Bien que nous n’ayons pas vocation à être des égyptologues, l’un de nos supports se trouve dans l’Egypte
Antique. A ce titre nous proposons ce lexique suivi d’une liste non exhaustive des principaux dieux.
Aabet C'est là où le soleil apparaît, c'est l'orient
Akh Représenté par l'Ibis à aigrette, l'Akh est une force spirituelle d'origine surnaturelle. Alors que
le corps appartient à la terre, l'Akh trouve sa raison d'être dans le firmament.
C'est un élément de la personnalité humaine destiné à la glorification du défunt après la mort.
Amdouat Signifie ce qui est dans l'autre monde, le monde des morts
Amenti L'Amenti désigne la demeure des morts, le bel occident.
C'est vers l'Amenti, là où règne Osiris, que se rend l'âme du défunt après sa momification.
Amonousirhat Nom de la barque sacrée, qui au milieu de la saison de l'inondation, naviguait sur le Nil entre
Karnak et Louxor
Ankh Croix ansée symbolisant la vie, l'éternité et l'amour.
L'Ankh est constitué d'un nœud qui lie tous les éléments du monde et de la croix de la conscience.
Elle était portée au cou comme une amulette par les initiés. Clef des portes du monde des morts on la retrouve
souvent dans les décorations tombales ou figurée dans la main des divinités.
L'Ankh était censé attirer l'énergie vitale sur les êtres, tant ici-bas que dans l'autre monde.
C'est pourquoi il accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur.
Amon, Dieu de la vie, la tient dans sa main gauche et les esses Isis et Nephtys la portaient en permanence car
elles étaient elles-mêmes des symboles de la vie éternelle.
Antyou C'est le mot égyptien qui désigne l'Oliban qui n'est autre que l'encens employé dans les
temples et qu'on allait chercher jusque dans le mystérieux et lointain pays de Pount.
Ba Partie spirituelle de l'homme qui peut être comparée à l'âme. Représentée par un oiseau noir à
tête humaine le Ba pouvait, après la mort, voyager à son gré dans le monde des dieux ou dans celui des humains.
Barque Solaire La barque solaire est un des éléments incontournables des cérémonies rituelles
égyptiennes. Les prêtres la portaient lors des grandes processions et le roi était transporté à son bord lors de ses
funérailles afin qu'il soit protégé dans sa dangereuse navigation vers l'autre monde.
Des barques furent retrouvées dans les nécropoles et notamment à Gyza une superbe barque sacrée de 40
mètres fut découverte près de la pyramide de Khéops.
Dans la mythologie, la barque solaire est la barque dans laquelle circule tout au long de son périple nocturne et
diurne.
Seth est placé à l'avant de la barque afin de défendre Rê contre le serpent démon Apophis qui menace le
déroulement paisible du rituel du lever et du coucher du soleil.
Chaque matin Apophis est vaincu mais étant indestructible il renaît sans cesse.
Benben Pyramidion posé au sommet des pyramides mais aussi pierre dressée pour le culte solaire.
Benben est le nom égyptien désignant l'obélisque
Calame Le calame est la pointe de roseau qui servait à l'écriture aussi bien sur papyrus que sur le bois
ou les morceaux d'argile.
Champs d'Ialou (Les) Les champs d'Ialou désignent le paradis des égyptiens. Après avoir passés
toutes les épreuves de la mort, chaque défunt continue à y mener une existence paisible comme sur terre.
Chaos Les égyptiens redoutent plus que tout le bouleversement de l’équilibre originel des forces du
bien et du mal. Le chaos, menace permanente pour l’univers, envoie des émissaires perturber et détruire la création
divine. Les actions des dieux, de pharaon et des hommes sont guidées par la volonté de veiller à l’équilibre du
monde et de le maintenir.
Cosmogonie Doctrine mythologique et scientifique expliquant la formation de l'univers et des objets
célestes.
