Bien que nous n`ayons pas vocation à être des

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Bien que nous n’ayons pas vocation à être des égyptologues, l’un de nos supports se trouve dans l’Egypte
Antique. A ce titre nous proposons ce lexique suivi d’une liste non exhaustive des principaux dieux.
Aabet
C'est là où le soleil apparaît, c'est l'orient
Akh
Représenté par l'Ibis à aigrette, l'Akh est une force spirituelle d'origine surnaturelle. Alors que
le corps appartient à la terre, l'Akh trouve sa raison d'être dans le firmament.
C'est un élément de la personnalité humaine destiné à la glorification du défunt après la mort.
Amdouat
Signifie ce qui est dans l'autre monde, le monde des morts
Amenti
L'Amenti désigne la demeure des morts, le bel occident.
C'est vers l'Amenti, là où règne Osiris, que se rend l'âme du défunt après sa momification.
Amonousirhat Nom de la barque sacrée, qui au milieu de la saison de l'inondation, naviguait sur le Nil entre
Karnak et Louxor
Ankh
Croix ansée symbolisant la vie, l'éternité et l'amour.
L'Ankh est constitué d'un nœud qui lie tous les éléments du monde et de la croix de la conscience.
Elle était portée au cou comme une amulette par les initiés. Clef des portes du monde des morts on la retrouve
souvent dans les décorations tombales ou figurée dans la main des divinités.
L'Ankh était censé attirer l'énergie vitale sur les êtres, tant ici-bas que dans l'autre monde.
C'est pourquoi il accompagnait toutes les cérémonies rituelles et servait de talisman protecteur.
Amon, Dieu de la vie, la tient dans sa main gauche et les déesses Isis et Nephtys la portaient en permanence car
elles étaient elles-mêmes des symboles de la vie éternelle.
Antyou
C'est le mot égyptien qui désigne l'Oliban qui n'est autre que l'encens employé dans les
temples et qu'on allait chercher jusque dans le mystérieux et lointain pays de Pount.
Ba
Partie spirituelle de l'homme qui peut être comparée à l'âme. Représentée par un oiseau noir à
tête humaine le Ba pouvait, après la mort, voyager à son gré dans le monde des dieux ou dans celui des humains.
Barque Solaire
La barque solaire est un des éléments incontournables des cérémonies rituelles
égyptiennes. Les prêtres la portaient lors des grandes processions et le roi était transporté à son bord lors de ses
funérailles afin qu'il soit protégé dans sa dangereuse navigation vers l'autre monde.
Des barques furent retrouvées dans les nécropoles et notamment à Gyza où une superbe barque sacrée de 40
mètres fut découverte près de la pyramide de Khéops.
Dans la mythologie, la barque solaire est la barque dans laquelle circule Rê tout au long de son périple nocturne et
diurne.
Seth est placé à l'avant de la barque afin de défendre Rê contre le serpent démon Apophis qui menace le
déroulement paisible du rituel du lever et du coucher du soleil.
Chaque matin Apophis est vaincu mais étant indestructible il renaît sans cesse.
Benben
Pyramidion posé au sommet des pyramides mais aussi pierre dressée pour le culte solaire.
Benben est le nom égyptien désignant l'obélisque
Calame
Le calame est la pointe de roseau qui servait à l'écriture aussi bien sur papyrus que sur le bois
ou les morceaux d'argile.
Champs d'Ialou (Les)
Les champs d'Ialou désignent le paradis des égyptiens. Après avoir passés
toutes les épreuves de la mort, chaque défunt continue à y mener une existence paisible comme sur terre.
Chaos
Les égyptiens redoutent plus que tout le bouleversement de l’équilibre originel des forces du
bien et du mal. Le chaos, menace permanente pour l’univers, envoie des émissaires perturber et détruire la création
divine. Les actions des dieux, de pharaon et des hommes sont guidées par la volonté de veiller à l’équilibre du
monde et de le maintenir.
Cosmogonie
célestes.
Doctrine mythologique et scientifique expliquant la formation de l'univers et des objets
Coudée
La coudée égyptienne valait environ 0,52 m
Couleur
Les couleurs avaient des significations bien précises dans l'Egypte Ancienne :
- le bleu (Amon) symbolisait l'air,
- le rouge (Seth) symbolisait la violence et la méchanceté,
- le vert (Osiris) symbolisait la vie végétale, la jeunesse et la santé,
- le jaune symbolisait l'or, les immortels et l'immortalité,
- le blanc symbolisait la joie et le faste,
- le noir symbolisait la renaissance du corps dans l'autre monde et sa préservation éternelle
Couronnement
Depuis l'époque thinite Osiris, Seth, Horus et Râ influencent les rites du couronnement
des pharaons et Memphis, qui se situe à la charnière des deux terres, est choisie comme la ville où se déroulent ces
cérémonies afin de maintenir un équilibre qui apaise la dualité qui oppose le Sud et le Nord, la Basse et la HauteEgypte, le lotus et l'abeille.
Ces rites du couronnement se perpétuèrent jusqu'au temps des Ptolémée. Debout sur une estrade munie d'un trône,
le Roi, vêtu d'un pagne court, tient dans ses mains la crosse du pasteur et le fouet du bouvier.
Il coiffe d'abord la couronne blanche du Sud puis la couronne rouge du Nord.
Les deux couronnes réunies forment le Pschent. Après l'onction avec une huile de Libye, le Roi réalise l'union des
deux terres et dans une procession autour du mur blanc il prend possession des territoires d'Horus et de Seth.
Démotique
Du grec demotikos, forme scripturale populaire, dérivant du hiératique, apparue vers 600 avant
J.C., le démotique exprime le langage parlé au Nouvel Empire.
Sous les Ptolémée, elle est l'écriture des livres et fut utilisée sur les pierres des monuments, spécialement sur les
stèles commémoratives et funéraires.
La célèbre pierre de Rosette comportait un texte écrit à la fois en hiéroglyphes, en grec et en démotique.
Djed
Pilier en forme de tronc ébranché qui servit d'amulette, très prisée par les Egyptiens. Symbole
du culte de Sokaris, dieu thébain, l'érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements
royaux. Il jouait aussi un grand rôle dans les rites agricoles où il représentait la résurrection d'Osiris.
Il était aussi érigé lors de la fête Sed par le roi pour le dieu Ptah et symbolisait la durée
Douat
Nom donné par les égyptiens à l'au-delà, d'abord appelé "ciel inférieur" car lieu de naissance
présumé du soleil. La Douat était, pour les égyptiens, le lieu de séjour de Rê pendant les heures de la nuit ainsi que
le lieu de séjour des défunts après leur mort. Les défunts attendent dans la Douat avant de ressusciter en même
temps que le Soleil. Il s'agit d'un monde d'épreuves, divisé en 12 heures.
Encens
L'encens est une résine aromatique extraite du boswellia de la famille des anacardiacées.
Cette résine, originaire d'Abyssinie, les Egyptiens s'en servaient en médecine et dans les rituels religieux et
funéraires. La combustion en dégage une odeur forte et agréable.
Aussi appelé Antyou, il désignait l'oliban employé dans les temples.
Ennéade
À l'origine, il s'agit de l'association des neuf entités divines imaginée par les théologiens
d'Héliopolis, symbolisant les forces nécessaires à la création du monde organisé :
le démiurge Atoum-Rê, ses enfants Shou (l'atmosphère) et Tefnout (l'humidité), ses petits-enfants Geb (la terre) et
Nout (le ciel) et leurs descendants, les deux couples Isis et Osiris, Nephtys et Seth. Par la suite, le terme s'étendra au
groupement de divinités locales associées au dieu principal d'un temple ne comprenant pas nécessairement neuf
membres.
Epagomène
Se dit des 5 jours qui, chez les Égyptiens et les Grecs, comblaient le décalage entre l'année
civile et l'année solaire.
