2 Commission scientifique pour les maladies animales/mai 2005
• Groupe ad hoc sur les banques d’antigènes et de vaccins pour la fièvre aphteuse, 13 - 15 avril 2005
Le Bureau a discuté du rapport du Groupe ad hoc sur les banques d’antigènes et de vaccins pour la fièvre
aphteuse et a noté l’intérêt des informations qui y sont présentées (Annexe VI). La section consacrée aux tests
d’appariement vaccinal sera adressée à la Commission des normes biologiques afin qu’elle l’évalue, la
commente et envisage son inclusion dans le chapitre du Manuel terrestre de l’OIE consacré à la fièvre
aphteuse. Concernant la proposition de création d’un réseau OIE/FAO de laboratoires de référence pour la
fièvre aphteuse, le Bureau considère que la Commission scientifique doit avoir un rôle prépondérant dans sa
mise en place et demande qu’un membre de cette Commission soit membre du comité de pilotage.
• Groupe ad hoc sur l’épidémiologie, 9 - 11 mai 2005
Le rapport du Groupe ad hoc sur l’épidémiologie a été discuté et approuvé (Annexe VII). Le Bureau a
cependant constaté certaines contradictions entre le chapitre adopté sur la peste porcine classique et les lignes
directrices proposées pour la surveillance de cette maladie. Le Bureau souhaiterait que des améliorations
complémentaires soient apportées au chapitre afin que la question de la compartimentation soit clairement
traitée. Une note de la Commission scientifique pour les maladies animales sera adressée à la Commission des
normes sanitaires pour les animaux terrestres.
Le Bureau a également noté que le document de travail sur la compartimentation avait été inclus dans le
rapport du Groupe ad hoc sur l’épidémiologie, pour information des Pays Membres. Le principe et la
préparation des lignes directrices par la Commission scientifique pour les maladies animales seront discutés
lors de la prochaine réunion du Groupe ad hoc sur l’épidémiologie, avec la participation des Commissions des
normes sanitaires pour les animaux terrestres et aquatiques.
3. Questions diverses
• Courrier adressé par l’Afrique du Sud
Le Docteur Sibartie a fourni des informations générales concernant le foyer de fièvre aphteuse qui est apparu
en Afrique du Sud en 2004 et l’échange de courriers qui a eu lieu sur cette question entre le Bureau central de
l’OIE et les autorités vétérinaires sud-africaines. L’OIE avait interrogé l’Afrique du Sud à propos de rapports
indiquant que la maladie était effectivement apparue dans la zone officiellement reconnue indemne de fièvre
aphteuse sans vaccination, ainsi que sur la décision de l’Afrique du Sud de redélimiter les frontières de cette
zone pour lutter contre la maladie. L’Afrique du Sud a présenté un dossier complet indiquant que certaines
erreurs s’étaient glissées dans des courriers adressés à l’OIE et a assuré qu’aucun foyer n’était survenu dans la
zone indemne. Le Bureau a décidé de ne prendre aucune mesure visant à modifier le statut de l’Afrique du Sud
au regard de la fièvre aphteuse.
• Rapport des Laboratoires de référence de l’OIE pour la fièvre aphteuse
i) Fièvre aphteuse chez les camélidés
L’OIE a demandé à ses Laboratoires de référence d’indiquer si, à leur avis, les camélidés devaient être
considérés comme des animaux sensibles à la fièvre aphteuse dans le cadre du Code sanitaire de l’OIE
pour les animaux terrestres (le Code terrestre). Deux d’entre eux, à savoir le Laboratoire de Pirbright et
l’ARRIAH (Institut russe de recherche sur la santé animale), ont répondu. Selon le rapport du Laboratoire
de Pirbright, les camélidés ne sont pas clairement reconnus comme sensibles à la fièvre aphteuse alors
que le rapport de l’AARIAH décrit des cas cliniques de fièvre aphteuse observés chez les camélidés en
2000, tout en soulignant que les tentatives d’infection expérimentale de camélidés par le virus aphteux
avaient toutes échoué.
Le Bureau estime que, d’après les réponses des Laboratoires de référence de l’OIE, on ne peut pas
conclure à l’absence de sensibilité des camélidés au virus de la fièvre aphteuse et il recommande par
conséquent de ne rien changer au chapitre du Code terrestre consacré à cette maladie.