1 Sommaire : Problématique .............................................................................................. 3 Programme de la journée ............................................................................... 4 Vers une approche appropriée du bâti ancien : Ottoman et XIXème siècle. Pr ZEROUALA .M.Salah ................................................................................... 5 Les systèmes constructifs d’Alger à l’époque ottomane et française du XIXe siècle : Nature et pathologies. Dr CHENNAOUI Youcef. .................................................................................. 6 Opération de diagnostic de l’hyper centre d’Alger : synthèse des travaux Mr Oukaci Boumedienne................................................................................ 7 La Problématique du Risque Sismique en Algérie Et les moyens de sa prise en charge M. BELAZOUGUI, (Directeur du CGS) .............................................................. 8 Les outils numériques appliqués au domaine du patrimoine Dr KACHER Sabrina......................................................................................... 9 Présentation du projet pilote au 11 rue Ahmed Chaïb Mme MAÏZA MAACHI Myriam.......................................................................10 Pour une évaluation plus globale des effets du séïsme sur les bâtiments Mr SOUAMI Mohamed Adel ..........................................................................11 Ce que l’histoire enseigne comme futur virtuel Dr. A.A. ABDESSEMED-FOUFA .......................................................................12 Réduction du Risque Sismique en Algérie Mr FARSI Mohammed N. ...............................................................................13 Comportement sismique des éléments non structurels dans la construction sèche : Problématique et exemples de solutions Mr BENACHIR Aniss Hadj ...............................................................................14 2 Ecole Polytechnique d’architecture et d’Urbanisme d’Alger. Laboratoire : Ville – Architecture et Patrimoine. Le Patrimoine face aux risques sismiques 29 Novembre 2011 Problématique : Pour conclure la première phase des travaux de recherche entrepris dans le cadre du projet CMEP- Tassili 09 MDU 772, les partenaires (LVAP – EPAU- Alger et LAVUE – ENSA – Paris Val de Seine) organisent un séminaire ouvert le 29 – 30 Novembre 2011 à l’EPAU. Ce projet Tassili lié à «l’Architecture, patrimoine et risque», tend à comprendre les systèmes constructifs rapportés à l’architecture du patrimoine bâti de la période ottomane et française à Alger, dans le but de mettre en évidence, d’une part, les relations entre les deux systèmes de la production architecturale, et d’autre part de saisir leurs comportements respectifs en fonction des aléas liés à des risques naturels et sociaux. Les résultats primaires de cette recherche menée par les équipes de l’ENSA PVS et de l’EPAU porteront principalement sur trois types de problèmes, qui iront en se spécifiant progressivement vers : l’identification et la caractérisation des dégradations et des risques que connaissent les patrimoines ordinaires (logement, habitat, petits équipements et « petits » monuments), dans la perspective d’en dresser des typologies rendant compte simultanément des caractéristiques architecturales et constructives et des risques encourus ou probables ; l’évaluation des conditions architecturales, techniques et culturelles dans lesquelles ces risques pourraient être minimisés, voire compensés, développer des modalités d’intervention et identifier des dispositifs préventifs généralisables. Les organisateurs souhaiteraient rencontrer d’autres experts (universités, centre de recherche, organismes publics de suivi et/ou contrôle, BET …) pour partager et confronter les expériences acquises, et ainsi de conforter les démarches développées ou à l’inverse de les remettre en cause. L’échange tant souhaité vise à mieux asseoir des recommandations pour les décideurs afin d’appréhender le Patrimoine bâti en général. 