En Egypte ces 5 jours représentaient l'anniversaire de 5 dieux les plus populaires:
- Osiris (24/8.), Horus (25/8.), Seth (26/8.), Isis (27/8 et Nephtys (28/8.).
Grand Voyant
Titre que portait le Grand Prêtre d'Héliopolis (Joun ou Ioun) dans l'Antique Egypte, cité
où étaient vénérés Atoum et Râ.
Hepou
Lois dans l'ancienne Egypte
Heq
Crosse pastorale qui est avec le Nekheka (fléau) l'un des deux insignes royaux que le Pharaon
porte croisés sur la poitrine lors des cérémonies protocolaires.
Heure
Douze heures de jour et douze de nuit divisaient la journée égyptienne.
La première heure du jour se nommait la brillante et la première heure de la nuit la débâcle des ennemis de Râ.
Hiératique
Du grec hieratikos (sacré), c'est la forme cursive simplifiant l'utilisation de l'écriture par rapport
à sa forme hiéroglyphique. Utilisée dans l'administration et le commerce, elle est apparue dès l'époque thinite.
Ecriture des scribes, elle s'écrivait de droite à gauche, horizontalement comme les écritures sémitiques et fut utilisée
jusqu'à l'époque romaine.
Hiéroglyphes Système graphique composé de signes phonétiques et d'idéogrammes qui composait l'écriture
des Egyptiens anciens.
Apparus vers la fin du IVème millénaire avant J.C., ils subsistèrent jusqu'aux premiers siècles de notre ère.
On en dénombre un peu plus de 700 et ils peuvent être lus indifféremment de droite à gauche, de gauche à droite, de
haut en bas ou de bas en haut.
Les dernières inscriptions hiéroglyphiques ont été faites dans l'île de Philae et datent de 394, où ils n'étaient plus
utilisés que par des religieux.
Hypogée
Tombeaux creusés dans la roche dont les meilleurs exemples sont ceux de la vallée des Rois.
Hypostyle
La salle hypostyle était un des éléments principaux des grands temples et était constituée de
nombreuses colonnes soutenant le plafond et servait au culte des dieux ou aux offrandes.
Jugement d'Osiris Le jugement commence par l'accueil du défunt par Anubis qui le conduit par la main
vers la salle des deux justices, où siège Osiris entouré d'Isis et de Nephtys.
Devant eux, 42 assesseurs.
Au centre, Thot se tient auprès de la balance qui servira à la pesée de l'âme.
Sur un plateau, le cœur du défunt est placé tandis que sur l'autre la plume, symbole de Maât est posée.
Si le cœur est pur, la balance reste en équilibre face à la plume, le mort est juste de voix, le paradis lui est ouvert.
Si le poids des péchés est trop lourd, il est anéanti
Ka
Le Ka faisait partie de l'homme et en était muni dès sa naissance.
Il était le symbole de la force vitale entretenue par la nourriture, le principe de la vie et de l'énergie.
Le roi ne pouvait procéder aux gestes importants du culte sans son Ka.
A la fois double, aura, puissance fondamentale et procréatrice de l'homme, on ne pouvait s'en séparer.
Pour le nourrir on lui présentait des aliments dont il ne prélevait que l'essence invisible et régénératrice.
Rejoindre son Ka voulait dire mourir.
Kêmit
Nom populaire de l'Egypte qui signifie Sol noir. Kêmit était la terre fertile de la vallée du Nil en
opposition à Khaset la terre rouge et stérile des déserts.
Khat (Kha ou hat)
Variante unie du Némès. Autre définition (trouvée sur Nebetbastet.net) :
Il s'agit du corps (djet) à l'état de cadavre.
C'est le corps matériel qui peut se décomposer après la mort, ou être préservé grâce à la momification
Khépérer (Khépri)
Mot égyptien qui désigne le scarabée
Ladanum
Gomme résine aromatique fournie par quelques plantes et principalement par le ciste de
Crète. Les Égyptiens récoltent le ladanum en frappant l’arbrisseau avec des lanières de cuir.
La masse noire et visqueuse ainsi recueillie est employée en médecine comme stimulant ainsi qu’en parfumerie.
Lapis-lazuli
Lapis-lazuli ou lazurite. Silicate d'aluminium et de sodium contenant du soufre.
Les Égyptiens l'importaient de Bactriane (au nord de l'Afghanistan actuel).
Ils allaient le négocier dans la ville des lapis, Téfrer, entre l'Euphrate et le Tigre.
Le Livre de l'Amdouat
Le Livre de l’Amdouat représente l’ensemble des textes funéraires royaux.
Divisé en douze heures, il décrit ce qu’il y a dans l’au-delà et fournit au défunt les clés qui lui permettront de franchir à
bord de la barque solaire, les douze régions du monde infernal qui se dresseront devant lui au cours de son retour
vers la lumière. Ce voyage dans le monde inférieur est un reflet du voyage de la course nocturne du soleil.
Livre des morts
une survie dans l'au-delà.
Recueil de textes apparu au Nouvel Empire et destiné à procurer au défunt
Lotus
Le lotus égyptien est un nénuphar du Nil dont la moelle donne une farine propre à faire le pain
et dont les tubercules sont comestibles. Le lotus a joué un rôle très important dans l’ornementation et la décoration
des monuments.
On distingue le lotus blanc (Nymphéa lotus), aux pétales étalés et au parfum assez ordinaire et le lotus bleu
(Nymphéa caerulea), aux pétales étroits et allongés, et à l’arôme suave.
Ce dernier a une valeur symbolique car il est censé redonner vie au défunt qui inhale son parfum.
Quand il s’épanouit dans l’eau, les Égyptiens le compare au soleil apparaissant à la surface de la terre.
Mastaba
Superstructures funéraires trapézoïdales conçues, à l'origine pour les rois, puis pour les
notables égyptiens qui bénéficiaient des faveurs royales sous l'ancien Empire
Naos
Lieu situé au fond du temple dans lequel on enfermait la statue du dieu.
Natron
Carbonate de sodium hydraté qui servait à la conservation des corps après la mort
Nomes
Divisions territoriales dont le nombre a varié de 38 à 42 tout au long de l'histoire égyptienne.
Dès l'Ancien Empire, les deux royaumes du pays furent subdivisés en vingt-deux nomes pour la Haute-Egypte et en
seize nomes pour la Basse-Egypte.
Les subdivisions administratives de la Basse-Egypte s'accrurent jusqu'au nombre de vingt, ce qui porta le total des
nomes du pays à quarante-deux, correspondant au nombre des juges officiant dans l'Autre Monde.
Cela équilibrait ainsi le royaume terrestre et le royaume invisible, comme le montrait sur terre pharaon coiffé des
deux couronnes.
On désignait un nome par un hiéroglyphe fait d'un rectangle quadrillé, suggérant un terrain irrigué de canaux ou la
trame d'un tissage
Noun
Dans la mythologie égyptienne, l’océan primordial est appelé le Noun.
On peut considérer le Noun comme un concept plutôt qu’un dieu. Il est l’océan qui a fait la Vie et qui fera la Mort ;
sans créateur, il s’étend autour du monde. Tous les mythes de création ont une chose en commun, ce Noun, d'où
naquit le dieu-créateur. Les égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial. C’est en son sein
que naquit le premier dieu, Atoum puis sortirent Rê-Atoum-Khépri, Thot, Ptah, Sokaris, Khnoum et bien d’autres
dieux. Ces dieux sont appelés Créateurs et sont les divinités se rapportant à l’Océan primordial, elles sont nées du
chaos divin, du concept vital. L’océan fut donc aussi appelé le père des dieux. Noun était plus qu'un océan, il était
une vaste étendue d'eau immobile.
Même après la création du monde, Noun continue d'exister pour revenir un jour, le détruire et recommencer le cycle.