Coudée La coudée égyptienne valait environ 0,52 m
Couleur Les couleurs avaient des significations bien précises dans l'Egypte Ancienne :
- le bleu (Amon) symbolisait l'air,
- le rouge (Seth) symbolisait la violence et la méchanceté,
- le vert (Osiris) symbolisait la vie végétale, la jeunesse et la santé,
- le jaune symbolisait l'or, les immortels et l'immortalité,
- le blanc symbolisait la joie et le faste,
- le noir symbolisait la renaissance du corps dans l'autre monde et sa préservation éternelle
Couronnement Depuis l'époque thinite Osiris, Seth, Horus et Râ influencent les rites du couronnement
des pharaons et Memphis, qui se situe à la charnière des deux terres, est choisie comme la ville se déroulent ces
cérémonies afin de maintenir un équilibre qui apaise la dualité qui oppose le Sud et le Nord, la Basse et la Haute-
Egypte, le lotus et l'abeille.
Ces rites du couronnement se perpétuèrent jusqu'au temps des Ptolémée. Debout sur une estrade munie d'un trône,
le Roi, vêtu d'un pagne court, tient dans ses mains la crosse du pasteur et le fouet du bouvier.
Il coiffe d'abord la couronne blanche du Sud puis la couronne rouge du Nord.
Les deux couronnes réunies forment le Pschent. Après l'onction avec une huile de Libye, le Roi réalise l'union des
deux terres et dans une procession autour du mur blanc il prend possession des territoires d'Horus et de Seth.
Démotique Du grec demotikos, forme scripturale populaire, dérivant du hiératique, apparue vers 600 avant
J.C., le démotique exprime le langage parlé au Nouvel Empire.
Sous les Ptolémée, elle est l'écriture des livres et fut utilisée sur les pierres des monuments, spécialement sur les
stèles commémoratives et funéraires.
La célèbre pierre de Rosette comportait un texte écrit à la fois en hiéroglyphes, en grec et en démotique.
Djed Pilier en forme de tronc ébranché qui servit d'amulette, très prisée par les Egyptiens. Symbole
du culte de Sokaris, dieu thébain, l'érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements
royaux. Il jouait aussi un grand rôle dans les rites agricoles où il représentait la résurrection d'Osiris.
Il était aussi érigé lors de la fête Sed par le roi pour le dieu Ptah et symbolisait la durée
Douat Nom donné par les égyptiens à l'au-delà, d'abord appelé "ciel inférieur" car lieu de naissance
présumé du soleil. La Douat était, pour les égyptiens, le lieu de séjour de pendant les heures de la nuit ainsi que
le lieu de séjour des défunts après leur mort. Les défunts attendent dans la Douat avant de ressusciter en même
temps que le Soleil. Il s'agit d'un monde d'épreuves, divisé en 12 heures.
Encens L'encens est une résine aromatique extraite du boswellia de la famille des anacardiacées.
Cette résine, originaire d'Abyssinie, les Egyptiens s'en servaient en médecine et dans les rituels religieux et
funéraires. La combustion en dégage une odeur forte et agréable.
Aussi appelé Antyou, il désignait l'oliban employé dans les temples.
Ennéade À l'origine, il s'agit de l'association des neuf entités divines imaginée par les théologiens
d'Héliopolis, symbolisant les forces nécessaires à la création du monde organisé :
le démiurge Atoum-Rê, ses enfants Shou (l'atmosphère) et Tefnout (l'humidité), ses petits-enfants Geb (la terre) et
Nout (le ciel) et leurs descendants, les deux couples Isis et Osiris, Nephtys et Seth. Par la suite, le terme s'étendra au
groupement de divinités locales associées au dieu principal d'un temple ne comprenant pas nécessairement neuf
membres.
Epagomène Se dit des 5 jours qui, chez les Égyptiens et les Grecs, comblaient le décalage entre l'année
civile et l'année solaire.
En Egypte ces 5 jours représentaient l'anniversaire de 5 dieux les plus populaires:
- Osiris (24/8.), Horus (25/8.), Seth (26/8.), Isis (27/8 et Nephtys (28/8.).
Grand Voyant Titre que portait le Grand Prêtre d'Héliopolis (Joun ou Ioun) dans l'Antique Egypte, cité
où étaient vénérés Atoum et Râ.