3 Programme de la journée du mardi 29 novembre 2011 9h-9h 15 Allocution de bienvenue présentée par Pr Zerouala Mohamed salah . Pr Zerouala Mohamed Salah « Vers une approche appropriée du bâti ancien : Ottoman et XIXème siècle » 9h 15- 9h30 Pr Haumont « Usages et mésusages de patrimoines domestiques et urbains » 9h30-9H45 Mr Chennaoui Youcef « Les systèmes constructifs d’Alger à l’époque ottomane et française du XIXe siècle : Nature et pathologies » 9h45-10h Mr Oukaci « opération de diagnostic de l’hyper centre d’Alger : synthèse des travaux » 10H-10h40 Pause café 10h40-10h55 Mr Bellazougui « La Problématique du Risque Sismique en Algérie Et les moyens de sa prise en charge » 10h55-11h10 Mr Bruno Thomas « Déconstruction et reconstruction dans la Casbah ; Déconstruction et reconstruction dans la Casbah » 11h10 – 11h25 Mme Kacher Sabrina « Les outils numériques appliqués au domaine du patrimoine » 11h25-12h10 Débat 12h10-13h10 Déjeuner 13h10-13h25 Mme Maiza « Présentation du projet pilote au 11 rue Ahmed Chaïb » 13h25-13h40 Mr Souami Mohamed Adel « Pour une évaluation plus globale des effets du séisme sur les bâtiments » 13h40-13h55 Mme Abdesmed Foufa « Ce que l’histoire enseigne comme futur virtuel” 13h55-14h10 Mr Farsi « Réduction du Risque Sismique en Algérie » 14h10-14h25 Mr Benachir « Comportement sismique des éléments non structurels dans la construction sèche : Problématique et exemples de solutions » 14h25-14h40 Mr Bruno Thomas “Quel manuel ? Quel enseignement et quelle pédagogie » 14h40- 15h40 Débat 4 Vers une approche appropriée du bâti ancien : Ottoman et XIXème siècle. Pr ZEROUALA .M.Salah Directeur du Laboratoire Ville, Architecture et Patrimoine LVAP, EPAU. Courriel : [email protected] Mots clefs : Cadre bâti ancien, risque, approches appropriées, sécurité, sensibilisation. Résumé : Aujourd’hui la planète semble faire face à des catastrophes naturelles répétées (tremblement de terre, tempêtes, inondations, coulée de boue, mouvement de terrain). En plus d’être récurrentes, elles sont de fortes intensités. Non seulement la construction en général est menacée mais les vies également. Le cadre bâti ancien (classé ou non) est de plus en plus vulnérable. Déjà affaibli par son vieillissement, par les intempéries et accentué par la main de l’homme, ce cadre bâti ancien défie en quelques sortes le temps. Présent encore même en état fébrile, ce patrimoine soulève des interrogations liées essentiellement à sa pérennité, sa sécurité et celle des hommes. Cette intervention tente de mettre en évidence en première instance un état des lieux du cadre bâti ancien (appartenant à la période arabo-ottomane et celle du XIXème siècle) ne pouvant laisser l’architecte indifférent, ce qui explique la problématique d’aujourd’hui. Elle sous entend cette volonté des architectes à vouloir perpétuer les sources identitaires de notre architecture engendrant la relation complexe patrimoine – sécurité – intervention limitée. En second lieu, elle a la prétention de produire des hypothèses fondées sur l’observation et le comportement de ces constructions anciennes. Si ces constructions, à l’image de la Casbah, se sont effondrées pour diverses raisons, des hypothèses peuvent être avancées. Hypothèses dont certaines seront traitées en détails par mes collègues, alors que d’autres permettront, nous le souhaitons, grâce à l’apport de nos partenaires et invités à mieux identifier les approches et règles à suivre pour mieux appréhender l’avenir du cadre bâti ancien. En dernier, quelques recommandations dessineront les contours des rôles des différents acteurs (utilisateurs, professionnels et décideurs) impliqués dans la gestion de ce patrimoine 5 Les systèmes constructifs d’Alger à l’époque ottomane et française du XIXe siècle : Nature et pathologies. Dr CHENNAOUI Youcef. Maître de conférences- classe A, Maître de recherche et chef d’axe au laboratoire LVAP/EPAU. Adresse : Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme : Route de Beaulieu. BP 177 ; El-harrach, Alger, Algérie. Courriels : [email protected] [email protected] Mots- clés : matériau – système constructif – pathologieRésumé : La restitution de l’évolution des procédés constructifs à Alger, au biais de l’identification des techniques constructives et des matériaux de construction, employés depuis la période ottomane jusqu’à la fin du 19e siècle, s’est assignée comme objectifs principaux ceux de : 1. Rechercher à travers cette investigation -menée sur les structures matérielles du bâtil’identification des formes de pathologies observées dans les matériaux de constructions et les systèmes constructifs traditionnels. 2. Définir le rapport : typologie bâtie/ morphologie constructive -reconnu de quelques échantillons d’études, des deux périodes historiques- afin d’estimer les degrés de permanence structurelle ou de transformations pathologiques de ces dernières. 