Après la création, Noun a joué un rôle dans la destruction de l'humanité quand les hommes n'ont plus respecté et
n'ont plus obéi à Rê dans sa vieillesse.
Rê a rassemblé tous les dieux et déesses, y compris Noun. Noun a proposé que Rê jette son œil pour détruire
l'humanité. Et l'œil de Rê, sous la forme de la déesse Sekhmet voyage à travers l'Égypte tuant tous les mortels. Noun
a protégé Shou et Tefnout à leur naissance et leur a maintenu des puissances démoniaques du chaos (représenté
comme serpents).
Dans la cosmogonie de Khéménou (la Ville des Huit), Hermopolis Magna, il est divinisé et fait partie de l’Ogdoade
créatrice avec sa parèdre, Nounet.
Noun est représenté comme un homme barbu, avec un corps bleu ou vert, symbolisant l'eau et la fertilité. Parfois il
est aussi montré avec des seins femelles. Dans une de ses mains il tient un tronc de palmier (stipe), symbole de
longue vie et en porte encore un dans ses cheveux.
Il est également parfois représenté sous la forme d'une divinité à tête de grenouille.
Oliban
L'encens est une résine aromatique extraite du boswellia de la famille des anacardiacées.
Cette résine, originaire d'Abyssinie, les Egyptiens s'en servaient en médecine et dans les rituels religieux et
funéraires.
La combustion en dégage une odeur forte et agréable. Aussi appelé Antyou, il désignait l'oliban employé dans les
temples.
Olivier
Ce sont les Hyksos qui, un peu avant le Nouvel Empire, firent connaître l'Olivier aux égyptiens.
L'huile d'olive remplaça rapidement celles utilisées jusqu'alors et notamment l'huile tirée du Moringa.
Or
Il représentait la chair des dieux et pour cela ne fut pas, jusqu'au Nouvel Empire, considéré
comme une valeur économique.
Ostracon
Fragments de poterie ou de roche sur lesquels les égyptiens faisaient leurs écritures.
Les artistes peintres s'en servaient également pour exprimer leur art. Le pluriel d'ostracon s'écrit ostraca.
Ouâb
Qui signifie pur. Prêtre du clergé inférieur chargé de l'entretien du temple.
Oudjat
Signifiant en égyptien « celui qui est en bonne santé », l’Oudjat est symbole de bonne santé,
de fécondité, et de voyance.
Il symbolise également la plénitude retrouvée, celle de l’œil d’Horus, soigné par Thot, celle de l’Égypte réunifiée, celle
d’Osiris revenu à la vie. L’Oudjat est représenté par un œil fardé sous lequel est placé le signe du faucon.
Oushabti
Les Shaouabtis sont de petites statues que les Égyptiens anciens plaçaient dans les tombes
afin d'accompagner le décédé et de l'aider dans les travaux qu'il était censé devoir accomplir dans les champs
d'Ialou, autrement dit l'au-delà. D'autres mots, basés sur la même racine verbale, sont employés pour désigner ces
figurines, Shabti et Shouabti ou encore Oushabti. Ces mots peuvent tous être traduits comme les répondants.
Ouverture de la bouche
Rite pratiqué sur les momies et les statues pour leur donner la vie.
Ce geste était nécessaire pour recevoir le Ba et le Ka. Une herminette en fer était indispensable pour cette opération.
Parèdre
Terme issu de l'antiquité grecque signifiant littéralement «assis près», «qui est assis à côté
de». Il s'emploie pour qualifier une divinité étant l'opposé d'une autre divinité, souvent d'un autre sexe mais pas
toujours, par exemple Amonet est la version féminine d’Amon. Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes
les divinités étaient associées par paires. Attention le parèdre d'une divinité n'est pas l'épouse ou l'époux de l'autre
divinité (exemple Amonet n'est pas l'épouse d'Amon).
Pectoral
Le pectoral était un bijou porté sur la poitrine par les prêtes et les pharaons. Il servait de
talisman protecteur pour les vivants et assurait la sauvegarde dans l'au-delà pour les défunts.
Pharaon
En égyptien Per Aa signifiait grande maison. Il fut utilisé pour désigner le roi qu'à partir de la
XXIIème Dynastie. Le mot Faraw n'apparaît, quand à lui, pour la première fois que dans une traduction de la Bible
commandée par Ptolémée II Philadelphe, qui régna de 283 à 246 avant J.C. Il n'était pas de coutume d'appeler le roi
Pharaon, mais Horus selon une titulature du protocole royal qui contenait cinq noms. Ces cinq noms sont les
suivants:
- Le nom d'Horus, en l'honneur du Dieu.
- Le nom des deux déesses, afin de rappeler Ouadjet, la déesse cobra qui protège le Nord et Nekhabit, la
déesse vautour qui veille sur le Sud.
- Le nom de l'Horus d'or qui évoque la victoire du Dieu sur son oncle Seth.
- Le nom d'intronisation que précède la mention Roi de la Haute et de la Basse Egypte.
- Enfin, le nom de naissance précédé du titre Fils de Rê
Pschent
Double couronne formée de la couronne blanche (Hedjet) et de la couronne rouge (Dechret)
symbolisant les royaumes unifiés de Haute et de Basse Egypte.
Pyramidion
Bloc de pierre qui coiffait le sommet de la pyramide
Sceptres
Les sceptres sont les symboles de la royauté et de la puissance divine.
Les déesses possèdent un sceptre magique, figuré par une tige de papyrus, symbole de leur pouvoir et de leur
éternelle jeunesse.
Shemsou
Serviteur très proche du maître et chargé de l'entretien de la maison.
Sphinge
Féminisation du sphinx qui acquiert des ailes.
Sphinx
C’est un mot grec dérivant du sanskrit sthag (en pâli, thak) signifiant « dissimulé », ou du mot
Shesepankh en ancien égyptien qui signifie « statue vivante ».
Le sphinx est un animal à corps de lion et à tête humaine, il monte la garde aux portes du monde souterrain
Tit (Nœud d'Isis)
Amulette protectrice de la déesse Isis. C'est le symbole de la déesse Isis représentant
un nœud de ceinture de couleur rouge, contrepartie du pilier Djed.
Uraeus
Nom grec du cobra porté au front par les dieux à caractère royal.
Assimilé à l'œil de Ré, il protégeait le Roi. Le Cobra était considéré comme le gardien du Pharaon car les anciens
Egyptiens croyaient en la vigilance du serpent dont les yeux sont dépourvus de paupières et de ce fait plus en éveil
contre le danger.
Zoomorphisme
divinité.
Figuration donnant la forme totale ou partielle d’un animal à un homme ou à une
Les dieux en Egypte
Les dieux, ou plutôt « Neterou » (au singulier « Neter ») sont en réalité les
Principes fonctionnels de la Nature, personnifiés.
La symbolique des temples
Le temple représentait la demeure du Neter. Mais il était également la
synthèse et la reproduction, à une échelle réduite, du cosmos. Chaque élément du temple avait une fonction pratique
mais surtout symbolique. Le temple considéré dans son ensemble est un immense livre qui, pour celui qui sait
décrypter les différentes parties, illustre soit la cosmographie (géographie de l'univers) de l'univers, soit les
cosmogonies
AMEMET
Elle était représentée avec des jambes d’hippopotame, un corps de lionne et une tête de
crocodile. Ses autres noms : Ammit, Amenuit, Ammout, Amtent, Babaï. Amémet a un rôle majeur dans la pesée des
âmes. En effet, son nom signifie « la dévoreuse ». Lorsque qu’une personne est jugée, par le tribunal présidé par
Osiris, inapte à accéder au royaume des morts (grâce à la plume de Maât), elle voit son cœur dévoré par Amémet.