Hepou Lois dans l'ancienne Egypte
Heq Crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) l'un des deux insignes royaux que le Pharaon
porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.
Heure Douze heures de jour et douze de nuit divisaient la journée égyptienne.
La première heure du jour se nommait la brillante et la première heure de la nuit la débâcle des ennemis de Râ.
Hiératique Du grec hieratikos (sacré), c'est la forme cursive simplifiant l'utilisation de l'écriture par rapport
à sa forme hiéroglyphique. Utilisée dans l'administration et le commerce, elle est apparue dès l'époque thinite.
Ecriture des scribes, elle s'écrivait de droite à gauche, horizontalement comme les écritures sémitiques et fut utilisée
jusqu'à l'époque romaine.
Hiéroglyphes Système graphique composé de signes phonétiques et d'idéogrammes qui composait l'écriture
des Egyptiens anciens.
Apparus vers la fin du IVème millénaire avant J.C., ils subsistèrent jusqu'aux premiers siècles de notre ère.
On en dénombre un peu plus de 700 et ils peuvent être lus indifféremment de droite à gauche, de gauche à droite, de
haut en bas ou de bas en haut.
Les dernières inscriptions hiéroglyphiques ont été faites dans l'île de Philae et datent de 394, ils n'étaient plus
utilisés que par des religieux.
Hypogée Tombeaux creusés dans la roche dont les meilleurs exemples sont ceux de la vallée des Rois.
Hypostyle La salle hypostyle était un des éléments principaux des grands temples et était constituée de
nombreuses colonnes soutenant le plafond et servait au culte des dieux ou aux offrandes.
Jugement d'Osiris Le jugement commence par l'accueil du défunt par Anubis qui le conduit par la main
vers la salle des deux justices, où siège Osiris entouré d'Isis et de Nephtys.
Devant eux, 42 assesseurs.
Au centre, Thot se tient auprès de la balance qui servira à la pesée de l'âme.
Sur un plateau, le cœur du défunt est placé tandis que sur l'autre la plume, symbole de Maât est posée.
Si le cœur est pur, la balance reste en équilibre face à la plume, le mort est juste de voix, le paradis lui est ouvert.
Si le poids des péchés est trop lourd, il est anéanti
Ka Le Ka faisait partie de l'homme et en était muni dès sa naissance.
Il était le symbole de la force vitale entretenue par la nourriture, le principe de la vie et de l'énergie.
Le roi ne pouvait procéder aux gestes importants du culte sans son Ka.
A la fois double, aura, puissance fondamentale et procréatrice de l'homme, on ne pouvait s'en séparer.
Pour le nourrir on lui présentait des aliments dont il ne prélevait que l'essence invisible et régénératrice.
Rejoindre son Ka voulait dire mourir.
Kêmit Nom populaire de l'Egypte qui signifie Sol noir. Kêmit était la terre fertile de la vallée du Nil en
opposition à Khaset la terre rouge et stérile des déserts.
Khat (Kha ou hat) Variante unie du Némès. Autre définition (trouvée sur Nebetbastet.net) :
Il s'agit du corps (djet) à l'état de cadavre.
C'est le corps matériel qui peut se décomposer après la mort, ou être préservé grâce à la momification
Khépérer (Khépri) Mot égyptien qui désigne le scarabée
Ladanum Gomme résine aromatique fournie par quelques plantes et principalement par le ciste de
Crète. Les Égyptiens récoltent le ladanum en frappant l’arbrisseau avec des lanières de cuir.
La masse noire et visqueuse ainsi recueillie est employée en médecine comme stimulant ainsi qu’en parfumerie.
Lapis-lazuli Lapis-lazuli ou lazurite. Silicate d'aluminium et de sodium contenant du soufre.
Les Égyptiens l'importaient de Bactriane (au nord de l'Afghanistan actuel).
Ils allaient le négocier dans la ville des lapis, Téfrer, entre l'Euphrate et le Tigre.
Le Livre de l'Amdouat Le Livre de l’Amdouat représente l’ensemble des textes funéraires royaux.
