes
sans mettre en regard les issues maternelles et néonatales.
Cependant, il reste intéressant de comprendre pourquoi notre taux de césariennes s’éloigne de la moyenne
et de tenter d’identifier les déterminants individuels et organisationnels qui pourraient expliquer ce
résultat.
Par ailleurs, toujours en 2012, le taux d’accouchements induits (déclenchements et césariennes) parmi les
grossesses avec fœtus unique en présentation céphalique et poids > 2500g représentait 38,5% des
accouchements entre 37SA et 38SA au sein du réseau MYPA. A ces termes une majoration de la morbidité
néonatale est reconnue et nous incite à analyser les pratiques obstétricales en place sur le territoire des
Yvelines.
Dès le 1er janvier 2014, une vaste enquête épidémiologique dirigée par le réseau MYPA et menée en
partenariat avec les maternités du territoire nous permettra d’analyser au mieux nos pratiques sur ces
thèmes quotidiens que sont les césariennes et les déclenchements.
L’étude CEACI durera 1 an, rendu des résultats début 2016.
Pour en savoir plus :
Site MYPA : www.mypa.fr
Rédacteur : Dr Pierre RAYNAL, Président du CMS
Focus sur les inhibiteurs de la lactation
Parlodel® : le rapport bénéfice/risque n’est plus favorable dans l’inhibition de la lactation
L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a envoyé en Juillet 2013 un
message d’alerte concernant l’utilisation de la bromocriptine (Parlodel®) dans l’inhibition de la lactation.
Des effets indésirables graves cardiovasculaires et neuropsychiatriques ont été signalés lors de l’utilisation
de ce médicament.
L’enquête de pharmacovigilance de 2011 relative à l’utilisation du Parlodel® dans l’inhibition de la lactation
recense 228 cas d’effets indésirables dont 92 cas d’effets indésirables cardiovasculaires et 66 cas d’effets
indésirables neuropsychiatriques.
Le traitement est donné dans le post-partum immédiat dans 89% des cas. Le délai moyen de survenue de
l’effet indésirable est de 5,3 jours après le début du traitement.
Parmi les effets indésirables graves sont recensés : 11 infarctus du myocarde ; 34 AVC ; 2 accidents
ischémiques autres ; 17 cas d’HTA sévères ; 4 convulsions ; 3 épisodes d’hallucinations et 1 épisode
maniaque.
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
20, rue Armagis • 78100 ST GERMAIN EN LAYE
Tel : 01 39 27 43 98 • Fax : 01 39.27.43.98 • Mail : [email protected]
Une utilisation non conforme au RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) est présente dans plus de
70% des cas d’effets indésirables cardiovasculaires, dans 40% des cas d’effets indésirables neurologiques et
dans 78% des cas d’effets indésirables psychiatriques.
Les utilisations non conformes peuvent être réparties en deux catégories : Il s’agit soit de la présence d’un
facteur de risque vasculaire ou psychiatrique, soit d’un mésusage (dosage inadapté ou traitement trop long,
absence d’arrêt rapide du traitement en cas de signes vasculaires ou neurologiques, association à un
neuroleptique ou à un sympathomimétique, augmentation progressive de la posologie non respectée).
Lorsque l’inhibition médicamenteuse de la lactation est souhaitée, d’autres spécialités sont autorisées dans
cette indication : le lisuride (Arolac® 0,2 mg, comprimé sécable) et la cabergoline (Cabergoline Sandoz® 0,5
mg, comprimé sécable). La cabergoline est autorisée depuis plus de 10 ans dans cette indication en Europe
et au Canada sans effets indésirables graves associés. Elle dispose d’une AMM récente en France où elle
n’est pas encore commercialisée. Bien que ces deux médicaments soient également des agonistes
dopaminergiques, les données de pharmacovigilance et de la littérature ne montrent pas d’effets
indésirables graves cardiovasculaires ou neuropsychiatriques lors de leur utilisation après un accouchement
ou une interruption de grossesse, contrairement à la bromocriptine.
Il est à préciser que la dihydroergocryptine (Vasobral®), utilisée hors AMM, n’est pas indiquée dans
l’inhibition de la lactation et ne doit donc pas être utilisée. De même, l’utilisation des diurétiques est à
proscrire.
L’homéopathie, la phytothérapie et l’acupuncture sont également citées dans la littérature sans efficacité
démontrée.
Des méthodes non médicamenteuses fonctionnent également. La lactation étant un processus
physiologique, la non présentation de l’enfant au sein permet en général une interruption de la lactation en
1 à 2 semaines. En cas de douleurs ou d’engorgement, le paracétamol est l’antalgique de choix. La plupart
des pays européens, les Etats- Unis et le Canada préconisent en première intention ces méthodes non
médicamenteuses.
Le bandage des seins n’est pas recommandé car l’inconfort engendré peut être plus important que celui lié
à la montée laiteuse. Si la montée laiteuse occasionne un inconfort trop important, il est possible d’utiliser
un antalgique comme le paracétamol. Lorsqu’un engorgement survient, il peut être traité par un antiinflammatoire.