Elle est donc la gardienne du royaume des morts, empêchant les êtres malfaisants d’y accéder. A partir de la
troisième époque intermédiaire elle joue le rôle de mère en faisant renaître le défunt
AMON
Amon pouvait apparaître avec un visage humain ou une tête de bélier avec de grandes
cornes. Les symboles d'Amon sont souvent le disque solaire ou les cornes du bélier. Il est associé à l'oie et, surtout,
au bélier (animal sacré).
A l'origine, Amon était le dieu local des tribus de Thèbes. Lorsque les Thébains eurent conquis le trône d'Egypte,
Amon devint une divinité universelle et fut considéré comme le père des dieux. Son nom signifie "Caché" car
personne n'était censé le voir même s'il était à la base de l'univers. Il sera ensuite assimilé au dieu solaire Râ,
indispensable à la vie, sous le nom d'Amon-Râ.
Le plus grand temple d’Amon était celui de Karnak. Ses prêtes rivalisaient en puissance avec le pharaon. Sa
construction a été débutée lors de la XII dynastie. Il possède plusieurs rangées de statues de béliers en l'honneur
d'Amon. Selon la légende, Amon se serait créé lui-même et aurait ensuite créé les autres dieux afin que le monde
voie le jour.
L'épouse d'Amon était Mout ("la mère"). Ils eurent un fils qui se nommait Khonsou (le dieu lune).
AMSET
Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des
morts. Sa représentation sur ces derniers est une tête humaine. Il était aussi connu sous le nom d’Imset. Il est l’un
des quatre fils d’Horus avec Hâpy, Douamoutef et Qebehsenouf. Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de
protéger une partie du corps du défunt.
Le vase canope correspondant à ce personnage, dont le couvercle représentait une tête humaine, renfermait le foie
ANUBIS
Il est représenté le plus souvent par un chacal noir ou un homme à tête de chacal. Son nom
veut dire "chacal". Il est souvent couché sur une maquette de chapelle funéraire ou sur un naos, avec un bandeau
rouge autour du cou et un fouet entre les pattes postérieures. Il avait également souvent une croix ankh dans une
main et dans l’autre le sceptre.
Il est le dieu égyptien des morts. Son rôle principal était de veiller à l'embaumement et à l'accompagnement des
morts vers le royaume éternel. C'est lui qui emmène le défunt dans la chambre des Deux Vérités afin qu'il subisse
l'épreuve de la pesée. Il est d'ailleurs le président de cette cérémonie.
Son sanctuaire principal était situé dans la nécropole à Memphis mais aussi à Cyno polis. Il serait le fils d'Osiris et de
Nephtys qui se serait fait passer pour Isis.
ANU KET (ANOUKIS)
Sous forme humaine habillée d'une robe moulante et coiffée d'une couronne faîte de
plumes ou parfois de la couronne blanche agrémentée de deux cornes de gazelle ou encore sous forme
anthropomorphe avec une tête de gazelle.
A l'Ancien Empire, elle était vénérée comme une divinité associée à l'eau.
Fille du dieu Rê, elle veillait sur le roi et au bon déroulement de la crue du Nil.
Au Nouvel Empire, elle devint la parèdre du dieu Khnoum aux côtés de Satis (dont elle est généralement la fille) avec
qui elle forme la triade d'Éléphantine.
Elle est alors chargée de canaliser la crue engendrée par Satis pour éviter les trop peu et les trop plein. Parmi ses
épithètes on trouve ainsi :
- « Celle qui nourrit les champs »,
- « Celle qui donne la vie » ou encore
- « Celle qui tire en avant » (en référence à l'inondation).
Elle symbolise également la Nubie, pays des sources du Nil. Elle est alors la « dame du Sud » et est associée aux
produits précieux que les Egyptiens allaient y chercher. Son animal sacré était la gazelle dorcade.
Ces gazelles sont nombreuses sur les bords du Nil dans la région de la première cataracte, dont une nécropole a été
découverte à Kômir, au sud d'Esna.
A l'époque ptolémaïque, elle fut également associée à la luxure et de à la sexualité par extension de son rôle de
fertilisation et peut-être du fait de son nom ambigu. Elle est alors associée au coquillage cowrie dont la forme rappelle
celui d'un vagin.
APOPHIS
Apophis est représenté par un serpent de taille gigantesque. Il peut aussi prendre la forme de
l'hippopotame, de l'oryx ou de la tortue. Apophis (Apopis), dieu-serpent (Aâpep), symbolise la puissance originelle,
toujours repoussée mais jamais anéantie.
Cet énorme serpent est le symbole du non-être, de la non-existence. Ennemi cosmique symbolisant le mal et
l'ensemble des forces destructrices, chaque matin et chaque soir, il attaque la barque solaire dans le seul but de la
faire échouer pour interrompre le processus de création. Symbolisant l’éternelle menace du chaos sur le monde
organisé,
Apophis est l’Ennemi Divin par excellence : Long de cent coudées, son corps démesurément long et sinueux
cherchait à enserrer le Soleil pour l’anéantir.
Mais l’astre divin se défendait avec succès et le monstre vaincu, rouge du sang versé pendant le combat, teintait de
pourpre l’aube et le crépuscule.
Cette image traduit la fragilité de l’ordre universel qu’il faut entretenir quotidiennement mais démontre aussi que
l’existence d’Apophis était nécessaire à l’équilibre de l’univers.
Elle montre aussi que les forces destructrices ne peuvent être supprimées mais seulement contenues, et qu'elles
constituent une menace perpétuelle pour le monde organisé.
Par sa nature, Apophis est assimilé à Seth, ennemi éternel d’Osiris. Rê est défendu par Khnoum selon des hymnes
venant de Soumenou, ou bien par Onouris selon une autre source de l'Ancien et Moyen Empire.
Très peu de documents évoquent l'apparition du serpent Apophis. En fait, seul le temple d'Esna renferme une
référence précise sur son origine.
D'après cette référence, Apophis serait né d'un crachat du démiurge que les dieux primordiaux auraient rejeté, le
condamnant ainsi à une perpétuelle révolte.
Apophis hante un lieu situé au-delà du monde créé (la Douat, le monde inférieur), symbolisant la non-existence, et où
se retrouvent les ennemis des dieux et les pêcheurs qui ont été condamnés par le Jugement des morts.
Ainsi, le chapitre "Pour repousser le démon Apophis" du "Livre des Morts" est une longue conjuration destinée à
protéger le défunt des éventuels assauts du serpent maléfique. Les égyptiens pratiquaient des rites d'envoûtement
destinés à repousser Apophis et les autres puissances hostiles. Les plus répandus consistaient à la réalisation de
petites figurines fabriquées à l'effigie d'une des formes animales adoptées par le serpent (hippopotame, tortue, oryx)
sur lesquelles était gravé le nom d'Apophis. Ces figurines étaient ensuite lacérées et jetées au feu
ATON
Disque solaire, orné d'un uræus, dont les rayons terminés par des mains tiennent des croix de
vie (ankh).Aton était le dieu adoré par Aménophis IV ou Akhenaton. En effet, ce dernier instaura le culte de cet
unique dieu avec sa femme Néfertiti.
Aton devint le symbole principal du monothéisme solaire et fut considéré comme la puissance universelle qui
dispensait la lumière, la chaleur et la vie au genre humain. Bien que l’on trouve son nom dans les textes égyptiens
beaucoup plus anciens, Akhenaton lui donna un sens spécial lorsqu’il abandonna son nom d’Aménophis et donna à
ses enfants et à sa ville des noms comprenant le nom d’Aton.
Il est représenté comme un disque duquel descendent des rayons se terminant par de petites mains qui offrent aux
pharaons et à sa famille le symbole de la vie. Akhenaton donna à ses enfants des noms avec la particule « Aton ».
C’est pourquoi son successeur avait, à la naissance, le nom de Toutankhaton.
Celui-ci va ensuite restaurer le culte d’Amon et des autres dieux en prenant le nom de Toutankhamon.