3. Identifier d’autres facteurs indirects qui auraient accentué l’état de vulnérabilité du bâti ancien, face à l’aléa sismique. Nous citons en l’occurrence : les infiltrations des eaux pluviales ; le vieillissement du matériau ; l’état des réseaux d’évacuation des eux divers, etc. En l’absence d’une connaissance exhaustive des documents anciens (inexistence des traités d’architecture et de l’art de bâtir ancien), et en raison même du caractère lacunaire des sources d’informations historiques (partialité des chroniques ; perte et destruction des témoignages sur l’art de bâtir ancien), le recours à une investigation et observation directes menées sur les structures matérielles in situ, avait fourni pour nous plus qu’un moyen pour coordonner ce que l’on sait déjà. Notre communication s’articulera autour de ces trois aspects : 1. L’identification de l’évolution des techniques constructives et des matériaux de construction utilisés à Alger depuis la période ottomane jusqu’à la fin du 19e siècle ; 2. La reconnaissance des formes de pathologies observées dans les matériaux de constructions et les systèmes constructifs ; 3. Et enfin, la désignation des formes de spoliation des matériaux traditionnels ottomans et leur usage dans les constructions ultérieures de la première période coloniale. Dès lors, la possibilité de connaitre a priori ces facteurs de vulnérabilité, nous permettra certainement de formuler dans le futur, des choix d’interventions qui seront orientés en conformité avec les conditions architecturales, techniques et culturelles dans lesquelles ces risques pourraient être maitrisés, voire anéantis. 6 Opération de diagnostic de l’hyper centre d’Alger : synthèse des travaux Mr Oukaci Boumedienne CTC centre (organisme national de contrôle technique de la construction) e-mail : [email protected] Mots clés : bâti ancien - diagnostic - réparation et renforcement Résumé : L’organisme de contrôle technique de la construction le CTC Centre a été requis par les pouvoirs publics, à travers la wilaya d’Alger à engager une campagne de diagnostic du bâti ancien se trouvant implanté dans le territoire des communes Sidi M’hamed, Alger Centre, El Madania, Hussein Dey, Belouizdad, Bab El Oued et El Harrach, appelé communément l’hyper centre d’Alger. Les équipes du CTC Centre au nombre de quatre, ont balayé l’ensemble du parc immobilier dont sa mise en exploitation remonte à l’époque française. Quelques bâtisses de l’ère ottomane ont été également diagnostiquées dans le cadre de la réhabilitation de la Casbah. Le diagnostic réalisé, a été mené selon une méthodologie d’approche, basée sur la typologie des ouvrages ayant connu des désordres structurels ou secondaires. Cette opération a donné lieu à une analyse sur la caractérisation des désordres par type de structure ou de matériaux notamment. Pour une prise en charge effective des désordres recensés, une ébauche de solutions techniques de reprise au titre des recommandations formulées par le CTC Centre, ont été formalisées à l’effet d’endiguer ce processus de dégradation qui ne cesse de prendre de l’ampleur. 7 La Problématique du Risque Sismique en Algérie Et les moyens de sa prise en charge M. Belazougui, (Directeur du CGS) (CGS, Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique Alger) e-mail : [email protected] Résumé : Le phénomène d’urbanisation accélérée accroît la vulnérabilité des populations et du cadre bâti aux risques de catastrophes aussi bien naturelles que technologiques. L’Algérie est exposée à une dizaine de risques ou groupes de risques majeurs, dont le risque sismique. On parle souvent de « risques sismiques », en ce sens qu’on distingue l’aléa sismique principal qui est le phénomène vibratoire véhiculé par les ondes depuis la source (ou faille) sismique à travers le substratum rocheux et qu’on étudie au niveau national ou régional, des aléas sismiques « secondaires », ou phénomènes induits (Amplification, tassements, glissements de terrain, liquéfaction, apparition de faille en surface,…) qui accompagnent l’événement et qu’on étudie localement, en fonction des particularités géologiques et géotechniques du site considéré. La réduction du risque sismique implique sa prise en compte à différentes échelles et se décline en : Orientation du développement et de l’établissement des populations vers les régions à aléa sismique régional moins élevé. Cartographie et prise en compte des aléas sismiques locaux (études et cartes de microzonage) au niveau des périmètres urbains (Aires urbanisées et d’urbanisation future). Diminution de la vulnérabilité et du risque par le respect des normes parasismiques (pour les nouvelles constructions), le développement ou la restructuration urbaine tenant compte des cartes de microzonage ou des résultats d’études de « scénario sismique », et le renforcement des structures stratégiques ou sensibles vulnérables. Dans le présent exposé, seront développés les différents concepts évoqués précédemment en relation avec les actions déjà réalisées ou en cours. 