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Féverole de printemps et d'hiver - Guide de culture 2014-2015 © ARVALIS - Institut du végétal - UNIP - avril 2014
- Des débouchés potentiellement élevés en alimentation animale
(volailles, porcs, bovins, poissons), en France ou à l’export.
- Un marché plus limité pour la meunerie et les ingrédients
agro-alimentaires.
Des charges opérationnelles limitées
Les charges opérationnelles des protéagineux sont inférieures
à celles des principales grandes cultures comme le colza ou
le blé, grâce notamment à l’absence d’apport d’engrais azoté.
Les charges de la féverole sont proches de celles du pois mais
variables en fonction du coût des semences et du débouché visé.
Les niveaux moyens couramment observés se situent entre 50
et 100 €/ha de moins qu’en colza.
Une aide couplée à la production
Dans le cadre de la subsidiarité pour l’utilisation des crédits
européens, la France a choisi de maintenir une aide couplée à
la production de protéagineux (pois, féveroles et lupins). Celle-
ci a varié de 100 à 205 €/ha de 2010 à 2013, en fonction des
surfaces cultivées. De nouvelles modalités d’aide couplées pour
les cultures riches en protéines sont prévues pour l’application
de la nouvelle PAC en France à partir de 2015.
Ses limites
Quelques contraintes techniques
- Sensibilité à la sécheresse et aux fortes températures pendant
la floraison et le remplissage des graines (juin-juillet), ce qui
peut pénaliser le rendement.
- De grosses graines nécessitant un semoir adapté et bien réglé.
- Des possibilités très limitées de désherbage chimique en
post-levée contre les dicotylédones, en féverole de printemps.
- la sensibilité à un nématode (Ditylenchus dipsacii), affectant
le rendement et la qualité, transmis principalement par les
semences et se maintenant longtemps dans le sol.
6-7 ans entre deux féveroles
En cultivant trop souvent des féveroles dans une même parcelle,
le risque de voir apparaître certaines maladies augmente, en
particulier des attaques de Fusarium et de nématodes. Un
retour trop fréquent peut également favoriser des attaques
de mildiou du fait de sa conservation dans le sol, notamment
si les semences ne sont pas traitées. Il faut donc respecter au
minimum 6 ans entre deux féveroles pour limiter les risques
sanitaires.
© ARVALIS - Institut du végétal