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I. TRAVAUX DE L’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES
POLITIQUES DE SANTÉ (OPEPS)
AVANT-PROPOS
Mesdames, Messieurs,
L’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps) a
été créé par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003. Cette
instance de réflexion commune aux deux assemblées a pour mission d’éclairer
les décisions du Parlement en matière de santé publique et de contribuer au
suivi des lois de financement de la sécurité sociale. Dans ce double objectif, il
établit chaque année deux rapports thématiques, confiés respectivement à
l’Assemblée nationale et au Sénat.
Pour l’année 2005-2006, l’office a choisi de consacrer ses travaux au
bon usage des psychotropes, étude confiée à Maryvonne Briot, députée,1 pour
l’Assemblée nationale, et la politique de lutte contre les infections
nosocomiales. C’est à Alain Vasselle, sénateur, qu’est revenue la conduite de
cette seconde étude au nom du Sénat, dans la continuité du rapport
précédemment établi sur l’hôpital2.
Au cours de sa réunion du 2 novembre 2005, l’Opeps a confié le
travail préparatoire d’investigation préalable à l’adoption du présent rapport au
centre national d’expertise hospitalière (CNEH) avec la consigne de dresser un
panorama de la qualité des soins dans les hôpitaux français à partir des
données disponibles sur les infections nosocomiales, des outils de lutte mis en
place et par comparaison avec les exemples étrangers, notamment européens.
Ce travail de synthèse a été complété par une étude des conséquences
sanitaires, économiques et judiciaires des infections nosocomiales et par une
analyse, déléguée à l’Ipsos, de la perception de la qualité des soins à l’hôpital
par la population et par les professionnels de santé.
1 « Du bon usage des psychotropes » Rapport n° 422 (2005-2006) de Maryvonne Briot, députée.
2 Cf. rapport d’information n° 298 (2005-2006) d’Alain Vasselle, au nom de la commission des
Affaires sociales « La tarification à l’activité à l’hôpital : la réforme au milieu du gué ».