CONCILIER TRAVAIL ET REPAS Votre mensuel en santé et sécurité

Votre mensuel en santé et sécurité
Vol.1, no. 3 17 novembre 2004
CONCILIER TRAVAIL ET REPAS
ÉQUILIBRÉS
Les aliments que nous consommons agissent sur
notre acuité mentale et notre énergie durable. Pour nous
sentir bien au travail, nous avons intérêt à regarder d’un
autre angle ce qu’il y a dans nos assiettes.
Les aliments ont une grande influence sur la qualité
de notre énergie. Ce que nous mangeons affecte notre
comportement. Certains aliments nous rendent plus
éveillés, tandis que d’autres nous font cogner des clous
pour ensuite nous rendre léthargique. D’où l’importance de
bien choisir les aliments qui composent nos repas, et même,
l’ordre dans lequel on les prend.
Les problèmes majeurs aujourd’hui
Deux points essentiels font problème aujourd’hui : les
déjeuners incomplets ou absents et les repas du midi mal
équilibrés. Par exemple, les pâtes ne sont pas un bon choix
de repas du midi. Les féculents détendent et endorment. Par
contre, une portion de viande ou de poisson avec des
légumes est un choix plus intéressant.
Le déjeuner est vital
Il doit être équilibré et comprendre des protéines.
Celles-ci permettent d’avoir une énergie de longue durée.
Les féculents, au contraire, ne fournissent qu’une énergie
de courte durée. Donc, un déjeuner à base de rôties,
confitures et café ne fournit pas d’énergie durable. L’erreur
commune est que nous ne consommons pas assez de
protéines le matin et le midi et beaucoup trop au souper.
Autre point faible : les fruits et les légumes sont souvent
absents dans les boîtes à dîner et les menus des cafétérias.
Plus de la moitié des Canadiens ne consomment pas les
i
portions minimales de fruits et de légumes nécessaires par
jour. Par contre, entre 25 et 35% de nos calories viennent
d’aliments comme le sucre, le gras, la mayonnaise et les
boissons gazeuses. Heureusement, depuis les trente
dernières années, il y a plus de végétaux, de poissons et une
variété plus grande d’aliments sains dans nos paniers
d’épiceries.
Pour ceux et celles qui doivent aller au restaurant
régulièrement avec des clients, un des meilleurs choix le
midi, c’est le poisson. Prenez garde aux desserts, ils sont à
éviter.
Pendant les pauses
Ceux et celles qui ont un métier qui demande une
grande vigilance ou une capacité de concentration
considérable et continue ne doivent pas prendre de gros
repas parce qu’ils risquent de s’endormir. Il est préférable
de prendre cinq petits repas en fractionnant les protéines et
les bons aliments pour ne jamais imposer un travail digestif
laborieux et éviter les sucres qui endorment.
Sur les lieux de travail, il serait préférable de
choisir comme collation des fruits, des noix, etc., pour
contrer les baisses d’énergie ou aider à surmonter un après-
midi fatiguant plutôt que des croustilles.
Les laissés pour compte…les végétaux…
Les alicaments, comme les tomates, les végétaux,
sont des aliments qui ont le pouvoir d’avoir une action
favorable sur la santé ou des propriétés préventives, même
curatives, pour nous protéger contre certaines maladies et
stimuler le système immunitaire. Les végétaux en général
ont un système de défense contre les agresseurs.
Une fois la journée terminée et qu’on rentre à la
maison, il est possible de bien manger. On peut acheter une
partie du repas et compléter avec des légumes. Le repas de
pâtes est très acceptable le soir. Et en utilisant une sauce
maison ou achetée, c’est rapide. Donc, bonne bouffe, bonne
santé et bon appétit!
Tiré de : L’art de concilier travail et repas équilibrés,
Prévention au travail, printemps 2002, Vol.15, no. 2,
p.12.
Commentaires ?
