Cancer du sein, activité dragon boat une première en France MISE AU POINT

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MISE AU POINT
Cancer du sein, activité
physique et dragon boat :
une première en France
Breast cancer, physical activity and dragon boat :
the first experience in France
B. Cutuli*, **, V. Morand**, S. Barbe**, F. Benessis**, O. Brusselles**, L. François**,
C. Kutten**
Activité physique
et cancer du sein
* Institut du Cancer Courlancy, Reims.
** Association "Ensemble pour Elles",
Reims.
Depuis une dizaine d’années, le bénéfice d’une
activité physique adaptée (APA) et régulière est de
plus en plus reconnu pendant et après le traitement
d’un cancer du sein (1, 2). Cette APA a également
un effet de prévention du risque de survenue de la
maladie (3).
En effet, après un parcours thérapeutique plus ou
moins lourd, mais durant souvent plusieurs mois,
l’activité physique réduit la fatigue, les douleurs
ostéo-articulaires et musculaires, ainsi que la symptomatologie dépressive, très fréquente en particulier
dans la période qui suit la fin des traitements (4).
En association avec des conseils diététiques, l’APA
Tableau I. Impact de l’activité physique sur la survie des patientes traitées pour un cancer du sein.
Nombre de
patientes
MET/heure*
Mortalité
p
NHS (Nurse’s Health Study)
[5]
2 987
>9
– 37 %
0,004
WHEL (Women’s Healthy
Eating and Living Study)
[6]
1 490
>9
– 44 %
0,04
CWLS (Collaborative
Women’s Longevity Study)
[7]
4 482
HEALS (Health Eating
Activity and Lifestyle
Study) [8]
8-20,9
– 47 %
0,01
permet également de réduire la prise de poids très
fréquente chez ces patientes ainsi que le risque
d’ostéoporose.
Toutes ces mesures permettent une amélioration
globale de l’état psychologique, de la qualité de vie,
avec également un maintien de l’autonomie et de
l’indépendance des femmes (9, 10).
De plus, plusieurs publications ont confirmé qu’une
APA régulière réduit d’environ 20 % le risque de
rechute à long terme (tableau I) [5, 8].
De nombreuses activités physiques et sportives
peuvent être réalisées (tableau II), dont le dragon
boat.
Le dragon boat est une embarcation (type pirogue
ou canoë) d’origine chinoise, longue de 12 mètres et
pesant 250 kg, qui peut accueillir une vingtaine de
pagayeuses et 1 barreur. C’est un sport très répandu,
en particulier en Asie, où des millions de personnes
le pratiquent.
Tableau II. Activités physiques adaptées (ou sports) pouvant
être réalisées pendant ou après le traitement d’un cancer.
Pendant le traitement
Yoga
Tai-chi
Karaté (kata)
Aquagym
Natation
933
Modifié d’après T. Bouillet.
* MET : metabolic equivalent task.
9
– 67 %
0,04
Aérobic
Gymnastique
Après le traitement
Vélo
Marche (randonnée)
Marche nordique
Dragon boat
Il faut toujours pratiquer un échauffement progressif pour éviter les
efforts trop brusques.
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En 1996, le Dr Donald Mc Kenzie, médecin physiologiste à l’université de Vancouver eut l’idée, extrêmement novatrice, voire provocante pour l’époque, de
créer un équipage de dragon ladies avec des femmes
traitées pour un cancer du sein (11). Cela pouvait
paraître insensé, voire dangereux, car toutes ces
femmes avaient eu un curage axillaire et, à l’époque,
les activités motrices du membre supérieur étaient
totalement contre-indiquées à cause du risque de
lymphœdème. Le Dr Mc Kenzie pensait au contraire
qu’une activité physique progressive, encadrée par
des équipes spécialisées (infirmières, préparateurs
sportifs ou kinésithérapeutes) pouvait être possible,
voire bénéfique pour les femmes, en "réactivant" des
voies de circulation lymphatique par un effet "actif"
de la musculature.
De plus, le mouvement effectué dans le dragon boat
peut assez bien s’adapter à cette pathologie, car il
se fait du haut vers le bas, avec une participation
importante de la musculature dorsale.
