Champs d'Ialou (Les) Les champs d'Ialou désignent le paradis des égyptiens. Après avoir passés
toutes les épreuves de la mort, chaque défunt continue à y mener une existence paisible comme sur terre.
Chaos Les égyptiens redoutent plus que tout le bouleversement de l’équilibre originel des forces du
bien et du mal. Le chaos, menace permanente pour l’univers, envoie des émissaires perturber et détruire la création
divine. Les actions des dieux, de pharaon et des hommes sont guidées par la volonté de veiller à l’équilibre du
monde et de le maintenir.
Cosmogonie Doctrine mythologique et scientifique expliquant la formation de l'univers et des objets
célestes.
Coudée La coudée égyptienne valait environ 0,52 m
Couleur Les couleurs avaient des significations bien précises dans l'Egypte Ancienne :
- le bleu (Amon) symbolisait l'air,
- le rouge (Seth) symbolisait la violence et la méchanceté,
- le vert (Osiris) symbolisait la vie végétale, la jeunesse et la santé,
- le jaune symbolisait l'or, les immortels et l'immortalité,
- le blanc symbolisait la joie et le faste,
- le noir symbolisait la renaissance du corps dans l'autre monde et sa préservation éternelle
Couronnement Depuis l'époque thinite Osiris, Seth, Horus et Râ influencent les rites du couronnement
des pharaons et Memphis, qui se situe à la charnière des deux terres, est choisie comme la ville où se déroulent ces
cérémonies afin de maintenir un équilibre qui apaise la dualité qui oppose le Sud et le Nord, la Basse et la Haute-
Egypte, le lotus et l'abeille.
Ces rites du couronnement se perpétuèrent jusqu'au temps des Ptolémée. Debout sur une estrade munie d'un trône,
le Roi, vêtu d'un pagne court, tient dans ses mains la crosse du pasteur et le fouet du bouvier.
Il coiffe d'abord la couronne blanche du Sud puis la couronne rouge du Nord.
Les deux couronnes réunies forment le Pschent. Après l'onction avec une huile de Libye, le Roi réalise l'union des
deux terres et dans une procession autour du mur blanc il prend possession des territoires d'Horus et de Seth.
Démotique Du grec demotikos, forme scripturale populaire, dérivant du hiératique, apparue vers 600 avant
J.C., le démotique exprime le langage parlé au Nouvel Empire.
Sous les Ptolémée, elle est l'écriture des livres et fut utilisée sur les pierres des monuments, spécialement sur les
stèles commémoratives et funéraires.
La célèbre pierre de Rosette comportait un texte écrit à la fois en hiéroglyphes, en grec et en démotique.
Djed Pilier en forme de tronc ébranché qui servit d'amulette, très prisée par les Egyptiens. Symbole
du culte de Sokaris, dieu thébain, l'érection du Djed avait une grande importance, surtout lors des couronnements
royaux. Il jouait aussi un grand rôle dans les rites agricoles où il représentait la résurrection d'Osiris.
Il était aussi érigé lors de la fête Sed par le roi pour le dieu Ptah et symbolisait la durée
Douat Nom donné par les égyptiens à l'au-delà, d'abord appelé "ciel inférieur" car lieu de naissance
présumé du soleil. La Douat était, pour les égyptiens, le lieu de séjour de Rê pendant les heures de la nuit ainsi que
le lieu de séjour des défunts après leur mort. Les défunts attendent dans la Douat avant de ressusciter en même
temps que le Soleil. Il s'agit d'un monde d'épreuves, divisé en 12 heures.
Encens L'encens est une résine aromatique extraite du boswellia de la famille des anacardiacées.
Cette résine, originaire d'Abyssinie, les Egyptiens s'en servaient en médecine et dans les rituels religieux et
funéraires. La combustion en dégage une odeur forte et agréable.
Aussi appelé Antyou, il désignait l'oliban employé dans les temples.
Ennéade À l'origine, il s'agit de l'association des neuf entités divines imaginée par les théologiens
d'Héliopolis, symbolisant les forces nécessaires à la création du monde organisé :
le démiurge Atoum-Rê, ses enfants Shou (l'atmosphère) et Tefnout (l'humidité), ses petits-enfants Geb (la terre) et
Nout (le ciel) et leurs descendants, les deux couples Isis et Osiris, Nephtys et Seth. Par la suite, le terme s'étendra au
groupement de divinités locales associées au dieu principal d'un temple ne comprenant pas nécessairement neuf
membres.