7/ Quelle est la solution proposée ?
Il faut planter. Les dirigeants de la colonie arrêtent des mesures destinées à intensifier
(augmenter) la production locale. Le développement des cultures vivrières est favorisé.
8/ Quelle est la conséquence de cette nouvelle politique agricole pour la monoculture
de la canne ?
Une réorganisation des surfaces agricoles est demandée. Il faut réduire les surfaces
plantées en cannes afin de développer les cultures vivrières. L’objectif est de parvenir à
l’autosuffisance.
SYNTHESE
9/ A l’aide d’une phrase, dites quelle mesure est mise en place au plan agricole
pendant la guerre.
Pour faire face à la pénurie, et pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire, les
autorités décident de favoriser le développement des cultures vivrières aux
dépens de la canne.
Etude du document 3b.
9/ Selon l’auteur (géographe) quel a été le résultat de cette politique ?
Les résultats de cette politique sont qualifiés de « médiocres ».
SYNTHESE : Une fois la guerre terminée, l’organisation économique de la
colonie qui existait avant 1939 est réaffirmée. La fabrication du sucre et du
rhum est relancée, les exportations vers la France sont relancées.
PARAGRAPHE ARGUMENTE : Dans un paragraphe argumenté d’une quinzaine de
lignes, présentez l’économie de la Martinique pendant la Seconde Guerre mondiale et
les tentatives de diversification qu’elle a connues.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale commence, l’économie de la Martinique repose
sur une organisation ancienne de type colonial.
L’activité essentielle est liée à la monoculture de la canne à sucre et à sa transformation
en sucre et en rhum. Ces produits sont essentiellement destinés à l’exportation vers la
France.
L’arrêt des relations commerciales entre la France de Vichy et la colonie à la suite du
blocus maritime instauré par les forces alliées met en péril cette économie totalement
dépendante qui exporte sucre et rhum, mais qui importe tous les produits nécessaires à
la population.
Les habitants connaissent dès lors les restrictions et la pénurie. Un service de
rationnement est instauré, des cartes d’achat sont distribuées aux familles, les files
d’attente sont longues devant les magasins du service de ravitaillement. La vie
quotidienne « au temps de l’amiral Robert » est difficile.
Afin de trouver une issue à cette situation de crise, un programme de développement
des cultures vivrières devant permettre d’amener la colonie à diminuer sa dépendance
de l’extérieur et à parvenir à l’autosuffisance alimentaire est mis en place. Mais les
résultats obtenus sont faibles et dès la fin de la Seconde Guerre mondiale on assiste à
un retour à l’organisation économique d’avant-guerre.