Suggestions ? N’hésitez
pas à nous contacter…
Wayne St. Thomas, Directeur: Service de sécurité 858-4100
André Arseneau, Coordonnateur – santé et sécurité: Service de sécurité 858-4546
Diane Richard, Secrétaire administrative : Service de sécurité 858-4100
Lewis St-Onge, Coprésident employeur : Comité mixte d’hygiène et de sécurité au travail du campus de Moncton 858-4583
Donald Bourque, Coprésident salariés : Comité mixte d’hygiène et de sécurité au travail du campus de Moncton 858-4150
LOI SUR L’HYGIÈNE ET LA SÉCURI
AU TRAVAIL (LHST) Chapitre 0 – 0.2
Dans cette section nous voulons vous présenter la
LHST petit à petit, au fil des publications, pour vous
permettre de mieux la connaître. Cette loi s’applique à tous.
Application
5(1) Le lieutenant- gouverneur en conseil peut nommer des
agents de l’hygiène et de la sécurité du travail pour mettre
en œuvre les dispositions de la présente loi et des
règlements et désigner l’un deux comme agent principal de
contrôle.
5(2) La commission délivre à chaque agent une carte
d’identité signée par son président et administrateur en
chef.
5(3) La commission peut désigner certains agents qui
peuvent être nommés par le gouvernement d’une autre
province ou par le gouvernement du Canada pour effectuer
des inspections en matière d’hygiène et de sécurité ou
d’autres missions pour le compte de ce gouvernement.
5.1 L’agent principal de contrôle peut déléguer l’un ou
l’ensemble de ses pouvoirs, fonctions, attributions ou
encore un pouvoir discrétionnaire à un agent de l’hygiène
et de la sécurité du travail. Cette délégation se fait de la
manière et selon les modalités et les conditions que l’agent
principal de contrôle estime appropriées.
6 La commission peut désigner des experts techniques pour
accompagner un agent dans un lieu de travail.
Suite le mois prochain…
Quand les aérosols font la bombe
Un automobiliste conservait une canette de WD-40
dans le coffre arrière de sa voiture. Or, par une belle journée
ensoleillée, la canette a explosé et s’est transformée en
projectile. Sous l’action du soleil, la température à l’intérieur
du véhicule a atteint environ 38ºC, faisant exploser le
contenant qui a perforé le dossier de la banquette arrière.
Imaginez ce qui aurait pu se passer s’il y avait eu une
personne assise à cet endroit.
Conservez- vous des contenants sous pression dans
votre voiture? Si oui, empressez- vous de les en retirer, même
si le manufacturier affirme sur l’étiquette que le contenant
peut résister à des températures élevées.
Tiré de Prévention au travail, Quand les aérosols font la
bombe, printemps 2004, vol. 17, no.2, p.43.
Comment guérir un rhume qui persiste?
Avec la fin de l’automne et l’hiver qui s’en vient, le bon
vieux rhume se pointe à l’horizon. Il y a plusieurs choses
qu’on peut faire pour éviter de l’attraper. Voici quelques
conseils :
Donnez une chance à votre organisme. Mangez,
dormez et faites de l’exercice régulièrement.
Lavez vos mains souvent en utilisant de l’eau chaude
avec du savon pour réduire tout risque de contamination.
Si jamais vous attraper le rhume, pour mieux vous sentir :
1. Buvez beaucoup de liquides (l’eau est idéale). Cela
vous permet de lubrifier vos muqueuses tout en
réduisant les chances d’avoir des complications
internes.
2. Lavez vos mains pour éviter une réinfection.
3. Mangez comme d’habitude et reposez-vous dans la
mesure du possible; au moins 8 heures de sommeil
par nuit et dormez quand vous en avez envie.
4. Les médicaments peuvent soulager les symptômes.
Même s’il n’existe aucun traitement, consultez votre
pharmacienne pour avoir les meilleurs produits.
5. Restez à la maison jusqu’à ce que vous vous sentez
mieux. Ne contaminez surtout pas vos collègues.
Source: Safety Net, Surviving your cold, Vol.12, no.3, p.4,
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