8 Les outils numériques appliqués au domaine du patrimoine Dr Sabrina Kacher Enseignante Chercheuse (EPAU, Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger) e-mail : [email protected] Mots clefs : photomodélisation, informatique, mesures, fissures, modélisation. Résumé : De nos jours les outils informatiques sont couramment utilisés dans le domaine de l’architecture. Ils interviennent à plusieurs niveau du projet. Dans le domaine du patrimoine architectural ils sont devenus également incontournables. Leur champ d’application est vaste. Ils permettent d’effectuer des relevés, de réaliser des modèles géométriques 2D ou 3D ou encore des modèles conceptuels afin d’organiser des données, … Dans cet article nous avons choisi de présenter une de ces techniques à savoir la photomodélisation. Cette technique permet de restituer une oeuvre architecturale en 3D grâce à des photographies. Mais elle permet également de retrouver des mesures après une calibration des repères et des distances sur ces photos. Dans le cadre de ce travail de recherche nous avons utilisé cette technique afin de retrouver certaines mesures de fissures qui sont soit difficiles à atteindre soit que l’on aurait oublié de relever sur place. En effet cette technique a déjà été utilisée dans le cadre d’un cours avec des étudiants post-graduants pour dimensionner la Villa BensMan située à Hydra afin justement d’en extraire certaines dimensions difficiles à atteindre. 9 Présentation du projet pilote au 11 rue Ahmed Chaïb Mme Maïza Maachi Myriam Enseignante-chercheure LVAP e-mail : [email protected] Résumé : Face à la multiplicité des catastrophes naturelles (séismes, inondations, glissement de terrains…), le bâti ancien souvent vétuste présente parfois des pathologies qui engendrent un risque potentiel qu’aujourd’hui nous ne pouvons plus négliger. Mais alors, se pose la question suivante : comment diminuer la vulnérabilité du bâti ancien ? Il semblerait que les sociétés anciennes connaissaient les tremblements de terre et les différents points sensibles sur un bâtiment. C’est pourquoi nous considérons ce bâti certes, comme des objets patrimoniaux, des objets d’intervention mais surtout comme des sources d’information permettant d’identifier des techniques constructives anciennes efficaces face à l’aléa sismique. De nos jours, ce n’est qu’après 2003, que les pouvoirs publics s’intéressent à la vulnérabilité du bâti ancien. Le centre de la capitale a fait l’objet de centaines d’expertises. Puis, la mairie d’Alger-centre lance une opération pilote sur le quartier Ben Mhidi (voir les rapports) et engage le BET Boukhenfouf pour réaliser des travaux de confortement sur l’immeuble situé au11 rue Ahmed Chaïb (ex : rue Tanger). La logique de confortement décidé par le bureau d’études se base sur la réalisation d’une cage d’escalier (en béton armé) dont l’emplacement est défini par la bissectrice de la parcelle occupée par le bâtiment. Il s’agit en fait, de repositionner le centre de gravité par rapport au centre de torsion. Les planchers s’accrochent à la cage et aux murs de refends et à l’enveloppe du bâtiment qui ont été décapés et recouverts de 7 cm de béton projeté sur treillis soudé. Pour vérifier certaines hypothèses (confortement avec et confortement sans cage d’escalier), nous avons essayé de travailler sur le logiciel italien « 3 muri » mais lors de sa manipulation, de nombreuses difficultés sont apparues. 10 Pour une évaluation plus globale des effets du séïsme sur les bâtiments Mr Mohamed Adel SOUAMI Maitre assistant Laboratoire ville, architecture et patrimoine Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme BP N°2 El-Harrach 16200 Alger E-Mail : [email protected] Directeur de thèse Pr. M.S. ZEROUALA Mots-clés : Parasismique, Evaluation du risque sismique, Architecture parasismique, Vulnérabilité des bâtiments au séisme, Dommages sismiques. Résumé : Il est admis que la capacité de résistance des bâtiments aux efforts sismiques est le résultat de plusieurs facteurs de natures différentes à savoir : 1. 2. 3. 4. Le calcul parasismique ; La conception architecturale parasismique ; La qualité d’exécution et de réalisation du bâtiment ; L’entretien du bâtiment. Il est quand même regrettable de constater que lors de l’évaluation du potentiel et des dommages sismiques il n’est mis en avant que les facteurs inhérents aux systèmes constructifs et structurels. Tous les autres facteurs participant à la bonne résistance sismique des bâtiments sont portés ainsi en second plan. En Algérie durant la phase post séisme, des fiches dévaluation des dommages causés par le séisme sont utilisées. Leur lecture permet de révéler que d’autres facteurs intervenant, soit dans la capacité de résistance au séisme soit dans la causalité des dommages survenus suite au séisme, sont négligés. Tel est l’objectif de cette communication. En conséquence, nous suggérons une fiche hypothétique plus globale et plus exhaustive - en impliquant le maximum de facteurs liés aussi bien à l’identification des causes des dommages qu’à celui des potentialités de résistance au séisme. Cette tentative de construction de fiche doit être bien sûr soumise à critiques par des experts pour évaluation et mise en forme pratique pour faciliter la tâche des enquêteurs. 