Le premier équipage de 24 femmes fut créé en
janvier 1996 ("Abreast in the boat") et l’expérience
montra que non seulement aucune ne développa
de lymphœdème secondaire mais plusieurs d'entre
elles constatèrent même une amélioration de la
mobilité de l’épaule (12).
Diverses publications ont relaté ces expériences,
en soulignant également l’importance de l’esprit
d’équipe et la solidarité entre ces femmes, qui leur
avait permis de voir différemment la vie après le
cancer. Les équipages de dragon ladies se sont depuis
multipliés, d’abord au Canada (13), aux États-Unis,
en Australie, puis en Asie et en Europe.
Expérience rémoise
Au cours de l’été 2008, Sylvie Cappellone, oncopsychologue à Reims (clinique de Courlancy), rencontra
en Italie Luigia Maggiore, capitaine de l’équipe de
dragon ladies" de Florence, qui s’était constituée
peu de temps avant. Avec Bruno Cutuli, cancérologue travaillant dans le même établissement, ils
montèrent le projet d’une conférence grand public
pour faire connaître cette pratique et apporter par ce
biais une aide aux femmes traitées. Cette première
conférence eut lieu le 4 décembre 2008 à la mairie de
Reims. Elle avait pour objectif d’apporter une information au public sur le cancer du sein (en montrant
en particulier l’impact bénéfique du dépistage) et,
pour la première fois dans la région, de donner la
parole aux femmes atteintes par la maladie, qui
purent ainsi apporter leurs témoignages, parallè-
Les dragon ladies de Florence et Reims à la Vogalonga 2010 sur le Grand Canal de Venise.
lement à celui des femmes florentines, qui étaient
venues spécialement pour l’occasion (soutenue par
le comité de jumelage Reims-Florence).
Cette conférence fut le point de départ symbolique
de la constitution de l’association "Ensemble pour
Elles" (EPE).
L’association a pour but d’apporter une information
et une aide aux femmes qui sont ou qui ont été
atteintes d’un cancer du sein. EPE favorise l’écoute
et le respect de la parole des femmes atteintes par la
maladie, elle apporte une aide morale ou matérielle,
par des actions d’accueil, d’information, ainsi que
par l’animation d’activités culturelles et sportives.
EPE essaye également d’améliorer les relations entre
les femmes traitées, les médecins et le personnel
paramédical. De plus, elle apporte au grand public
des informations relatives au cancer du sein. Pour
cela, l’association organise un "réseau" de femmes
ayant connu la maladie afin qu’elles se soutiennent
et s’entraident mutuellement en restant solidaires.
Elle organise également des événements sportifs dans lesquels sont recherchés surtout l’esprit
d’équipe et l’aide mutuelle plutôt que la compétition, ainsi que des rencontres artistiques et culturelles diverses dans lesquelles les femmes peuvent
être actrices ou spectatrices de l’événement.
Enfin, EPE organise des conférences et réunions
publiques sur tous les thèmes qui touchent le cancer
du sein. L’association a été reconnue officiellement
en mars 2009.
L’activité de dragon boat en constitue l’originalité,
et grâce à la collaboration des Régates Rémoises
et l’aide bénévole de plusieurs jeunes entraîneurs
(Alexandre Perrin, Élodie Berrot, Thomas Argenson
du club Reims Olympique Canoë kayak), un premier
groupe de femmes a pu s’entraîner grâce à un bateau
prêté par le club de Rouen. Six d’entre elles ont participé à la Vogalonga 2009, la grande régate annuelle
Références
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Quelques témoignages : la Vogalonga 2010...
Venise...
Je n'ai pas réalisé tout de suite, reprendre une activité sportive était ma seule préocupation. Ce qui
a suivi m'a apporté bien plus que j'en attendais. Je suis allée à la rencontre d'un vrai groupe, nous
avons construit un projet, qui est vite devenu un désir commun.
J'ai aimé cette envie qui nous habite toutes de ramer ensemble dans la même direction, ce clin
d'œil à la vie, quel panache ! J'ai ressenti une fierté que jamais je n'avais éprouvée. C'est tellement
plus fort de dire "nous" !