ATOUM
Il est représenté sous l'apparence d'un homme coiffé de la double couronne de Haute et
Basse-Égypte, tenant dans les mains le sceptre Ouas et la croix ansée (Ankh) et vêtu de la tunique à bretelles. Il est
parfois représenté en homme à tête de bélier.
Très ancien dieu cosmique, Atoum est une des divinités créatrices primordiales, et est l'ancêtre des éléments de
l’univers. C'est de sa semence que naquirent Chou et Tefnout.
Plus tard, il sera considéré comme une manifestation de Rê le soleil et de l'astre solaire au couchant. Le taureau
Mnévis, choisi par les prêtres selon des critères très stricts, était l'incarnation terrestre d'Atoum. Le taureau sacré
était gardé dans le temple d'Héliopolis et, à sa mort, il était enterré avec tous les honneurs. Ses animaux sacrés sont
le lion et le serpent (ou l'anguille et l'ichneumon).
BASTET
Représentée sous la forme d'une chatte, parfois accompagnée de ses petits ou les allaitant.
On la retrouve également sous la forme d'une femme à tête de chatte portant un sistre ou un petit panier. Elle prend
aussi parfois l'aspect d'une lionne partant en guerre contre les ennemis de Râ.
Elle est la déesse de la maison et du chat domestique mais aussi de la joie et de la chaleur du soleil. Elle était
vénérée à Bubastis, en Haute Egypte.
Les chats, en Egypte ancienne, figuraient parmi les rares animaux à recevoir le privilège d'être momifiés.
En effet, Bastet était aussi une déesse protectrice du pharaon. Elle est la fille de Râ et la femme de Ptah.
Elle eut, avec lui, un fils : le dieu lion Mihos. Elle devint une divinité reconnue dans toute l'Egypte lorsque Bubastis fut
reconnue comme la capitale sous la XXIIe dynastie
BES
Gnome barbu au visage large et réjouit, aux traits grossiers, à la queue et aux oreilles de lion. Il
est habituellement représenté de face contrairement à un grand nombre de divinités égyptiennes qui sont
représentées de profil. Il portait souvent une coiffure de plumes et portait une peau de panthère. Divinité mineure de
la mythologie égyptienne, dont le culte fut largement diffusé à une époque tardive.
Bès, malgré son aspect n’inspirant guère confiance, était un dieu bienfaisant qui avait pour rôle d’éloigner les
mauvais esprits en les effrayant. Il est à l'origine du dieu protecteur de la maison en Egypte. Vénéré dans toute
l’Egypte comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de dieu de la fertilité, du mariage et de la
grossesse. C’était aussi le dieu de la musique et de la danse. Sans doute était-il vénéré dans des tabernacles locaux
car aucun temple ne lui est dédié.
Douamoutef
Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des
morts. Sa représentation sur ces derniers est un génie à tête de chien ou de chacal. Il est l’un des quatre fils d’Horus
avec Hâpy, Amset et Qebehsenouf. Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du
défunt. Le vase canope correspondant à ce personnage, dont le couvercle représentait une tête de chien ou de
chacal, contenait l’estomac.
Geb
Geb était généralement représenté allongé sur le dos, portant souvent la couronne de la Basse
Egypte. Dans ses représentations, on le trouvait en compagnie de Nout, la déesse du ciel. En général, sa peau était
verte.
L’oie, présente dans son hiéroglyphe était son animal représentatif. Souvent il apparaît sur les sarcophages avec
Nout tandis que le dieu de l’air, Shou, vient interrompre leur étreinte. Geb est le dieu égyptien de la terre. Il est le fils
de Shou et de Tefnout. Il est également le frère et époux de la déesse de ciel Nout. De cette union, ils eurent deux
fils, Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys.
Pour la légende, Geb, désireux de succéder à son père sur le trône d’Egypte, vola l’uraeus, gage du pouvoir du
pharaon. Voulant ainsi montrer qu’il pouvait gouverner, il échoua en se faisant blesser par le cobra uraeus. Râ le
soigna et Geb fut tout de même considéré comme un bon successeur à Shou
Hapi
Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des
morts.
Sa représentation sur ces derniers est une tête de babouin.
Il est l’un des quatre fils d’Horus avec Amset, Douamoutef et Qebehsenouf.
Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du défunt.
Dans le vase canope d’Hapi, au couvercle orné d’une tête de babouin, étaient enfermés les poumons.
La divinité était parfois représentée sous l’aspect d’une momie, ou encore en train de marcher.
A ne pas confondre avec le dieu du Nil, Hâpy.
Hâpy Dieu du Nil
Son iconographie le représente comme un personnage androgyne, avec les éléments
caractéristiques de la prospérité (adiposité, chevelure végétale, plateaux d’offrandes alimentaires), et à l’époque
romaine, comme un vieillard allongé, entouré d’attributs de l’abondance tels que la corne d’abondance, le blé et 16
chérubins, allégorie des coudées d’accroissement de l’eau de l’inondation.
Le Nil fut un objet de culte en raison des inondations périodiques qui rendaient l’Egypte fertile. Hâpy en est la
personnification divine. Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride
de l'Égypte. Le limon qu'il transportait rendait possible leur culture.
Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens. Du niveau de ces
crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les
cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations.
Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près
d'Éléphantine.
De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L'autre lieu était situé en
Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le Delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à
Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu'il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et
apportait sa richesse à l'Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité.
Pour s'attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d'offrandes. Sur le
mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d'offrandes, couvertes de produits provenant des
différents nomes d'Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.
Hathor
Hathor était représentée par une vache ou sous forme humaine coiffée d’une couronne
représentant le disque solaire entouré des cornes d’une vache.
Elle porte une longue tunique à bretelles et une collerette, et parfois une longue perruque en trois parties sur laquelle
apparaît l’idéogramme de son nom.
On peut aussi l’associer à un roseau. Hathor est la fille de Nout et de Râ. Déesse de la musique, de l’amour et de la
danse elle était aussi la déesse de ciel et la nourrice du souverain. On la trouve parfois associée à Isis comme mère
d’Horus.
Par la suite, elle est devenue la protectrice d’Horus. En sa qualité de divinité funéraire elle accueillait dans l’au-delà
les défunts auxquels elle prodiguait des boissons et de la nourriture. A Dendérah, elle possédait le statut particulier
d’être associée à la déesse des femmes et de l’accouchement.
Hatchepsout lui a construit un sanctuaire pour cette raison. Hathor aurait été envoyé sur terre par Râ qui souhaitait
se venger des hommes.
Elle était alors sous la forme de la déesse destructrice Sekhmet. Mais Râ, voyant la fin de l’humanité proche, décida
de lui faire boire un breuvage pour faire cesser le massacre.
C’est alors qu’apparu Hathor, la déesse bienfaisante. Chez les Grecs, elle est assimilée à Aphrodite.
Hérychef (Harsaphès)
Il était représenté le plus souvent sous la forme d’un homme à tête de bélier,
coiffé de la couronne atef à laquelle on pouvait ajouter quelques uræi. Il était cependant possible de le voir porter une
sorte de pschent, la double couronne, comme au temple d’Hibis, à Kharga. Hérychef, ou « celui qui est sur son lac »,
signifiait, rien que par son nom, son lien avec les eaux primordiales, là où tout commença. Ce fut la raison pour
laquelle il était considéré comme une divinité de la fertilité. Localement, à Hérakléopolis, il fut même connu comme
un dieu créateur, un démiurge.
Son culte prit de l’ampleur lors des IXème et Xème dynasties et devint assimilé à la royauté. En effet, ce fut à cette
époque que les princes héracléopolitains parvinrent à se faire couronner pharaons, participant à l’ascension de ce
dieu. On l’assimilait souvent à Osiris, de par la couronne atef qu’il portait, mais aussi à Râ, du fait de son image de
démiurge. Hérychef eut pour compagne la déesse Hathor et de leur union naquit Somtous, un enfant-dieu. Ils
formèrent d’ailleurs une puissante triade à Hérakléopolis.