L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable
dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement
et dont les coordonnées sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (www.ansm.sante.fr)
Pour en savoir plus :
Bromicriptine - Questions/réponses :
http://ansm.sante.fr/content/download/51357/662211/version/1/file/QR_Parlodel_Juillet2013.pdf
Compte rendu – Commission de suivi du rapport bénéfice risque des produits de santé n° 2
http://ansm.sante.fr/content/download/51361/662259/version/1/file/CR_Com-Suivi_30-04-2013-.pdf
Oladapo OT , Fawole B
Treatments for suppression of lactation
Cochrane database Syst Rev. 2012;9:CD005937
Rédacteur : Dr Pierre RAYNAL, Président du CMS
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
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Grippe et périnatalité :
vaccinez-vous, vaccinez les femmes enceintes !!!
« Trois cas de grippe maligne H1N1 ont été décrits au cours du premier trimestre 2013 chez des patientes
enceintes non vaccinées de la région Nord Pas de Calais.
Une patiente hospitalisée à 24SA pour menace d’accouchement prématuré présentait trois jours après un
contage aéroporté un ARDS compliqué d’une hémoptysie. Une deuxième patiente à terme bénéficiait
d’une césarienne de sauvetage maternel pour hypoxémie réfractaire pour laquelle les techniques avancées
de réanimation dont l’ECMO s’avéraient inefficaces. Ces deux patientes sont décédées. Pour la troisième
patiente, les techniques avancées de réanimation permettaient la survie au prix d’une morbidité sévère. »
Ainsi commence le texte disponible sur le site du CNGOF, signé de AS DucloyBouthors (anesthésiste) et du
Pr Véronique Debarge (Gynécologue-Obstétricienne) du CHU Jeanne de Flandres à Lille, et de
conclure : « Une vaccination antigrippale aurait pu éviter ces morts maternelles. La vaccination des
personnels au contact des femmes enceintes est également recommandée. »
En effet, les femmes enceintes constituent une population à risque d’infection grippale d’une gravité
particulière avec des complications à court terme (mort fœtale et mort maternelle, hypoxémie réfractaire,
complications des soins de réanimation) et à long terme sous forme d’insuffisance respiratoire.
La vaccination est efficace pour prévenir l’infection grippale et ses graves complications chez les femmes
enceintes. Elle procure une immunité prolongée à la fois pour la mère et le nouveau-né.
Elle est recommandée à tous les trimestres de la grossesse et protège le nouveau-né qui n’est pas vacciné
avant le 6e mois. Sur une large série de 17 560 femmes enceintes, Il n’a pas été décrit d’effets secondaires
de la vaccination anti grippale saisonnière ou H1N1.
Les mesures d’hygiène (port de masque, solution hydro alcoolique, limitation des visites) se sont montrées
efficaces en particulier dans la période de pandémie de 2009.
Le traitement précoce par oseltamivir (Tamiflu®) dans un délai inférieur à 48 heures après l’apparition des
premiers signes permet de limiter la survenue des cas graves aboutissant lors de la pandémie 2009 à un
risque moindre dans la série française comparée aux autres séries rapportées.
Le diagnostic précoce évoqué systématiquement devant une atteinte rhinopharyngée et une toux peut être
confirmé par prélèvement nasal ou PCR qui ne doivent pas retarder la mise en route du traitement.
L’observation dès Septembre 2013 de ces trois cas extrêmement graves souligne la nécessité d’une
information médicale récurrente, au début de l’automne. L’information concernant la prévention, la
détection et le traitement doit être dirigée vers tous les professionnels de la périnatalité pour lesquels la
vaccination antigrippale devrait être une évidence.
Rédacteur : Dr Pierre RAYNAL, Président du CMS
Maternité en Yvelines et Périnatalité Active • CHI Poissy/St Germain en Laye • Pavillon Courtois • 2 ème étage
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Tel : 01 39 27 43 98 • Fax : 01 39.27.43.98 • Mail : [email protected]
Ouverture d’un service de néonatalogie
Les équipes médicales de l’Hôpital Privé de l’Ouest Parisien vous informent de l’ouverture
de 6 lits de néonatalogie depuis le 30 septembre 2013.
Les critères d’acceptation pour un Transfert In Utero sont les suivants :
Terme > 34 SA
Poids > 1700 g
Pour tout complément d’information ou demande de prise en charge, vous pouvez contacter :
Sylvie TAILHADES, Sage-femme Cadre au 01.30.69.48.50
La Sage-femme de garde au 01.30.69.48.49
Par ailleurs, une réactualisation du classeur d’organisation des transferts in utero au sein du réseau MYPA
est en cours.
Il vous sera diffusé courant novembre 2013.
Nos prochains rendez-vous
5 novembre 2013
Revue Morbi-Mortalité
12 novembre 2013
Formation « Grossesse et souffrance psychique »
28 novembre 2013
Soirée CoNaissance78
5 décembre2013
Formation « Grossesse, addiction et travail en réseau »
6 et 7 janvier 2014
Formation « Entretien Post-Natal Précoce » EPNP
14 janvier 2014
Conseil Médical Scientifique
28 janvier 2014
Soirée Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Pré- Natal
11 février 2014
Bureau et Conseil d’Administration
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