Force et enthousiasme nous ont portées jusqu'en Italie, nous avons représenté la France, pour la
première fois. C'était magique ! Participer à la Vogalonga et prouver au monde entier que nous
sommes vivantes nous a donné des ailes pour ramer sur la lagune. Mes mots n'étaient que des
larmes, que je n'ai pu exprimer qu'à mon retour de Venise.
"Ensembles pour Elles" me manque quand je passe trop de temps loin de toutes ces femmes qui
sont devenues mes amies, et je souhaite à toutes celles qui nous rejoignent de ressentir ce lien, que
seule la maladie a eu le pouvoir d'engendrer.
Francine Benessis
Je suis allée à Venise participer à la Vogalonga en 2009 à l'invitation des dragon ladies de Florence.
Avec 4 rémoises, nous avons pagayé sur un dragon boat de nos amies de Florence. Avec elles,
nous avons affronté les éléments déchaînés. La bora, un vent de nord-est, froid et violent, nous
a fait faire demi-tour après 7 km... Mais quel exploit, quelle détermination nous animait ! Quelle
fierté pour celles qui s'entraînaient sur le canal de Reims d'avoir participé, pour la première fois,
à la Vogalonga dans ces conditions ! Ensuite, lors d'une conférence médicale, Luigia Maggiore
(de l'équipe de Florence) nous a demandé de prendre la parole. En conclusion de mon allocution,
j'ai promis, au nom de mes amies, que nous reviendrions en 2010 avec un équipage entier de
Françaises. Nous avons tenu parole. Quel plaisir de retrouver toutes nos amies italiennes et de
participer avec elles à cette Vogalonga 2010 sur une lagune magnifiquement calme et ensoleillée !
Nous avons tenu notre promesse et fait les 18 km de la première boucle sur notre bateau avec un
plaisir immense, une belle fierté de toutes et une conviction confirmée.
Christiane Kutten
La Vogalonga : un rêve, mais aussi des doutes, des interrogations. En serions-nous capables malgré
nos entraînements ? Et finalement, un soir de mai, nous avons pris le train de nuit, excitées comme
des adolescentes. Au petit matin, Venise...
Une première pour certaines, une grande émotion pour toutes. Au bord du Grand Canal le rêve
prenait forme. Tout au long des 2 jours qui ont précédé la Vogalonga, fébrilité et agitation régnaient
parmi nous. Enfin, le dimanche matin, nous nous sommes mises en route vers notre bateau, fières
de former une véritable "squadra".
À bord, au côté des embarcations de la "Forza rosa", j’ai ressenti la volonté, la force de notre équipage. Au coup de canon signifiant le départ, j’ai lu tant de choses dans le regard embué de Anne,
notre tambour, que j’ai su alors que nous allions réussir.
Trois heures durant, au milieu d’une quantité d’embarcations superbes, nous avons pagayé à la force de
nos bras, mais aussi avec tout notre cœur. Et, à la fin, quand nous sommes revenues par le Grand Canal
sous les applaudissements de la foule, l’émotion était si forte que les larmes ont perlé sur les visages.
La Vogalonga, nous l’avions faite ! Une performance physique mais aussi et, surtout, une grande
aventure humaine pour 20 femmes si différentes et si proches à la fois.
Odile Brusselles
Ah ! Notre première Vogalonga ! Il y a mille façons de voyager et mille façons de faire l'éloge du
voyage. J'ai fait l'expérience d'un déplacement exceptionnel, une expérience riche en émotions, un
sacré challenge : ce ne sont pas les kilomètres qui font le voyage, mais l'état d'esprit.
Malgré tout, à mon arrivée à Venise, j'éprouvais un mélange d'émotions : colère, joie et cette
fatigue qui ne me lâchait pas... mais j'y croyais. La Vogalonga a été comme une sorte d'appel d'air,
il fallait la faire coûte que coûte. Pour nous toutes, il y avait l'esprit et le cœur de notre équipage
afin que le voyage ne soit pas seulement une façon d'aller d'une ville à l'autre, mais plutôt le bonheur de rapporter une richesse humaine, sportive et médicale.
Sur le Grand Canal, une atmosphère unique, magnifique, l'espoir du possible : nous allions toutes
bien. J'ai le souvenir de cette merveilleuse grand-mère sur son balcon qui nous encourageait avec
des couvercles de casseroles en guise de cymbales !