Ce ne fut que par la suite que le nom d’Hérychef prit sa forme grecque pour désormais être appelé Harsaphès. Pour
des raisons assez méconnues, les grecs l’assimilèrent à leur héros Héraclès. D’où le nom de la cité dont il était la
divinité principale : Hérakléopolis.
Horus
Horus était représenté par un faucon ou un homme à tête de faucon coiffé de la couronne de
la basse et de la haute Egypte. Horus est vénéré dans tout le territoire égyptien. Il est une des divinités majeures et
certainement une des plus anciennes.
C’est le dieu de l’azur, il voit à travers le soleil et la lune. On peut le trouver sous deux formes : celle d’un enfant
suçant son pouce (Harpocrate chez les grecs) ou celle du puissant dieu faucon. Il est souvent appelé « le vengeur de
son père ». Avec Osiris et Isis, il forme ce qu’on appelle une triade. Il est le fils posthume d’Osiris et d’Isis. En effet,
Seth tua son frère Osiris et le découpa en de nombreux morceaux de façon à disséminer son corps dans toute
l’Egypte. C’est Isis qui eut le courage de tout rassembler. Son mari devint alors le dieu des morts et leur fils Horus
naquit. Par la suite, des querelles très violentes eurent lieu entre Horus et Seth. Celui-ci voulait se venger pour ce
que son oncle avait fait à son père.
D’autre part, tous deux se disputaient le trône d’Egypte. Horus finit par gagner et devint le premier des pharaons. Les
rois d'Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus qui est leur protecteur. À l'opposé de Seth qui
représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au
dualisme moderne. Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé
« Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et
apportait la clairvoyance.
Imhotep
Il est représenté assis, vêtu d’une courte jupe, le crâne rasé, lisant un rouleau de papyrus
posé sur ses genoux. Vizir du pharaon Djoser pour lequel, selon la légende, il construisit la pyramide à degrés de
Saqqarah. Imhotep a aussi apporté à l'Egypte quelques innovations tel la généralisation de l'utilisation de la pierre
pour les monuments funéraires, ou encore une réforme religieuse avec l'introduction du mythe osirien.
A partir du Moyen Empire il fut tenu pour un sage étant associé à Thot dieu de la connaissance et de l'écriture. À la
Basse époque il sera divinisé et adoré surtout à Deir-el-Bahari. Son culte vit le jour à Memphis où il détrôna
Néfertoum pour être le fils du puissant Ptah.
Plus tard encore il finit par le surpasser et reçut le titre de dieu memphite, reléguant Ptah à la seconde place. À
Philae, un temple lui sera consacré près de celui de la déesse Isis. A l’époque grecque il fut avec Asclépios,
l’Esculape des Romains.
Isis
Sa représentation est celle d’une femme coiffée d'un haut dossier. L’une des principales
divinités. Protectrice du bien-être des naissances, des navigateurs et de l’Etat. Elle joue un rôle fondamental dans le
mythe d’Osiris, son époux tué et démembré par son frère Seth, dont elle réussit à réunir les membres, lui redonnant
vie et concevant avec lui leur fils Horus. Elle est parfois représenté comme une femme portant le disque solaire entre
deux cornes de bœufs (parce qu‘assimilée à Hathor) ou avec son hiéroglyphe (un siège) sur la tête et le nœud
isiaque sur le vêtement.
Comme épouse d’Osiris, Isis devient le symbole de la compagne et de la mère idéale. Elle est une typique figure de
la déesse-mère. Bien que jusqu’à l’arrivée des Romains Isis ne fasse pas l’objet d’un culte propre et qu’aucun temple
ne lui soit dédié, elle fut vénérée jusqu’en dehors de l’Egypte même après le déclin de la civilisation égyptienne.
D’autre part, il paraît clair que l’image d’Isis et d’Horus a influencé la conception chrétienne de Marie et Jésus.
En effet, on trouve beaucoup de similitudes dans les représentations d’Isis allaitant le jeune Horus et dans celles de
Marie avec l’enfant Jésus. L’image d’Horus, comme fils du dieu Osiris et sauveur de l’humanité en empêchant Seth
de la détruire, a sans doute été à l’origine de l’image de Jésus Christ
Jupiter Sérapis
Sous la forme d'un homme portant une abondante barbe (comme Zeus). Divinité née
de l’assimilation de Jupiter, dieu suprême de la religion romaine (le Zeus des Grecs), à Sérapis, d’origine grécoégyptienne, considéré lui aussi comme le dieu suprême de l’Etat et une divinité cosmique.
Le dieu rendait des oracles qui jouissaient d'un grand renom, il était principalement invoqué comme guérisseur. Le
culte de Sérapis (ou Sarapis) fut inauguré sous Ptolémée Ier Sôter.
En fait, le nom de ce dieu est apparu sur un malentendu : le taureau Api (Apis) était une manifestation terrestre du
dieu Oser (Osiris). On procédait donc à un culte d'Oser-Api. Mais en grec, "o" est un article, et les prêtres grecs ont
donc transformé Oser-Api en "O Sérapis", "le" Sérapis. Pendant l'époque ptolémaïque, son culte n'a vraiment été
pratiqué qu'à Alexandrie et à Memphis mais à l'époque romaine il s'est répandu dans tout le pays. Son culte fut
également fort répandu chez les Grecs et les Romains
Khnoum
Bélier ou homme à tête de Bélier aux cornes horizontales. Il tient dans sa main la croix ansée
(Ankh). Ancien dieu égyptien, Khnoum (le maître de l'eau fraîche) est le dieu des cataractes et puissance créatrice
dans la mythologie égyptienne.
Il contrôlait la crue du Nil en ouvrant, à Éléphantine, la caverne de Hâpy dans laquelle se trouvait l'Inondation. Il joue
là un rôle majeur dans le quotidien des Égyptiens, préservant le peuple de la famine. Démiurge qui modela l'œuf de
la création, dans le mystère de la naissance divine, il modela également l'enfant-roi. Khnoum forme ses créations sur
son tour de potier avec le limon du Nil, pour leur donner vie et façonner leurs Ka. Il est représenté dans des scènes
de couronnement, faisant le portrait du pharaon.
Khonsou
Il est représenté comme un homme à tête de faucon coiffé du globe lunaire, aspect adulte ou
enfant au crâne rasé portant la mèche latéral de l'enfance, avec un corps en forme de chrysalide enveloppé dans une
gaine moulante tenant dans les mains les emblèmes de la royauté.
A l'origine divinité lunaire dont le nom signifiait « le voyageur » et qui luttait contre les forces des ténèbres aux côtés
de pharaon. Dans la triade de Thèbes, il est considéré comme le fils d’Amon et de Mout. Tardivement, il devient un
dieu guérisseur connu sous le nom de « Khonsou le Conseiller ». Le « Ir (la vue) » lui est parfois associé.
Maât
Elle est représentée, souvent accroupie, portant sur la tête une plume d'autruche, ou parfois
en forme de plume. Déesse égyptienne symbole de l’ordre cosmique, de la justice et de la vérité. Elle est considérée
comme la fille du dieu solaire Rê et comme la compagne de Thot.
Elle symbolise l’équilibre de l’ordre de l’univers et établit le code de comportement des êtres humains, c'est grâce à
elle que le monde fonctionne. Le premier devoir de pharaon est de faire respecter la loi de Maât dans toute l'Égypte.
Ainsi comme ses sujets, le pharaon obéissait à Maât et parfois les reliefs de temples le représentaient offrant aux
dieux une petite statue à son effigie.
Le jour du jugement (la pesée de l'âme), la plume de Maât était déposé sur un plateau de la balance, et le cœur du
défunt sur l‘autre, afin d'établir si celui-ci était sincère.