Divisé en douze heures, il décrit ce qu’il y a dans l’au-delà et fournit au défunt les clés qui lui permettront de franchir à
bord de la barque solaire, les douze régions du monde infernal qui se dresseront devant lui au cours de son retour
vers la lumière. Ce voyage dans le monde inférieur est un reflet du voyage de la course nocturne du soleil.
Livre des morts Recueil de textes apparu au Nouvel Empire et destiné à procurer au défunt
une survie dans l'au-delà.
Lotus Le lotus égyptien est un nénuphar du Nil dont la moelle donne une farine propre à faire le pain
et dont les tubercules sont comestibles. Le lotus a joué un rôle très important dans l’ornementation et la décoration
des monuments.
On distingue le lotus blanc (Nymphéa lotus), aux pétales étalés et au parfum assez ordinaire et le lotus bleu
(Nymphéa caerulea), aux pétales étroits et allongés, et à l’arôme suave.
Ce dernier a une valeur symbolique car il est censé redonner vie au défunt qui inhale son parfum.
Quand il s’épanouit dans l’eau, les Égyptiens le compare au soleil apparaissant à la surface de la terre.
Mastaba Superstructures funéraires trapézoïdales conçues, à l'origine pour les rois, puis pour les
notables égyptiens qui bénéficiaient des faveurs royales sous l'ancien Empire
Naos Lieu situé au fond du temple dans lequel on enfermait la statue du dieu.
Natron Carbonate de sodium hydraté qui servait à la conservation des corps après la mort
Nomes Divisions territoriales dont le nombre a varié de 38 à 42 tout au long de l'histoire égyptienne.
Dès l'Ancien Empire, les deux royaumes du pays furent subdivisés en vingt-deux nomes pour la Haute-Egypte et en
seize nomes pour la Basse-Egypte.
Les subdivisions administratives de la Basse-Egypte s'accrurent jusqu'au nombre de vingt, ce qui porta le total des
nomes du pays à quarante-deux, correspondant au nombre des juges officiant dans l'Autre Monde.
Cela équilibrait ainsi le royaume terrestre et le royaume invisible, comme le montrait sur terre pharaon coiffé des
deux couronnes.
On désignait un nome par un hiéroglyphe fait d'un rectangle quadrillé, suggérant un terrain irrigué de canaux ou la
trame d'un tissage
Noun Dans la mythologie égyptienne, l’océan primordial est appelé le Noun.
On peut considérer le Noun comme un concept plutôt qu’un dieu. Il est l’océan qui a fait la Vie et qui fera la Mort ;
sans créateur, il s’étend autour du monde. Tous les mythes de création ont une chose en commun, ce Noun, d'où
naquit le dieu-créateur. Les égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial. C’est en son sein
que naquit le premier dieu, Atoum puis sortirent -Atoum-Khépri, Thot, Ptah, Sokaris, Khnoum et bien d’autres
dieux. Ces dieux sont appelés Créateurs et sont les divinités se rapportant à l’Océan primordial, elles sont nées du
chaos divin, du concept vital. L’océan fut donc aussi appelé le père des dieux. Noun était plus qu'un océan, il était
une vaste étendue d'eau immobile.
Même après la création du monde, Noun continue d'exister pour revenir un jour, le détruire et recommencer le cycle.
Après la création, Noun a joué un rôle dans la destruction de l'humanité quand les hommes n'ont plus respec et
n'ont plus obéi à dans sa vieillesse.
a rassemblé tous les dieux et déesses, y compris Noun. Noun a proposé que jette son œil pour détruire
l'humanité. Et l'œil de Rê, sous la forme de la déesse Sekhmet voyage à travers l'Égypte tuant tous les mortels. Noun
a protégé Shou et Tefnout à leur naissance et leur a maintenu des puissances démoniaques du chaos (représenté
comme serpents).
Dans la cosmogonie de Khéménou (la Ville des Huit), Hermopolis Magna, il est divinisé et fait partie de l’Ogdoade
créatrice avec sa parèdre, Nounet.
