La Maison de la Canne, sise dans l’ancienne distillerie Mario
datant du début du XXème siècle, retrace l’évolution de
l’économie sucrière dans le cadre de l’habitation esclavagiste,
puis à partir du milieu du XIXe siècle, dans les usines
centrales.
La canne à sucre a marqué de son empreinte hégémonique la
plupart des aspects de la vie de l’île, forgeant le peuplement et la
société, modelant les paysages et les mentalités, inspirant la
musique, le roman, le cinéma. Elle est pleinement, pour la
Martinique, plante de civilisation.
Malgré l’effondrement de ces dernières décennies, la canne à
sucre reste grâce au rhum, la deuxième production agricole de
l’île. En 1996 le rhum agricole de Martinique a obtenu une
appellation d’origine contrôlée. Ce label de qualité, lié à un terroir
est indissociable de savoir-faire ancestraux.
La Maison de la Canne propose un large panorama des multiples
et complexes rapports qui se sont établis entre une terre, une
plante, un peuple.
Horaire d’ouverture : Tous les jours sauf lundi
Quartier Vatable aux Trois-Ilets
Mardi, mercredi, jeudi : de 08h30 à 17h30
Téléphone : 0596. 68.32.04 / 68.31.68
Vendredi et samedi de 8h30 à 17 heures.
Télécopie : 0596. 68.42.69
Dimanche de 9 heures à 17 heures.
EXPOSITIONS
Emile Bougenot et les usines centrales : le grand
bouleversement industriel : 1845-1955
A la fin du XIXème siècle, la Martinique compte 21 usines à sucre.
L’exposition montre l’influence d’un homme méconnu, au destin d’exception,
qui profita d’une conjoncture favorable : Emile Bougenot. Présent à divers
titres au sein de 17 de ces usines, l’exemple de son travail et de sa réussite
participe au bouleversement du paysage industriel, économique et social de
l’île.