Min
Homme debout le phallus en érection, le bras droit levé en équerre en arrière de la tête et
portant le flagellum royal. Il est coiffé d'une couronne surmontée de deux hautes plumes et son corps est gainé dans
un linceul, ce qui lui donne la forme d'une momie. Il est « le taureau de sa mère », la déesse ciel qu'il féconde chaque
soir pour donner naissance au soleil.
Antique divinité vénérée à Coptos et à Panopolis et assimilée à Amon de Thèbes. Dieu de la fécondité et à caractère
solaire, à l’origine il apparaît comme fétiche.
Par la suite, il prend un aspect humain, avec des caractères chrysaliformes. Il était considéré comme dispensateur du
pouvoir sexuel, ainsi que comme dieu de la pluie, donnant l’énergie nécessaire à la croissance du blé. Il était encore
le seigneur des terres étrangères et du désert oriental et le protecteur des nomades. Son animal sacré était le
taureau blanc.
Montou
Il est représenté comme un homme à tête de faucon coiffé de deux grandes plumes, d'un
disque solaire et de deux uræus. A Erment, Montou est représenté accompagné de deux déesses, Iounyt et Rattaouy
(ou Tjenenet). Dieu égyptien de l’antique ville d’Hermonthis, lié à l’origine au culte du soleil et divinité guerrière. A
Thèbes, Montou est le dieu faucon.
Il est la divinité guerrière et le protecteur des armes avant d'être supplanté par Amon.
Mout
Femme portant sur la tête une dépouille de vautour, parfois surmontée du pschent (la double
couronne d’Egypte).
Elle peut être sous l'aspect d'une femme à tête de lionne que surmonte ou non le disque protégé par l'uraeus ; ou
aussi sous un aspect ithyphallique (Karnak).Mout a engendré le dieu lunaire Khonsou et symbolise les valeurs
maternelles. Déesse dangereuse, elle se transforme en lionne aux griffes acérées.
Mais elle sait aussi, drapée en vautour, veiller sur les hommes et leur redonner la vie.
Elle est la déesse vautour du sud de l'Égypte. Dans la triade de Thèbes, elle est la mère de Khonsou et l'épouse
d'Amon. Elle a l'aspect de Sekhmet, mais plus généralement celui d'une femme coiffée de la couronne blanche ou
d'un vautour.
Neith (Neit)
Représentée comme une femme avec pour attributs la couronne rouge de la Basse Egypte,
des arcs, des flèches croisées et un bouclier sur la tête (parfois dans les mains).
Antique déesse égyptienne de Saïs devenue la déesse dynastique lorsque sous la XXVIe dynastie cette ville devint
la capitale. Elle est l'épouse de Khnoum ou, dans la Fayoum, de Sobek.
Une de ses charges est de protéger les viscères du roi en compagnie d'Isis, de Selkis et de Nephtys. Elle est en
charge du vase canope contenant l'estomac du défunt. Placé à l'est, il était fermé par un bouchon représentant le
génie Douamoutef à tête de chacal.
Adorée dans plusieurs ville dont Memphis et Esna, y compris comme divinité funéraire, elle fut identifiée par les
Grecs avec Athéna. Elle est parfois assimilée à la déesse Nout, la voûte céleste
Nekhabit (Nekhab)
Représentée comme un vautour (blanc) aux ailes déployées, elle apparaît
également comme une femme à tête de vautour ou portant une couronne blanche flanquée de deux plumes. Antique
divinité dynastique égyptienne de Hiérakonpolis, en Haute Egypte.
Avec la déesse-serpent Ouadjet elle était la protectrice du pharaon et du royaume. La reine était censée être sa
personnification. Aux côtés de la déesse cobra Ouadjet, elles sont « les deux maîtresses » (ou « les deux dames »)
représentant le nom de Nebty, deuxième nom de la titulature des pharaons.
Nephtys
Elle était représentée comme une femme portant sur la tête un diadème de hiéroglyphes
servant à écrire son nom. Elle est la fille de Nout et de Geb, et la sœur d’Osiris, de Seth et d'Isis. Elle aida sa sœur
Isis à ressusciter son frère-époux Osiris. Avec Isis elle était l'un des deux « milans » ou oiseaux hurleurs qui
semblaient émettre des lamentations funèbres. Protectrice des morts. Elle est la gardienne d'un des quatre vases
canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête de Babouin qui contient les poumons
Nout
Elle est la plupart du temps représentée arquée, s'appuyant sur la terre du bout des doigts et
des orteils. Elle est parfois présentée comme une vache.
Divinité égyptienne du ciel, considéré comme l’épouse et la sœur jumelle de Geb (la terre), dieu de la terre et la fille
de Chou (l'air) et de Tefnout (l'humidité). Mère des étoiles et du soleil que selon le mythe elle engendre chaque matin
et dévore le soir. Selon la cosmogonie d'Héliopolis, jaloux de leur union, Chou avait séparé Nout et Geb pour une
durée de 360 jours.
Nout réussit à gagner aux dés contre Thot, le dieu du temps, cinq jours supplémentaires (les jours épagomènes), qui
firent passer le calendrier de 360 à 365 jours. C'est durant ces cinq jours supplémentaires qu'elle s'unit à Geb et
donna naissance à Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Certaines légendes disent qu'elle enfanta Horus le cinquième jour,
mais la légende communément admise fait d'Osiris et d'Isis les parents d'Horus. Lorsqu'elle était représentée sortant
à moitié des feuillages d'un sycomore (qui est son arbre symbolique) pour donner à boire aux morts, elle symbolisait
la mère qui rend la vie aux morts. Parfois elle avait l’aspect d’une génisse et, à une époque tardive, elle apparaissait
comme déesse funéraire sur les sarcophages.
Osiris
Homme étroitement engainé dans un vêtement moulant, tenant le spectre héqa et le flagellum,
insigne du pouvoir. Il porte une haute mitre blanche ou une couronne atef. Sa couleur de peau pouvait être verte,
rappelant son action sur la végétation, ou noire pour son action sur les morts.
Il est accompagné des typiques attributs royaux, le spectre, le fouet, la crosse et la couronne blanche de la Haute
Egypte, flanquée de plumes. L’une des grandes divinités égyptiennes, il était adoré comme dieu de la végétation et
de l’agriculture.
Il est devenu ensuite le dieu des morts et de l’accession à la vie éternelle. Il est considéré comme le protecteur et le
juge du défunt. Osiris était le fils de Nout et de Geb. Il avait un frère, Seth, et deux sœurs Isis et Nephtys. Isis était
aussi sa femme. De leur union naquit Horus. Selon la légende,
Osiris était celui qui gouvernait le monde des hommes avant que son frère, jaloux, décide de l’assassiner.
C’est par la force de l’amour et la magie d’Isis que celui-ci revécut. Il sera vengé par son fils Horus qui le remplacera
à la tête du monde des hommes. Quant à Osiris, il devint la divinité des morts et de la vie éternelle.
Ptah
Homme enserré dans une gaine momiforme, coiffé d'une calotte bleue, composite alliant les
symboles qui définissent sa personnalité: ankh (la vie), Ouas (le divin) et le Djed (la stabilité).
Divinité égyptienne de la ville de Memphis, où on le considérait comme le créateur de cosmos ainsi que comme le
protecteur des artisans et des architectes et comme un dieu dynastique. Il porte des vêtements serrés qui lui donnent
l’aspect d’une momie, et ses chairs sont souvent vertes.
De ses mains jointes il tient sur sa poitrine le spectre sur lequel se superposent une croix ankh et un pilier Djed ; sa
tête est rasée ou couverte d’une calotte, et il porte une barbe postiche.
Généralement debout, mais aussi assis, il est souvent représenté à l’intérieur d’un naos dans la fenêtre duquel
s’encadre son buste.
Ptah est considéré comme le mari de Sekhmet et le père de Néfertoum. Il fait partie des 5 grands dieux égyptiens
avec Rê, Isis, Osiris et Amon.