Noun est représenté comme un homme barbu, avec un corps bleu ou vert, symbolisant l'eau et la fertilité. Parfois il
est aussi montré avec des seins femelles. Dans une de ses mains il tient un tronc de palmier (stipe), symbole de
longue vie et en porte encore un dans ses cheveux.
Il est également parfois représenté sous la forme d'une divinité à tête de grenouille.
Oliban L'encens est une résine aromatique extraite du boswellia de la famille des anacardiacées.
Cette résine, originaire d'Abyssinie, les Egyptiens s'en servaient en médecine et dans les rituels religieux et
funéraires.
La combustion en dégage une odeur forte et agréable. Aussi appelé Antyou, il signait l'oliban employé dans les
temples.
Olivier Ce sont les Hyksos qui, un peu avant le Nouvel Empire, firent connaître l'Olivier aux égyptiens.
L'huile d'olive remplaça rapidement celles utilisées jusqu'alors et notamment l'huile tirée du Moringa.
Or Il représentait la chair des dieux et pour cela ne fut pas, jusqu'au Nouvel Empire, considéré
comme une valeur économique.
Ostracon Fragments de poterie ou de roche sur lesquels les égyptiens faisaient leurs écritures.
Les artistes peintres s'en servaient également pour exprimer leur art. Le pluriel d'ostracon s'écrit ostraca.
Ouâb Qui signifie pur. Prêtre du clergé inférieur chargé de l'entretien du temple.
Oudjat Signifiant en égyptien « celui qui est en bonne santé », l’Oudjat est symbole de bonne santé,
de fécondité, et de voyance.
Il symbolise également la plénitude retrouvée, celle de l’œil d’Horus, soigné par Thot, celle de l’Égypte réunifiée, celle
d’Osiris revenu à la vie. L’Oudjat est représenté par un œil fardé sous lequel est placé le signe du faucon.
Oushabti Les Shaouabtis sont de petites statues que les Égyptiens anciens plaçaient dans les tombes
afin d'accompagner le décédé et de l'aider dans les travaux qu'il était censé devoir accomplir dans les champs
d'Ialou, autrement dit l'au-delà. D'autres mots, basés sur la même racine verbale, sont employés pour désigner ces
figurines, Shabti et Shouabti ou encore Oushabti. Ces mots peuvent tous être traduits comme les répondants.
Ouverture de la bouche Rite pratiqué sur les momies et les statues pour leur donner la vie.
Ce geste était nécessaire pour recevoir le Ba et le Ka. Une herminette en fer était indispensable pour cette opération.
Parèdre Terme issu de l'antiquité grecque signifiant littéralement «assis près», «qui est assis à côté
de». Il s'emploie pour qualifier une divinité étant l'opposé d'une autre divinité, souvent d'un autre sexe mais pas
toujours, par exemple Amonet est la version féminine d’Amon. Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes
les divinités étaient associées par paires. Attention le parèdre d'une divinité n'est pas l'épouse ou l'époux de l'autre
divinité (exemple Amonet n'est pas l'épouse d'Amon).
Pectoral Le pectoral était un bijou porté sur la poitrine par les prêtes et les pharaons. Il servait de
talisman protecteur pour les vivants et assurait la sauvegarde dans l'au-delà pour les défunts.
Pharaon En égyptien Per Aa signifiait grande maison. Il fut utilisé pour désigner le roi qu'à partir de la
XXIIème Dynastie. Le mot Faraw n'apparaît, quand à lui, pour la première fois que dans une traduction de la Bible
commandée par Ptolémée II Philadelphe, qui régna de 283 à 246 avant J.C. Il n'était pas de coutume d'appeler le roi
Pharaon, mais Horus selon une titulature du protocole royal qui contenait cinq noms. Ces cinq noms sont les
suivants:
- Le nom d'Horus, en l'honneur du Dieu.
- Le nom des deux déesses, afin de rappeler Ouadjet, la déesse cobra qui protège le Nord et Nekhabit, la
déesse vautour qui veille sur le Sud.
- Le nom de l'Horus d'or qui évoque la victoire du Dieu sur son oncle Seth.
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