11 Ce que l’histoire enseigne comme futur virtuel Dr. Arch. A.A. ABDESSEMED-FOUFA Université de Blida e-mail : [email protected] Mots clés : bâti historique, vulnérabilité, diagnostic, dommages, image virtuelle. Résumé : Le patrimoine algérien colonial présente un état de vulnérabilité lié non seulement à son vieillissement ainsi qu’au manque d’entretient mais aussi à l’inexistence des mesures de prévention, de la non application des normes parasismiques et des défauts de construction. Par ailleurs afin de réduire le risque sismique lié à ce type de construction, un diagnostic minutieux est nécessaire afin d’identifier les éléments exposés ce qui permet d’évaluer leur vulnérabilité. D’autre part les effets des tremblements de terre historiques sur le bâti ancien renseignent sur le type de dommage et les solutions adoptées dans la consolidation et/ou la réparation. Les sources historiques tant écrites que graphiques nous aident à anticiper sur les effets futurs et une image virtuelle peut ainsi se dessiner afin de mieux appréhender les catastrophes sismiques futures et protéger non seulement le bâtiment en question mais aussi un ilot ou un quartier. 12 Réduction du Risque Sismique en Algérie Mr Mohammed N. FARSI (CGS, Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique Alger) e-mail : [email protected] Mots-clés: risques, réduction des risques, El Asnam. Résumé : Malgré les efforts importants qui ont été faits par les Autorités Algériennes pour le réduire, le risque sismique a considérablement augmenté depuis 1980, date du séisme de magnitude 7.3 qui avait frappé la région d'El Asnam, à partir de laquelle la politique de réduction des risques a été mise en place. Ceci est dû essentiellement au développement rapide des centres urbains, à l'augmentation des populations, à l'augmentation de la valeur des biens, etc. Les Moyens mis en œuvre pour la prévention restent insuffisants par rapport au niveau du risque actuellement atteint, même si les Institutions qui activent dans le domaine continuent à mener des actions de plus en plus nombreuses pour la réduction du risque sismique. Dans ce papier les plus importantes actions menées, principalement sur les sites urbains, par le Centre de Recherche Appliquée en Génie Parasismique (CGS) sont passées en revue. 13 Comportement sismique des éléments non structurels dans la construction sèche : Problématique et exemples de solutions Mr BENACHIR Aniss Hadj1, 2 1 2 UMR CNRS PRODIG, laboratory PF Pole Image University Denis Diderot - Paris VII UFR GHSS Courrier 7001 75205 Paris Cedex 13 Centre de formation KNAUF Plâtres Algérie BP N° 2 BOUFATIS 31000 Oran - Algérie Tél: +213 41 52 10 50/51 [email protected] [email protected] Mots Clés : La télédétection et l’imagerie THR (QUICKBIRD), gestion des risques de catastrophe, SIG, la Gestion(Direction) des Risques Environnementaux, HSE et GIS, l'intégration de règles pour la localisation des sites industriels endommagés et des risques après une catastrophe Résumé : Lors de nombreux séismes, les structures en maçonnerie ont montré un comportement varié; ce qui est du à plusieurs raisons : Les matériaux et les techniques utilisés pour fabriquer les structures en maçonnerie varient énormément dans le temps et dans l’espace. Les composants d’une structure en maçonnerie montrent souvent un comportement fragile. Ainsi avec l’apparition de nouveaux matériaux de construction, la tendance générale du bâtiment en Algérie est tournée vers une recherche de productivité importante qui passe par une mise en œuvre simplifiée, donc plus rapide, mais doit répondre à des exigences de stabilité et de bon comportement au sismique La réponse des fabricants (de matériaux de construction) est une industrialisation des éléments de construction non structurelle, qui deviennent des composants d’un ensemble formant le bâtiment ; A l'exemple du plâtre qui devient plaques de plâtre, elles-mêmes à la base de divers systèmes constructifs. La communication portera sur la présentation de nouveaux systèmes constructifs en plaques de plâtre, ainsi que les problématiques de mise en œuvre en zone sismique avec des exemples de solutions. 14