Qebehsenouf (Kebehsenouf)
Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à
protéger les organes des morts. Sa représentation sur ces derniers est un génie à tête de faucon. Il est l’un des
quatre fils d’Horus avec Hâpy, Douamoutef et Amset.
Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du défunt. Le vase canope
correspondant à ce personnage, dont le couvercle représentait une tête de faucon, renfermait les intestins.
Rê (Râ)
Homme, parfois à tête de faucon ou de bélier, coiffé du disque solaire. Il était souvent associé
au dieu Amon, ce qui donnait : Amon-Rê.
Il était alors représenté par un homme à tête de bélier. Dieu égyptien du soleil dont Héliopolis fut le principal lieu de
culte. On le considérait comme le dieu créateur de l’univers, le dieu de l’Etat et de la justice ; l’on pensait que pendant
la journée il parcourait le ciel sur la « barque de millions d’années ».
Assimilé à Horus, l’autre divinité solaire, il était représenté comme un homme à la tête de faucon avec sur la tête un
disque solaire et l’uraeus. Selon la légende, on dit que Râ s’est créé lui-même dans une fleur de lotus dite
primordiale. Ce n’est donc qu’ensuite qu’il a créé Shou (Chou) et Tefnout.
Eux-mêmes ont ensuite donné naissance à la divinité de la terre et du ciel, Geb et Nout. C’est ainsi, à partir de Râ,
que le monde s’est créé.
Satet (Satis) Une femme portant une haute tiare blanche, la couronne de la Haute-Egypte, et des cornes de
gazelle en forme de lyre.
Déesse égyptienne d’Eléphantine, également vénérée dans d’autres villes et qui avec Khnoum et Anuket formait la
triade des divinités présidant à la Première Cataracte.
Son nom, qui vient de setji (semer, répandre) et signifie « Celle qui répand », nom qui la confirme dans sa fonction de
celle qui répand les eaux que son époux, Khnoum, a fait jaillir
Sekhmet
Elle est représentée souvent avec un corps de femme et une tête de lionne couronnée par le
disque solaire et l’Uraeus. Son nom signifie « la puissance ».
La déesse lionne représentait la fureur de Râ et éliminait les ennemis du dieu Soleil. Elle provoquait également les
épidémies mais certains de ses pouvoirs éloignaient les maladies et c’est pourquoi elle était la protectrice des
médecins et des magiciens.
Elle était la fille de Râ et épouse de Ptah. Sekhmet, Ptah et leur fils Néfertoum formait la triade de Memphis. Hathor
aurait été envoyé sur terre par Râ qui souhaitait se venger des hommes.
Elle était alors sous la forme de la déesse destructrice Sekhmet. Mais Râ, voyant la fin de l’humanité proche, décida
de lui faire boire un breuvage pour faire cesser le massacre.
C’est alors qu’apparut Hathor, la déesse bienfaisante.
Selket (Selkis)
Scorpion à tête de femme, femme à tête de scorpion ou scorpion. Selket était une
divinité bienveillante qui, ici-bas, protégeait les hommes des morsures. Ses prêtres, médecins et magiciens,
excellaient dans l'art de guérir les piqûres d'insectes et de scorpions.
Dans l'au-delà, elle veillait sur le défunt. Associée à Qébehsenhouf, elle protégeait le vase canope contenant les
intestins du mort. Déesse originaire de la Basse Egypte, représentée sous la forme d’un scorpion à tête de femme,
ou comme une femme avec un scorpion sur la tête.
Seth (ou Setesh)
Il était représenté par un animal mythique dit « séthien ».
Frère d’Osiris, d’Isis et de Nephtys, il fut considéré dans l’ancienne Egypte comme la personnification du mal et
représenté comme un animal non identifié mais semblable au sanglier, ou encore comme un homme avec la tête de
cet animal. Seth fut vénéré à certaines périodes, en particulier lorsque les Hyksos conquirent l’Egypte.
Dans la mythologie il fut battu par Horus, qui vengera ainsi la mort de son père Osiris.
Après avoir été vaincu par Horus, Seth est devenu le dieu du tonnerre, des tempêtes et du temps nuageux.
Shou
Shou est représenté comme un homme barbu debout ou à genou près de Geb, et soutenant
Nout, les bras tendus.
Parfois aussi, on le voit sous l'apparence d'un lion ou d'une colonne d'air. Il était coiffé d'une plume d'autruche ou de
quatre hautes plumes.
Shou forme avec sa sœur jumelle et épouse Tefnout le premier couple divin, tous deux n'ayant que pour seul et
unique parent, Rê. Shou est le symbole de l'air, mais aussi celui du souffle de vie et de la vie.
Sur ordre de Rê jaloux, Shou sépara Geb et Nout pour mettre fin à leurs étreintes.
Sobek
Il était représenté comme un crocodile ou comme un homme à tête de crocodile. Sobek est le
fils de la déesse aquatique Neith.
Dieu de l’eau, associé à la fertilité, il devint un dieu national pendant la XIIe dynastie.
Il était le dieu qui irrigue les champs, ainsi la présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce
d'une crue favorable aux récoltes.
Tefnout
Femme à tête de lionne avec un disque solaire sur la tête ou de lionne.
Déesse d'Oxyrhynchos, sœur et épouse de Shou, elle est la mère de Geb et Nout. Tefnout est la déesse de
l'humidité et de la rosée.
Sa tête de lion fait référence à l'apparence qu'elle revêtit lorsqu'elle s'enfuit en Nubie laissant derrière elle une grande
sécheresse.
Une légende raconte que les larmes qu'elle versa en aidant son père à soutenir le ciel s'étaient changées en plantes
porteuses d'encens...Selon le mythe, la lointaine, fille du soleil, s'enfuit dans le désert de Nubie où elle laisse libre
court à sa férocité. Son époux Shou et Thot sont chargés par Rê de la ramener, ce qu'ils firent après l'avoir enivrée
de vin. Apaisée, la lointaine retrouva alors son aspect bénéfique, soit l'Inondation, et rentra en Égypte.
Tefnout est également la personnification de la Déesse Lointaine.
Elle prend alors l'aspect et les attributs des déesses dangereuses et incarne alors l'œil de Rê, le cycle du soleil
brûlant et dévastateur.
Thot
Il est représenté comme un homme à tête d'ibis, au plumage blanc et noir, ou comme un
babouin hamadryas.
Dieu égyptien à caractère lunaire ; à Hermopolis il était la divinité suprême ; il avait le corps d’un homme et la tête
d’un ibis, parfois d’un singe, et portait sur la tête le croissant de lune.
Vénéré comme le dieu de la parole créatrice, de l’écriture et du calcul, et considéré comme le scribe des dieux et la
mesure du temps, il était le protecteur des scribes ; en outre, dans l’au-delà il était préposé à la psychostasie.
Il jouait un rôle important lors du jugement dernier, durant la cérémonie de la pesée du cœur. Il était chargé de
l’écriture, de la lecture, des mathématiques et de toutes les occupations ayant trait à la culture et à la profession de
scribe.
A travers sa connaissance des hiéroglyphes il contrôlait également la magie et les magiciens.
Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du livre de Thot pouvait espérer
surpasser même les dieux. Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à
Thot.
Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal.
Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.
Thouéris
Déesse au corps hybride, mi- hippopotame, mi- crocodile aux pattes de lion. Déesse qui lors
de l’accouchement protégeait toutes les femmes, de la reine à la simple paysanne.
Elle était représentée sous l’aspect d’une femelle d’hippopotame enceinte, debout et reposant sur deux emblèmes
signifiant « protection » en langue hiéroglyphique, ou encore mi- femme et mi- hippopotame, avec des pattes de lion
et une queue de crocodile. Comme Bès, Thouéris était une divinité domestique dont le culte se célébrait dans les
maisons. Nombre de statuettes et d’amulettes étaient à son effigie.
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