C'était pour moi comme un ballet de rameuses, une danse, une peinture "vivante" avec une réelle
force de complicité entre tous les "dragon boats". Et soudain, la boucle est bouclée, sous des
tonnes d'applaudissements : la médaille du 23 mai 2010 est gagnée et bien méritée.
Vive la Vogalonga ! Que du positif ! Elle est en nous, cette formidable aventure humaine.
Lydie François
L'équipage français de dragons ladies à Venise
(Vogalonga 2010).
qui se déroule en mai à Venise et qui rassemble des
milliers de participants. Malheureusement, les conditions météorologiques avaient été particulièrement
difficiles. Mais, sous l’impulsion de Sylvie Barbe et de
la nouvelle présidente, Véronique Morand, le projet
a continué et, grâce à une subvention de l’INCa,
2 bateaux (de 20 et 10 places) ont pu être acquis
au début de l’année 2010.
Le projet de participer de nouveau à la Vogalonga
2010 était donc relancé, et un équipage entier s’est
préparé pendant 9 mois afin de pouvoir retourner à
Venise le 23 mai 2010.
Il faut préciser que ces femmes ne sont pas des
athlètes. Certaines n’avaient même jamais pratiqué
d’activité sportive. Mais être ensemble, s’encourager,
se soutenir, surmonter les peurs et, surtout, briser
le tabou de ne plus pouvoir utiliser leur bras opéré,
leur a donné une incroyable motivation.
La force du groupe, l’engagement et le dépassement
de chacune ont eu raison de tous les obstacles. Dans
tous les cas, il faut très clairement souligner la nécessité d’une activité sportive progressive, toujours
adaptée à l’âge et à la situation de la patiente traitée,
encadrée par un personnel technique compétent
(comme Sylvie Pietrzyk, la kinésithérapeute du
groupe), avec un échauffement régulier avant chaque
séance et une bonne hydratation (14-16).
Cette aventure a fait l’objet d’un film-reportage
(produit par Sylvie Barbe de la société DOCSIDE) qui
a été diffusé lors de l’émission Thalassa du 25 mars
2011 (France 3). "Nous irons à Venise" est donc le
récit de cette épopée, de cette régate de 3 heures
sur 19 km dans la lagune vénitienne, pour laquelle
tant d’efforts ont été nécessaires.
C’est aussi le récit d’un voyage en "communauté",
avec ses joies, ses peines, ses difficultés, et, surtout,
la grande fierté d’avoir réussi un exploit, plein de
message d’espoir pour tant d’autres femmes.
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MISE AU POINT
L'équipage de dragons ladies de Reims.
Sur le plan plus spécifiquement clinique, parmi les
20 femmes qui ont participé à la Vogalonga 2010,
9 avaient eu une mastectomie (dont 1 pour récidive)
et 11 une chirurgie conservatrice. Deux avaient été
traitées pour un carcinome in situ et 18 pour un
cancer infiltrant. Les 2 premières femmes n’avaient
pas eu de geste axillaire, 2 ont eu un prélèvement du
ganglion sentinelle et les 16 autres un curage
(dont 2, bilatéral) avec un taux global de 62 %
d’envahissement ganglionnaire ; 14 ont eu
une chimiothérapie (78 %), dont 1 pour une
rechute viscérale.
Actuellement, l’association se développe et
compte plus de 40 adhérentes.
Les entraînements se font régulièrement le
samedi matin et les lundi et mardi soir sur
le canal de Reims.
Il faut également noter qu’après la Vogalonga 2010, une deuxième conférence grand
public a eu lieu à la mairie de Reims le 1er
octobre 2010, avec pour sujet "Cancer du
sein, sport et nutrition" suivie le lendemain
par l’inauguration officielle des nouveaux
bateaux financés par l’INCa en présence de
Mme Hazan, maire de Reims.
Une troisième conférence organisée par EPE est
prévue le 30 septembre prochain, en ouverture
d’Octobre rose 2011.
Enfin, une douzaine de membres de l’Association
s'est rendue les 27 et 28 mai à Florence pour un
grand rassemblement d’équipages européens de
dragon boats organisé par les "marraines" de la ville
de Toscane.
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Références
bibliographiques
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cancer: pragmatic randomized
controlled trial. BMJ 2007;334:517.
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