Tanaka R., Naito H. (9) associent le
«
Controlled
-
Orbit
-
Helical
-
Scanning
»
COHS (système synchronisant
le mouvement de la table et la rotation du tube pour permettre la répétition de l'acquisition en
identifiant l'orbite du tube et obtenir des images de soustractions de bonne qualité) au
«
zero clipping
»
(
système de post
-
traitement permettant de s'affranchir des mouvements digestifs) : par soustraction,
on obtient alors l'effacement des stents et l'annulation des artéfacts liés aux prothèses, permettant
d'évaluer avec efficacité la lumière intra
-
stent.
La surveillance par IRM des stents en nitinol apparaît encore insuffisante comme le montre Hamer OW.
(10) qui appréciait le degré de sténose intra
-
stent au niveau iliaque à 1 mois et à 6 mois par des
séquences d'angioMR traditionnelles : la spécificité est encore trop faible mais il faut noter une
amélioration notable sur les examens réalisés à 6 mois, difficilement explicable sur le plan
électromagnétique, mais qui paraît intéressante à considérer dans les suivis à long terme des
angioplasties.
Le futur proche : IRM 3T, Imagerie 4D
En imagerie vasculaire, les études menées sur IRM 3T arrivent, avec des résultats bien souvent
prometteurs :
-
Moske
-
Eick O., Winterer JT. (11) montrent de très bons résultats avec un meilleur rapport signal/bruit
pour l'étude de la vascularisation très distale des membres supérieurs chez des patients atteints de
phénomènes de Raynaud.
-
Nael K., Finn P. (12) obtiennent avec l'évaluation par angio
-
IRM 3T de l'aorte et de ses branches
digestives et rénales des résultats très prometteurs notamment grâce à l'excellent rapport signal/bruit
autorisant une résolution spatiale de l'ordre de 0,5 mm qui semble pouvoir rivaliser avec le scanner.
-
Kramer U., Finn P. (13) ont étudié l'angio
-
IRM à 3T pour les artères rénales et visualisent avec une
bonne qualité les vaisseaux de petit calibre (tous les vaisseaux de deuxième ordre ont été visualisés et
analysés).
L'imagerie 4D a fait l'objet de quelques communications, toujours de manière très expérimentale. Il
s'agit de prendre en compte le facteur temporel qui en imagerie vasculaire va nous permettre d'évaluer
la perfusion des organes et donc constituer une imagerie plus fonctionnelle.
Nous avons distingué l'étude de Takehara Y. (14) qui évalue en angio
-
IRM 3D la vascularisation
splanchnique chez des patients présentant une dissection de l'aorte abdominale, un encodage couleur
de la vitesse des flux circulant étant réalisé au niveau des faux et vrai chenaux. Les résultats sur 7
patients montrent que cette technique est réalisable, avec une quantification encore approximative mais
réelle des flux circulant au niveau des artères digestives.
En TDM, sur un scanner Toshiba 256 détecteurs, Funabashi N. (15) réalise une étude de la perfusion
hépatique et myocardique chez le porc en injectant le produit de contraste sélectivement dans les
coronaires et les artères hépatiques, les acquisitions étant réalisées toutes les 0,5 secondes. Les
images obtenues sont impressionnantes faisant attendre beaucoup de l'exploration fonctionnelle et
perfusionnelle de demain.
Travaux radio-
cliniques
Nous avons remarqué 3 études intéressantes concernant la surveillance des endoprothèses aortiques
par TDM :
Hong C. (16) considère que la réalisation d'une acquisition TDM à une phase tardive succédant à la
phase artérielle a peu d'intérêt, les endofuites visualisées exclusivement lors de cette deuxième phase
présentant une évolution toujours favorable. Les critères d'évolutivité les plus fiables sont pour lui le
diamètre du sac anévrismal et les endofuites visualisées à la phase artérielle. Cette constatation
permettrait de réduire l'exploration et l'irradiation de ces patients appelés à une surveillance régulière.
Lezzi R. (17) établit au cours de son étude qu'il n'y a pas de différence significative entre des coupes de
1 mm et 3 mm pour la détection des fuites sur endoprothèse aortique abdominale. Ces résultats
apparaissent aussi importants dans le cadre de la radioprotection chez des patients exposés de façon
répétée au cours de leur surveillance.
Lookstein RA. (18) a établi que la survenue précoce d'une endofuite de type II est liée à la perméabilité
des branches artérielles, et le risque paraît plus élevé lorsqu'une paire d'artères lombaires est
perméable.
Un poster (Zilocchi M. (19)) dédié à l'étude du scanner 64 coupes comparé au 16 coupes montrait
l'absence de différence significative de rehaussement mesuré au niveau aorto
-
iliaque et des artères de
jambe entre les deux appareillages, et aussi une irradiation similaire (18 mGy pour le 16 détecteurs, 17
mGy pour le 64). (Pour en savoir plus, on peut se reporter aux articles suivants : Rubin GD, Radiology
2001;221:146
-
58, Catalano C, Radiology 2004;231:555
-
63, Martin ML, AJR 2003;180:1085
-
91).
Heverhagen JT. (20) montre qu'il n'y a pas d'amélioration significative du rapport signal/bruit lors du
doublement de la dose de gadolinium (Magnevist®
)
pour l'étude des carotides en angio
-
IRM 3D.
Cook CD. (21) a comparé l'IRM et l'échographie doppler dans la détection des thromboses veineuses
profondes des membres inférieurs : l'IRM semble être une alternative intéressante au doppler dans les
cas difficiles ou douteux, avec une sensibilité plus élevée. Elle ne peut bien évidemment pas être
considérée comme un examen de première intention compte tenu des avantages et des performances de
l'écho
-
doppler, mais elle concurrence les dernières indications des phlébographies des membres
inférieurs.
Techniques interventionnelles vasculaires
Les communications étaient nombreuses, d'origine avant tout européennes et asiatiques.
Hori Y. (22) confirme par son étude sur les embolisations bronchiques en urgence : que de façon
significative, la durée de l'intervention, la dose d'irradiation et la quantité de produit de contraste sont